Février
contre la guerre *
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chronique février 2
non à la guerre 
Monsieur N
la neige 
le Mezzetin 
inculture 
intériorisation 
essence
Retraite
Sur Internet :
Que sont devenus les massages d'antan
Si appréciés de nos grands-parents ?
Qu'il était bon de sentir
sur notre corps vos doigts courir !
C'est vous qui transpiriez
Sous nos regards extasiés ! ...

Au moment de prendre vraiment ma retraite ...

Raffarin pense à la vôtre *

les photos du mois
Journal 2003
site Escoub


 
Travail vocal 
Me voici rentré après être allé jusqu'en Avignon pour "consulter" Gaël, un ami enseignant sur l'ajustement vocal et auditif. Il était venu animer un stage, pour quelques adeptes du travail vocal, le week end passé, dans notre salle de groupe et je l'avais invité pour la soirée de samedi. 
Il s'est intéressé à mes problèmes d'audition et me conseillait de faire une sorte de rééducation des connexions sensori mentales. J'ai été impressionné par son enthousiasme et la précision de ses réflexions. Flatté aussi qu'un "spécialiste" s'intéresse à ma petite personne. J'en ai fait des cauchemars la nuit suivante me retrouvant dans la situation du candidat au bac n'ayant rien préparé quelques jours avant les épreuves. Nous avons pris rendez vous pour commencer un travail immédiatement ...
Nous avions soupé ensemble avec Sylvie et Thierry ; il y avait aussi Yaël et Rachel sa copine que j'ai véhiculée le lendemain jusqu'à Manosque pour la rendre à sa mère. 
La pauvre Sylvie n'était pas bien dans son assiette. Elle récupère mal d'une intervention dentaire pour des implants, effectuée la semaine passée. Du coup elle est partie à Paris pour se faire "traiter" par un spécialiste de la facia thérapie ... Elle est, à mon avis, trop confiante dans les talents, peut être illusoires, des uns ou des autres. 
Pour moi, j'ai à faire des exercices qui ne me feront en tous cas aucun mal.

 

 

Comme un feu qui s'éteint 

A Marie : "Je rentre de la séance chorale un peu plus tôt que d'habitude ; c'est tant mieux ! Je m'y ennuie mais aussi de toi. J'aime bien ton travail pour l'atelier Ecriture. Je vais étudier ton dernier envoi. (voir le dossier Ecrire et Graphologie)

Je relève un détail sur la carte que tu as écrite à Thérèse ; parce que j'ai vu Thérèse ce soir,  elle avait organisé une petite réunion apéritif avec Louis Védrines l'auteur d'un livre que j'ai beaucoup apprécié : "Beauté des femmes". Le thème de cet ouvrage,  les aventures d'un retraité littéraire qui retrouve son premier amour après s'être perdus quarante ans. Il séduit la fille de cette femme par sa culture personnelle …
Je me suis imaginé dans la première partie du livre mais la seconde m'a déçu.
Oui je relève que tu signifies, sur une carte à Thérèse C, que "la vie ne nous permettra pas sans doute de poursuivre plus loin notre relation, un océan nous sépare" !
C'est grave ! Ca se soigne ?
Je ne sais pas si la relation peut s'éteindre mais pourquoi pas ?
En tous cas je rêve souvent de Geneviève en la voyant accepter de me parler ...
Elle était à portée de mon téléphone et de mes états d'âme pendant une partie difficile de ma vie ; une communion qui ne reviendra plus.
Suivant tes conseils je ne lui ai pas envoyé mon message et pourtant j'aimerais tellement qu'elle en ait connaissance ! Mais ce sont des illusions qui ne servent pas mon évolution personnelle."

Les aléas de la modernité
Sans parler des nouvelles technologies informatiques dont je suis un fervent utilisateur, il y a un courant de modernité qui touche ce me semble, aux phénomène fondamentaux de la vie elle même. 

Clonage, euthanasie, mesures anticonceptionnelles, avortement, vie du couple. A des degrés différents ces thèmes touchent le rapport à l'existence ...
Pour ma part en m'interdisant de juger qui que ce soit et en respectant le cheminement de chacun j'ai toujours défendu le côté naturel des comportements à adopter. Il s'agit de prendre ses responsabilités sans céder à la facilité ou se complaire dans une situation d'assisté. Et ce n'est pas incompatible avec le plaisir ou le bonheur.
 

Mal au ventre

Lundi : 

Je me suis levé un peu plus tôt pour ouvrir ma messagerie et maintenant je suis sur le point de partir pour mes séances de yoga à Châteauneuf. Je n'aime pas trop en diriger deux de suite. Le travail à la chaîne n'est pas ma préférence mais je dois me plier au désir des groupes qui me font confiance.


Mardi : C'est mon cours à Pertuis
J'ai mal au ventre ! Et vais laisser Tommy qui est venu "m'aider "à l'ordinateur en tenue de nuit.

Il semblerait que le mal au ventre soit contagieux ici, les enfants, Thérèse et moi ...
Mais la solution finale n'est pas encore pour cette fois ...

J'ai gardé les enfants ce soir comme chaque mardi. Ils étaient particulièrement énervés et m'ont usé. Peut être ne suis je pas très en forme ( Thérèse aussi se plaint au téléphone) avec une impression de n'avoir envie de rien.

Mercredi : Marie je rêve !

Il faudra que je te parle de Colette qui est venue ce matin me faire une petite visite. Nous restons très proches tout en se voyant rarement. En 99 j'écrivais dans mon journal que pour elle et Geneviève je souhaitais que ma porte soit toujours ouverte. Et malheureusement les deux ensemble c'était difficile. Colette s'en souvient et pour elle, c'est toujours d'actualité. Elle a une oreille attentive, une empathie exceptionnelle qui en fait une confidente incomparable. Elle semble oublier tout dès que la porte est refermée, ce qui est une qualité thérapeutique que je ne possède pas, moi qui reste accroché par le cœur plusieurs années une fois la relation terminée. 
Je te joins une petite vidéo d'elle ici. Tu me diras si tu reçois.
(Dans mes textes de 98 : "le chat de Colette" *)

Ma vidéo est partie et je ne peux pas recevoir de message pendant ce temps.
30% seulement c'est lourd et j'espère que tu auras un programme pour ouvrir.
50% maintenant ! En fait c'est pas trop long.
66% ça vient !
92% encore un effort


Je bois une gorgée de thé et je reviens à toi tout excité !

J'aime beaucoup que tu me fasse suivre quelques uns de tes courriers.
J'ai l'impression d'être doublement avec toi : une première fois quand tu donnes des infos et des impressions à ton correspondant ; une deuxième fois dans le fait de penser à me faire part de ce que tu dis à d'autres.
Quand aux messages que tu reçois, ils me permettent de te connaître par les yeux de tes proches.

Jeudi : 

15h30 J'écris avec Tommy sur mes genoux les yeux rivés sur l'écran. Ce qui n'est pas très pratique car il tape en même temps que moi sur le clavier ou bien il joue avec la souris . Veux tu la photo ?

Il est monté me voir après sa sieste. J'ai vraiment la cote ces temps ci ! Sa mère dit que pour ses enfants, autour de deux ans c'est l'amour fou pour Grand père ! Ensuite …

Il a les pieds nus !

Je suis allé habiller le bandit, mais le nettoyer d'abord car il en avait plein la culotte ... Puis j'ai emmené les enfants dehors juste avant le goûter.
C'était ensuite l'heure de mon cours à Châteauneuf. Je n'ai pas réussi à détacher ma pensées de la conversation que nous venions d'avoir en direct sur la messagerie. D'Aix à Montréal, grâce à Internet, nous aurions pu nous croire deux étudiants échangeant leurs réflexions et leurs plaisanteries dans le même établissement ! "sacrée Marie"! 
 

Mais il n'empêche que j'ai dirigée une très bonne séance à la nuit tombante.
Oui je n'ai pas lâché mon petit groupe qui devait me suivre les yeux fermés donc sans avoir besoin des lumières que je n'ai pas allumées. 
J'ai toujours un peu mal au ventre ... Je dois avoir de la dysenterie ou un cancer et je n'en ai sûrement plus pour longtemps ... Dépêche toi de venir me voir si c'est compatible avec Denis et avant qu'il ne soit trop tard. (voici le début d'une belle "nouvelle"....)
Allez Marie ! N'y pensons plus.
Je risque bien, hélas, d'enterrer tout le monde avant que ce soit mon tour ...


encore l'hiver !
journal du mois
<< Nous voici samedi (15/02) !
Tu dois dormir encore et j'ai envie d'aller te chatouiller dans tes rêves !
Il fait encore bien froid dehors et il faudrait que je sorte un peu ! plusieurs petits travaux m'attendent dans le jardin comme la taille des vignes et le nettoyage d'hiver du jardin. La végétation est prête à éclater mais encore bien contenue par la fraîcheur. Une fois qu'elle sera partie il faudra aller vite et je regrette d'être un peu seul pour exécuter toutes ces tâches.

Matthieu s'investit énormément pour la construction de sa salle et il arrive à rassembler quelques "arabes" pour l'aider. le chantier 123 *

Il trouve des "arabes" pour l'aider. Ici il embauche son père.(photo du 16/02)
 
C'est l'entreprise de sa vie et toute sa famille est mobilisée. Pourtant il sait s'arrêter pour prendre l'air avec toute sa smala. L'autre week-end ils sont allés dans la Cantal "tuer le cochon" chez des amis et ils ont fait l'aller du voyage avec la neige qui les a pris dès le départ de la maison. Onze heures pour arriver a t il dit ! Avec les quatre petits dans la voiture, ça me rappelle des souvenirs épiques du temps où nous n'hésitions pas à faire la route en partant avant le lever du jour pour aller à Paris.
Aujourd'hui ils sont partis pour la journée, avec mon appareil de photos numériques ( au Canada, on parle de "caméra") pour reconnaître le parcours du "combiné" la grande manifestation de l'association Papyrus qu'ils organisent pour le mois de juin. 
Il fallait voir Tommy courir après ses frère et soeurs pour s'installer dans la voiture ... >>
(le 15/02, après la Saint Valentin !)