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Comme
un feu qui s'éteint
A Marie : "Je rentre de la séance chorale un peu plus tôt que d'habitude ; c'est tant mieux ! Je m'y ennuie mais aussi de toi. J'aime bien ton travail pour l'atelier Ecriture. Je vais étudier ton dernier envoi. (voir le dossier Ecrire et Graphologie) Je relève un détail sur la carte que tu as écrite à Thérèse ; parce que j'ai vu Thérèse ce soir, elle avait organisé une petite réunion apéritif avec Louis Védrines l'auteur d'un livre que j'ai beaucoup apprécié : "Beauté des femmes". Le thème de cet ouvrage, les aventures d'un retraité littéraire qui retrouve son premier amour après s'être perdus quarante ans. Il séduit la fille de cette femme par sa culture personnelle …Oui je relève que tu signifies, sur une carte à Thérèse C, que "la vie ne nous permettra pas sans doute de poursuivre plus loin notre relation, un océan nous sépare" ! C'est grave ! Ca se soigne ? Je ne sais pas si la relation peut s'éteindre mais pourquoi pas ? En tous cas je rêve souvent de Geneviève en la voyant accepter de me parler ... Elle était à portée de mon téléphone et de mes états d'âme pendant une partie difficile de ma vie ; une communion qui ne reviendra plus. Suivant tes conseils je ne lui ai pas envoyé mon message et pourtant j'aimerais tellement qu'elle en ait connaissance ! Mais ce sont des illusions qui ne servent pas mon évolution personnelle." Les aléas
de la modernité
Clonage, euthanasie, mesures anticonceptionnelles, avortement, vie du couple. A des degrés différents ces thèmes touchent le rapport à l'existence ...Pour ma part en m'interdisant de juger qui que ce soit et en respectant le cheminement de chacun j'ai toujours défendu le côté naturel des comportements à adopter. Il s'agit de prendre ses responsabilités sans céder à la facilité ou se complaire dans une situation d'assisté. Et ce n'est pas incompatible avec le plaisir ou le bonheur. Lundi : Je me suis levé un peu plus tôt pour ouvrir ma messagerie et maintenant je suis sur le point de partir pour mes séances de yoga à Châteauneuf. Je n'aime pas trop en diriger deux de suite. Le travail à la chaîne n'est pas ma préférence mais je dois me plier au désir des groupes qui me font confiance.
Il semblerait que le mal au ventre soit contagieux ici, les enfants,
Thérèse et moi ...
J'ai gardé les enfants ce soir comme chaque mardi. Ils étaient particulièrement énervés et m'ont usé. Peut être ne suis je pas très en forme ( Thérèse aussi se plaint au téléphone) avec une impression de n'avoir envie de rien. Mercredi : Marie je rêve ! Il faudra que je te parle de Colette qui est venue ce matin me faire une petite visite. Nous restons très proches tout en se voyant rarement. En 99 j'écrivais dans mon journal que pour elle et Geneviève je souhaitais que ma porte soit toujours ouverte. Et malheureusement les deux ensemble c'était difficile. Colette s'en souvient et pour elle, c'est toujours d'actualité. Elle a une oreille attentive, une empathie exceptionnelle qui en fait une confidente incomparable. Elle semble oublier tout dès que la porte est refermée, ce qui est une qualité thérapeutique que je ne possède pas, moi qui reste accroché par le cœur plusieurs années une fois la relation terminée.
J'aime beaucoup que tu me fasse suivre quelques uns de tes courriers.
Jeudi :
Il est monté me voir après sa sieste. J'ai vraiment la cote ces temps ci ! Sa mère dit que pour ses enfants, autour de deux ans c'est l'amour fou pour Grand père ! Ensuite … Il a les pieds nus ! Je suis allé habiller le
bandit, mais le nettoyer d'abord car il en avait plein la culotte ...
Puis j'ai emmené les enfants dehors juste avant le goûter.
Mais il n'empêche que j'ai dirigée une très bonne séance à la nuit tombante.J'ai toujours un peu mal au ventre ... Je dois avoir de la dysenterie ou un cancer et je n'en ai sûrement plus pour longtemps ... Dépêche toi de venir me voir si c'est compatible avec Denis et avant qu'il ne soit trop tard. (voici le début d'une belle "nouvelle"....) Allez Marie ! N'y pensons plus. encore l'hiver ! << Nous voici samedi (15/02) !
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