Pourquoi prendre le temps de s’arrêter
devant son écriture ?
C’est simple.
L’étude de l’écriture
c’est un outil de connaissance de soi.
Une réflexion sur soi, une attention
à soi et pour soi, une démarche intérieure et une
découverte et une meilleure compréhension des autres , même
de l’univers.
L’écriture c’est une parole.
L’écriture c’est une peinture. Elle est une danse des mots qui permet
d’extérioriser notre univers intérieur.
Les hampes au milieu, les jambages
autour. Allez regardez la dentelle des demoiselles sous leurs jupes de
fioritures. Admirez le pas de ce jambage charmeur et élancé!
Allez, tournez autour de ce texte , approfondissez ses multiples signe.
Dansez aux pas de la graphologie.
Écrire nous donne la possibilité
de sauter avec le crayon et d’accompagner ses sentiments, ses émotions.
Le fait de prendre son stylo, de le poser sur une feuille donne la vie
et l’éternité à la pensée. Avant même
que l’écriture existe, l’homme à toujours chercher à
laisser un message.
Et si c’était dans la forme
du message que se cacherait le message du messager ?
Chantons , dansons,
Inventons les pas.
L’écriture tient le rythme.
C’est la danse de la forme des mots…
Première rencontre
Vous savez la première rencontre d’un texte, on peut la comparer
à la première rencontre d’une personne. Il se dégage
une première impression. Il faut en être conscient, si l’on
veut dépasser le préjugé.
L’écriture c’est comme la vie, c’est à l’image de ce que
nous sommes dans la société. Une première rencontre,
c’est toujours un choc.
Je trouve qu'il y a des similitudes avec la premier journée de
classe où le maître doit rencontrer pour la première
fois ses élèves. Il ne veut pas juger, mais son jugement
à en éveil.
Certains élèves nous donne une image négative et
trompeuse.
Certaines écritures nous attirent ou nous interrogent instinctivement.
D’autres sont irrésistibles. Un graphologue doit être conscient
de ses préjugés, non pour les nier, mais pour mieux analyser.
Les émotions devant une écriture, ne sont jamais objectives.
Le charme opère ou la graphie nous épeure. Rien à
voir avec les canons de la beauté. Tout est une question de personnalité.
La beauté d’une écriture qu’est-ce que c’est?
Une écriture trop ‘belle’ peut être superficielle, puérile,
parfois même insignifiante. La beauté de l’écriture
n’est pas nécessairement un sujet d’intérêt. Une écriture
plastique, reste plastique. Et le plastique c’est peu causeur.
Le scripteur qui se regarde écrire, peu oublier qu’il communique
avec une personne, que l’idée qu’il veut exprimer importe plus que
la dentelle qu’il veut ajouter. Parfois lorsqu’on se concentre trop sur
la dentelle graphique, le sens de la correspondance fuit et ne laisse que
le néant de la pensée.
Oui, comme dans la vie, notre sympathie ou notre antipathie envers une
écriture naît au premier contact. Personnellement, pour moi,
une écriture reposante et ravissante, c’est celle où j’y
trouve de l’harmonie. Et l’harmonie, c’est subjectif.
C’est aussi la raison qui fait que les analyses graphologiques diffèrent
selon le graphologue. Comme pour toute science humaine, la graphologie
repose sur le jugement humain. Dans ce sens elle est fragile. Et tout graphologue
doit être modeste. L’harmonie pour l’un n’est pas la même pour
l’autre.
Personnellement, je peux vous dire qu’un bouquet de fleurs de champ
agence au fur et à mesure de la spontanéité de la
cueillette, m’impressionne plus et me parle plus profondément que
la corbeille du fleuriste trop somptueusement agencée, trop tape
à l’œil. Comme je le disais, chacun ses repères.
Le trait de l’harmonie c’est la simplicité. Pas trop de fla-fla,
de chiqué. J’aime l’écriture qui laisse la place à
l’écriture. J’aime l’écriture qui n’étouffe pas l’image
du mot par une farandole de fioritures.
Une écriture qui chemine simplement.
Une écriture qui nous parle facilement.
Une écriture qui ne cache pas le scripteur.
Voici quelques questions que je me pose lorsque je reçois une
lettre pour analyser :
1. Comment le scripteur projette-t-il
son image dans l’espace?
2. Comment est l’enveloppe?
3. Comment le scripteur investit-il sa page?
4. Quel cadre se donne-t-il?
5. Quelles sont les limites de sa mise en
page?
6. Quelle forme d’écriture choisit-il
pour affirmer sa personnalité?
7. Quelle dimension donne-il à cette
forme?
8. Qu’est-ce qui donne de la vie à
cette écriture?
9. Quels sont les blocages qui se glissent
dans cette écriture?
10. Quelle est l’intensité de la pression?
11. Quelle est le direction de cette écriture?
12. Qu’en est-il de la vitesse du scripteur?
Et bien d’autres questions qui vont me venir à l’idée
aux fil de mes autres textes.
Mais ce qui importe c’est de se dire qu’il est indispensable, à
chacune réponse qu’on apporte à chaque question de se dire
que pour être dans le Chemin de la raison en graphologie, nous devons
avoir le coup d’œil de l’ensemble de l’écriture.
Il faut avoir une vision globale en se référant aux notions
de base et de ramener ensuite les détails de l’écriture.
C’est l’ensemble des détails qui nous conduit à la vision
générale. Mais, il faut prendre le temps de la synthèse.
Il est, en effet, primordial d’observer le contexte général
d’une écriture avant de porter la moindre conclusion sur un scripteur.
Je vous souhaite une belle journée.
Au plaisir de vous revenir.
Jean-Paul Gagné
http://chemin.iquebec.com
Graphologie
La graphologie c’est une science humaine,
un art et une récréation.
Je vais vous parler de la ponctuation. La graphologie,
c’est un comportement. Lorsque vous voyez une personne qui ne prend aucun
soin des détails, bien elle montre une prédisposition de
ce qu’elle est.
Si dans mon quotidien je me comporte sans délicatesse
, sans jamais m’occuper des petites tendresses , il est assuré que
cela influence ma personnalité, il en est de même dans l’écriture.
Voyons comment je réagis dans
diverses situations devant la ponctuation.
1. Premier cas.
Lorsque les points et les accents sont
placés avec précision.
Les idées qui me viennent en
tête sont celles de l’exactitude, de l’attention , de la précision.
Dans ce cas je peux croire que le scripteur
à le sens de la minutie , du détail du devoir et que c’est
probablement une personne qui respecte les règlements et qui a le
sens . Dans son orientation professionnelle , je pense que plus souvent
qu’autrement cette personne pourrait avoir des inclinaisons ou des préoccupations
scientifiques.
Mais comme toute médaille possède
deux côtés, il se peut aussi que ce soit une personne de routine
ou bien c’est un genre qui n’agit que par habitudes acquises. Lorsque les
points et les accents sont trop appuyés , nous sommes peut-être
devant un perfectionniste plein de scrupules exagérés du
moindre détail et des devoirs.
2. Deuxième cas.
Les points et les accents sont placés
de façon imprécises ou irrégulière.
Nous avons des chances d’être
devant un scripteur agité , qui est souvent imprécis dans
les détails. J’imagine que sa chambre doit être dans un désordre.
Les tâches sont souvent bâclées.
Manque de tranquillité. Inquiétude,
nervosité, grande émotivité.
Personnellement, j’hésiterais
à confier toute tâche importante et précise à
une personne aussi irrégulière.
3. Troisième cas
Les points et les accents sont placés
avant l’endroit où ils devraient être.
Les études de différents
graphologues nous apprennent que nous sommes le plus souvent en présence
de personnes qui voit la vie dans la facilité. Ici, c’est le royaume
des dynamiques , des imaginatifs et des personnes spontanées.
Aussi certains graphologues interprète
ses signes comme étant ceux de l’imprévoyance. Dépenser
maintenant et payer plus tard. Une nouvelle mode qui se répand de
plus en plus.
4. Quatrième cas.
Les points et les accents sont légers,
oubliés ou absents.
Ici, c’est la tendance à la
négligence. Qui apparaît avec toutes ses caractéristiques.
Oublis fréquents.
Timidité, étourderie
et insécurité Je dirais même paresse de l’attention
, apathie,
Incapacité de comprendre la
complexité des choses, tellement que l’agitation du sujet est grande
qu’il lui est impossible de se concentrer.
5. Cinquième cas.
Les points et les accents sont placés
sur la lettre suivante, je veux dire qu’ils sont placés après
l’endroit qui leur échoit.
Ce qui marque ce signe, c’est l’indécision.
Le sujet tarde à se décider.
Prudence , indécision et timidité. Pour prendre une décision,
il à besoin d’être rassuré. Ce signe nous présente
un scripteur qui vit dans l’inquiétude, l’hésitation ou la
crainte.
6) Sixième cas
Les points et les accents sont placés
haut.
Notre personne loge dans les nuages.
Idéalisme , sensibilité de l’esprit . Belle délicatesse
et si en plus l’écriture est légère , petite et harmonieuse,
nous pouvons être en face d’un poète.
Les gens qui vivent à la hauteur
du ciel avec leur accents et leurs points, ce sont aussi des mystiques
qui sont guidés par un bel idéal religieux.
7) Septième cas
Les points et les accents sont vers
la bas.
Ici on peut parler de gens aux idées
pratiques et réalistes. Des gens qui ne s’énervent pas pour
rien. Ce sont aussi dans la majorité, des gens obéissants.
Attention lorsque ces points et ces
accents naviguent ras le sol , nous pouvons nous questionner sur l’humeur
de ce scripteur.
Trop d’humilité, c’est pas
nécessairement bon pour le moral. Qu’en pensez-vous?
8) Huitième cas
Lorsque les points , les virgules ou
les accents nous semblent plus bas que la lettre et qu’on a l’impression
qu’ils jouent à la cache-cache, il faut certes s’interroger.
Le plus souvent dans ces cas le moral
est à reconstruire. Le découragement , la faiblesse et la
dépression sont au rendez-vous. Appelez le psychologue!
Je ris, c’est une façon de dire
que nous sommes dans le rayon du pessimisme.
9) Neuvième cas
Les points qui sont des demi-lunes.
Roselyne Crépy, une graphologue
que je consulte souvent, nous dit que les points recourbés en forme
de demi-lune marquent une inquiétude , un manque de tranquillité
d’esprit.
Allez savoir!
Pour sa part Augusto Vels, y voit
une préoccupation et un penchant pour les autres.
10) Dixième cas
les points sont des petits ronds, des
petits cercles.
Vels nous dit qu’ils ont tendance
(les scripteurs) à avoir un goût vers la décoration
et aussi vers une pensée qui est obsédée.
Le choix de la forme d’un point en
petit cercle c’est une marque graphique d’une personne qui tente de se
libérer de ses conflits , tout en voulant les ignorer.
Ce petit cercle à la place du
point peut exprimer un sentiment de délicatesse mêlée
à une impression d’oppression, comme si le sujet se semblait étouffé
par une exigence de la vie qui l’angoisse profondément.
Aussi ,dans d’autres cas , ce petit
cercle exprime un désir avide d’originalité.
En forme de cercle les points sont
symbolisent l’imagination, la fantaisie les fantasmes, les illusions au
coin de la naïveté.
Voici pour la ponctuation…mais,
mais…il faut se souvenir
Ces petits gestes, les accents ,la
ponctuation , ils ne doivent jamais être observés indépendamment
du contexte général de l’écriture.
Ils ne sont pas l’armature de l’analyse.
Ils ne viennent que confirmer ou compléter les données de
la réflexion graphologique. Il faut toujours les appréhender
en tenant compte de la synthèse de l’analyse.
En gros, pour résumé,
je dirais qu’une accentuation précise dans un graphisme peu structuré
le valorise. Que les accents et la ponctuation distribués de façon
équilibrée et souple témoignent souvent d’un esprit
clair , précis et lucide.
Les accents déformés
ou placés n’importe où, nous révèlent un manque
de réflexion, de l’impatience et quoi encore!
Voilà pour les accents et les
points.
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