Novo
01/01/03 C'est le titre
du film que nous avions choisi Josette et moi pour le réveillon
que nous débutions avec Thérèse C.
La présentation nous
avait alléchés et les critiques semblaient bonnes.
Malgré des belles
images, des scènes sensuelles et des acteurs bien dans leur rôle,
j'ai été plus que surpris voire indisposé pendant
la presque totalité du film, tellement ce semblait un tissu d'énigmes
ou de comportements bizarres. Et en plus il fallait que je devine tous
les dialogues qui étaient du genre intimiste.
En fait il y a une logique
qu'il faut découvrir et la meilleure façon de nous y retrouver
a été d'échanger ce que nous avions compris. Mais
quel casse tête !
Une sorte de tableau surréaliste
où les gestes de la vie quotidienne sont ignorés. Mais pourquoi
pas ?
Retour
de Paris
05/01
Alors que j'écrivais à Marie que j'aimerais redécouvrir
Paris avec elle pour lui faire connaître la ville, j'ai rejoins vendredi
ma sœur Thérèse au palais de la Découverte alors qu'elle
faisait l'éducation de son petit fils Emile.
Nous sommes allés
au cinéma, samedi, avec Bérangère, puis en parcourant
Paris sous la neige en bus nous nous sommes rendu au Jardin du Luxembourg
pour ne pas rater la fameuse expo
photo que la télé a montrée et que Thérèse
C m'avait fortement incité à admirer (avec la neige c'était
surréaliste). Ensuite nous avons rendu visite à Charles André
et Françoise, mes amis de toujours. J'ai rapporté des photos
que je présente.
Etre et avoir
Quand au
film que tout le monde a déjà vu "Etre et avoir" je n'ai
pas été enthousiasmé.
D'une façon générale
moi qui adore les enfants comme si c'étaient eux qui m'apportaient
l'énergie nécessaire à ma survie je n'apprécie
guère les films où pour les besoins du scénario ils
doivent tenir un rôle qui les sort de leur spontanéité.
De la tendresse me dit on ? Je n'en ai pas vu de naturelle. Toujours de
l'affectation et du répété.
La seule scène qui
m'est apparue réaliste est celle du petit nouveau qui n'a pas arrêté
pleurnicher et de demander sa mère en regardant la caméra
d'un œil mauvais. Comment voulez vous demander à des gamins de faire
abstraction de personnages étranges avec des caméras et des
projecteurs dans une salle de classe de campagne ?
mardi 7 janvier 2003 : "mon"
horoscope du jour:
Poisson
"Allez, arrêtez de
dire qu'on profite de votre gentillesse.
Que feriez vous sans aider
l'autre ? cela fait partie de votre vie."
réflexions
personnelles
Le
condom :
Je n'aime déjà
pas le mot qui sonne très mal pour moi, je préfère
préservatif qui est un terme plus général je le reconnais.
Je trouve la manipulation
désagréable et peu naturelle. C'est mettre une combinaison
de plongée pour aller se baigner...
Dans la voiture, je suis
obligé de mettre la ceinture de sécurité bien contre
mon gré car je ne suis pas persuadé de son intérêt
mais je dois obéir.
Le condom est une protection
impérative dans une société irresponsable et assistée.
Elle n'a pas de raison d'être dans ma situation de continence habituelle.
Ce n'est plus à mon âge que je crains les maladies sexuellement
transmissibles, d'autant plus que n'ayant pratiquement pas de partenaires
et encore moins des "à risques" je ne m'estime pas un danger
pour qui que ce soit.
Je respecte les peurs ou
les exigences d'autrui et si exceptionnellement l'occasion se présente,
je préfère penser et passer à autre chose plutôt
que de me gâcher le plaisir. Il y a quantité de façons
d'entretenir une bonne relation et exprimer ses sentiments.
Tâches
:
J'ai beaucoup de différentes
tâches plus ou moins urgentes en cours et je me dois de donner du
temps un peu partout. Et je veux rester à jour avec mes différents
correspondants.
J'ai fait une visite à
mes amis Comet ce matin ; un contact que je croyais avoir perdu alors qu'avec
Georges nous étions vraiment de bons amis depuis vingt cinq ans.
Je croyais que mon divorce
avait mis un peu de sable dans les rouages car je pense que, socialement,
les couples préfèrent se retrouver entre eux.
Après avoir téléchargé
mon travail d'aujourd'hui, les photos de Paris, j'ai passé du temps
à classer mes fichiers et fait des pages de présentation
pour 2003.
Des dossiers ont disparu
et il m'a fallu aller retrouver sur Internet pour les réintégrer
à mon site. Trois quarts d'heure pour le transfert car je ne suis
pas équipé du système ADSL ou connexion à grande
vitesse. C'est la technique d'avenir dont on ne pourra guère se
passer ! Pour le moment je me satisfait de ce que j'utilise
et je suis vraiment content de pouvoir atteindre toutes mes compositions.
Je partage l'ordinateur
avec Anne Françoise qui, en plus du secrétariat professionnel
fait les travaux pour le projet de Matthieu et l'association Papyrus.
Politique
: Inégalités
Le point du "Monde diplomatique"
Après les vœux
de Georges et sa communication de la "lettre au père Noël",
je pense qu'il est bon de s'arrêter quelques minutes sur le point
fait par l'ATTAC que nous communique Georges Magnier : "Histoire
non respectueuse".
J'apprécie de m'engager
politiquement sur Internet par des pétitions (voir l'action contre
la guerre en Irak avec la lettre au président
Chirac)
10/01
anniversaire
d'Anne Françoise
C'est
une particularité de Matthieu que de vouloir faire des surprises
et particulièrement pour les anniversaires.
Nous avons, cette année,
été étonnés. Il est reconnu qu'on offre les
cadeaux qui vous font plaisir. Qu'y avait il dans le petit paquet qu'il
a discrètement remis à son épouse ? des clés
de voiture.
Sortis dehors (par un froid
de canard) nous avons admiré l'engin décoré d'un
beau ruban vert. C'était une déesse (Citroën
des années 60, photo montage de David )
Une voiture de collection,
ce n'est pas forcément le meilleur choix quand on se lance dans
des investissements mais le coup de folie en vaut la peine, elle est superbe.
les
joies de l'ordinateur et la neige
11/01/03 22:50 Alors
voilà ma journée se termine et je me retrouve au calme depuis
peu.
Il a neigé aujourd'hui
pas énormément mais il fait très froid et une mince
couche de glace rend les routes inutilisables. (voir la
neige en 99 à l'Escoub *)
Ce n'est pas comme au Canada
ici ; dès qu'il y a un peu de neige c'est la grande panique. Sorti
ce matin pour aller en ville, j'ai été obligé de rebrousser
chemin et n'ai pu faire ma séance quotidienne à Vincent.
J'avais travaillé
pour lui et lui avais imprimé de belles photos et actualisé
ses pages : Vincent
Revenu à mon ordinateur
pour faire de grands rangements nécessaires ainsi que des sauvegardes,
je me suis échappé pour prendre les enfants en train de faire
de la luge dans le jardin.
Avec mon nouvel appareil numérique, je peux prendre des vidéos
d'une vingtaine de secondes comme des petits films à l'ancienne
; c'est passionnant de pouvoir voir immédiatement les résultats
mais quel temps ça prend !
J'ai encore quantité
de pages à faire et sans doute Thérèse
C. va t elle me donner du travail demain ?
dimanche
12 janvier 2003 glissades
Eh
bien oui ! Thérèse est venu me donner quelques tâches
photos dont je m'acquitte avec plaisir mais mes dossiers restent en souffrance
ainsi que les comptes.
Les enfants ont pu faire
de la luge ce matin au soleil. J'ai réalisé des photos et
des
petits films (télécharger et visionner) avec le nouvel
appareil numérique recommandé par Jean Philippe. La mince
couche de neige n'avait pas fondu hier et glacée elle transformait
le sol en patinoire. Aux dépends de Thérèse qui n'avait
pas eu d'émotions aussi fortes depuis longtemps. Elle a réalisé
l'exploit de rejoindre la voiture en sortant de la maison, sans tomber.
Je dois dire que je la soutenais … un peu mais j'étais honteux de
ne pas avoir sablé le passage comptant à tort sur la clémence
du ciel pour réaliser l'accessibilité du chemin.
Ces aléas me renvoient
aux aménagements canadiens pour vivre confortablement les
rigueurs de l'hiver. Je connaissais la télécommande pour
le verrouillage à distance des ouvertures de portes des voitures
mais j'ai été impressionné par le fait qu'il était
habituel de mettre le moteur en route de la fenêtre fermée
de son appartement afin de trouver l'auto chauffée, dégivrée
et prête à prendre la route quelques minutes plus tard.
Etonné, d'autre part,
que la production française soit totalement absente de la circulation,
j'en faisais la remarque à Jean Phi. Etait ce une politique économique
déficiente ? Sa réponse a été que nos véhicules
n'étaient pas adaptés aux hivers de là bas et qu'ils
se détérioraient très vite.
La gym
du mardi
Non il ne s'agit
pas des deux séances de yoga que je conduis habituellement le mardi
à Pertuis et à Cadarache mais du Mouvement Fondamental. Qu'est
ce à dire ? Mon expérience personnelle et mes différentes
approches dans le domaine corporel me font penser que c'est une "méthode"
qui se dit révolutionnaire parce qu'elle est bien présentée
par un personnage intelligent et habile qui a su séduire et s'entourer
de gens de valeur. Pourtant, je crois qu'elle ne fait que reprendre ce
que les différentes traditions comme le yoga ont toujours plus ou
moins bien présenté.
La salle de l'Escoubaïre
abrite, une fois par semaine, un groupe de ce courant dirigé par
Emmanuelle Duprat médecin, reconnue par le petit monde de Danis
Bois. Rien d'extraordinaire à tout ceci mais ce courant a la cote
et ces dames de la famille sont très attirées de ce côté.


Ainsi Madame Delenne, pour
suivre cette séance hebdomadaire, s'est entendue avec son papa afin
de lui confier la garde des quatre charmants bambins de 18h45 à
20h 30 environ. A lui le souci de surveiller le dîner que la maman
a prévu devant Bambi, Barbapapa, Mary Poppins ou alors d'autres
dessins animés modernes plus ou moins connus qui ne semblent
guère passionnants. C'est d'ailleurs l'avis de Tommy et Joanna qui
se lassent très vite du spectacle et une fois les pâtes mangées,
dans leur assiette ou dans celle des autres, avec ou sans les mains, ils
s'échappent en vitesse vers d'autres activités plus dynamiques.
A Grand père de savoir canaliser les énergies en jouant à
cache-cache ou en reprenant le recueil des vieilles chansons de France
qu'il a beaucoup de plaisir à retrouver.
La
chorale du mercredi
Dans
ce dernier domainen'oublions pas une autre activité de soirée,
la réunion hebdomadaire de la chorale
Equinoxe *.
Un groupe qui semble avoir du mal à prendre son essor et qui reste,
pour le moment, bien réduit.
Il fonctionne dans un cadre
confortable à savoir la salle des mariages de la mairie annexe du
Pont de l'Arc. Cet ensemble est dirigé par un jeune chef sympathique,
dynamique et technicien émérite mais qui n'a peut être
pas suffisamment de sens pédagogique. Ainsi il a choisi de nous
faire travailler, cette année, des chorals de Bach (paroles en allemand
bien sûr, mais quel calvaire pour moi !) et une messe de Antonio
Lotti un auteur peu connu du XVII ième siècle.
Pour ma part il est clair
que je ne prends pas "mon pied" mais je trouve que c'est une bonne façon
d'entretenir les neurones en trouvant dans ce travail vocal et mental
une énergie dont j'ai besoin. N'étant pas un musicien exceptionnel
je préférerais un répertoire plus léger que
j'aurais plaisir à reprendre ou à fredonner.
Yoga
du jeudi soir *
Je reviens de mon cours
de yoga du
jeudi soir. C'est la seule séance pendant la semaine que je donne
en ppm (fin d'après midi) et j'en profite pour pratiquer toutes
les postures avec mes quatres fidèles.
C'est
un plaisir pour moi et je crois que les participants me suivent bien. Je
dis "je crois" car après un contact avec chacun à l'occasion
d'une posture en début de séance je cherche, tout en le détaillant
verbalement, à me concentrer sur mon travail et le plus souvent
en fermant les yeux. Je propose donc mon rythme et ce que je sens en espérant
que je serai suivi comme un torrent emporte les impuretés dans son
eau fraîche.
Je n'aime guère les
commentaires à la fin de la session car j'imagine que, à
l'image de ce que je vis, il est bon de préserver le calme acquis.
Pourtant chacun a son tempérament et il m'arrive de solliciter l'expression
des uns et des autres. Cette écoute permet de mettre à
jour des problèmes et faciliter leur résolution. Ce soir,
après avoir précisé que je n'étais pas à
court d'inspiration tellement les variations sont nombreuses et possibles,
j'ai demandé s'ils (oui, il y a un homme et trois dames) souhaitaient
retrouver une phase de travail plus spécifique. La réponse
viendra sans doute, la porte est ouverte.
Les
écharpes
Après
l'office rituel et hebdomadaire pour moi le dimanche matin, le frère
Jean Marie (l'artiste) me dit en aparté qu'il veut m'offrir un cadeau
qui lui est cher et m'invite à aller dans sa cellule pour ce faire
... Donc après le petit déjeuner pris avec les autres membres
de la communauté je me glisse jusqu'à chez lui.
Alors très solennellement
il me remet : une belle écharpe en laine de couleur vieux rouge
!
Décidément
je commence à être bien pourvu ! Je venais juste la veille
d'en recevoir une superbe du Canada * dans un
joli paquet garni de photos
! Comment se fait il que je sois si gâté ? Je dois croire
que je suis tellement aimable que j'attire les bonnes attentions ...
L'autre jour lors de la réunion
pour l'anniversaire d'Anne
Françoise nous avons un peu échangé avec Marie
Jo à l'occasion des quelques lignes de Décembre sur "il y
a quarante ans". Elle a semblé apprécier la page que j'ai
imprimée mais ne s'est pas engagée dans des confidences ou
commentaires personnels. Ce n'est plus elle qui m'offrira quoique ce soit.
Demain c'est le dimanche
de Thérèse. Ce soir elle rouspète car je ne lui ai
pas fait parvenir de fax depuis deux ou trois jours alors qu'elle c'est
tous les jours qu'elle m'en envoie.
Je me dois de la satisfaire
car elle a été la principale pourvoyeuse de ma collection
d'écharpes !
La charlotte
19/01 Le dimanche était très pluvieux et les enfants,
cousins compris, n'ont guère eu la possibilité de s'ébattre
dehors ; alors ? Que pensez vous qu'il arriva ? Ils ont joué à
l'intérieur animant la maison de leurs fantaisies plus ou moins
bruyantes sous la garde de la maman Anne Françoise et l'œil bienveillant
de Grand père en compagnie de Thérèse.
Après un temps de calme durant la sieste obligatoire, William,
six ans, a été embauché pour la confection de
la
charlotte traditionnelle du goûter.
Elle a eu du succès, c'est le moins que l'on puisse dire ! Le
drame a été qu'il fallait en laisser pour le papa occupé
à l'extérieur à planter les piquets de la clôture
qui doit être finie jeudi afin que la construction puisse commencer
sur le terrain 123.
Qu'est cette nouvelle tâche qui revient à Matthieu ? C'est
la grande affaire du moment, la construction
d'une salle de travail et si vous êtes intéressés
reprenez "l'appel à souscription" et la relance qui viennent de
sortir sur nos ordinateurs.
Donc, devant l'appétit des grands, la part réservée
est devenue symbolique et William ne s'est pas fait prié pour finir
l'assiette de Luke qui a été le seul à ne pas sembler
apprécier la réalisation à sa juste valeur.
Vendredi dernier, comme ça lui arrive de temps en temps, Grand
père est allé chercher les enfants à l'école.
Dans la voiture, il entend Luke, trois ans et demi, dire à sa sœur
: "Regarde elle est plus grosse que celle de Papa !" Ce à quoi Chloé
rectifiait : "Ah non pas celle là" !
Ils faisaient des commentaires sur les motos qu'ils croisaient. Bien
sûr ! Qu'allez vous croire ?
