Engagement politique
A l'Elysée
Fw:Non à l'engagement de la France contre l'Irak ! Date : 10/01/03
Bonjour à tous,
En tant que citoyens français, nous tenons à exprimer notre opposition à l'engagement de la France contre l'Irak. Si vous aussi vous vous opposez à un nouveau massacre de civils irakiens et à la participation de la France dans ce massacre, manifestez-le en apposant votre nom, prénom et adresse sous le texte ci-joint et envoyez au plus vite ce message au Président de la République :
http://www.elysee.fr/ecrire/mail_.htm
ou de lui écrire votre opinion plus personnelle concernant la position de la France dans cette nouvelle guerre.
Bien cordialement à tous.
Monsieur le Président,
Un certain nombre de citoyens français ont été très surpris par la teneur de votre récent discours aux armées.
Vous y évoquez l'éventualité d'un conflit engageant la France contre l'Irak.
Devons-nous comprendre que vous nous rangez désormais du côté des Etats-Unis dans le camp belliciste, après avoir affirmé haut et fort la nécessité d'une solution pacifique ? On ne peut interpréter vos propos autrement, sachant que la France dispose d'un droit de veto au Conseil de Sécurité des Nations Unies.
Si celui-ci décide d'une guerre "préventive", c'est que vous-même la cautionnez, et pis, en y engageant notre armée, et ce sans aucune consultation de l'Assemblée. Or vous devez savoir que nous sommes nombreux, citoyens de ce pays, à nous y opposer.
Votre propre parole, ainsi que l'opinion des Français compte-t-elle donc si peu pour vous ?
Les raisons véritables de ce conflit en préparation, vous le savez sans doute, ne sont ni la sécurité internationale ni l'éthique ni l'idéal de démocratie (si les gouvernants américains avaient voulu mettre fin au régime de Saddam Hussein, ils auraient très bien pu le faire voilà dix ans, et pourraient très bien y parvenir encore aujourd'hui sans intervention militaire). Nous pensons qu'aucune raison d'état supérieure ne peut justifier un tel prix, à savoir le sacrifice d'une population déjà éprouvée par des années de guerre contre l'Iran pour la cause occidentale, les bombardements alliés qui n'ont rien de chirurgicaux et qui touchent les civils, le blocus qui affament le peuple et ne font que renforcer le pouvoir des dirigeants irakiens.
Nous vous demandons donc, Monsieur le Président, que par votre voix aux Nation Unies, la France maintienne son opposition à cette guerre. Une prise de position ferme en faveur de la paix ne pourrait que renforcer la confiance des citoyens français dans la parole de leurs élus, ainsi que la rédibilité et par conséquent l'influence de notre pays déjà mises à mal auprès de l'opinion internationale.
Prisons
A l'association du Courrier de Bovet et à quelques correspondants :
<< Vous souhaitant une bonne année je me permets de vous communiquer ce texte qui devrait vous intéresser. (bM) >>
L’état des lieux des prisons : " un voyage au bout de l’horreur "
Aborder la santé en milieu carcéral, c’est avant tout évoquer l’état des prisons françaises ce que la commission d’enquête du Sénat de 2000 a nommé " l’humiliation pour la République " ou encore ce que le quotidien Le Monde (6-7 février 2000) a assimilé à un " voyage au bout de l’horreur ". Même si l’article D.349 du code de procédure pénale mentionne que " l’incarcération doit être subie dans des conditions satisfaisantes d’hygiène et de salubrité ", le manquement à cette règle est notable. Les lacunes sanitaires que subissent les détenus ont pour principales origines la vétusté de certains établissements et la pauvreté des détenus qui ne peuvent acheter le nécessaire de toilette et les produits d’entretien. Selon Serge Lastennet, militant de la section prison à Act-Up, " la prison peut devenir pathogène pour ceux dont le système immunitaire est déficient ".
Le manque d’hygiène élémentaire est souvent vécu par l’ensemble des détenus comme une atteinte à leur dignité humaine. A ce propos, le rapport du Comité national d’évaluation du programme de prévention du suicide en milieu carcéral datant de 1999 insistait sur l’importance de cette hygiène élémentaire à assurer pour prévenir les suicides notamment pour les nouveaux écroués. On ne saurait oublier qu’il y a deux ans le Docteur Véronique Vasseur, médecin-chef de la prison de la Santé, écrivait : " un détenu m’a apporté un petit pot de vermine pour me faire comprendre l’état d’hygiène dans lequel on les fait vivre ", même si la plupart des matelas ont été changé en 2000 suite à la visite des journalistes et des parlementaires.
D’autre part, la vétusté de certaines prisons et le vieillissement de la population carcérale dû à l’allongement des peines – on recensait en 2000, 337 détenus septuagénaires et 22 octogénaires - posent de réels problèmes à l’administration pénitentiaire en terme de performance sanitaire. L’architecture des prisons n’a pas été conçue pour des personnes invalides, les détenus impotents ou incontinents doivent se débrouiller seuls, leur hygiène est donc souvent très précaire.
Enfin, les locaux sont la plupart du temps inadaptés à l’exercice de la médecine, la surface du service médical est souvent insuffisante, (100m2 à Bois-d’Arcy pour 120 à 150 consultations), et les opérations de brancardage sont parfois impossibles à mener.
Le manque d’hygiène en prison est aussi intimement lié à la pauvreté en prison. Selon les textes, les produits d’hygiène doivent être renouvelés par l’administration pénitentiaire pour tous les détenus indigents, mais ce n’est malheureusement pas toujours le cas. Le système carcéral de la cantine (lieu dans lequel les détenus peuvent acheter des produits de toilette, alimentation) crée de fortes inégalités en terme d’hygiène. La sociologue Anne-Marie Marchetti a obtenu des témoignages particulièrement accablants dans son étude " Pauvretés en prison " : " les pauvres sont toujours habillés de la même façon et puis… ils ont une odeur (détenu A à F), nous sommes régulièrement en rupture de stock pour la trousse de l’indigent (éducateur) ". De plus, l’alimentation en prison laisse à désirer : les repas sont d’une quantité insuffisante, inadaptés à certains régimes alimentaires et parfois servis froids. Les prisonniers indigents ne peuvent compenser par des achats en cantine. Les plus démunis sont concentrés géographiquement dans les maisons centrales car les longues peines ont tendance à briser les liens familiaux, les détenus ne bénéficient alors plus d’aucune aide extérieure pour pallier aux divers échecs des missions de l’Administration pénitentiaire.
Exclusion des soins
du 09/01/03 1:43:47
Un petit coucou pour te dire que j'ai bien signé la pétition de MSF tant il est vrai que nous sommes arrivés à une médecine à 2 vitesses.
Affaire Debbash
"AIX-EN-PROVENCE (Bouches-du-Rhône) -L'ancien président de la fondation Vasarely, Charles Debbasch, accusé de "pillage systématique de l'oeuvre" du
maître de "l'optic art", a été condamné lundi à trois ans de prison, dont un ferme et 3 ans de mise à l'épreuve, par la cour d'appel d'Aix-en-Provence.
En première instance, l'ancien président de l'université d'Aix-Marseille III, ancien doyen de la faculté de droit, avait été condamné à trois ans de
prison dont deux ferme.
La cour d'appel a également condamné M. Debbasch à indemniser la famille et la fondation Vasarely (405.000 euros seul et 214.028 euros solidairement avec un co-prévenu Pierre Lucas). M. Debbasch devra en outre restituer huit œuvres de l'artiste, quatre à Victor Vasarely et quatre à la fondation.
Charles Debbasch, 64 ans, président de la fondation Vasarely de 1981 à 1993, était poursuivi pour faux et abus de confiance. Il était prévenu d'avoir
détourné de l'argent au détriment du peintre mort en 1997 et de la fondation ainsi que plusieurs toiles en compagnie de son co-prévenu Pierre Lucas.