divertissements Humour : virus Pentecôte, glossaire. actuel : les intermittents (4 dec sans TV) la page sur StMaur les invités du mois : Micheline la Québécoise et beaucoup d'autres "sur le yoga" avec Maurice Dubost |
Novembre * Faits graves * |
J'ai reçu le mois dernier Marie, ma correspondante du Québec qui venait revoir la tête que j'avais.
Il faut se mettre à l'évidence que les mondes de la correspondance et du "vivre ensemble" sont très différents mais, peuvent aussi bien être complémentaires.
Heureusement pour elle que je n'ai pas été la motivation unique et essentielle de son voyage. Elle a pu être accueillie dans d'excellentes conditions chez une amie provençale qui lui a fait connaître la région. Et puis elle a circulé ..."
L'important étant, je crois, de communiquer et nous avons repris, dès son retour au pays, des mises au point tout à fait intéressantes
a l'attention de mademoiselle Chloé :
Date : 01/11/03 Mademoiselle Chérie
!
Vous êtes convoquée devant votre Grand père le plus rapidement possible.
Vous êtes accusée de faits graves entre autres ceux concernant des gestes inconvenants envers des personnes à qui vous devez le respect, faits survenus à Menton dans une rue piétonne il y a quelques jours.
Vous encourez des sanctions allant de la suppression de toute considération de la part de votre Grand père jusqu'à l'interdiction de casser des noix chez ce dernier ou au coup de pied aux fesses comme à une vulgaire gamine de onze ans qui se prépare à fêter ses douze ans.
Vous êtes priée de vous munir de toutes les pièces justificatives concernant votre défense. Vous pouvez vous faire accompagner de vos parents pour cette affaire.
Une copie de cet avis est communiqué à mademoiselle Yaël votre cousine qui malgré la grave maladie dont elle souffre actuellement pourra éventuellement vous soutenir.
le 1 novembre 2003 à 9h44. *
Alors Chloé s'est
rendue à la convocation de son grand père et elle s'était fait accompagner
de son père pour la soutenir et la protéger des foudres qui la menaçaient.
La confrontation a été très longue et très pénible, environ
une énorme minute ...
Le verdict a été sans appel...
En fait c’est, plus souvent, le problème des parents !
"Si me manque parfois le fait de n'avoir personne à mes côtés avec qui partager régulièrement chaque instant de ma vie, je m'y suis habitué et m'en accommode.
Je suis allé consulter mon médecin jeudi dernier. L'année passée je me plaignais du manque de libido et il avait axé son traitement homéopathique sur ce point au détriment de la résistance aux microbes ambiants. Total j'ai du subir plusieurs fois des affections rhino pharyngées qui, sans m'anéantir, m'ont fatigué.
Cette fois je lui ai demandé de me prémunir contre la grippe et, tout en repoussant le vaccin que la SS propose gratuitement aux retraités de 65 ans et plus, il a axé le traitement sur les défenses immunitaires.
J'espère que je vais pouvoir passer l'hiver dans de bonnes conditions."
Mon rêve de la nuit dernière :
Je me trouvais presque arrivé en haut du cocotier. Tu sais cet arbre lisse sur lequel les peuplades primitives obligent leurs "personnes âgées" à se hisser et que l'on secoue très fort pour tester leur force et leur résistance.
Et bien moi, presque arrivé en haut, oui, je lève la tête vers le ciel avec une grande envie d'y retourner, ... il suffisait de tout lâcher !
Et puis, l'idée d'avoir à faire le pas, le " pas sage ", mais de passer un sale quart d'heure peut être ; j'ai préféré m'amarrer à la corde accrochée au sommet et redescendre tranquillement.
Alors voyons le cocotier :
L'histoire est simple et pourrait inspirer Raffarin dans sa réforme des retraites ou de son projet de loi sur l'euthanasie.
Que ceux qui sont assez forts pour s'accrocher à la vie (le cocotier) soient gratifiés que les autres disparaissent !
En fait d’épuration ethnique, ça peut rappeler quelque chose mais oublions l'Histoire !
La paix soit dans ton cœur ! (dis je à une autre correspondante)Pour l'association contre la peine de mort, je ne me sens pas de m'y investir pour le moment. Je crois en l'évolution des mentalités et en l'action des médias contre ce scandale permanent et le comportement archaïque de certaines peuplades, comme les Américains, qui se disent évolués.
Dans un temps, j'ai fait ce que j'ai pu pour les prisonniers en tant que visiteur, sans beaucoup de succès, puisque je me suis fait écarter par l’administration pénitentiaire qui craignait ma « plume » non violente mais mordante peut être ?
En levant le nez de mon ordinateur, par la baie vitrée, je viens de voir le héron s'envoler.
Un tour de jardin et plus de poissons dans les bassins que cet oiseau impressionnant dévaste si facilement.
Quelle majesté de voir ce monstre ailé se déployer lentement ! La nature est cruelle dans sa beauté !
Après la pluie, profitant d'un moment de calme dans l'environnement, il lui suffit d'un passage pour mettre à mal tous les soins donnés pendant de longs mois pour donner à l'ensemble du paysage une note vivante et un accent de poésie. Ces poissons rouges symboles de liberté dans leur milieu sont agréables et bien innocents ! Ils se contentent de peu pour se reproduire à condition que les prédateurs, chats, héron ou pêcheurs de toutes sortes ne les détruisent pas.
Mais comment procède t il car nous avons tous tenté d’attraper quelques uns de ces animaux qui se méfient très rapidement ?
Il se pose simplement au milieu du plan d'eau. Ses grandes pattes effilées doivent sécréter une substance dont les poissons raffolent. Ils se précipitent et Maître Héron n'a plus qu à se servir abondamment et repartir le jabot plein.
Témoins muets, ce ne sont pas les pigeons blancs qui défendront les pauvres bêtes.
L’élagueur, qui s’installe ce matin pour rafraîchir la haie me signale qu’en ce moment les « hérons ont faim !»Le 11 novembre pour ma génération
J’en vois un passer dans le ciel avec un gros sac pendant à la place du cou… Résultat, les bassins sont vidés de toute animation.
En ce temps où il est question d’alter mondialisme, Sylvie s’inquiète pour l’avenir de la planète et de sa fille en particulier. Serons nous, comme les poissons, la proie de prédateurs qui ne se soucient que de leur profit ?
Vercingétorix, la guerre de 14, pour nos petits enfants, il ne doit pas y avoir beaucoup de différence.
Pour ma génération, c’est l’épopée de nos parents. Dans les années 1980 j’ai enregistré une série de vidéocassettes dans lesquelles je lisais et présentais les lettres de guerre écrites par mon père, jeune médecin brancardier sur le Front. J’y ai passé quelques soirées, au détriment peut être de ma relation de couple.
Pour aujourd’hui, des pages photos qui ne plaisent qu’à moi mais c’est déjà ça !
Nous avons joué aux boules avec les enfants. Les deux grands
s’initient à la pétanque mais il ne faut pas que ça dure trop longtemps.
Pour gagner William aurait tendance à tricher un peu mais la conscience
pas tranquille … quant à Tommy il s’est arrangé pour perdre « une »
boule ; tant que ce n’est pas « la » boule tout va bien ; encore qu’aujourd’hui
il n’allait pas très fort.Reçu des nouvelles de deux de mes sœurs qui ne supportent guère mes courriels. Ce mot, contraction de courrier électronique, bien français par comparaison à émail, n’est pas encore accepté par le dictionnaire. Il est pourtant en usage depuis longtemps au Canada.Yoga, une suite ?
L’une comme l’autre donc, voudrait que je respecte leurs critères de communication qui se résumeraient à donner des nouvelles détaillées et adressées personnellement, sans émotions et sans laisser de traces qui peuvent être mal interprétées...
Une seule solution : le téléphone. Mais attention aux messages sur répondeur qui peuvent être enregistrés …
Je me sens toujours bien alors et il me semble que je suis disposé à aimer le monde entier.
Je crois que je participe à ma façon à l'évolution des mentalités en restant fidèle à une pratique corporelle et mentale dans le yoga et en exprimant ce que je pense grâce à mon ordinateur et aux ressources fantastiques du web et de l'informatique. (une affiche pour Châteauneuf le Rouge : *)
Un débat sur le yoga ?
Quand on me demande d'en parler je suis embarrassé car c'est d'abord une pratique.Débat sur le yoga (suite) C'est un bon exercice pour moi qui ait souvent du mal à réagir dans une discussion. Je préfère réfléchir avant de m'exprimer quitte à donner l'impression à mes interlocuteurs que je ne réponds pas et donc que je ne veux pas les entendre et qu'ils ne m'intéressent pas. Je suis un secondaire, un rêveur, je le regrette parfois ! Et c'est ici aussi que la pratique du yoga me rend service car c'est la voie de l'unification. Être dans le présent, faire, sentir et penser c'est la pratique. Je dirais pour que la posture a d'abord des effets sur le corps (et non sur le mental en premier) : libération des tensions involontaires qui habitent l'organisme et qui sont les conséquences des stress de toutes sortes. Cette libération engendre un état d'euphorie qui retentit sur la pensée qui devient alors maîtresse d'elle même.Débat avec Maurice Dubost |
Le message que j'ai retransmis venait de militants qui tentent d'améliorer le statut des intermittents du spectacle.
C'est une action de consommateurs. Il s'agit de bouder la télé le 4/12 . C'est une idée que j'ai déjà eue sans oser la proposer car la dépendance à la télé est irréversible semble t il.
Les monopoles de cette entreprise sont insupportables.
"Parade"Je ne me suis pas étendu sur le sujet car ce n'est pas une production du Passeur.
Pourtant c'est un très beau spectacle qui mériterait d'être visionné à la télé pour toucher un très grand public.
Thierry mène la danse très généreusement. Les jeunes qui sont ses partenaires sont très adroits.
Il me reste juste un peu de temps ce matin, devant le jardin en plein soleil, encore sous le choc d'avoir vu deux hérons s'envoler des bassins les plus proches de la maison, pour m'épancher sur les réalités matérielles.Au cinéma, j'ai voulu aller voir "DE GUERRE LASSES" un documentaire sur les lendemain de la guerre en Bosnie ; la thérapie des femmes éprouvées par la violence insensée et inimaginable d'une lutte fratricide. En s'exprimant et aidées elles reprennent du goût à la vie.(Prix du film de la paix à Berlin)
Nous sommes comme les enfants qui découvrent tous les jours un nouveau monde par les traces laissées de la veille. Nous avons besoin d'en parler ou d'écrire pour nous rassurer. Ne serait ce que pour s'entendre dire ou se répéter : "c'est pas grave !". L'important est dans ce qui se passe aujourd'hui pour préparer demain.
Oui les Américains ne se sortent pas de la "paix en Irak" !le 20 novembre.
Oui nous sommes de plus en plus nombreux à gaspiller les richesses de la terre !
Cette petite conversation autour de Window (ou Apple, le concurrent,
le démon qui télécharge des fichiers Mime) me plaît bien.
Je suis allé avec Thérèse au théâtre à Marseille !Merci pour ton petit texte sur notre travail. Ce qui est dommage, c'est que tu n'as vu que les premières années. Les deuxièmes années étaient beaucoup plus performants. Il y avait vraiment des gens qui s'étaient défoncés pour monter de vrais petits spectacles, très touchants et d'une très belle qualité d'acteur. Ce qui fait la différence avec la télévision, sans pouvoir faire de concurrence, c'est que l'acteur vit là devant nous. Son effort est visible, sa respiration se sent, il nous regarde vraiment, échange réellement avec nous. Pour moi, le théâtre, au delà d'être un art est un lieu d'échange, de vie, de communication en directe, de vie à vie, de corps à corps...
« C'est pas possible ! Etait ce le premier ?
J'en connais qui à soixante ans n'ont pas encore fini de chercher le leur !
C'est nécessaire à la bonne santé je crois.
Une question : pensez vous que l'éloignement géographique est bénéfique pour entretenir une belle relation ?
La proximité, la vie commune, risque beaucoup de l'user sans doute ?
Les enfantsSi Tommy (2ans et demi) est fier de ses bêtises : « Maman viens voir les belles bêtises que j’ai faites ! et tout seul ! sans Jeanne !» la maman n’en peut plus de les admirer.Plus tard.
Et quand Tommy, furieux de voir partir sa mère plutôt qu’elle s’occupe de lui, fait pipi dans sa culotte devant la porte,
... sa mère est tout attendrie.
Jeanne (bientôt 3 ans) entend des expressions d’impatience dans le bureau. Elle s’approche :
« Vous avez un problème Marc ? »
