Révolution géorgienne entre deux grandes puissances (28 novembre 2003)VICKEN CHETERIAN, journaliste, Erevan.
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Si la « révolution de velours » géorgienne a entraîné le renversement du « renard blanc » Edouard Chevardnadze, elle a également ouvert une nouvelle page dans le dynamisme politique de la république caucasienne, infestée depuis des années par un taux de criminalité et de corruption galopant et victime d'une économie en net déclin. La « révolution de velours » entraînera sans doute une redistribution des cartes pour les grandes puissances - principalement Moscou et Washington - qui se battent pour obtenir une plus grande influence sur cette porte stratégique vers l'Asie centrale. A qui va profiter le changement de régime à Tbilissi ?
Le rôle de médiateur assumé le 22 novembre par le ministre des affaires étrangères russe, M. Igor Ivanov, entre le président géorgien contesté et le leader du mouvement d'opposition, M. Mikhaïl Saakashvili, était un coup de maître. En endossant ce rôle, M. Ivanov - dont la mère est géorgienne et qui parle couramment la langue de la petite république de 5 millions d'habitants - a mis fin aux rumeurs circulant à Tbilissi sur la possibilité d'une intervention militaire russe en soutien à l'ex-président. Sa prestation a également permis de donner un exemple du nouveau rôle que la Russie souhaite désormais assumer auprès de son voisin austral : celui d'intermédiaire honnête et de pacifiste. D'ailleurs, l'opposition géorgienne s'est elle-même révélée favorable à M. Ivanov : « La Géorgie est prête à écouter les bons conseils de la Russie », a déclaré Mme Nino Bourdjanadze, présidente par intérim.
Les relations entre la Géorgie et la Russie n'ont cessé de se tendre au cours des dix dernières années. Tbilissi accuse Moscou d'avoir soutenu les tendances séparatistes de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie, et d'avoir commandité les tentatives d'assassinat contre M. Chevardnadze en 1996 et en 1998. L'opinion publique géorgienne considère la présence russe dans la région comme un facteur d'instabilité. Tbilissi a exigé le retrait des trois bases militaires russes encore présentes sur le territoire géorgien. En échange, Moscou a souvent critiqué la Géorgie pour son soutien supposé aux combattants tchétchènes, et s'est opposé à la construction de l'oléoduc Bakou-Tbilissi-Ceyhan, qui permettrait au pétrole de la mer Caspienne de parvenir sur les marchés mondiaux sans passer par la Russie. Les relations entre les deux pays se sont même envenimées au point qu'en 2001, Moscou a imposé un régime de visas aux citoyens géorgiens. Mais, si le Kremlin ne supportait guère la politique de l'ancien ministre soviétique des affaires étrangères, il devra être plus vigilant encore face au jeune triumvirat actuellement aux commandes à Tbilissi.
Les déclarations du président Vladimir Poutine, le 24 novembre, ont trahi la crainte russe de voir les Etats-Unis exercer une influence accrue dans le Sud Caucase. Se déclarant « naturellement préoccupé des changements de pouvoir en Géorgie, effectués dans un contexte de grande pression », il a ajouté : « Ceux qui organisent et encouragent ces actions en seront responsables devant le peuple géorgien. »
Les origines de cette pression se trouvent à Washington. Dès l'été 2003, les Etats-Unis précisaient clairement qu'en cas de fraude électorale, leur aide annuelle à la Géorgie - près de 100 millions de dollars, sans compter l'assistance militaire équivalant à plusieurs millions - serait diminuée. Washington a également apporté son soutien aux organisations non gouvernementales qui se sont battues pour des élections démocratiques, ont organisé des sondages de sortie des urnes et dénoncé les résultats frauduleux des élections. Mais surtout, au cours de la « révolution de velours », Washington a tout fait pour que les forces armées géorgiennes restent en dehors du conflit.
Aux premiers jours des manifestations autour du Parlement, les forces spéciales - formées par les Etats-Unis - avaient été rappelées des gorges du Pankissi, à la frontière de la Tchétchénie, pour se rendre dans les faubourgs de la capitale. En outre, des centaines de CRS étaient déployés autour de l'assemblée.
Mais, le 21 novembre, M. Tedo Djaparidze, chef de la sécurité nationale, déclarait que « la sécurité de la Géorgie avait été secouée » et demandait « un certain
compromis lors du processus électoral ». Le lendemain, au moment où de gigantesques manifestations se regroupaient place de la Liberté pour se diriger vers le Parlement, les forces armées n'ont pas résisté. Leur neutralité a conduit à la chute de M. Chevardnadze. Washington a-t-il fait pression sur elles pour qu'elles ne repoussent pas les manifestants ?
Au printemps 1992, M. Chevardnadze faisait son retour en Géorgie. Nombre d'observateurs pensaient qu'il y apporterait un renouveau de l'influence russe dans le Caucase. En quelques mois, il devint pourtant le meilleur allié de Washington dans la région. Après le 11 septembre 2001, les forces spéciales américaines lui nirent une protection et formèrent l'armée géorgienne. Les récents événements peuvent-ils mener à un durcissement de l'incessant bras de fer entre Russes et Américains pour le contrôle de ces terres eurasiennes, ou permettront-ils au contraire à la Géorgie de trouver enfin une certaine stabilité, après des années de troubles ?
USA-échecs
NEW YORK - La première partie entre le champion d'échecs russe Garry
Kasparov et le programme informatique de réalité virtuelle X3D Fritz s'est
soldée mardi par un match nul.
UE-Concurrence-Microsoft BRUXELLES - Le géant américain du logiciel Microsoft a fait pression sur des entreprises pour les dissuader de venir témoigner à l'audition à huis-clos organisée cette semaine par la Commission européenne, dans le cadre de son enquête anti-trust, a affirmé vendredi l'un de ses adversaires. "Microsoft fait pression sur les entreprises avec lesquelles elle est en affaire, et sur ses concurrents, pour qu'ils ne viennent pas (à Bruxelles) et n'apportent pas de témoignage", a déclaré Ed Black, président du CCIA, une association qui regroupe des grands groupes informatiques et technologiques.
Allemagne-nucléaire
STADE (Allemagne) - L'abandon du nucléaire civil en Allemagne a commencé à se concrétiser, avec la déconnection du réseau, vendredi, de la première des 19 centrales allemandes, celle de Stade (nord) près de Hambourg, a indiqué le ministère régional de l'Environnement de Basse-Saxe.
Allemagne-justice-tabac
ARNSBERG (Allemagne) - Un tribunal allemand a rejeté vendredi la première
plainte déposée dans le pays contre un cigarettier, l'allemand Reemtsma,
poursuivi par un fumeur souffrant de troubles cardiaques. Le tribunal d'Arnsberg
(ouest) a estimé qu'un fumeur était responsable de ses actes et ne pouvait
pas en faire reposer les conséquences sur le producteur de cigarettes.
Ce virus est prévu pour se déclencher le lundi de Pentecôte.
Il doit provoquer la suppression d'un jour férié.
Il transformera ensuite des heures chômées en heures travaillées...
Enfin, par un processus que ni Mac Afee, ni Norton Antivirus, ni Microsoft
, ni JP Raffarin, ni même Jean Luc Delarue ne parviennent à expliquer à ce
jour, il doit transformer des cotisations sociales en aide pour les personnes
âgées !!!
Il aurait été mis au point par une équipe d'escrocs qui se sont fait
élire en promettant aux "français d'en bas" davantage de sécurité, alors
qu'ils sont à l'origine de 15.000 morts en 15 jours pendant le mois d'Août.
Il est encore temps d'agir pour éradiquer ce virus, apparenté à un Cheval
de Troie !
Voici la marche à suivre :
1 - Faites suivre ce mail à tout votre carnet d'adresse.
2 - Décrétez que vous ne viendrez en aucun cas travailler ce jour là.
3 - Jurez au contraire que vous en profiterez pour rendre visite à une
grand-tante esseulée.
4 - Réclamez haut et fort la création d'un jour férié en plus, qui sera
consacré à organiser des festivités pour égayer le quotidien des personnes
âgées.
5 - Faites remarquer au Medef, donc à Raffarin, que l'économie du pays
récupérera en richesses produites tout ce qui sera dépensé au cours de ce
jour de fête.
6 - Faites remarquer au Medef, donc à Raffarin que l'impôt sur les grandes
fortunes a été diminué pendant que 15.000 personnes âgées n'avaient pas de
quoi être accueillies dans les hôpitaux et services sociaux .
7- Faites remarquer au Medef, donc à Raffarin que l'impôt sur les sociétés
a été abaissé à 30 % pendant le même mois. Il était de 50 % il n'y a pas
si longtemps.
8 - Faites remarquer au Medef, donc à Raffarin que 103 millions d'euros
de crédits pour l'amélioration des structures d'accueil des personnes âgées
ont été annulés en janvier 2003.
9 - Faites remarquer au Medef, donc à Raffarin que des millions d'heures
d'aide ménagère ont été supprimées faute de crédits .
10 - Faites remarquer au Medef, donc à Raffarin, et aussi (hélas !) à
Lionel Jospin que des centaines de lits d'hôpitaux ont été supprimés, des
dizaines d'établissements hospitaliers supprimés.
11 - Rappelez enfin que s'il faut travailler plus, des millions de chômeurs
seraient ravis de le faire.
Attention !
Ce virus peut également prendre la forme de fichiers nommés
Sensibilisation au problème des intermittents
No télé le 04 Décembre, notez le !...
Un jour sans TÉLÉ
C'est mieux qu'une vie sans DÉMOCRATIE, sans Liberté d' Expression, sans ARTISTES et sans SPECTACLES VIVANTS !...
L'idée vient des collectifs et syndicats des intermittents du spectacle, la cible ici sont les grosses productions audiovisuelles qui ont de moins en moins de scrupules à nous servir chèrement une soupe populaire aussi cathodique que tiédasse, aussi, le 4 déc. : PAF la télé !...
Ce jour là sortez, sortons dans nos rues, dans nos quartiers, il y aura certainement au coin d'un trottoir un vivant artiste qui vous emportera dans son histoire...
Ces troubadours, ces baladins, ces artistes du monde moderne, représentent bien l'INTERMITTENCE annoncée de nos LIBERTÉS...
C'est le moment, citoyen, d'engager le dialogue avec ceux qui se battent aujourd'hui pour renouveler notre contrat collectif d'autorisation d'exploitation nos intelligences individuelles...
Allez, message corbeille pour les septiques et autres "inréveillables" chroniques, qui n'ont d'infos, justement, que celles de la télé (!)...
Et option "FAIRE SUIVRE" pour les militants de la vie contraire, de l'avis populaire !
Bonne lutte à tous, "pour que demain ne soit pas aujourd'hui... En pire"