Christiane D
2003
Janvier Février
  • aimer inconditionnellement *
  • autorisation *
  • le dossier *
Mars Avril
  • la main tendue *
  • réponse de Dieu à Oscar * 

Bonsoir Christiane !
Je ne sais pas si tu as eu le temps d'ouvrir le dossier que j'ai fait et où j'ai rassemblé nos échanges. J'y trouve de l'intérêt par l'exposition d'une situation dramatique à l'heure ou les médias parlent des relations entre enfants et grands parents.

D'autre part le style et la facilité que tu montres pour écrire rendent l'émotion du sujet .

Re: aimer "inconditionnellement" ?

 Date : 06/01/03 11:06

Bonjour Marc,
Je reprends le travail et donc la consultation de tes messages et de ton site. Merci beaucoup ! Je te souhaite de pouvoir continuer à vivre aussi bien que tu le fais pour préserver ta santé, ton plaisir et ta joie dans la vie ! Donc, reçois mes meilleurs voeux pour cette nouvelle année.

Pour moi, tout s'est plutôt bien déroulé malgré les rebuffades reçues de mon gendre qui a refusé que j'aille embrasser les petits enfants chez lui ou que ma fille vienne chez moi afin que je puisse les voir.
Saïd est au RMI depuis 10 ans car il a choisi de ne pas travailler depuis l'âge d'environ 25 ans. Il a 36 ans ; son père est décédé depuis janvier 2002 ; sa mère lui a donné 30 millions anciens : avec un associé mécanicien, il a acheté un local (garage), il assure la partie administrative et se fait son emploi du temps en prenant des vacances quand il le décide. Je ne jugeais pas Saïd sur sa fainéantise ; j'en ai même parlé avec lui tranquillement ! Cette capacité à rester sans rien faire qu'à ressasser des idées dans sa tête (ce que ma fille valorisait en parlant d'avoir un mari philosophe !!!). Ce qui m'étonne est de ne pas avoir détecté avant, en plus du manipulateur, le pervers "psychopathe" (verdict d'un psychothérapeute !).
Donc, j'en reviens à ta proposition : "aimer inconditionnellement" pour ce qu'est l'autre et non sur ce qu'il fait ou ne fait pas ?

1) j'ai toléré Saïd durant 2 ans chez moi, mari de ma fille que j'aime, inconditionnellement (donc je l'aimais)
2) depuis qu'il a eu un enfant (maintenant 4), je vois combien il utilise des êtres faibles, fragiles pour "régler des comptes" ou pour satisfaire quelque chose qui lui appartient
3) mais, avant de devenir père, il m'a dit à 2 reprises "tu as perdu ta fille !" ; et il l'a emmenée, selon son bon plaisir, en Algérie (Kabylie) dans la maison de son père (ce qui plaisait à ma fille !)
4) au vu de ces renseignements, je te pose la question, Marc, comment puis-je continuer à "aimer" cet homme, inconditionnellement, tel qu'il est alors que je sais maintenant qui il est vraiment, au fond de lui, hélas, un souffrant, un malade, un déséquilibré capable de faire du mal d'abord à ses proches, à lui-même (mais ça le regarde)
5) et avant l'amour pour les autres, à n'importe quel prix, n'avons-nous pas la priorité de nous protéger de la malfaisance de l'autre, donc d'agir sur nous-mêmes pour neutraliser les effets, contre nature, de tels comportements vils, manipulateurs, excessifs, despotiques, cruels, dictatoriaux (car il m'a bien dit "je suis le maître, je décide, ma
femme exécute, ne cherche pas à comprendre, etc.")
6) en conséquence, je suis à la recherche du plus juste comportement, de façon graduelle, sans perdre de vue l'amour pour mon prochain, en ressentant vivement le mal qu'il me fait ; je ne peux plus rester naïve, ignorante d'une situation ; mais en plus d'espérer (quoi ?), je ne peux m'empêcher de penser à AGIR, pour ne pas subir inconditionnellement le mal, injuste et, de plus, illégal : car j'ai des droits en tant que grand-mère, et ne vivons-nous pas dans un Etat de Droits, dans une démocratie où il n'y a plus de chefs de clans ???!!!
7) même s'ils reviennent (mais quand ?), je sais maintenant que ce comportement se reproduira, à la moindre occasion ; alors, Marc, que faire ; aimer, certes, mais qu'est-ce que ça règle, au fond ? Attendre ? (combien de temps et quoi ?) car il ne changera pas puisqu'il ne fait rien pour cela et qu'aucun homme ne lui parle (il fait sa loi !)
8) je viens de faire une rencontre très importante, utile, porteuse pour moi ; il s'agit du texte d'une conférence d'un philosophe actuel, André Comte-Sponville "Le bonheur, désespérément", paru dans la collection Folio (bon marché) avec 10 réponses très riches (comme le contenu de cette conférence extraordinaire) à 10 questions parmi les auditeurs. Je te convie à lire ce texte et tu m'en donneras des nouvelles, si tu prends le temps de t'y plonger (c'est court mais dense). Je t'incite à le faire.
9) Donc, vraiment, comment puis-je aimer un être humain comme lui, aimer un "dictateur", est-ce possible ? Imagine, s'il avait un pouvoir public, politique ? Et de toute façon, le problème n'est pas là ; il se permet d'avoir la main mise sur ma fille, les enfants, sur moi ; il impose son pouvoir ; acceptes-tu une telle situation et sinon comment agir le plus intelligemment possible, avec du coeur je te le concède, pour en sortir , dans l'intérêt de tous ??? Autre question : c'est "l'autre" qui ne m'accepte pas, malgré mes gestes d'amour ; malgré ma patience ; il n'accepte pas ma différence, je ne suis pas de sa religion, de son village, de sa culture parentale (car il est né en France !). Je me sens face à un cas DEMENT, à un cas de folie chronique qui, encouragée par l'environnement social et politique, peut se transformer en terrorisme aveugle et dangereux... Je ne délire pas, je suis très sérieuse.
10) Devons-nous laisser faire, à quelque niveau que ce soit, malgré tout notre amour, et se développer de tels agissements extrêmistes ????
Merci de me lire de tout coeur et avec un esprit ouvert. Bises de Chris de Bondy.


Dans un e-mail adressé à une fidèle correspondante qui signe :
Love xxx Marie La jaquette ce matin xxx
> > C'est quoi "la jaquette" Marie ?
> > J'ai aussi une question pour toi : est-ce qu'on doit toujours aimer "inconditionnellement" ?
> > Aimer inconditionnellement est le vrai sentiment d'amour à mon avis.
> Sinon c'est de l'émotion, du ressenti.
> Je t'aime pour ce que tu es et non pour ce que tu fais (ou tu ne fais pas).
> bM (ou bises de Marc)

06/01/03 17:14
 

Bonsoir Marc,
Je termine ma première journée de reprise professionnelle ; je viens seulement de consulter n 2e message de toi. Merci de m'entendre, merci pour ta disponibilité.
J'ai passé un bon Noël avec mon fils Fabien et sa compagne Julia à Seugy dans un petit village dans le Val d'Oise près de Luzarches. Ce fut calme, agréable ; nous nous sommes promenés 2 fois en 24 heures ; avec eux c'est plutôt harmonieux, et c'est très positif. Je respecte et apprécie beaucoup cela. Merci à eux !
Je suis partie en Bretagne chez mon frère Roland et ma belle-soeur, pour le Jour de l'An, à Morlaix ; j'ai fait plus ample connaissance avec les 2 plus jeunes de leurs 4 garçons, stanislas et Guillaume. Ce fut chaleureux et sympathiqe !!! Ouf !!!
Je reviens bien, rechargée d'ondes positives !
Je t'embrasse. Christiane de Bondy.


> Je te reçois bien Christiane et m'apprêtais à répondre à ton message de ce matin.
> Bien sûr que, de si loin, je ne peux pas faire grand chose pour t'aider mais sache que tu n'es pas seule ; ne serait ce que par tes qualités épistolaires.Je voudrais te souhaiter un bon Noël !
> Viens par ici si tu veux ! On te trouvera bien un petit coin pour dormir. Je pense pour ma part aller à Paris après le 1 Janvier.
> bM (ou bises de Marc)

J'ai lu avec attention tes messages Christiane !
N'ayant pas de tes nouvelles je pensais bien que tu avais trouvé une bonne solution pour tes vacances.
Tu me décris en détails ta situation familiale. Encore une fois je trouve que tu es philosophe et que tu prends la vie de la meilleure façon.
Ta fille ne semble pas se plaindre du tableau bien noir que tu m'exposes. A mon avis c'est le principal. Communiques tu avec elle ?
N'hésite pas à lui dire que tu l'aimes et demandes lui des nouvelles de tes petits enfants ou mieux de ses enfants ...

Comment me procurer le document dont tu parles ? bM

du 06/01/03 17:14:41

Je reviens bien, rechargée d'ondes positives !

Je t'embrasse. Christiane de Bondy.

Je me permets d'en profiter

dossier Christiane


Autorisation

du 09/01/03 14:25:28

Bonjour Marc,

J'ai pris le temps, mais je ne sais pas s'il s'agit d'une mise à jour ou de l'ancien ; je n'ai pas imprimé pour lire tranquillement ; car ici je me trouve avec des adolescents qui s'occupent en faisant du bruit et je ne peux pas me concentrer autant que je le souhaiterais !!!

Merci de trouver de l'intérêt et du style dans ce que je t'écris et je t'autorise d'en faire ce qui te paraît utile. Mais vois-tu je vis une souffrance et un cas de conscience, une préoccupation morale : soit je laisse faire en sachant que ça se reproduira tout le temps, régulièrement ; la gestion de la situation ne m'appartient ; je suis manipulée, je suis sous surveillance, jugée, critiquée, blâmée, à tout propos et pour rien, et pour tout, comme tu veux, ou je n'accepte ces
diktats, ces comportements tyranniques, malsains, entravant un minimum de liberté, gâchant la joie, cassant l'investissement affectif d'une grand-mère pour ses 4 petits-fils, alors je décide de me "battre", le plus tranquillement possible, car tout cela est éprouvant, fatigant, et je mets le dossier entre les mains de la justice, le juge des affaires
familiales. Je suis informée depuis 5 ans de cette possibilité et je ne me suis pas résolue à le faire car cette famille se trouvait souvent en Algérie. Maintenant, les enfants sont scolarisés. Aura-t-il l'égo-centrisme extrême de les emmener à nouveau en Kabylie ; alors, il pourrait perdre les allocations familiales, si la justice le suit, suite à ma "plainte". Pour le moment, je prends mon temps, je prends des contacts, je réfléchis, j'en parle, et je verrais... Car je sais que je serais le plus souvent malmenée puisque j'ai à faire à un malade mental, à la déraison, à l'extrême, à l'intolérance aveugle, aux préjugés très bêtes et très méchants, etc.

Je te conseille de prendre connaissance de la conférence "Le Bonheur, désespérément" d'André Comte-Sponville, texte qui a occupé une grande partie de mes vacances de Noël Jour de l'An ; je te reparlerais de ce contenu.

Merci de tout. Je reste forte, malgré tout. Car j'ai fait en sorte d'agir pour garder mon équilibre et me renforcer devant l'adversité.

Bises de Chris de Bondy

Excuse-moi, Marc, si je me répète, parfois ; j'écris sans faire de plan et, de plus, je suis dérangée, me trouvant sur le lieu de mon travail. Cela m'aide, tout de même, de sentir que quelques personnes de coeur et d'intelligence, ouvertes aux autres, me prêtent un petit peu d'attention. Je me suis souvent débattue relativement seule, mais trop c'est trop. Je vais voir s'il n'existe pas une association qui pourrait me conseiller.

A bientôt. Chris de Bondy.

Je ne sais pas si tu te répètes mais j'ai toujours beaucoup d'intérêt à te lire et tu as sans doute bien des facilités avec le clavier alors profite en !
Apprécies tu tes élèves si tu as du mal avec ta famille ?
Tu ne parles pas beaucoup de ta fille ! Les contacts existent ils avec elle ?

Re: (sans sujet) Date : 10/01/03 16:50:44

Bonjour Marc
Avant de devenir documentaliste, j'étais professeur de secrétariat, en lycée professionnel, ce qui explique mon aisance avec le clavier ; de plus, j'ai toujours apprécié d'écrire...
Malgré ma fatigue nerveuse, et avec des hauts et des bas, je trouve un certain avec les élèves qui ont entre 15 et 22 ans. Certains sont très agréables, souriants. J'essaies de me rendre disponible pour eux, lorsqu'ils viennent au CDI, surtout avec ceux qui sont corrects et motivés.
Je n'évoque plus précisément ma fille car elle suit son mari totalement.
depuis qu'elle a eu 13 ans environ, j'ai senti son agressivité à mon égard, une forme d'inconscience cruelle, une distance... Je peux expliquer cela par le rôle de son père me concernant, dès qu'elle a eu 8 ans à peu près (période du divorce).
Lorsque j'ai appelé, le jeudi 26 décembre, pour demander la possibilité de venir embrasser les enfants, elle m'a répondu que ça n'était pas possible, ni le lendemain. Alors je lui ai demandé si elle avait conscience de sa cruauté, et à quoi lui servait la religion si elle faisait du mal autour d'elle ; je lui ai aussi cité la phrase qui m'a été donné, du Coran "le paradis se trouve sous les pieds de la maman".
Elle m'a répondu "ça dépend quelle mère !". J'ai alors rétorqué : "mais qu'ai-je fait d'aussi grave pour être traitée de la sorte ?". Je n'ai pas eu de réponse. Ma fille est plutôt intravertie. Elle a connu Saïd à 15 ans, alors qu'elle était fragile, dépressive ; elle s'est laissée influencée ; bien sûr, il l'a aidée, à l'époque, et j'ai apprécié ; d'autant qu'avec lui, entre nous, c'était correct. Mais depuis qu'il a eu les enfants, ça a changé ; il a aussi perdu son frère aîné, à 29 ans, en 1990, mort du Sida, 1 an après la détection du virus. Il reste le seul fils, avec 6 soeurs, et sa nièce Sarah, fille de 17 ans d'Ali, le frère décédé. Alors il s'est réfugié dans la pratique de sa religion. Et il est devenu plus refermé sur lui-même et ses croyances.
J'aime mes 2 enfants, j'aime ma fille ; mais j'avoue que je ne la trouve pas du tout intéressante, à 29 ans, de se comporter de la sorte avec moi d'autant que ça n'est pas la 1re fois, que je pensais qu'avec le temps, les choses s'arrangeraient, et que j'ai agi dans ce sens, de la conciliation, étant même souvent mal à l'aise avec elle car je sens, je vois ses regards mauvais, ses comportements ambigus.
Aussi, pour en finir, pour ce soir : en fin de compte, son silence m'apporte au moins la paix, lorsque je peux ne pas penser et sentir de façon négative concernant le fait que je suis privée catégoriquement des enfants, le seul moyen qu'elle ait, en fait, pour régler, inconsciemment ??? des comptes qui ne sont pas du tout résolus.
Aujourd'hui, je vois clairement le tableau, la situation, et je ne demande que respect et paix ! Je ne peux obliger personne à m'apprécier.
Je trouve cela injuste, dur, mais c'est ainsi. Je veux me battre pour vivre dignement malgré l'adversité de ma fille unique qui, en fait, n'existe pas pour moi que pour me faire du mal, me juger, me punir. J'en ai assez de cela : je veux éviter les coups ; je veux réussir à ne plus avoir le même comportement avec elle, à savoir, trop souvent esquiver,
me taire, faire comme si tout allait au mieux, faire semblant. Ce coup-ci, c'est LE COUP DE TROP ! Je dois faire en sorte de ne pas ouvrir souvent le "tiroir de l'abattement" qui apporte lourdeur, tristesse, peine à vivre...
Merci Marc. Bonne fin de semaine. A lundi !
Bises de Chris de Bondy.

Marc, hélas, malgré mes tentatives, je n'ai pas de contacts avec ma fille. Elle est "complice" de son mari ! Elle agit comme il le désire et je crois qu'elle veut ce qu'il veut ! Je la suspecte même d'avoir mis et de mettre de l'huile sur le feu puisqu'elle lui répète tout, avec un certain plaisir malsain (ces remarques sont le fruit d'un vécu et d'observations de ma part). Ma fille est responsable aussi de la situation. Et je connais aussi mes responsabilités ; je dois lutter d'ailleurs contre la culpabilité qui fait se comporter de façon mal adaptée, erronée.
 


 
le dossier 
daté du 23/01/03 14:00:07
Bonjour Marc,

Ton attention à l'égard de mes écrits exprimant, en partie, qui je suis, ce que je fais, ce qui m'arrive dans ma vie, me touche beaucoup et je t'en remercie vivement.
Ce que je pense de la mise en place d'un dossier concernant surtout mon statut de grand-mère, voire de mère aussi, et si mal traité, considéré ?
C'est une idée intéressante dans le sens où je crois vraiment à l'évolution des événements, des mentalités. De plus, j'ai souffert dans ma vie d'un manque de médiation entre ceux, proches, qui posaient problème et moi-même ; alors, ta proposition ne tombe pas dans un puits profond ; elle correspond à un besoin, un désir d'être reconnue dans mon expression, par ce que je suis, et comment ! Elle correspond à un manque que j'ai souvent ressenti, et qui m'a cruellement fait souffrir. Alors, le courrier électronique, entre toi et moi, jouerait un rôle positif, un rôle de support à toutes les réflexions, interrogations, recherches qui m'animent, me taraudent, me traversent, et me bouleversent ?
Ce n'est pas le fait du hasard si je t'ai rencontré, Marc. Je me suis rendue à tes ateliers, avec des thèmes bien marqués, à Chantilly, dans ce parc avec un beau château, si bien entretenu, dont je garde un souvenir très constructif, ressourçant ; il se trouvait sur la route de Gouvieux. J'ai oublié le nom...
Je vais mieux car je me bats pour me renforcer.
Je reprendrais contact. A bientôt.

Marc,

J'ai été "dérangée" aussi j'ai préféré suspendre mon courrier. Car je me trouve sur le lieu de mon travail ; chez moi, je ne dispose pas d'un ordinateur ; peut-être un jour ???
Aménager ce dossier selon mes désirs ? Mais quels sont mes désirs quant à ce dossier ; je dois y réfléchir encore... Il est vrai que pouvoir me relire, dans le temps, cela peut aider ; ce dossier peut aussi constituer un dossier intéressant au cas où je serais obligée de fournir des preuves tangibles dans le cas d'une plainte ? Cette démarche que tu fais, pour moi, peut aussi constituer un travail d'écriture, de réflexion sur un thème qui me touche de près puisque je me retrouve touchée dans ma personne, dans mon corps, mon esprit, mon confort de vie, mon droit à la tranquillité, la sérénité, le bonheur, en un mot ?
Je suis contestée, "utilisée", "manipulée", traitée sans ménagement, sans respect, sans reconnaissance, alors que j'ai aimé, respecté, aidé, soutenu, donné de mon temps, de mon argent, tout ce qu'il y avait de meilleur, de plus généreux en moi ; cela je l'affirme haut et fort !
Marc, as-tu reçu mon courrier en 10 points ? J'aurais pu encore en trouver plusieurs, je t'assure.

Oui Christiane ! J'ai bien reçu ton courrier en 10 points ; tu le trouveras ici.
Pour le moment, j'écris à mes 4 petits-fils qui ont entre 7 ans et 2 ans 1/2 ; je veux leur adresser une petite carte rigolote mais leur donnera-t-on cette petite marque d'attention et de tendresse ?
J'envisage de joindre un mot aux parents : j'en suis à mon 3e brouillon, je cherche le ton juste, et passant par des états divers, j'en change ; je cherche les mots, je cherche tout... comme quelqu'un qui doit marcher sur des oeufs sans les écraser, craignant les conséquences, l'omelette non désirée. En fait, je ne sais quel parti prendre ; que dois-je faire ? Etre authentique malgré les risques ou tenir compte de "l'ennemi", le contourner, le biaiser en vue de l'amadouer ?
Voilà où j'en suis ; je cherche ; je demande conseils ; je ne veux rien précipiter. Pourtant, je n'ai plus la joie de rencontrer ces 4 petits garçons qui m'aiment et que j'aime, et je sais que même s'ils reviennent avec leur mère, à la moindre occasion, cette situation inacceptable se reproduira, puisque j'ai affaire à un déséquilibré, un malade mental et à une fille manipulée, manipulable, faible, ingrate au possible, indifférente, immature, irrespectueuse, "ignarde" (je m'en veux d'écrire tout cela, mais je le ressens, c'est ma vérité, c'est mon vécu !).
Encore merci ; bonne santé à toi et tes proches.
Bises de Chris de Bondy.

le 23/01/03 17:56:45 Christiane disait :

Ce n'est pas le fait du hasard si je t'ai rencontré, Marc. Je me suis rendue à tes ateliers, avec des thèmes bien marqués, à Chantilly, dans ce parc avec un beau château, si bien entretenu, dont je garde un souvenir très constructif, ressourçant ; il se trouvait sur la route de Gouvieux. J'ai oublié le nom...
Il s'agit du domaine des Fontaines !
Oui je me souviens bien et des groupes que nous avons faits avec Jacqueline, Margot et les autres ...
Pour Margot elle a trouvé sa voie je pense dans un travail super créatif avec Hubert Jaoui. Tu devrais prendre contact avec elle car les groupes CREATACA qui se réunissent tous les mois abordent des questions vraiment intéressantes et Hubert est un as ( sa fille Agnès, la comédienne, aussi).