Novembre 2002
 
 


de Mayacine*


Retour de Montréal

Bulletin de santé : J'écris à mon médecin
"J'avais emporté mes médications en cours lors de mon récent petit séjour au Canada et je me suis fait volé, à l'aéroport de Londres, mon sac avec notamment mon appareil de photo numérique qui m'était très précieux.

Quelques détails sur ma santé après la mise en route du traitement :

  • L'énergie générale est bonne
  • Les problèmes de gencives persistent
  • Toujours quelques éclairs dans le côté gauche de l'œil gauche, au crépuscule et en tournant la tête.
  • Les comprimés (...) qui coûtent une fortune, sans être remboursés par la SS,  ne font guère d'effet remarquable et je les ai perdus avec le reste.
"Mais à part ça, Madame la Marquise … " tout va bien ! >> 



A Sylvie, ma fille, le 08/11/02

Ma grande chérie !
Merci de tes belles lettres écrites avec ton coeur.

Voilà Chérie Sylvie je suis rentré c'était un voyage merveilleux et bien dépaysant en effet.

Je viens d'arriver à la maison, il est 20h30
Le drame c'est mon appareil de photo que j'avais mis malencontreusement dans mon sac à dos alors qu'il était généralement dans ma sacoche.
à Londres j'étais en suké par une nuit courte et sans dormir dans l'avion et au moment de retrouver l'amie Jaqueline qui m'avait donné rendez vous à l'aéroport de Londres, je me suis aperçu que je n'avais plus mon sac à dos. J'ai couru partout mais impossible de le retrouver. Je dois en faire le deuil. Est ce un signe ?

 
Deuil Laurent Serrurier

… pour demain je suis dans l'hésitation : j'aimerais aller soutenir et entourer mes cousins François et Françoise Serrurier dans leur malheur. Ils ont appris hier la perte de leur fils (30 ans et un jeune enfant) en montagne et demain ils l'enterrent ...mais la cérémonie a lieu à Chambéry ce qui fait un bout de chemin et au moins 4 heures de route.
Alors ; nous verrons ! Vivons la journée déjà !

A Cath : << Oui Catherine ! je peux comprendre la douleur, insupportable pour les parents et la famille, que la vie de tous les jours est amenée à réactiver sans cesse.
Je me laisse encore la journée pour décider si j'irai demain à Chambéry. Ce n'est pas la porte à côté et pas facile de faire la route tout seul en plus des engagements que j'ai ici. >>

Résurrection
10/11/02 
Je suis allé ce matin, comme tous les dimanche à 08h, à l'office de mes vieux amis franciscains (ils ont entre 75 et 85 ans) et je leur ai parlé de mon voyage au Canada en leur disant que j'avais été impressionné au départ de Londres de voir le soleil se coucher pendant cinq heures, comme si l'avion faisait la course avec le soleil !
En fin de parcours c'était le soleil qui gagne inexorablement.

Je lis l'épître à chaque fois que je suis là (ils aiment ma façon de personnelle de présenter vocalement le texte ...) Aujourd'hui le thème était la résurrection des corps présentée par St Paul. 
Dans un premier temps il est difficile de suivre l'enseignement de cet apôtre exemplaire et d'imaginer retrouver son corps après la mort. 
Il ne faut pas s'attacher à la lettre mais en faire une interprétation dans le sens "corps spirituel".


 
La cage

J'aimerais aller voir "La cage" ce soir ; c'est un spectacle qui me paraît fascinant en plus de la participation que j'y ai apportée. (voir : Compagnie du Passeur et aussi les photosdu Maître de danse *)

23h  Je reviens du spectacle Passeur : "c'est difficile de ne rien faire" dit Christophe Tarkos mais Thierry s'en tire à merveille. Dès son entrée en scène il accroche le public. Le dépouillement, pas total puisqu'il reste habillé mais il livre, dans une présence prenante, un texte qui nous explique que la pensée viendra d'elle même, même s'il n'y a rien à faire.
De l'audace, de la provocation dans le nihilisme. 
J'ai beaucoup pensé au yoga qui, dans le faire et le non faire, nous propose de maîtriser la pensée.
Je dis à Sylvie (ma fille et "metteur en scène" du spectacle) :
<< Chérie !
Vous avez pris un beau risque, celui de sortir des sentiers battus et de parler, de montrer une idée qui peut faire peur .
"et si nous étions autre chose que ce que l'on fait ?" ; "et si la pensée surgissait de la conscience d'être sans rien faire"
Il va falloir assumer, et le problème va être la présentation du spectacle pour préparer, un peu mieux que ce que tu as fait, les spectateurs. Il ne suffit pas de chercher à les persuader qu'ils ont de la chance d'être là mais de les introduire dans une acceptation de l'insolite.
Tu étais belle, accueillante, un peu moqueuse, et ça ne suffit pas toujours ! >>

une séance de yoga
Que c'est bon de te lire, bien au chaud après ma séance de yoga à Pertuis du mardi matin !  dis je à Marie.
Je crois que les cours que je donne sont habituellement bons surtout quand je suis inspiré, et même quand je n'ai pas une énergie débordante. 
En général, je n'ai ni plan ni projet, je me laisse conduire par ce que je sens de moi-même et du groupe. Je me lance progressivement dans la pratique et réalise d'abord et devant le groupe tout ce que je propose.
Mes interventions, corrections vis-à-vis des participants, je les fait un peu au hasard en me laissant guider par le mouvement que j'ai lancé et qui se continue dans la personnalité et les possibilités de chacun. 
Il y a une sorte de sympathie, de connivence entre le groupe et moi. Hommes (2 pour 16 participants ce matin) et femmes, jeunes et moins jeunes, harmonieux ou même désirables, tous particuliers, je les guide et les touche parfois pour les encourager, les détendre, sans préférences. Je perçois alors, le plus souvent, une gratitude de la personne qui n'avait rien demandé et qui se sent reconnue, aimée. 
Plus qu'un quelconque salaire, c'est ma récompense, un retour puissant d'énergie. 


Témoignage d'une participante :

Marc,
Il est vrai que quand tu te penches sur nous, c'est toujours un immense réconfort. Que l'on voudrait t'en remercier mais que l'on hésite à parler trop fort pour ne pas briser l'harmonie du moment.
Je suis donc très heureuse que tu saches le reconnaître sans grandes paroles ou autres démonstrations.


Rêves
Je crois avoir déjà parlé de mes rêves dans mon journal mais je ne sais plus quand ni où . Je retrouverai bien (voir déjà au mois d'août 1 & 2) !
La femme qui y revient encore le plus souvent c'est ma mère décédée depuis bientôt 40 ans (en décembre 62).

Voici un de mes derniers rêves :

<< Je suis dans une barque avec Marie-Jo , mon "épouse légitime " (qui a divorcé depuis une bonne dizaine d'années). C'est moi qui rame ! Dans le songe, nous vivons en bonne harmonie tout en étant séparés socialement.
Nous approchons d'un gros bateau et elle s'apprête à monter à bord à l'aide d'une échelles de corde. Elle se retourne alors et me demande si elle peut "coucher "  ailleurs.
Embarrassé, je n'ose pas dire ni oui ni non. >>

 
A ne pas rater : 
  • "Faites vous du bien" (Vincent) :

  •  
  • Communications de Georges Comet :


  •  
    page Photos : Automne*

    Une rose à L'Escoubaïre 
    14/11/02 A mon retour du Canada j'ai cueilli une magnifique rose dans le jardin. Une rose rose, la seule qui remontait alors en cette saison. 
    Elle s'épanouit tout doucement dans la chaleur modérée du coin cuisine. Je l'aime et l'admire plusieurs fois par jour. Une image ? Une réalité aussi.
    J'ai trois filles dont je ne suis pas le seul parent certes ! Elles m'entourent, chacune à leur façon, d'une affection qui me comble d'aise. 
  • L'aînée Sylvie sait parfaitement laisser parler son cœur et voit les personnes jusqu'au fond de leur âme.
  • La deuxième Anne Françoise, dite Chachou par les copains, est une parfaite mère de famille. Elle gère les questions matérielles avec une dextérité sans pareille. Ses quatres bambins habitent la maison et ne me permettent pas d'oublier qu'il n'y a pas si longtemps j'étais comme eux, un enfant. J'en ai trois autour de moi dans le moment présent et j'ai bien du mal à me concentrer sur mes idées. 

  • Il a même fallu que je fasse une pause pour jouer à cache cache. 
    Camilla qui va avoir cinq ans ne trouvait pas Grand père.
    Grand père !
    Hou hou !
    La réponse venait du cellier par lequel elle était passée déjà deux fois. Elle avait beau chercher derrière la porte grand ouverte (des fois que Grand père se serait transformé en petite souris …) Il y était pourtant ! mais perché sur le congélateur et tout recroquivillé …
    Et William (six ans) qui vient chercher Grand père pour le conduire à l'école redescend dire à sa mère :
    << Tu sais Grand père, il est débrdé, il n'a pas fini son entrée … >>
    En fait, devant l'ordinateur, Grand père oublie facilement le côté matériel des choses. 

    La troisième Laurence sait parfaitement être tendre et câline. Pensez vous que je lui refuserais quelque chose ?
    Et le fils ? Sensible et soucieux de son image d'héritier de la famille, il n'a qu'un regret c'est de ne pas être le seul à s'appeler Jean-Philippe Bitterlin. 
    Il s'occupe, même à distance, de son père comme d'un petit frère qui a tout à apprendre de l'informatique, de la comptabilité et de l'amour.


    Chronique

    15/11 J'ai accompagné Thérèse C à un concert Jazz vocal. C'était très beau et techniquement difficile : rythmes et   harmoniques ; ce n'est pas mon truc.
     16/11 Depuis deux jours il pleut sans arrêt et … ça continue ! 
    Mes bassins se remplissent mais ils ne sont pas assez grands encore pour prendre suffisamment de réserves en vue des sécheresses à venir.
    Je dois allé conduire Thérèse à la gare TGV tout à l'heure ; elle va en Belgique faire ses courses ...

    Anniversaire de Chloé 
    Je n'aurai pas beaucoup de loisir aujourd'hui pour te rejoindre sur l'ordinateur car la maison va être envahie par les  enfants qui sont déjà sur place. Il pleut tellement qu'ils ne peuvent pas sortir. Et puis cet après midi Chloé fête son anniversaire ... les invitations, les copains ... vivement ce soir qu'on se couche !
    Par chance le soleil est revenu en début d'après midi et les enfants ont pu aller faire de bonnes parties dans le jardin


    17/11/02 12:18 Aujourd'hui Dimanche.
    Je vais me retrouver seul exceptionnellement. La maison est déserte.
    Je pourrais me faire inviter chez mes amis franciscains mais je les ai vus ce matin et ils sont assez préoccupés par leur santé...
    Entre deux averses, je suis allé déterrer mes bulbes de dahlias  afin de les faire hiverner tranquillement à la cave. Ils repartiront de plus belle à la saison prochaine.
    Je n'ai pas terminé mais le froid ne menace pas encore dans l'immédiat.

    Les petits enfants !
    21/11 Parlons en un peu.
    Tommy ? C'est le plus fripon à l'heure actuelle.
    Dès qu'il voit arriver Grand-père, il se jette la tête dans ses jambes en criant Apé ou Papa ! Il faut alors que je le soulève par le bassin, le retourne et lui donne des tapes sur les fesses ... Il adore ça et recommence en reprenant son élan … 
    Joanna elle, a la permission de sa maman, le soir au coucher de ses frères et sœurs, de venir voir les photos de l'année sur l'ordinateur et les genoux de Grand père … Les vues enregistrées deux années auparavant deviennent étrangères tellement les jeunes enfants changent vite de physionomie et Joanna confond son image avec celle de Tommy qui n'était pas né.
    Luke lui, même s'il ne le montre pas toujours, est très fier de voir la photo de son dernier anniversaire affichée en écran de veille de l'ordinateur. C'est en même temps un rappel de la belle saison puisqu'au mois d'Août, il est tout nu à souffler les trois bougies. Dès qu'il arrive ici, il va chercher Joanna avec qui il fait équipe comme des jumeaux.
    William et Camilla, les deux grands de la maison, sont plus portés vers les activités intellectuelles et créatives ; sans oublier, tous les soirs après le dîner ou en dînant, de regarder leurs films préférés sur cassette vidéo. Camilla, une vraie poupée sage et souriante à l'école, se défoule facilement "à la maison" ; 
    sa mère en est toute étonnée …

    Nos deux aînées deviennent des jeunes filles … 
    Chloé vient de fêter ses onze ans ! Pour elle, sans doute pas assez remuant, ce n'est pas l'école qui a sa préférence … Sa maman, tout en cherchant une activité qui l'accroche, se demande de qui elle tient ?
    Yaël, de quelque six mois plus jeune, est tout aussi grande, mignonne à souhaits et maniérée. Câline et affectueuse elle sait très bien exploiter sa maman et embobiner son grand père.

    Le 23/11 Dimanche.  Que vais je faire aujourd'hui ?
    Après mon temps hebdomadaire de ressourcement spirituel chez les franciscains, j'ai épongé les  infiltrations d'eau au sous sol, il y eu un vrai déluge cette nuit.
    Il est 10 h 30 ! Je vais mettre en forme les idées que j'ai dans la tête dans un premier temps et les consigner sur l'ordi. 
    Je viens de poser la question à Flavie pour savoir si le fait d'habiter ici avait changé quelque chose dans son mode de vie. Elle m'a répondu qu'elle allait y réfléchir. En fait je m'aperçois qu'elle garde bien ses habitudes que je n'aime pas beaucoup. Au niveau écologie, consommation et récupération des matières premières, ce n'est pas son problème. 
    Sinon j'ai l'intention d'aller au cinéma ce soir ou plutôt en fin d'après midi. (Le Fils *)


    du train (Thérèse C)

    Travaux

    26/11/02 Aujourd'hui, j'ai fait ravaler tout l'extérieur de la maison, en quelques heures, dans la matinée. 
    J'avais commandé la veille les travaux à une sorte de bandit des grands chemins qui se recommandait pourtant de quelques uns de mes voisins de bonne réputation avec qui j'ai pris contact. 
    Sa proposition qui tombait à point pour moi, n'était pas bien claire mais j'étais tenté de profiter de cette opportunité. Les négociations de marchand de tapis se sont révélées difficiles, surtout pour Matthieu, sollicité de tous côtés et à qui j'avais demandé de surveiller les travaux pendant mon absence. Il était très affecté et en colère quand je suis rentré car il s'était investi et avait voulu discuter avec les ouvriers mais ça s'est mal passé. Il m'en voulait et Anne Françoise ne savait plus quoi faire pour arranger les choses.
    Et, je me serais fait "arnaqué" … C'est possible mais quelle satisfaction de voir la tâche qui s'avérait urgente, accomplie ! La pluie semble s'être arrêtée mais, ces derniers temps, j'ai passé de longs moments à quatre pattes pour éponger la moquette du sous sol avec des serviettes.
    Je revois aussi Jean Philippe, il y a quelques années, grimpé sur une échelle installée elle même périlleusement sur un échafaudage, s'attaquant avec un karsher au mur Nord de notre bâtisse. 
    Mais tout est bien : la maison est comme neuve maintenant.

    27/11/02 15:30 Ici le beau temps est revenu et Thérèse C aussi, je suis allé la chercher tout à l'heure à la gare. 
    Pourtant il y avait pas mal de grippe, angine autour de moi, la famille du dessous, Thierry que j'ai hébergé pendant 4 soirs ; j'ai évité jusqu'à présent la contagion mais cette nuit je me sentais fiévreux. Alors j'ai contre attaqué à l'homéopathie ... Je bois du thé et des tisanes. J'espère que je vais gagner car quand je suis pris c'est assez long à m'en sortir.

    Morosité

    28/11/02 Je ne sais plus trop où j'en suis ! J'ai l'impression d'être décalé.
    Rien ne marche bien, j'ai des soucis pour la maison, ces infiltrations que menacent les pluies qui vont arriver encore aujourd'hui ...
    Ces travaux de ravalement dont les conséquences se manifestent sur l'environnement, les poissons meurent et les plantes bientôt ?
    Des malentendus avec Matthieu, les voisins à ce sujet me laissent une sensation de naviguer dans une ambiance de fausseté et de mensonge.
    Je tente d'enrayer ma grippe tant bien que mal ...
    J'ai reçu une lettre de Jacqueline la londonienne, elle me fait parvenir le reçu du service "Lost property" de l'aéroport mais l'assurance personnelle ne peut rien faire pour mon appareil de photo. Encore une perte que St Antoine n'a pas solutionnée !

    Le site

    La théorie de -ThM- sur le site
    J'attends principalement que tu élagues au lieu de toujours ajouter ..., de faire un document concis qui suive l'actualité
    Un site est une vitrine. Qu'est-ce qui attire le regard ? Est-ce l'accumulation de produits divers ? ou au contraire, quelques produits alléchants, bien présentés, qui poussent le visiteurs à entrer pour demander des informations complémentaires que l'on trouve classées dans des compartiments bien répertoriés ? Qu'est-ce qui pousse le visiteur à revenir devant une vitrine qui a déjà attiré son regard ?
    Le fait qu'elle change souvent d'aspect.


    28/11/02 … mon site qui pour être une vitrine me sert d'archives et de référence. Il n'est pas destiné au grand public. Je n'ai rien à vendre et ce sont surtout les pages d'actualité qui changent. Je pense que les liens que je donne signalent ce que je propose. Je ne vois pas ce que je pourrais faire d'autre.
    Quand j' actualise une page je fais passer l'info.

    Je fais d'autre part quelques envois groupés pour faire passer une information qui me parait intéressante et que je suppose pouvoir attirer l'attention des correspondants que je sélectionne à chaque fois. Ainsi la réponse à Georges.

    Pour expliquer comment je fonctionne, je consigne mes réactions et ce que je pense dans le Journal que j'édite sur mon site. ( journal du mois ) Ce qui me fait une référence à laquelle je peux renvoyer mes correspondants. Ceci ne m'empêche pas d'avoir une relation particulière avec chacun en leur répondant individuellement à tous leurs envois.
    Pour continuer je suis seul à lire mon courrier mais dans mes échanges avec tel ou telle je peux reprendre un passage qui me sert de base de discussion. Le correspondant réagit alors ou laisse tomber.

    (voir aussi le dossier Ecrire)

    29/11/02 … 10h44 Je reviens de ma séance de yoga que j'ai tenté de diriger sans trop parler car je n'ai plus beaucoup de voix !

    La perruche
    30/11/02  Avec la perruche de The C en pension depuis une dizaine de jours, j'ai la garde de tous les petits enfants aujourd'hui ! A cette heure 13h12 les grands jouent dehors au soleil et les plus petits à la sieste. Heureusement Suzie, la maman de Matthieu est aussi mobilisée. Et nous nous arrangeons assez bien.
    La perruche, elle, est installée à la place de la télé, à côté de moi dans mon bureau. Thérèse va régulièrement sur Bruxelles et Paris où elle a ses petites habitudes et son hôtel, non pas particulier, mais sa chambre réservée. Pendant ce temps c'est moi qui m'occupe de sa compagne plus ou moins bavarde. 
    C'est en 98 que nous avons fait connaissance avec Thérèse C, au moment du décès de notre ami commun Bernard Lepètre ( le train est ... ) qui, en récompense de ses attentions, lui a légué sa perruche. Nous avons noué une solide amitié grâce aux qualités de gentillesse et de bienveillance en toutes circonstances de cette dernière.

     

    (le 29/11/02)