8 femmes
vous pouvez agrandir l'image en cliquant.J'avais hâte d'aller voir ce film, l'affiche me paraissait tellement alléchante. Pensez donc : 8 stars réunies pour un tournage commun, on ne risquait pas de s'ennuyer. 

Ozon a osé ! 

J'ai cru longtemps m'être fait abusé par l'engouement médiatique et je dois dire  qu'entendant mal les dialogues j'avais du mal à suivre les péripéties abracadabrantesques du scénario. Du Grand guignol à l'affaire policière en passant par les intrigues sentimentales étéro et homosexuelles, tout se trouvait là, ramassé dans cette comédie musicale en fin de compte bien réussie. Les petites histoires de femmes ne m'ont pas passionné, mais je buvais du petit lait à les voir jouer superbement. 

Nous avions déjà vu et entendu les acteurs chanter chacun leur tour dans le temps du film. Ce n'était pas nouveau mais ici c'était bien exécuté. 

Si donc je me suis endormi au début de la séance, (je ne devrais pas aller au cinéma après avoir bu un verre de bière ...) j'ai bien apprécié la fin qui m'est apparue bien meilleure que pour "Amélie Poulain". Je l'avais alors traitée de "pouliche" ; on la revoit ici en quête d'identité. Je ne parlerai pas de chacune des artistes, seulement de Danielle Darieux qui termine avec un merveilleux "Il n'y a pas d'amour heureux". (bM)
Les 8 femmes de François Ozon (photos)
 

20h du même jour : déjà une réponse de Raymond !

"Vu également hier au soir les 8 "Nanas" Je suis revenu aussi enthousiasmé que toi...sans m'etre endormi ( je mangeais des "pop corns" !!)...J'ai baucoup apprécié l'alternance des scènes (mélo, comiques, tendres, agressives...) la musique de fond et les "séquences chantées" de chacune, très différentes , du reste. J'ai revu Danielle Darieux avec joie (et ses rides !) et son chant final m'a ému!
J'ai bien aimé de plus l'image finale...comme au théatre, où les 8 viennent "saluer" en se donnant la main. Bravo à toutes et à Ozon qui, comme tu le dis , a osé le tout ...pas banal !!" 



 

  Le film que je souhaiterais voir 



Astérix et Cléopatre

Date : 24/03/02 

Une âme d'enfant.
Me voici de retour : j'ai enfin pris le temps d'aller voir Astérix.
David m'avait assuré que je rirais. 
C'est n'est pas de rire mais de délire qu'il s'agit. Etais je particulièrement bien disposé ? Du début jusqu'à la fin j'en pleurais. Quel traitement efficace et réconfortant en ces temps de moroses campagnes présidentielles ! 
Je suis bien content d'avoir gardé une âme d'enfant pour ces occasions.
On pouvait faire confiance à Alain Chamat. Il n'a pas démérité.
Je n'ai trouvé le temps long à aucun moment. Même le générique de la fin ne m'a pas levé du siège. (C'est d'ailleurs la première fois que je reçois des compliments du metteur en scène pour avoir porter mon attention jusqu'au bout du pensum qui n'en était pas un) 
En avant première une présentation d'un prochain film à sortir "le Boulet" nous mettait en condition.
Pas de vedette particulière, pas même Depardieu qui avait l'air gêné de son ventre supplémentaire ; tous les acteurs étaient également bons et, pour moi, pas de problème dans les dialogues.
Un commentaire québécois :

<< Félicitations d'avoir conservé un âme d'enfant. Moi aussi je regard religieusemenet toutes les ''oeuvres'' de ce charmant auteur. Je le trouve très raffiné dans ses compositions. J'ai adoré l'attention qu'il portait à nos coutumes lors que nous, québécois, l'avons semecé pour avoir laissé Astérix administrer une morniffe à saq blonde. Il a tous les tours de se faire aimer parce qu'il nous a assuré que la chose n'arriverait plus. Son talent immense lui permet de pourvoir s'entourer de l'élite de la colonie artistique... >>




Les femmes (encore...) ou les enfants d'abord

J'ai vu ce film avec mes soeurs. 
Thérèse nous  avait "sortis" Odile et moi, alors que nous avions fait le déplacement à Paris pour l'anniversaire de notre soeur aînée.
Nous étions ravis du spectacle. 

Tous les acteurs, autour de Sergi Lopez, le célèbre "Harry" (l'ami qui vous veut du bien *...) tous les acteurs, enfants compris étaient parfaitement dans leur role. Les scènes de famille étaient justes et touchantes.
Nous avons ri aussi et Thérèse aurait souhaité qu'au cours du bal populaire final la fille danse avec son père plutôt que de lui demander de faire un numéro qui n'était pas déplaisant du reste.



Le boulet

La première scène du film présentée lors de la projection d'Astérix m'avait sorti un éclat de rire. Je m'étais promis d'aller le voir.
Malheureusement, ce gag a été la seule bonne trouvaille du scénario et encore adaptée à une autre scène, elle nous a été reservie à la fin, réchauffée.
Gérard Lanvin joue bien, je n'ai pas été convaincu par les autres pourtant remarqués par ailleurs.

L'usage des armes à feu pour tuer, présenté comme une pratique plus qu'habituelle, est insuportable à une époque où l'on ne cesse de nous parler "sécurité"
Malgré les mouvements incessants, les grandes scènes de cascadeurs, l'ensemble est bien lourd : "un boulet".
 



Parle avec elle
Sylvie me recommandait "Parle avec elle" ; le titre m'attirait aussi. Me voici de retour et je ne suis pas déçu ! (17/05/02)
 
 

A deux femmes dans le coma, l'un parle, l'autre se tait ... !

J'aurais préféré une version originale car je n'ai pas saisi certains dialogues mais j'ai pu suivre l'ensemble avec bonheur néanmoins. 

Des images excellentes comme la férial avec le ralenti sur le taureau et les passes .... 

J'ai aimé aussi le voyage imaginaire du petit bonhomme qui pénètre à l'intérieur ... seul un film peut rendre de cette façon, noir et blanc, diminutions, cette scène de rêve qui porte la réalité. 

Je n'ai peut être pas bien saisi ce que le scénariste voulait faire passer car je me demande encore si d'après le film parler ou se taire change quelque chose dans la destinée des personnages.



Marie Jo et ses deux amours
Je suis allé voir ce film avec Lambert. L'histoire mise en scène a peu de rapports avec la sienne et ce n'est pas le genre qu'il aurait choisi mais c'était le mien à ce moment là. Il y a dans ma destinée personnelle, une intrication significative entre Lambert et Marie Jo. 

Très bien joué, j'ai beaucoup aimé la simplicité et la vérité des situations. La fin m'a paru surfaite pourtant. Pourquoi ne pas avoir donné de solution créative au problème posé ? 
Même s'il y a souffrance je crois qu'il y a toujours possibilité de trouver des façons de vivre et d'aimer plusieurs personnes en même temps.



Le Fils
24/11/02... je me suis décidé enfin à me bouger depuis le temps que j'en avais envie et le projet pour voir "Le Fils". C'est un très beau film signé Dardenne, plein de suspens et de sensibilité. Des gros plans, peu de dialogues, tous les détails nous font entrer et comprendre la situation. Ils nous amènent progressivement, sans nous lâcher par des longueurs inutiles au dénouement. La fin est brusque mais sympathique. Les acteurs sont parfaits.


L'HOMME SANS PASSE
 
En reconnaissance peut être de tout ce que je fais pour lui ou par gentillesse, Thierry m'a payé le cinéma ce soir comme il me l'avait promis la semaine passée. J'avais choisi le film sur les recommandations de ma soeur Thérèse. Nous avons donc vu "L'homme sans passé" C'est beau, touchant, bien joué et en même temps suffisamment poétique et irréaliste pour nous faire rêver. On est dépaysé aussi. Pas seulement par l'environnement nordique de la ville d'Helsinki mais par la mentalité des personnages. Je les vois honnêtes, sentimentaux et non violents. Certes le héros se fait tuer au début du film mais il est agressé presque en douceur quand il est dort, par des coups de gourdin bien placés, comme dans un rêve. Et il n'arrive à trouver un nom, une identité qu'à la fin. Il faut accepter et on le fait bien volontiers.
 
 



 

 Novo
C'est le titre du film que nous avions choisi Josette et moi pour le réveillon que nous débutions avec Thérèse C.
La présentation nous avait alléchés et les critiques semblaient bonnes.
Malgré des belles images, des scènes sensuelles et des acteurs bien dans leur rôle, j'ai été plus que surpris voire indisposé pendant la presque totalité du film, tellement ce me semblait un tissu d'énigmes ou de comportements bizarres. Et en plus il fallait que je devine tous les dialogues qui étaient du genre intimiste.
En fait il y a une logique qu'il faut découvrir et la meilleure façon de nous y retrouver a été d'échanger ce que nous avions compris. Mais quel casse tête ! 
Une sorte de tableau surréaliste où les gestes de la vie quotidienne sont ignorés. Mais pourquoi pas ?
 

 

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(mis à jour le 31/1202)
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