Le 02 du mois

Après un mois de Mars particulièrement sec il se met à pleuvoir doucement.

Je m'apprête à partir en Tunisie participer à un stage de yoga, invité par Lionel Coudron. Je vais aller faire mes bagages.

Un peu d'appréhension à quitter la maison, je n'ai pas bougé vraiment depuis mon voyage au Canada de quelques jours, fin Octobre. Un week end à Paris pourtant, début janvier, pour aller souhaiter la bonne année à mes sœurs, et une journée à Framiso, début Mars, pour rencontrer le petit groupe des Marchand.

Marie D

Brûlant ou pas je suis en forme ! 
Un rendez vous avec une certaine Marie D qui ne semble pas très tentée tout en étant bien gentille :

té tentée ?

Bonjour Marie 
Alors mon offre de thé ne vous a pas "tanthée" samedi ?
Il faut pourtant qu'on se voie afin de trouver notre voix pour suivre La voie !
Bonne santé avec ou sans thé !

"Bonsoir Marie !
Nous nous sommes rencontrés cet après midi à partir de la créativité d'Hubert Jaoui, sans savoir qui nous étions et sans avoir beaucoup échangé par la messagerie.
J'ai apprécié votre (mais ne pourrions nous pas nous tutoyer ?) démarche pour venir jusqu'ici. Je crois n'être pas d'un naturel bien chaleureux et j'ai tendance à paraître souvent dans les nuages.
Certes à mon âge il est difficile de faire connaissance comme si l'avenir était devant avec toutes ses promesses et que le passé n'existait pas. Je crois avoir trouvé un certain équilibre dans ma vie quotidienne tout en pensant qu'il me manque des temps de contacts et de partage.
Vous avez pu reconnaître le chemin et voir que ma maison était bien ouverte. J'aimerais aussi connaître vos œuvres et pourquoi pas en faire une présentation sur Internet.
Alors voilà Marie !" bM

Au retour de Djerba

Une expérience de yoga à l'américaine *  ...
Je veux dire société de consommation, hébergement dans un hôtel de 700 places, bronzage, piscines, restaurants, informatique, tourisme par multinationales, modernité ... C'était super tout de même !
 

La recherche d'ascèse doit être personnelle et non dans une vie en pleine nature ou à l'indienne traditionnelle.

J'étais mandaté pour faire un reportage photos et j'ai pu présenter les vues au fur et à mesure que je les prenais. Autant dire que j'ai eu du succès ! J'ai obtenu la reconnaissance de l'animateur et de tous les participants qui vont se mettre à l'informatique pour revoir et enregistrer ce que je leur ai montré. 
 

J'ai pu pratiquer malgré tout et exposer aussi quelques résultats de mon expérience de professeur. 

Côté touristique, je me suis prêté un peu de mauvaise grâce aux visites du marché et de la promenade en mer. Rien d'extra ordinaire ! L'impression d'être un parmi les clients attendus qui font vivre le pays.
 

Pacques

A Jean Phi :

"Oui, Grand chéri !
Merci de tes nouvelles et passe aussi un bon week end de Pâques, Pâques, Pâques, Pâques !
Cette semaine sainte qui se termine a été bien animée, par les enfants du bas qui sont en vacances. William travaille à l'ordinateur de Papyrus pour faire la liste des adresses de ses copains, les filles jouent avec le lapin marron * qui vient remplacer le noir ... et ton filleul a un petit chat depuis hier le dernier-né de Midjinn ... et, ...
Bérangère ; et, Lambert qui partage son temps entre ses bouquins la grasse matinée et le terrassement que je lui ai confié.

Le jour de Pâques s'est passé tranquillement. Il a plu. 
 

Les averses des 21, 25 avril sont pour moi chargées de souvenirs pénibles mais sont bénéfiques pour le jardin.
(texte sur la St. Georges en 2001 *et autour du 25/04 * )

Thérèse C était présente pour le déjeuner avec toutes les gâteries que les enfants iront chercher demain dans le jardin. Bérangère et * Lambert sont repartis, contents je l'espère de leur séjour, mais je m'avance peut être ?
 

Tout en fatiguant avec le temps, je m'active pour planter les dahlias qui devraient bien profiter d'un terrain bien arrosé. Comme chaque année depuis que nous habitons ici je conserve les tubercules à la cave pendant tout l'hiver et je les enfouis de nouveau le printemps venu. Sans se dénaturer, ils se trouvent fort bien de ce régime et restent un de mes plus grands succès de jardinier.

"Ecrire en transparence le langage du monde" ! (carte odorante de Thérèse C pour Pâques)

déjà, pour moi, celui de l'Escoubaïre.

Déçus par la désinvolture avec laquelle Grand père et David préféraient faire de l'ordinateur plutôt que d'empêcher Tommy de faire du vélo sur la route en ce matin du lundi de Pâques, Anne Françoise et Matthieu parlaient, hier, d'installer une clôture autour de la maison.
 

Il serait temps, en effet, après plus de vingt cinq années, de penser à se protéger des intrus et particulièrement des chiens des voisins alors qu'un nouveau lapin demande une surveillance de tous les instants !

Notre ministre de l'Intérieur Sarkosy, qui représente si bien la Droite et la France toute entière, nous le conseillerait fortement.

Nous avons déjà le transformateur-mirador sur place, bien avant nous sur le terrain ; il ne manque plus que les barbelés, grillage et le portail automatique avec code accueillant. Bien sûr, il faudra penser au dépannage rapide car on ne pourra plus l'ouvrir ou le refermer au bout d'un bref délai ; il sera tellement sollicité !

Nos voisins seront ravis, nous aurons enfin une propriété "normale" !

J'étais "en classe" et la prof me demande de lire le texte que j'avais fait.
Très sûr de moi je prends mon papier et découvre avec stupeur que mon ouvrage est indéchiffrable. Je reste muet et la prof, en faisant des remarques désagréables me met un zéro pointé...
En me réveillant j'ai fait un rapprochement avec mes photos pour lesquelles je me suis donné un mal fou et qui vont sans doute n'intéresser personne.

Contre un camion
Je ne peux pas m'empêcher, à l'approche du 25 avril (voir Cathy et l'olivier) de revenir sur ce terrible accident de 1986.
Combien de fois, de ma chambre, j'ai regardé par la fenêtre Nord, comme pendant cette nuit du 25, pour tenter de discerner l'âme d'Olivier planer sur la route N7 à l'entrée de Lambesc.

On aurait dit, aujourd'hui, que le destin voulait me rafraîchir la mémoire. Ce matin, en quittant Vincent ( chez Vincent * )qui vit privé de la moitié inférieure de son corps des suites d'un accident, j'ai été témoin d'un carambolage qui venait de se produire sur la rocade Sud juste avant l'échangeur qui partage le tronc commun d'autoroute en différentes directions. Aucun secours encore, pas de pompiers, pas de police, un ralentissement de la circulation, des traces effrayantes sur la chaussée, sur le bas côté un homme qui, en se retournant, s'éloignait de quatre véhicules. Une voiture de tourisme en sens inverse d'abord, et puis un énorme semi-remorque écrasant un amas de ferraille dans lequel on pouvait discerner un ou plusieurs occupants, enfin autre voiture de tourisme qui aurait pu être à l'origine du carnage. Quelle stupeur de se rendre compte de la situation, à quelques mètres du désastre, sans pouvoir s'arrêter ne serait ce qu'un instant pour aider ou se recueillir, pris inexorablement dans le courant de la circulation !