Décembre *
déluge *
dans les "Prisons de Nantes" *
A Paris pour les Noces d’or Annie et Jacques Jardel
*
Ici c'est le déluge ! Des inondations même
dans la maison (au sous sol) Je suis amené à vider une partie de
l'eau de la piscine qui déborde ...
Un drôle de pays dans lequel on se plaint de la sécheresse
pendant trois mois et qui est inondé particulièrement en Novembre-Décembre.
Ce soir c'était un vrai bonheur de voir une
demi-heure ma chérie Syvi.
Je l'ai cueillie à la gare du TGV et l'ai conduite à Meyrargues
pour rattraper le train que l'on voyait de la route traverser la
campagne et qui devait la livrer à La Brillanne.
Détendue, elle revenait de Nantes où elle était allée
animer un stage de clown.
Y avait il un prisonnier dans les "Prisons de Nantes"
?
Je ne cherche pas à savoir et je suis pas le geôlier.
Elle avait quitté la ville à midi sous un beau soleil
et arrivait dans le Midi touché par le cataclysme au dire des médias...
C'est vrai qu'il pleut beaucoup et je suis amené à délester
la piscine qui déborde mais de là à nous promettre l'Apocalypse ?
En tous cas c'était le plan d'alerte Orange et les instituteurs
avaient des ordres pour ne pas garder les enfants à l'école. Ces
autorités ont donc passé leur après-midi à téléphoner aux parents
pour qu'ils viennent chercher d'urgence leurs rejetons. Gardant Tommy
j'ai reçu trois appels ! Loin de m'affoler je m'apprêtais enfin à y répondre
quand la maman est revenue et donc repartie pour rassembler son monde
juste un quart d'heure avant la sortie habituelle.
Alors, comme pour justifier cet affolement la pluie s'est
remise tranquillement à tomber.
Bientôt quatre ans que je fréquente Internet et je cherche toujours
le ton juste avec mes correspondants. Il me semble l'avoir trouvé avec
beaucoup. Je recueille des idées et des belles trouvailles pour alimenter
mes pages et surtout j'ai l'impression d'être entouré de vrais amis
avec qui la distance ne compte pas. C'est un monde nouveau et extraordinaire.
A Paris pour les Noces d’or Annie et Jacques Jardel
Depuis deux jours je mets au point les pages photos de cette réunion.
Quel événement pour un couple de fêter ensemble cinquante années de mariage ! J’en suis très ému.
Si j’ai fêté mes grands parents en 1943 puis en 1953 , j’ai vécu le fait comme une banale réunion de famille.
Voir mes sœurs passer ce cap me laisse une étrange impression.
Que de bons moments peut être mais que de souffrances aussi communes ou personnelles ! Pour en connaître certaines j’imagine les autres.
Les séparations sont parfois nécessaires mais
s’engager ailleurs rend vain tout espoir de retrouvailles. Comme
s’il fallait mourir à chaque maladie !
... c'est que j'ai une paix presque royale. Je peux récupérer de la fatigue des jours de travail.
Je vis tranquillement, je prends mon temps ! Et personne ne me fait "violence", personne ne me juge, personne ne me fait des pressions.
J'ai la paix, la paix, la paix !!!
La paix c'est le lot de tout un chacun qui doit arriver tôt ou tard.
C'est la récompense de ceux et celles qui ont vécu ce qu'ils avaient à vivre, des personnes âgées ou de celles qui ont travaillé à ne pas voir le temps passer.
C'est aussi la gratification de qui la cherche dans l'amour et la non violence.
"Chère Marie cet exposé est très beau et te ressemble peut être ?Un peu d'humour : un secret bien gardé
Bien sûr je vais lui trouver une belle place dans mon journal !"
Josette nous a relaté ses découvertes au musée d'Arts modernes de Beaubourg.Mais voilà Luce s'est trouvée frustrée et me l'écrit * !
J'étais épaté de ses capacités à retenir et décrire tout ce qu'elle avait vu. Je n'ai pas osé parler de l'exposition que j'ai visitée au musée de Tokio .