Journal

La page du jour (été 2000): *

La mémoire *

Soif. *

Stage de yoga *

Morosité ( 03 10 ) *

"communication à but lucratif". *

Entre Mayacine et JNoël *

Nouvelle tentative. *

En mai j'écrivais à Bérangère : *

Printemps austral *

Les chrysanthèmes. *

Graine de violence *

La Toussaint 2000 *

Portraits *

Un séjour de Bérangère *

A Laurence (.. ma "fille préférée"...) *

Les mercredi à L'Escoubaïre. *

Les Thérèse *

Naissance et deuil. Nanie Peter. *

Les roses *


 
 




































































































































































































La page du jour (été 2000): *

La mémoire *

Soif. *

Stage de yoga *

Morosité ( 03 10 ) *

"communication à but lucratif". *

Entre Mayacine et JNoël *

Nouvelle tentative. *

En mai j'écrivais à Bérangère : *

Printemps austral *

Les chrysanthèmes. *

Graine de violence *

La Toussaint 2000 *

Portraits *

Un séjour de Bérangère *

A Laurence (.. ma "fille préférée"...) *

Les mercredi à L'Escoubaïre. *

Les Thérèse *

Naissance et deuil. Nanie Peter. *

Les roses *


 
 


























































































La page du jour (été 2000): *

La mémoire *

Soif. *

Stage de yoga *

Morosité ( 03 10 ) *

"communication à but lucratif". *

Entre Mayacine et JNoël *

Nouvelle tentative. *

En mai j'écrivais à Bérangère : *

Printemps austral *

Les chrysanthèmes. *

Graine de violence *

La Toussaint 2000 *

Portraits *

Un séjour de Bérangère *

A Laurence (.. ma "fille préférée"...) *

Les mercredi à L'Escoubaïre. *

Les Thérèse *

Naissance et deuil. Nanie Peter. *

Les roses *
 
 
 
 

 

La page du jour (été 2000):

La mémoire

"La mémoire s'accumule, les transmissions se multiplient. Mais de quelle mémoire s'agit-il ? Quelle transmission s'opère ? Quelle volonté préside à ce gigantesque mouvement ? ... Pour transformer cette masse inerte de données disponibles en connaissance vivante, il faut encore être capable de la trier, de l'ordonner, pour enfin l'interpréter. Discerner, en un mot, parmi une multitude de sens possibles, ce qui est prometteur d'avenir.

C'est dire que de la capacité technique nous voilà ramenés à la tâche humaine première, celle de s'interroger sur ce qui fait l'humain. Retour à la fragilité. Rappel d'une mémoire qui en témoigne. Importance d'une transmission pour ne pas oublier qu'il ne suffit pas de cliquer pour vivre". ThM

C'est bien dit. Un peu moralisateur mais la direction indiquée me convient bien.

Mon projet est en effet de présenter la vie telle que je la vois pour que mes correspondants qui me font confiance puissent échanger avec moi. Je pense qu'alors, à travers notre regard et notre vérité et avec toute notre fragilité exposée honnêtement, il sera possible de changer la vie dans le sens de notre foi.

Sur le sujet un article trouvé sur Internet ; "Boostez vos neurones"

Soif.

08 06 00 J'exprimais à Luce hier au téléphone et à Sylvie, le matin, ma soif de partage et d'intimité. Ce cœur à cœur que j'avais avec Geneviève et que je ne connais plus depuis qu'elle a "fermé la porte" me manque énormément. Colette, ma voisine, a le "feeling" mais elle est encombrée par des préoccupations qui la rendent indisponible.

J'étais presque découragé devant ma messagerie émail que j'ouvre 3 fois par jour et qui restait désespérément vide. Je n'avais plus de ressort pour améliorer mon site qui me sert de vitrine et d'amorce permanente aux échanges. 

La lecture ne m'accroche pas longtemps. Didier Van Cauwelaert qui m'avait séduit avec son précédent roman "Corps étranger" me lasse avec "L'éducation d'une fée". La mort de Frédéric Dard aujourd'hui, (San Antonio et ses succès) me laisse rêveur. Alors je me réfugie dans le jardinage ; et c'est ma chance de ressourcement permanente avec la pratique du yoga et le contact des petits enfants.

Stage de yoga

Yoga (documents) avant un stage de yoga avec Lionel Coudron. Un stage de yoga et santé animé par un médecin ; c'était super, je suis ravi.

A J-Phi :

<< J'ai passé la journée d'aujourd'hui à emménager dans la grande salle. Je me suis fais aider par Lambert qui est ici pour 3 semaines et Jean N. Bérangère ne viendra que quelques jours avant le 15 08 Il y avait aussi les filles, Yaël et sa cousine belge, Chloé avec Luke et les cousins d'ici qui ne sont pas les derniers à faire du mouvement et du bruit ; donc beaucoup d'animation. Au moment de récupérer mes affaires pour les ranger, mon sac était parti à Sigonce avec Sylvie qui rentrait d'un stage....

Les Lahens sont arrivés et s'installent dans la maison pour 2 semaines. Me voici de nouveau à l'ordinateur qui commencait à me manquer. Demain je me remets au travail kiné avec un bon programme jusqu'à la fin Aout.

Un détail attendu : il a plu aujourd'hui et la semaine où les arbres perdaient leurs feuilles à Munich nous avons du mettre les pulls et je me suis choppé une bonne trachéite qui ne m'a pas encore quitté.

Voici donc les nouvelles et nous serons heureux d'apprendre que dans quelques années, alors que ces messieurs prennent du ventre tu auras gardé la ligne haricot grâce au vélo. >>

25 09 00 Je me trouve au retour avec plein de choses à faire avec mon ordinateur et mon site.

Et puis il y a les activités locales à assurer. 

Dans le train je me suis plongé dans des archives familiales, des lettres envoyées à Jean-Pierre et communiquées par Geneviève. J'en était ému et admiratif de constater que les événements aussi douloureux qu'ils peuvent être deviennent source de progrès avec le temps.
 
 

Morosité ( 03 10 )

Je ne suis pas bien. J'ai l'impression d'être "largué", abandonné. Je n'intéresse plus personne et en plus, on cherche à me faire comprendre que c'est de ma faute je n'avais qu'à faire comme tout le monde, parler de la pluie et du beau temps, de la santé des uns ou des autres, me faire exploiter tranquillement, sans faire de vagues ; critiquer mais sans m'engager vraiment et surtout ne pas afficher ce que je crois, ne pas montrer mes idées dérangeantes.....

voir fichier joint ou sur le site : ça et là

Je disais donc dans mon texte "morosité" :

<<Quand pour alimenter le dialogue je reproduis l'expression de tel ou telle je deviens dangereux voyeur ou indiscret. Certains me demandent alors de les ignorer, d'autres se fâchent sans essayer de comprendre, et je me retrouve isolé. Que la magie de l'ordinateur serve à montrer les multiples possibilités du "Net" c'est convenu, mais que j'en utilise une petite partie comme vitrine de mes réflexions ou de ce que j'ai remarqué, je deviens perturbateur.
 
 

"communication à but lucratif".

Dans un courrier Cath a écrit :

<<... Et une expression entendue récemment m'a donnée beaucoup à réfléchir : c'est la "communication à but lucratif".

Il s'agissait de la publicité, qu'on appelle aussi "communication" ! Quand je veux à toute force communiquer, parler de moi ou faire passer un message, est-ce que mon désir de communiquer est désintéressé, est-ce que j'ai vraiment l'intention d'écouter ce que l'autre a à me dire, ou bien est-ce que mon but est "lucratif", c'est-à-dire que je veux surtout me montrer, m'épancher, m'exprimer ? 

J'aurais encore beaucoup de choses à te dire à ce sujet, mais je préfère que ce soit un dialogue, si tu veux...

Eh bien voilà ! Le dialogue est amorcé, dis-je

Mais si je n'avais pas parlé de moi, de mes difficultés ; si je n'avais pas lancé la balle qui me la renverrait ?

Pour moi, c'est vrai que dans le sens que tu donnes, la communication a un côté lucratif ; bien que je n'aime pas ce mot. Rien n'est jamais gratuit, même si mon objectif est à fin humanitaire ou spirituelle. Et je ne suis pas contre la publicité à condition qu'elle ne soit pas exploitation ou profit exagéré au détriment de la liberté des petits.

Pour moi la règle d'or est de s'efforcer de ne pas faire de tort, ensuite c'est la transparence.

Mais parle moi du pouvoir ! Celui des femmes sur les hommes, par exemple.

Lunettes A Dazou 
 
  Entre Mayacine et JNoël

Jean-Noël est toujours à Paris et Mayacine part samedi. Sylvie a mal à la tête et moi au genou. Joanna, pétillante, fait craquer son grand-père à chaque fois. Ça tourne !

13/10/00 Il est bientôt 11h. J'attends Mayacine pour le conduire à l'aéroport. Il devait partir à 10h15...Jean-Noël va rentrer...Je suis avec Yaël et les enfants.

Hier je suis allé au théâtre avec Sylvie et Thierry (ce dernier ne me paraît pas bien en forme). Nous avons vu Philippe Caubert dans son "One man show" Un peu le genre de Françis Hulster. (Ce sont des capitalistes du théâtre : ils ne laissent pas grand chose à ceux qui se démènent en équipe.)
 
 

Nouvelle tentative.

Dans l'histoire : 19 01 00

….

Je crois avoir fait un pas supplémentaire vers le deuil que j'ai tant de mal à terminer.

Au milieu de la nuit, n'arrivant pas à dormir, je lui écris deux pages
 
 

En mai j'écrivais à Bérangère :

<< Merci bien de t'ouvrir enfin !

Nous voici donc au coeur du problème. Et tant que tu ne m'en disais rien je n'avais pas d'indices pour deviner ton ressenti. 

Pour aller plus loin : "se retrouver" pour toi, c'est quoi ?

Je sais. Tu n'aimes pas les questions. Mais je ne peux pas en rester là. J'exprimais à Luce hier au téléphone et à Sylvie, le matin, ma soif de partage et d'intimité. Ce coeur à coeur que j'avais avec Geneviève et que je ne connais plus depuis qu'elle a "fermé la porte" me manque énormément. Colette, ma voisine, a le "feeling" mais elle est encombrée par des préoccupations qui la rendent indisponible.

J'étais presque découragé devant ma messagerie émail que j'ouvre 3 fois par jour et qui restait désespérément vide. Je n'avais plus de ressort pour améliorer mon site qui me sert de vitrine et d'amorce permanente aux échanges. La lecture ne m'accroche pas longtemps. Didier Van Cauwelaert qui m'avait séduit avec son précédent roman "Corps étranger" me lasse avec "L'éducation d'une fée". La mort de Frédéric Dard aujourd'hui, (San Antonio et ses succès) me laisse rêveur. Alors je me réfugie dans le jardinage ; et c'est ma chance de ressourcement permanente avec la pratique du yoga.

En juin à Marie-Jo : << En janvier 99, avec beaucoup de mal, Geneviève B et moi avons pris la décision de ne plus nous voir. Elle souhaitait retrouver avec Hubert, son mari, une relation qui s'était détériorée.

Je crois savoir que l'objectif est atteint maintenant.

Je reconnais avoir tenté plusieurs fois de communiquer avec elle pour avoir des informations et faire le point. je veux respecter sa démarche mais j'ai besoin de faire le deuil de cette relation forte que j'avais avec elle.

Je sais qu'en 98 elle cherchait à prendre contact avec toi.

Je souhaiterais que tu sois l'intermédiaire pour la contacter directement. 

Je pense aujourd'hui que cette démarche m'aiderait à mieux vivre une situation qui réactive chez moi le rejet, l' abandon, la dévalorisation.

Nous en parlerons si tu veux samedi prochain lors du baptême de Joanna !

"Carpe diem" bM ( Bises de Marc)

En juillet : "Cliente", "Les événements de l'été", "Jean-Noël",

A Anne : << - OK Anne ! Bien reçu tes nouvelles.

Mes réflexions personnelles n'avancent pas beaucoup car je suis sollicité par quantité d'activités mais je trouve dans mon ordinateur un outil merveilleux qui me satisfait pleinement en me faisant croire que je ne mourrai pas idiot.

Mais je pense que pour toi l'expression de la lumière pourrait bien être facilitée par le fameux grattage d'arthrose qui libérerait le canal qui d'une certaine façon pourrait la laisser passer...

La prière et la médiation sont aussi des moyens ...plus immatériels. Pour moi je garde un souvenir ému de ma session Vipassana que j'ai faite en Inde début 88. Malheureusement j'ai bien perdu l'habitude de méditer quoique je le fasse maintenant en écrivant.
 
 

Printemps austral

Les chrysanthèmes.

22 10 00 M. Bone (Premier client à Yvetôt, début mars 1965), les kakis, les chrysanthèmes et l'extincteur. ( voir texte : les chrysanthèmes)

Graine de violence

28 10 00 Mes émotions vis à vis de Geneviève sont en train de changer. C'est bon signe pour faire complètement le deuil. 

Ce matin une bouffée de colère m'a pris à la gorge. C'est une amorce de violence alors que jusqu'à présent je n'avais pour elle que des sentiments positifs. Comment peut-elle rester muette et insensible au regard de mes demandes faites de multiples façons et avec tant d'insistance ? Ceci pour dialoguer et en finir sainement ? 

Ouvre-t-elle mes lettres ? Me mettrait-elle à la poubelle de l'histoire comme un vieux torchon qui a trop ou mal servi ? Cette idée me révolte.

Je n'ose pas croire encore qu'elle est sincère en affirmant qu'elle n'a plus rien à me dire.

30 10 Enfin une réponse de Geneviève ! La graine de violence commençait à germer…

Je vais maintenant "fermer" et être presque tranquille. Dommage qu'elle ne réponde pas à toute mes questions mais je peux me contenter la mise au point de la première partie. Je lui laisse le dernier mot même s'il ne correspond pas du tout à ce que je demandais. M'accuser de harcèlement moral me paraît une fuite devant les explications que je souhaitais.

J'ai décidé donc que mon deuil était terminé et que je ne ferai plus de nouvelle tentative.

La Toussaint 2000

Bonjour Anne !

C'est le jour de La Toussaint, le soleil est revenu mais je me hâte de rentrer mes plantes à l'abri du gel qui ne va pas tarder. Je déterre les bulbes de dahlias encore fleuris et les glaïeuls. Les œillets d'Inde superbes resteront sur place. 

Tu me disais : << Ca va plutôt mieux déjà ! ! Et ta maison ? J'ai retrouvé les photos de mon séjour en Irlande il y a quelques années. T'intéressent elles sur une page web ? Je peux les présenter ou les laisser encore se reposer...

Je t'imagine te promenant sur la plage...

Vague à l'âme (à Daze) …

En pensant à toi j'ai le vague à l'âme. J'ai l'impression d'avoir été très proche de toi et puis... mes maladresses peut-être ? Mes fantaisies ? Mes dualités ? 

Il y aura toujours une partie de moi-même qui te restera. Bonjour Dazou !

Portraits

Un séjour de Bérangère

03 11 00 Mon sujet aujourd'hui est Bérangère. Quelle est mon attitude avec elle ? Comment être parfaitement déterminé ?

Ainsi, elle vient de faire un petit séjour ici et nous avons vécu un compagnonnage de quelques jours ce qui ne nous était pas encore arrivé...

En la raccompagnant, j'ai fait une mise au point. J'ai apprécié sa "présence". Oui, elle est de bonne compagnie, discrète, pas dérangeante. Je me sens important pour elle, si je suis importun pour d'autres...

Elle s'intéresse à ce que je fais (pas encore à ce que je pense ou à ce que je ressens) et depuis qu'elle a un ordinateur chez elle nos échanges gagnent en qualité. Elle aime aussi le cinéma et nos goûts se recoupent. Il y a des moments où ma patience est mise à l'épreuve : elle attend tout de moi et de mes initiatives. Si j'ai du mal à entendre, je suis disposé à l'écouter mais elle a du mal à parler. Elle ne dira jamais rien en premier, elle répond difficilement aux questions (elle a déjà changé car il y a quelques temps c'était un blocage systématique). Parfois tout est pour le mieux, nous partageons de longs moments de silence...

Même au lit elle est réservée, voire anxieuse comme si elle était habitée par la peur. Elle ne manifeste pas son plaisir mais accepte volontiers mes fantaisies...

Dans un souci de transparence je lui ai laissé consulter mes derniers messages D'un d'entre eux, elle a qualifié le contenu de malhonnêteté. Je ne suis pas arrivé à savoir si c'était vis-à-vis d'elle mais je lui ai dit que je préférais me confronter à ses jugements et en tirer des éléments de progrès plutôt que de la voir les ruminer.

05 11 Je ne suis pas très fier de moi et plutôt confus par rapport à Bérangère. Sans attendre les réactions de l'intéressée et pour les provoquer plus sûrement sans doute, j'ai informé Thérèse C de mes impressions. C'est mon côté pervers qui apparaît. J'ai transmis à Bérangère les fax de cette dernière et il a fallu que je donne des explications embrouillées… 

Et Daze ? va t elle se laisser piéger ? Bérangère proteste un peu mais elle courbe facilement l'échine.

A une certaine époque, Geneviève, dans une situation semblable agressait la personne qui la menaçait. Et, Catherine n'a pas tenu longtemps…

Je ne gagne rien à agir ainsi et j'ai même perdu beaucoup. Mon mariage peut-être ?

08/11/00 Bérangère a écrit : << - Je ne connaissais pas, je ne comprends pas ce langage la... Je n'aime pas... Cela devient "cochon" ?

Plus loin je disais : "Soyons raisonnables en toutes circonstances ! "

- Soyons raisonnables ? 

"Le dialogue prend de la consistance !"

- Désolée d'en rester là pour ce soir...BisesB

09 11 Cette fin de correspondance me laisse une impression désagréable alors que je me trouvais satisfait de la tournure que prenait le dialogue. Comme si tu fuyais encore avec des idées derrière la tête que tu n'oses pas exprimer. Si tu "en restes là" c'est que tu n'as plus rien à dire mais ne sois pas désolée d'en rester là ! Et si tu as encore quelque chose à dire dis le. Merci de prendre le risque !

Bien sûr, j'ironisais dans "Soyons raisonnables en toutes circonstances !". La messagerie a cet avantage de nous permettre d'aller jusqu'au bout de notre pensée présente, profitons en ! Eclatons nous au moins de ce côté si nous ne pouvons pas le faire aussi souvent que nous le voudrions dans la réalité !

07 11 00 Je sors de l'Atelier Ecriture. Nous avons fait de la peinture. Bonne idée ! ça nous changeait.

J'ai été renvoyé au bon vieux temps où avec Josette ou bien avec Jeanne Coquard nous dessinions des "lavis". Mes réalisations du jour ne m'ont pas satisfait outre mesure.

Bérangère a habité mes pensées ce matin, en revenant de mon cours de yoga à Pertuis.

Elle a pris ombrage du fait de ma communication à Thérèse et je me demande pourquoi j'ai été si pressé de la faire. Elle est pourtant bien comme je la décrivais précédemment. Elle, ne semble avoir retenu que les aspects négatifs ; n'ai-je pas assez insisté sur le bien être que j'avais à la fréquenter ? Je la sens tellement proche ! Certes, ses côtés "j'y va t-y, j'y va t-y pas" m'agacent. Je les retrouve souvent, que ce soit "au lit", au volant, ou pour partir en vacances. M'y habituerai je ou changera t-elle ?

A Laurence, qui se dit en blaguant (ou se voudrait..) ma "fille préférée"...

08 11 J'ai bien reçu ta carte postale (touriste) de Paris. J'ai cherché à te joindre dès hier soir au téléphone pour t'en remercier mais la ligne était occupée et les Telecom ne m'ont pas rappelé.

Cette carte m'a fait rêver cette nuit alors que je ne dormait pas très bien. 

J'ai repensé à la taquinerie que je faisais en vous ramenant de l'aéroport à propos des nouvelles journalières que j'imaginais avoir reçues. C'était vraiment excessif en face de la réalité dans laquelle tu oublies même de prévenir les personnes qui te reçoivent alors que c'est moi qui doit te rappeler à l'ordre par téléphone.

Est ce pour le fait de vous avoir "facilité" la réalisation de ces vacances que j'ai eu le droit à une carte postale ? Je n'y pensais pas encore hier. Je n'ose pas imaginer ce que serait la situation inverse : celle où je serais sans ressources, impotent et à la charge de mes enfants... ? Pour ta gouverne, je te rappelle qu'à ton âge, j'étais aussi aidé par ma famille certes, et je participais au soutien de ta grand-mère Boiteux (détail que ta mère semble avoir oublié au bénéfice de... mais pas le mien).

Ceci dit, j'apprécie tes démonstrations d'affection et ta tendresse, quand c'est mon tour, et laisse volontiers à mes petits enfants la chance de tes attentions.

Plus tard 10 11 00

Je viens de t'appeler au téléphone n'ayant pas eu de réactions à mon message précédent et pour avoir des nouvelles de l'organisation de l'anniversaire de Chloé, ici, dimanche prochain.

Tu me dis vos ennuis de messagerie. 

Je parlais avec Sylvie présente ce soir. Après avoir ajuster nos positions par rapport à Jean-Noël, cette dernière souligne que je me suis exprimé durement avec toi. Je reconnais que j'aurais pu seulement manifester mon plaisir de recevoir une carte de toi... Eh bien c'est fait maintenant, je te l'ai dit et je le répète.

Dans un courrier daté du 07/11/00 23:43:10 Paris, Madrid, DeniMasson a écrit :

<< Mais je ne t'écrivais pas pour que tu te justifies ! Je peux penser à toi sans te faire des reproches implicites. Heureusement. …

Sympa ta mise au point ! Merci ! J'apprécie.

A l'occasion, si tu veux bien, je ne manquerai pas de te communiquer des messages qui pourraient t'intéresser même s'ils ne te sont pas adressés directement, donc en copie.
 
 

Les mercredi à L'Escoubaïre.

08 11 Comme chaque semaine "de classe" le mercredi, ici, est bien animé. 

Pour le déjeuner nous étions huit à table, ce qui n'a rien d'exceptionnel dans cette maison qui se veut ouverte à tous. Au milieu de nous : Thérèse C, Flavie et Jean-Noël. Il y a parfois quelques débordements sur les week-end du fait du programme chargé de Sylvie et Thierry.

En plus des activités régulières d'animation d'ateliers et des attentions privilégiées à sa fille, Sylvie prépare son spectacle "le Maître de danse". Ces travaux la fatiguent et engendrent des tensions au point qu'elle n'est plus guère disponible, malgré ses efforts, pour s'ouvrir aux "suppléments" qui ne manquent pas de se présenter. 

Or, parmi ces aléas il y a, ici, Jean-Noël qui a pour elle une vénération. 

Il est attendrissant mais on ne peut pas dire qu'il soit simplet ou facile. J'ai beaucoup de mal à garder mon calme quand il s'agit de lui expliquer ce que j'attends de lui. Ce qui m'agace le plus ce sont ses réponses ou justifications avant même d'avoir écouté ou cherché à comprendre ce que je veux lui dire. Et c'est moi qui doit m'arrêter et le laisser bougonner car il ne supporte pas mes observations. Il n'attend que des marques d'attention positives. 

Bien sûr, je peux le comprendre compte tenu de son lourd passé dans l'insécurité la plus complète. Je ne peux plus attendre de Sylvie une aide efficace et ne sais plus par quel bout le prendre pour qu'il réussisse son insertion chez les adultes, monde dans lequel seuls comptent les résultats obtenus et les contrats respectés.
 
 

Les Thérèse

Thérèse C. Dans nos derniers échanges, Thérèse (pas ma sœur) me demandait de lui faire part de ce que je pensais d'elle. Je reste bien embarrassé car à mon avis elle fait partie des personnes qui imposent le respect avant toute évaluation ; mais j'ai promis de me lancer.

Dans le même temps j'ai sur mon répondeur un message d'icelle m'informant qu'elle va se faire hospitaliser par son médecin traitant qui la trouve en mauvaise forme. Y suis-je pour quelque chose ? Bérangère insinuait que mes attentions pourraient ne pas lui être favorables mais au contraire accélérer l'évolution de sa maladie de Parkinson. Est ce vraiment de bonne foi ou une petite jalousie de femme qui voit une concurrente plus proche géographiquement ?

Pour moi Thérèse est une personne entière, sincère, fondamentalement bonne et généreuse. Elle est "toujours partante" dit-elle ; et en effet, elle s'associe volontiers à toute manifestation que ce soit d'aller au cinéma, au théâtre, au concert ou tout simplement aux réunions associatives dont la dynamique lui est plus ou moins étrangère. Bonne "spectatrice" elle ne regardera pas trop ses attentes et excusera volontiers les différentes imperfections de ce qui lui est proposé. Elle s'accommode de tous les horaires et est toujours prête à rendre service. 

Elle chérit ses quatre fils inconditionnellement. Elle a ses à priori sur ses proches mais ne se fâche avec personne. Les conseils plus ou moins avisés sur sa conduite à tenir l'agacent même s'ils partent de bons sentiments. 

Elle revendique tranquillement ses origines belges et se moque bien des plaisanteries classiques et douteuses sur le sujet. Elle reprends souvent les mêmes histoires mais elle sait aussi se taire et prendre de l'intérêt à écouter ses interlocuteurs en soulignant de "c'est comme moi" les passages qui lui rappellent ses faits de vie.

Je vois Thérèse féminine, entreprenante et humaine.

J'écrivais à Thérèse (ma sœur) : << Que penses tu des différents messages que je t'envoie ? Est ce gênant pour toi ? Je vois que tu ne réagis qu'à ceux qui te sont personnellement destinés.

Elle répond :

<< Exact. Les autres ne me concernent pas. J'en prends connaissance puis je les supprime immédiatement. Il m'arrive d'apprendre quelque chose, mais, dans la mesure où le message ne m'est pas destiné, je ne prends pas la nouvelle comme officiellement annoncée. C'est donc une "rumeur" et n'en tient pas compte

Ce genre de réponse me glace dans un premier temps. Je la trouve sèche et sans appel. 

Je n'ai pas voulu réagir trop vite, je risquais de dire des bêtises et dépasser ma pensée.

Après avoir pris du temps pour la réflexion j'imagine le contexte dans lequel Thérèse évolue. Elle s'est habituée par ses expériences de vie à ne pas tenir compte de ses émotions. On dirait qu'elle se croit tenue de négliger les états d'âme (les "rumeurs") pour donner un avis autorisé (officiel) sur les comportements des uns et des autres.

Pourtant je connais sa sensibilité. C'est un Bélier du 12 avril et si Poisson que je suis, j'ai toujours eu beaucoup de mal à fonctionner avec les Bélier il y a entre nous une attirance extraordinaire qui risque toujours de tourner au vinaigre

.

J'ai médité, hier, sur l'art de donner à partir de l'évangile du jour. J'ai retenu cette sentence qui me remue :

"Si tu te crois riche des dons que tu fais... alors tu ne donnes pas vraiment."

J'écris à Mayacine :

<< Je regrette un peu que ta démarche auprès de Geneviève n'ait pas été couronnée de succès. Elle m'a enfin écrit pour me confirmer qu'elle ne souhaitait pas du tout dialoguer et que la "dualité" qu'elle a vécu pendant notre relation lui a paru bien lourde. Elle se trouve beaucoup mieux maintenant…Je tire donc un trait.

le 21 11 à Bérangère : << Je trouve le répondeur pratique pour te montrer que je pense à toi à différents moments de la journée. 

Pour moi j'ai 3 répondeurs ou boites vocales. Tu peux donc toujours (même au travail ) me dire dans l'instant ce que tu vis. Je te répète que j'ai besoin de contacts même de ceux là. N'est ce pas le cas pour toi aussi ?
 
 

Naissance et deuil. Nanie Peter.

-ThM- a écrit : << Une rumeur ? Tu es mieux placé que moi pour la vérifier !

En tout cas, si j'ai bien compris, tu te trompes de dizaine ! J'attends la confirmation

Et tu as gagné ! Tu as réussi à me faire réagir à un message qui ne m'étais pas adressé ...

- Confirmation ! pour la dizaine ? 

J'avais écrit : "Le N&deg;4 (5) ou 81 est en vue. Une rumeur ?"

Il fallait lire 91 et c'était une information.

Autre info : ThM, sensible, sans vouloir le faire voir, (ce n'est pas officiel) fait des fautes d'orthographe comme tout un chacun...

Que se passe t il ? Anne-Françoise & Matthieu attendent un quatrième (5ième en fait…) Je serai grand-père pour la septième fois.

Ce qui, d'après Matthieu, a provoqué des commentaires de la part de Marie-Jo. << C'est comme pour nous…le gens ont dit : pour le premier "Bravo !", le 2 "ah oui ?", le 3 "ça suffit !", le 4 "vous êtes courageux", le 5 "il faudrait revoir vos méthodes de contraception"

Je n'ai pas vraiment entendu ce genre de commentaire sans intérêt et je n'y aurais pas fait attention de toutes façons. L'enjeu me paraît vraiment à un autre niveau.

Il y a des possibilités matérielles d'organisation et des choix de vie. Pour moi, sans négliger l'engagement physique, surtout de la maman, je mets le deuxième élément de réflexion en premier.

Et puis il y a "la Vie qui commande" ! Mon choix personnel a toujours été d'accepter le mieux possible ce qui nous est donné de vivre. Ce qui n'exclut pas d'en parler ou d'écrire.

Il faudra compter aussi avec les deuils ou les séparations…

Nanie vient de disparaître. Je l'ai bien connue à une époque ! ; et elle a préféré continuer à fréquenter Marie-Jo. Une des souffrances du divorce est à mon point de vue, la séparation inévitable d'avec une partie de ses amis.

J'irai aux obsèques demain ; je reverrai les anciens. Nous aurons encore vieilli…

Les américains ont toujours le même président. Le canard de Lamoureux n'est pas mort… Le successeur n'est toujours pas désigné par les juges. 

"No Bush, no Gore but Ralph Nader" . C'est le slogan que je lancerais volontiers si j'étais américain.

Jean-Noël, est toujours le même. 

Le froid s'installant, il commence à trouver pas facile la vie dans le mobilhome. Il a bien 2 postes de télé récupérés à droite ou à gauche mais ce n'est pas l'idéal pour assurer une douce chaleur. Toujours plein de bonnes intentions il voudrait qu'elles soient prises en compte et être reconnu sans les assurer. Je m'apprête à renoncer à faire son éducation (c'est un peu tard) et à accepter inconditionnellement qui il est.

Je le crois foncièrement honnête, c'est inestimable ; aussi je lui ouvre la maison très volontiers.

22 11 00 Cet après-midi, nous avons enterré Anne Marie Peter 

réunion à Aix : 25/11/00 

Je reviens d'une journée de rencontre avec l'association du Courrier de Bovet. Elle était animée par Georges Roumezin. 

La présence de Evelyne Demczyk et JC Talon a été bien appréciée. Nous avons échangé entre personnes sympathiques et généreuses. Nous avons partagé notamment sur les motivations et les projections (transfert) que nous pouvons faire. Il a été souligné que nous pouvions rendre de grands services dans la correspondance avec les détenus à condition d'affirmer qui nous étions et les limites de nos échanges. Ainsi, pour ma part j'ai soutenu qu'il était possible de materner à condition de ne pas entrer dans le rôle d'une façon inconsciente et savoir refuser les demandes formelles qu'elles soient affectives ou financières.

Il est apparu aussi que l'association avait besoin de préciser ses repères. De revoir le guide du correspondant et les résumés mis à la dispositions des adhérents en guise de repère et d'information.

communication :

30/11/00 à Bérangère 

Oui je reviens de la chorale et me jette sur ma messagerie comme chaque fois que je m'absente. Et je m'arrête sur tes commentaires. 

Je suis partagé : d'une part je ne trouve aucun de tes messages nul mais plutôt tes silences. Je compatis à tes angoisses d'imaginer que je fais profiter d'autres personnes de mes commentaires. Mais c'est en même temps un compliment : je serais susceptible d'intéresser plusieurs personnes à la fois (mais aussi d'en contrarier et décourager d'autres). Je remarque que tu sembles demander une exclusivité que je t'accorde il est vrai de plus en plus.

Pour être direct, je ne sais plus si j'ai envoyé et à qui je l'aurais transmis cette fameuse réponse. Peut être à Syvie ? En tous cas il n'y a que toi qui réagit et si d'autres personnes commentaient tu en aurais obligatoirement connaissance un jour ou l'autre car je garde tous mes courriers dans des dossiers bien classés dont je suis fier.

01 12 00 mikri@club-internet.fr a écrit : << J'aime les conversations directes, pas du tout ce truc sur internet ou on ne sait jamais qui parle, qui pense, pour moi c'est proche du voyeurisme….

 

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