les photos du mois Journal 2003 site Escoub

Chirac dans l'Histoire *  chronique * anniversaire yoga et toucher amour et vérité la guerre ou la paix ? * exercice de correspondance * Framiso "Oscar et la dame rose" les pantalons

anniversaire

02 Nous terminons une bien belle journée bien occupée. Nous sommes allés sur le terrain 123 * ce matin avec AF et les enfants pour monter le cabanon de chantier. Nous avons été trempés car il a plus juste le temps de nous affoler. 

Déjeuner avec Thérèse et pendant la sieste des petits, les grands sont retournés avec Matthieu cette fois pour tenter de finir.

Ce dernier est très occupé et préoccupé si bien que les soucis de la maison passent à l'as ! Et j'attends son bon vouloir qui ne vient pas pour les comptes par exemple.
Heureusement que les petits me font oublier de m'impatienter. Tommy est toujours délicieux, les filles coquines comme toutes les filles et William qui me fait du charme pour jouer sur l'ordinateur aux jeux "Free solitaire". D'après lui nous réalisons une équipe très performante. Le voici qui arrive et remarque que je pourrais faire autre chose que d'écrire ...

Nous avons soufflé les bougies ce soir et je n'ai pas eu a me donner de mal Tommy n'attend pas en général qu'elles soient toutes allumées.
 

Chirac dans l'Histoire
 

Depuis le temps qu'on le voit sur les écrans, qu'on ait voté pour lui de bon gré ou contre son propre choix, c'est un fait acquis cet arriviste est arrivé à entrer dans notre subconscient : j'ai rêvé de lui cette nuit. 

Certes à son actif il faut reconnaître qu'il a bien manœuvré ces derniers temps pour, suivant ou poursuivant l'opinion publique, repousser les ardeurs belliqueuses du président Bush. Souhaitons que ce ne soit pas seulement que provisoire !

Voici donc : pour assister à je ne sais quel spectacle nous étions "lui" et moi dans la même salle. En compagnie de Bernadette, installé deux rangs derrière nous, il attendait l'ouverture du rideau. J'étais moi même entouré d'enfants et d'amis et pour patienter je distribuais quelques réserves que j'avais apportées pour le goûter. Debout donc, le dos tourné à la scène, je faisais face à notre illustre camarade venu sans escorte comme un "vulgus pecus". Suivant mon geste, pensant peut être qu'il s'agissait de "pop corns" qu'il est habituel de manger dans ces circonstances et qui pourraient peut être lui faire retrouver les faveurs de son collègue américain, il me fait de petites mimiques me signifiant qu'il aimerait bénéficier de la distribution. Je me dérange alors pour aller lui offrir une figue séchée qu'il mange sans sourciller à la grande gêne de Bernadette.

Au réveil, ce matin, je n'ai pu que constater que Monsieur le président était bien entré dans mon histoire et que je me mettais à ne plus regretter d'avoir été forcé à voter pour lui en avril dernier. Souhaitons que ce soit définitif !

Dans mes cours de yoga je vois des jolies femmes (et parfois quelques rares hommes ) que je touche quelques instants pour favoriser leur détente. 
Sylvaine ce matin, m'a remercié publiquement des bienfaits de ces quelques gestes que je distribue avec beaucoup de plaisir moi même. Le corps a tellement de choses à dire que quelques contacts suffisent parfois à toucher l'essentiel de la personne et à nous rejoindre au delà du rationnel.
Il n'y a plus de "c'est à moi ou c'est toi" mais c'est nous qui vivons l'instant avant de communier en tant qu'âmes dans l'Unité ultime.

Dans un e-mail daté du 05/03/03 18:08:43 ,ma correspondante du Canada écrit :

"Allo Marc.. …"

A Jphi :

"Oui je vais mieux mais j'ai traîné longtemps. Tommy est vitalisant c'est vrai mais heureusement il passe rapidement à autre chose et me laisse à mon rythme quand je ne suis pas tenu à courir derrière lui.
Je ne me plains pas car mon entourage, bien vivant, que ce soit Tommy, Jeanne ou sa mère, me comble de leur affection et de leurs attentions.
Le jardin commence à verdir et j'ai des nettoyages et préparation de terrain à faire avant la repousse."

J´ai beaucoup pensé à toi, hier, car on a regardé Gandi, en DVD. J´imagine que tu as sûrement dû le voir en 82, quand il est sorti. Cet indien, porte parole de l´opposition non-violente. On en aurait bien besoin, en ces temps de merde.
Malheureusement, lorsqu´il dit que dans l´Histoire, seuls l´amour et la vérité ont triomphé, je ne suis pas sûr qu´il ait été dans le vrai...

Dimanche c'était aussi la journée de la femme !  J'y joins ma participation qui me renvoie à mes vieux jours

13/03/03
Eh bien dimanche est passé. La semaine aussi. Les négociations se font oppressantes mais les 280 mille américains sur le pied de guerre aux portes de l'Irak n'ont pas encore tiré !
Nous ne sommes plus au temps d'Hithler  que les pacifistes de Munich ont porté au désastre.
La guerre est partout mais sous de nouvelles formes. Nous devons la chasser de nous mêmes en premier lieu. Le progrès est que nous cherchons à éviter la violence. Place à la diplomatie !

A Framiso (voir aussi en 2001  avec Bérangère et Lambert *)
Hier mercredi 12 mars, j'ai effectué mon pèlerinage annuel (en 2001 *) (en 2002 *  ) et rituel au chalet Marchand. Bien entourés de notre sœur Odile et de leurs amis Consigny si sympathiques, nous avons échangés impressions comme nous en avons l'habitude. 

Odile encore valide malgré tous ses ennuis articulaires, m'a engagé d'office à la lecture d'"Oscar et la dame Rose". L'ouvrage est rapidement avalé et il en reste une impression de plénitude indescriptible. Ces lettres à Dieu d'Oscar, âgé de dix ans, présentées sur un mode enfantin sont d'une profondeur étonnante. Toute la vie est là, dans l'essentiel de dix jours autour de Noël, chaque journée décrite comme une dizaine d'année.

"Mon cher Oscar 
Oui c'est moi Dieu qui te répond enfin.
Je sais tout, donc ce qui t'est arrivé ainsi qu'à toutes ces personnes qui ont lu tes aventures. Tu as quantité d'amis qui se reconnaissent et qui n'osent pas dire, comme toi, ce qu'ils vivent. Si tu as passé toute ta vie en une dizaine de jours c'est bien pour réaliser que le temps ne compte pas pour l'âme qui est immortelle. Donc tu es bien vivant et tu vas pouvoir dialoguer avec Moi.
Comme tu Me l'as écrit, sur terre on n'est pas responsable de ses souffrances physiques mais assurément de celles qu'on inflige au moral. 
Alors Oscar, continue à inspirer la Joie et le bonheur à tous ceux qui souffrent !
Dieu. "

Ecrire pour en parler, les pantalons
Tommy prend son bain (voir photos du mois)

Mercredi soir !
Je reviens de la chorale et bien que je ne prenne toujours pas mon pied avec le répertoire que Cyril le chef a choisi, cet exercice me stimule. Bien que l'heure soit bien avancée je n'ai pas envie de dormir. Sans avoir pu lire beaucoup le "Canard enchaîné", j'étais tout seul dans mon pupitre de basse et il a fallu que je tienne la place !
Notre amie Thérèse est en Belgique ; elle aime revenir au pays de temps en temps mais c'est surtout pour s'approvisionner. Elle se prélasse à Bruxelles et fait des achats de chocolats et de cuberdons pour Thierry. Thierry c'est son chouchou parce qu'il est belge aussi ou bien parce qu'il est beau garçon ou bien les deux.
Un plaisir de Thérèse est de faire des cadeaux ; je trouve ce côté bien agréable et je suis un des premiers à en bénéficier. Ainsi, l'autre jour, je soulignais que j'étais en manque de pantalon. Qu'à cela ne tienne cette réflexion n'est pas tombée dans l'oreille d'une sourde. Elle avait pris soin de noter mes mesures, celles d'un adolescent, et quelques jours plus tard elle avait acheté deux jeans de qualité.. J'ai essayé les articles qui un peu longs toutefois, m'allaient fort bien. C'est alors que je remarquais que le bas des jambes était usé comme si le vêtement avait été porté déjà assez longtemps pour avoir été râpé sur les chaussures. Bien sûr le magasin d'origine était au dessus de tout soupçon mais j'en fait part de mon étonnement à Thérèse après avoir demandé l'avis de ma fille la plus voisine. J'avais bien remarqué que certains jeunes gens affichaient avec plaisir de se parer d'affaires "souillon". Moi même j'adore m'affubler de vieux habits pour jardiner. 
Et dernièrement je remarquais, alors que je suivais une jolie personne, combien son pantalon limé aux fesses soulignait ses formes et le mouvement de son bassin …
Thérèse scandalisée est retournée chez le commerçant qui lui a confirmé que c'était le "nec plus ultra" de la mode que de mettre de vendre des affaires usées. C'est tout un art de savoir déchirer un pantalon au genou juste pour faire "sexy" peut être ? 
Moyennant quoi notre digne amie s'est autorisée malgré tout à prendre un autre article un peu moins "design" mais plus classique, correspondant à ses idées ainsi qu'aux miennes et au prix qu'elle y mettait.