"Courageux mais
pas téméraire"
Ici c'était le Premier Mai jour férié
pour les "travailleurs".
Or je ne me suis jamais considéré comme un travailleur
bien sérieux me mettant souvent "hors normes" !
Donc j'ai vaqué à mes activités habituelles qui
tout en étant celles qui me conviennent sont aussi du travail (visite
de clientèle, jardinage, confection de pages web).
Je n'aime pas couler des heures à bavarder. Le plus souvent,
je dois m'activer pour avoir l'impression de ne pas perdre mon temps. Pourtant
quand je sens qu'il y a du tirage quelque part j'accepte volontiers de
partager les soucis qui se présentent.
Dans une maison habituellement animée par quantité d'enfants
que je dois plus ou moins surveiller si je tiens à limiter les dégâts,
nous étions relativement au calme aujourd'hui (seulement trois bambins)
du fait que la petite famille qui habite ici est partie ce matin avant
l'aube pour aller "faire le pont" à Paris (ce qui représente
tout de même 7 heures de route). Les parents en plus de toutes leurs
autres activités, participent aux championnats de France de "course
d'orientation" qui se déroulent samedi à Fontainebleau. Leurs
quatre rejetons ne sont pas loin derrière ...
Je parle de calme pourtant la journée a manqué de mal
se terminer : quittant brusquement mon clavier, comme un diable sort de
sa boîte, je m'élance à la poursuite d'un chien qui
traverse le jardin à plusieurs reprises au grand galop.
Et je me trouve nez à nez avec Mr Martinot, le voisin le plus
mal embouché du quartier, qui, semble t il, promenait, sans vergogne
comme à son habitude, ses chiens déchaînés.
Dans mes précédentes colères après ces animaux
qui font des ravages chez nos paisibles petites bêtes, pigeons, lapins
... j'ai menacé ce propriétaire indélicat de tirer
au fusil sur ses protégés. Ce que je ne ferai jamais car
si je sais volontiers élever la voix, en tant que non violent, je
ne passe jamais à l'acte.
J'ai renouvelé ma menace et l'effet a été pour
le moins inattendu. J'avais une furie en face de moi ! j'ai battu en retraite
très vite en prétextant d'aller chercher l'arme ... Le environs
ont résonné de ses éclats de voix mais je n'ai vu
personne pour me porter secours au cas où il me laisserait pour
mort ce qu'il n'était pas loin de faire.
Marie Claude :
J'ignorais que l'on prenait des risques
en te rendant visite ..... As-tu beaucoup d'énergumènes de
ce type dans ton environnement ? Heureusement que ta petite équipe
était absente, que se serait-il passé si les enfants s'étaient
trouvés là ?
Je ne suis pas du tout violente moi
non plus mais des chiens dangereux et un maitre fou furieux cela demande
quelques précautions.
J'espère que tu es remis de
tes émotions mais je dois avouer que je suis très surprise
de voir que personne dans ton environnement ne s'est inquiété
de savoir ce qu'il se passait pour te venir en aide ; tu devrais peut-être
avoir une bombe anti-agression car c'est dissuasif et cela calme les excités.
Pour faire fuir les toutous envahissants
un sifflet à ultra-son ce n'est pas mal. Tu as également
les boulettes de viande empoisonnées qui ne tuent pas mais qui les
rendent suffisamment malades pour les dissuader de venir dévaster
la faune de ton jardin.
Claudie :
Cher Marc, ce voisin est à l'évidence
jaloux de votre propriété, il veut en profiter de gré
ou de force! Dans ces cas là, il n'y a que les grands moyens. Une
grande clôture seulement réussira à lui faire barrage.
C'est dommage mais devant des gens d'aussi mauvaise foi, il n'y a que les
solutions coûteuses qui marchent.
Une grande clôture seulement
réussira à lui faire barrage.
est ce une
allusion à mes pages d'Avril dans lesquelles je parlais de clôture,
Claudie ?
Non, Marc juste une allusion à
un roman de Marguerite Duras!
Non, je plaisante. |