Jean Noël 2001 *
Pour sortir de cette impasse, *
27 01 Naissance de Jeanne Melquiond. *
"WE chant Moyen Age": *
La vie d'artiste. *
Compliments. *
Faiblesse *
A Sylvie Je voulais écrire quelques lignes après votre fête et puis ton message me décide. Encore une fois, je trouve que vous avez fait simplement et parfaitement votre fête. Tout le monde semblait ravi. J'ai été content de rencontrer nos amis belges et de les voir en forme. Même en informatique nous n'avons pas les mêmes préoccupations donc peu de communication ; mais leur chaleur et la bonne bière sont réconfortantes. Je me suis trouvé dans une position de spectateur peu enclin à manifester mon enthousiasme du fait, tu le soulignes, de la présence de Marie-Jo et Alain... Bon réveillon pour vous. Moi j'irai faire la bise à mes sœurs. Anne ! Chaque fois que j'ai un message de toi (et d'autres aussi..) je le lis avec un pincement au cœur : "Vais-je me faire remettre en place ou bien …" J'avais cru comprendre que tu n'utilisais pas Internet par manque de temps mais je constate que tu acceptes de cliquer ? Pour ce qui concerne JeanNo il est présenté, je pense en détails, dans la page Jean-Noël Il se trouve qu'aujourd'hui, malgré les bons contacts qu'il avait avec Sylvie Jean-No abandonne. Nous, (je, surtout) devenions trop exigeants... Je suis affecté car mes tentatives d'ouverture et d'accueil sont restées sans succès. De là à voir, pour moi, un échec supplémentaire ... Thérèse C. Je reçois une lettre de son fils Patrice. Je l'ajouterais bien à son dossier. à David ! << Le clip vidéo voeux de la famille Adam : famille Charbonnier sur la page Bruno un autre clip vidéo et en principe ça marche mais c'est lourd et il faut donner le temps de charger sans mélanger les demandes. et ma dernière page photo : fêtes de fin d'année 17/01/01 Anne ! "Je suis en manque." Je pense bien à toi et j'aurais besoin d'échanger avec toi. Je suis en manque... Oui en manque de communication cœur à cœur. J'ai dans l'ordinateur un outil extraordinaire mais je ne trouve pas l'interlocuteur qui me fasse avancer. Je réalise de mieux en mieux dans la forme mais le fond me semble vide. Question santé, je suis "en forme" et j'espère qu'il en est de même pour toi. Je te joins un petit dossier zip contenant les vœux de Gérard Besse, une invitation à participer aux activités ("orientales") qu'il organise et ce que je lui réponds. ( ma réponse.) courrier : coucou Envoyé le : Wed, 17 Jan 2001 14:16:34 Lu par :Annebercot le : Wed, 17 Jan 2001 16:58:40 Serais-je maso ? désœuvré ? futile ? manipulateur ? vieux beau ? Non pas que je me sente inutile mais peu intéressant. J'aimerais avoir, comme Michel, une noble tâche à terminer mais je ne vois pas laquelle… ... Sur ce je suis allé jardiner, composter les branchages résidus de la taille des arbres et arbustes que j'ai plantés depuis plus de 20 ans. Mélangés aux éléments dégradables, restes de la cuisine familiale, j'en fais du terreau qui régénère mes plantations nouvelles et entretient les anciennes. Le 19 01 Voici bien longtemps que je ne suis pas allé au cinéma. Thérèse C. qui m'y poussait est encore à l'hôpital pour quelques jours. En début d'après midi je me suis lancé à
présenter Flavie
dans son attente, à lui faire une belle
page. Avec Julien, son compagnon en congé maladie pour une opération
de hernie discale, ils font bien partie de la maison et elle y a préparé
le nid de sa future petite fille.
…je reprends la lettre reçue aujourd'hui de Luce et l'appelle au téléphone pour avoir quelques précisions. Avec sa franchise et sa profondeur que je lui connais bien elle m'envoie des remarques qui m'interpellent. Mon journal 2000 que je lui ai communiqué crée, d'après elle, de la distance, de l'étrangeté plutôt que de la communication entre nous. Ceci me renvoie aux observations que je fais des réactions de mes correspondants par mail qui semblent désavouer mes écrits. Thérèse, Jean-Phi, Catherine P. entre autres. J'imagine, lui disais je, que certains de mes propos t'ont choquée mais lesquels ? Elle a reconnu alors que c'était le cas pour ma façon de parler de Bérangère. Comment ne pas dire ce que je pense profondément ? Mais il est vrai que c'était l'expression d'un moment et que j'aurais pu me dispenser d'en faire part par écrit à des tierces personnes. Je me décide progressivement et peut-être un peu tard à être plus prudent. Luce avance que j'aurais sans doute besoin d'un thérapeute adapté à mes besoins ? Bien que, d'après elle, je ne semble pas vouloir changer ma vérité. Elle, ne communique rien de ses écrits justement parce qu'elle ne veut pas s'approprier ce qu'elle dit, m'a t-il semblé comprendre au téléphone. Je vais au lit sur ces réflexions.
27 01 Naissance de Jeanne Melquiond. La fille de Flavie et Julien est arrivée cette nuit, à 3h. La maman de Flavie, sage femme de son état, était toute émue en me racontant les péripéties de l'accouchement. Appelée la veille elle a assisté à l'épreuve. Jeanne était une agitée dans le ventre de sa mère et un peu trop précocement, sans doute, elle a tenu à faire des claquettes comme elle. Résultat elle s'est enroulé le cordon autour du cou plusieurs fois, ce qui a rendu impossible l'accouchement par les voies normales. A chaque fois que la parturiente (celle qui "travaille" et pas celle qui aide…) "poussait", le bébé souffrait et risquait de s'asphyxier. Heureusement la petite coquine n'avait pas fait de nœud ! et une césarienne a pu la délivrer. Résultat : un bébé magnifique (je suis allé l'admirer et j'en ai vu des moins beaux à cet âge…) Me voici donc, une nouvelle fois grand père… par adoption. Après Pauline Schlosser, Théo Haggaï, et les petits Delenne, l'Escoubaïre accueille une nouvelle fois un nouveau né.
Jean Noël 2001 *
Pour sortir de cette impasse, *
27 01 Naissance de Jeanne Melquiond. *
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Compliments. *
Faiblesse *
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Encore un peu et j'allais me plaindre au conseil fictif supérieur familial dont tu fais partie et demander de l'aide à ta soeur "Elisabeth" pour te faire la leçon.(En fait, elle même n'est pas très causante par mail...) Si je manque de rigueur, ce qui ne m'étonnerait pas, il ne me paraît pas très agréable d'en avoir trop. L'important..."c'est la rose". Tes invités m'ont encore vanté ton accueil, ton organisation efficace et tes activités multiples. Ceci dit, j'ai retrouvé l'animation de la maison et avec plaisir mes petits enfants. Joanna ne m'a pas du tout fait "la gueule" et pour le moment (14h45) ils dorment tous sous ma haute surveillance. Ce week end je suis allé participer à un stage culturel sur le chant "Moyen Age". C'est intéressant de voir l'évolution du chant choral du Grégorien au chant polyphonique. Il nous manquait un historien de la classe de Georges pour nous mettre dans l'ambiance de l'époque. C'est peut-être "ma fille" qui m'écrit mais je ne peux pas m'empêcher d'en faire part : << Sujet : "A mon poète préféré" Cher petit papa, J'ai pris le temps ce soir de lire tout tes courriers accumulés depuis dix jours. Je continue à beaucoup aimer ton style qui glisse de scènes précises de la vie quotidienne qui nous transmettent ce qui se passe autour de toi, à des échappées poétiques vers tes arbres à tailler ou une petite grenouille qui te tient compagnie, qui nous entraînent dans les profondeurs de ton regard sur la vie. Tes pages photos sont magnifiques (je viens de voir celle de Flavie) et tes présentations de textes bien intéressantes (j'ai vu celle de Jean Noël...). Peut être que dans quelques années, tu pourras en faire un livre qui sera plus accessible à tous et plus facile à lire pour les réticents à Internet... Il me semble que la question que tu te posais en écrivant à Anne est juste : quelle est la tâche que tu souhaites terminer sur cette terre : cela donnerait peut-être un sens nouveau à ta vie. Moi, de loin, de mon château, il me semble la voir mais ce n'est peut-être pas celle que tu souhaites te donner... …. Je t'embrasse petit papa. Sylvie << A demain. Sylvie << Ma chérie ! Merci beaucoup de ton message tellement gratifiant ! Tu m'encourages à continuer et aussi à chercher la formule qui "passera" les barrières. Thérèse, ma sœur, parfois se laisse attendrir et revient au clavier... Je pense souvent à toi, en plus, quand je "pratique" le yoga, que ce soit avec mes élèves ou encore dans mon jardin. J'y trouve une conscience d'exister dans la forme, à l'écoute du mouvement intérieur... Il me semble que cette pratique me donne cette sensibilité particulière, débarrassée des particularités des caractères personnels pour rencontrer les autres au niveau de leur âme. La petite grenouille, à quelques centimètres de moi, mais invisible pour le moment, se rappelle à mon bon souvenir par des croassements qui, paraît il, annoncent le printemps. Elle t'envoie bien l'bonjour ! Mes mains sentent le romarin que je viens de tailler après les vignes et les rosiers. Après les pluies de ces derniers jours, le soleil revenu nous fait oublier qu'il faut attendre encore plusieurs semaines pour retrouver le vrai beau temps. Je viens d'avoir un appel de Flavie (Naissance de Jeanne ) qui me donne des nouvelles de Jeanne. Je lui disais que je venais de baguer mes deux pigeons derniers nés et qu'elle ferait bien d'en faire autant pour sa fille pour être sûre de la reconnaître ! Hier soir j'étais invité chez Eglantine AMY peintre, pour fêter l'anniversaire de Thérèse : 75 ans ! La soirée était bien tranquille et sympathique, un peu tristounette peut-être ? Après nous avoir raconté les exploits de sa famille pour accueillir, pendant les vacances d'hiver à la montagne, un jeune anglais en dialyse, Eglantine nous a narré ses difficultés de commerçante pour vendre ses œuvres une fois réalisées. Ses expositions à l'étranger d'où elle revient presque nue. Les mêmes difficultés, semble t-il, pour la compagnie du Passeur dans la vente de leurs spectacles. Toujours le problème des minorités, des hors circuit médiatiques ! Pour le moment il me semble qu'Internet réduit ces inégalités.
Encore faut il accepter de s'équiper ?
Ce 01 02 01 de Sylvie : << Merci pour tous tes messages, c'est vrai que c'est en se confiant que l'on reçoit le plus... Comme tu le dis dans ton texte, ta démarche dans le yoga te donne une perception des choses et des gens, au delà de leurs apparences. Tu fais d'ailleurs beaucoup de bien aux gens qui t'entourent sans passer forcément par le discours mais par la présence que tu dégages... Je commente : << Que de compliments, ma chérie ! Je serais tenté de m'enorgueillir et d'en faire part à quelques intimes comme pour leur prouver que je suis vraiment intéressant. >> Illusion en fait ! C'est moi même que je veux mettre en valeur et le piège est là. De l'Irlande lointaine me vient parfois un rappel à l'ordre. << Merci Anne ! Je pense que j'ai besoin d'être remis à ma place de temps en temps. >> Pourtant d'autres ne s'y trompent pas et admirent seulement... la façon dont tu fais les compliments... : << J'ai beaucoup aimé la prose de Sylvie.>> dit Thérèse.
soirée du 29 01 "Surdités et appareillages" << Je suis allé faire un tour à "la Fonderie" lundi. Malheureusement je n'ai pas pu resté jusqu'au bout pour répondre à une invitation de Josette Mingot à la librairie Vents du Sud. Il s'agissait d'une présentation du livre écrit par Monique Grandjonc : "Kyoto Provence" Pendant votre réunion cependant, j'ai pu apprécier la qualité et la clarté de vos interventions. J'ai été très intéressé et te remercie de tout ce que vous faites, toi, Sabine et toute l'équipe pour la cause des malentendants. Ton site, que je visite régulièrement, est fort bien présenté. Si je puis vous rendre service d'une façon ou d'une autre
n'hésite à m'appeler.
J'étais fatigué hier soir et ces derniers temps. Ce matin je me sens un peu mieux mais encore bien raide. Je crois que je m'investis trop physiquement dans mes cours de yoga. Je suis en perte d'énergie. Hier donc, en revenant d'un remplacement supplémentaire d'un
collègue à Cadarache je me suis précipité dans
ma baignoire pour me réchauffer (j'ai de plus en plus de mal à
réagir au froid). Un faux mouvement en sortant m'a obligé
de rester cassé la soirée. J'ai préparé difficilement
le dîner des enfants et fait mon courrier. Une profonde douleur lombaire
m'invitait à penser que la grippe intestinale m'avait rattrapé.
Toute la nuit j'imaginais que je ne pourrais pas bouger dans la journée
suivante. En fait ce matin, je repars, avec l'impression d'être encore
vieilli...
01 02 21h50 Je ne suis pas resté longtemps à la chorale ce soir. Inquiet toute la journée sur le sort de mon dos et croyant en subir des suites handicapantes j'écris un mail à l'intention du nouveau conseil d'administration Cantabile avant d'aller à mon cours de yoga. << Je ne sais pas si je pourrai aller à la répétition ce soir n'étant pas du tout "en forme" : la grippe en est sans doute la cause. M'étant affiché au moment des élections de la dernière assemblée générale comme voulant faire le lien avec l'ancien conseil, j'ai appelé Emmanuel dimanche pour avoir des précisions sur ce papier distribué jeudi dernier. Il a bien voulu me répondre et j'ai constaté une agressivité envers Jacqueline. Depuis j'ai appris que le nouveau conseil l'a "rayé" des membres de la chorale. M'appuyant sur votre volonté de démocratie, et quelques soient les reproches que vous avez à lui faire, je proteste en trouvant cette action pour le moins inélégante. J'y verrai plutôt du totalitarisme. Je propose donc et demande que le conseil revienne sur sa décision et fasse des excuses à Jacqueline en lui reconnaissant les services rendus à la chorale. Merci d'en faire part à qui de droit. >> En fait, j'ai voulu aller présenter moi-même ma requête par goût de l'aventure mais surtout pour lutter contre l'injustice et par fidélité à la position que je pense honnête. En l'occurrence il s'agissait aujourd'hui de défendre celle qui, hier, avait tout le pouvoir et en abusait sans doute. J'estime que ce n'est pas une façon de remettre les choses en place que d'avoir envers elle un comportement persécuteur. Elle a été suffisamment meurtri dans sa fierté pour ne pas en rajouter. Après avoir fait lire mon message à Emmanuel (le jeune chef de chœur) celui-ci me renvoie à la présidente. Justement celle ci s'adresse à l'assemblée pour se dire désolée d'avoir à prendre des mesures désagréables et elle lit sa lettre d'exclusion. Je suis alors intervenu pour, sans développement, affirmer mon désaccord. J'ai sans doute mal défendu la cause mais je ne suis pas avocat et l'ensemble de la salle était acquis pour faire de Jacqueline un bouc émissaire. Je suis sorti ensuite n'ayant plus le cœur à chanter en chœur. J'ai alors rencontré deux "nouvelles" qui quittaient la réunion, scandalisées de ce qui se passait dans cette chorale. Jacqueline m'a dit ensuite qu'elles avaient fait un esclandre en revenant à la fin de la répétition. Je ne suis donc pas seul dans ce groupe à trouver la situation scandaleuse. Me voici grand père tranquille, chargé de petites tâches ménagères tout aussi nobles que les autres certainement et de surveillance d'enfants. Je joue "la sécurité". Je présentais tout à l'heure à Yaël, "la vieille boulangerie de Saint Maur", placée en page de garde de ce journal. C'est une miniature d'une toile de Girol, un de nos voisins du temps de mon enfance. Je disais que, petit, lorsque j'allais à l'école Pasteur, je passais tous les jours devant la boutique avec mon copain Charles André et aussi mon cousin Jean-Jacques. Nous utilisions la bordure du trottoir qui passe le long de l'église comme voie de chemin de fer pour jouer au train. J'ai appelé Josette tout à l'heure pour lui déclarer mon bonheur à la lecture du livre "Kyoto Provence" de Monique Grandjonc, que je croyais être sa soeur. C'est un écrit de femmes qui me touche beaucoup. Elles se disent avec pudeur et vérité. Il y a une progression dans la reconnaissance des pays de l'une et de l'autre (Kyoto et Aix en Provence) et de la profondeur dans leurs réflexions sur la vie. |
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