Décembre 01  (page perso)
 
Séminaire *

cinéma *

Camilla *

obsèques *

Avril 95 *

Les coups... de l'Histoire

 Neige *

Remorquage *

Noël au Lauzet *

 les Grimaldi *
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Séminaire *

cinéma *

Camilla *

obsèques *

Avril 95 *

Les coups... de l'Histoire

Neige *

Remorquage *

Noël au Lauzet *

 les Grimaldi *
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Séminaire *

cinéma *

Camilla *

obsèques *

Avril 95 *

Les coups... de l'Histoire

Remorquage *

Noël au Lauzet *

 les Grimaldi * 

Au jour le jour en remontant le mois.
 
Noël
La famille Bitterlin avait rendez vous au Lauzet entre Briançon et le col du Lautaret pour les vacances et le réveillon de Noël avec de valeureux représentants de la famille Charbonnier. Une vingtaine approximativement, « descendus » du grand Nord (Dunkerque et Paris), bravant les intempéries et le verglas tout le long de la route pour trouver le froid et le soleil dans les Hautes Alpes, mais aucune trace de neige. 
Jean-Philippe et Cordula avaient fait, eux aussi, le chemin depuis Munich dans les mêmes conditions.
Donc plus de trente adultes et enfants de tous âges (38 personnes) dans cet ancien relais de poste bien aménagé et pris en mains par une association pour le mettre à disposition des vacanciers.
Tous s’égayaient dehors dans la journée pour de belles randonnées dans la montagne ou emprunter les quelques pistes de ski approvisionnées par de canons à neige. Le soir tous se retrouvaient autour des tables de la grande pièce commune pour les repas ou des jeux divers. Tommy sept mois était le plus jeune mais ne manquait pas sa promenade quotidienne, ravi, sur le dos de sa mère.

27/12/01 Les Grimaldi
Charles André et Françoise sont venus passer avec moi le « post réveillon » ici, à L’Escoubaïre.
La maison était vide et malgré le froid intense à l’extérieur nous nous sommes réchauffés au coin de la cheminée en évoquant ensemble des souvenirs d’il y a bientôt cinquante ans de Bécaud ou du lycée Berthelot.
Nous nous voyons peu depuis que je me suis exilé en Provence mais je ne rate pas une occasion lors de mes passages à Paris d’aller les rencontrer à Maison Alfort là où Françoise habite depuis son enfance.
Avec Charles André, nous avons la même sensibilité et nous nous retrouvons à chaque fois avec nos cœurs d’enfants que soixante années, sans nous quitter vraiment, n’ont pas changés. Si, même physiquement, pour moi, mis à part quelques cheveux gris, il est toujours le même, je constatais que ce sont les photos ou les images vidéo qui me font réaliser que, pour ma part, je ne présente plus à ceux qui me regardent, celui que ma tête imagine être encore.

Les aventures du Passeur !   site Passeur 
19/12/01 ... Barre de remorquage
Il faut admettre que le métier de comédien n'est pas de tout repos et qu'il présente certains risques. Le cœur de Thierry en souffre parfois (pour avoir de ses nouvelles :  Passeur@wanadoo.fr).
Pour un rendez vous à Aix, la semaine dernière, Thierry faisait confiance à son Opel fraîchement sorti des services de l'agence officielle de Manosque pour cause de réparations importantes et répétitives. C'était sans compter sur les surprises de cette marque allemande de réputation mondiale. Après avoir enfumé  l'autoroute sur plusieurs kilomètres, la voiture s'immobilise définitivement sur le coté de la chaussée à quelques arpents de l'Escoubaire. 
Grâce à son "mobile" qui ne le quitte pas Thierry envoie des SOS, puis se décide à abandonner sa voiture pour rejoindre la maison à pieds. Matthieu ira le remorquer quelques moments plus tard.
Mais comment retrouver le bon fonctionnement du véhicule ? Le reconduire au garage lui paraissait la  seule solution. Attendre le lendemain l'arrivée de Sylvie pour lui demander de faire l'office des dépanneurs ; emprunter une barre de remorquage et faire les cinquante kilomètres qui les séparait de Manosque l'une tirant l'autre ne semblait pas inimaginable.
La nuit tombant, le départ fut épique et tendue l'atmosphère durant  les quelques centaines de mètres parcourus au milieu d'une circulation intense.
Le dénouement ne se fit pas attendre : au premier coup de frein de Sylvie l'Opel fit un Z de la barre de remorquage et faillit emboutir la Renault et ses occupantes. Je retrouvais Yaël effrayée, réfugiée dans les bras de sa maman et ne perdant pas une occasion de faire un bon câlin.
Le lendemain tout rentrait dans l'ordre. Opel reprenait la voiture en mains.

Neige
dimanche 16 décembre 2001
C'est donc la deuxième fois que nous avons de la neige en 2001, rien en 2000 et une précipitation mémorable en Nov 99
Pour les photos de Décembre 01, les voici qui arrivent. Aujourd'hui les enfants font encore de belles glissades sur la pelouse avec la luge et sur les bassins entièrement pris. Chloé, un peu folle, vient d'y faire une chute douloureuse sur le dos. Elle en a eu le souffle coupé pendant un long moment.

_________

C'était mercredi dernier l’anniversaire de Camilla (4 ans ). Ballons indicateurs de la fête, jeux de plein air, gâteaux et cadeaux rituels, tout y était. Mais le clou de la journée était bien le « spectacle » préparé par Sylvie et Yaël.
Une grande partie de la classe de Camilla, les cousins et les parents s’étaient groupés dans une partie du séjour et tout excités, attendaient la « surprise ». Nous n’avons pas été déçus, mais je ne vous dit pas les cauchemars des enfants la nuit suivante...

La sorcière tout de noir habillée, est arrivée par le jardin comme le font parfois les personnes qui cherchent l’entrée de la maison. A travers les plantes, l’effet était saisissant. Une fois entrée, l’affolement des petits s’est manifesté. La fée Mélusine (Yaël) descendant du ciel par la mezzanine devait, en dansant, transformer la sorcière en jolie princesse. Ce qui fut fait mais dans une certaine confusion que l’émotion des spectateurs avait provoquée.

13/12/01 
Très joyeuses Fêtes !...
"Que grâce aux années deux mille, le théâtre vous soit sublime!..."
Les événements autour du coup d'Etat de 1851 dans les Alpes de Haute Provence.
Le Conseil Général a sollicité les différentes compagnie théâtrales de la région et le Passeur avec. Un moment historique qui a marqué l'an 2001. (voir Passeur)
Nous nous sommes tous retrouvés à Digne samedi soir (mais oui ! Tommy aussi...)
C'était remarquable, généreux, somptueux.

Les coups... de l'Histoire
11/12/01 22:13
Il y a trois mois ...
La télé nous fait un petit reportage rétrospectif.
Je repensais ce soir en allant donner mon cours de yoga comment j'ai appris ce jour là l'attentat. J'ai eu vraiment l'impression de vivre un moment historique en direct, un événement qui allait changer le cours de l'histoire. Pourtant j'ai fait la séance comme si de rien n'était. Chaque pratique est un moment exceptionnel où plus rien ne compte. C'est le présent. On retrouve les soucis et les préoccupations en sortant.
J'ai constaté que le président Bush, lui aussi, en visite dans une école ce jour là, a eu la même attitude. Il est devenu livide, a semblé distrait mais n'a pas "réagi" sur le coup.

Séminaire

09/12 A Jean-Phi :
<< Plus je vieillis plus je sais que je ne sais pas grand chose !
J'ai participé ce week end à un séminaire  de "Connaissance de soi" (d'où ma réflexion) animé par Serge Pastor que je connaissais par ailleurs et que je recommanderais volontiers.
Qu'ai je appris ? 
Tout ce que je savais déjà mais j'ai apprécié de l'entendre différemment…>> 
Différent de  l'enseignement de Michel Bercot,  je l'identifierais plutôt à celui de  Jacques Salomé.
Quelques textes de Krishnamurti sur lesquels nous nous sommes arrêtés. Ils sont présentés avec les photos planétaires de Dominique, un des participants à ce séminaire. 
_______

A Jean-Phi encore qui me dit "Pourquoi Censure?
(la main de Camilla ?)"  :

07/12 << Ta remarque sur ma page est judicieuse. Ce qui est écrit impulsivement n'est pas toujours de bon goût. Je vais corriger (mais je ne sais pas quoi mettre ?).
Je passe un temps fou à reprendre ma présentation du journal pour lui donner une certaine cohérence. Je refais les liens. C'est passionnant.
J'ai revu  Les années 2000 (archives)  et je mets à jour régulièrement le journal de Decembre 
  • Aujourd'hui je gardais "les filles" Delenne pendant que les parents prenaient un cours de danse à Toulon (dans le cadre de leur formation continue !). Nous avons fait de sacrées parties dans le jardin avec un temps superbe. Camilla  tient "une de ces pêche !" Il faut la suivre...ou la balancer (sur la balançoire). 
J'ai préparé le dîner et les enfants vont venir à la sortie du bain.
  • Demain, après une intervention de yoga pour le Téléthon, je me suis inscrit au week end proposé par Serge Pastor journal perso (Novembre) Je vais retrouver l'enseignement ésotérique style Bercot...


05/12/01 22:49  Que se passe t il ?
Thérèse C., par son fax du soir, me rappelle à la réalité : j'ai oublié d'aller à la répétition de chant  !
En revenant, vers 17h30, de La Motte d'Aigues, j'ai été distrait et sollicité par les enfants à en négliger mes engagements du mercredi soir. 
Perturbé dans mon emploi du temps habituel ?

Obséques
En début d'après midi, à La Tour d'Aigues, la cérémonie d'enterrement de Daniel Hammon, conjoint de la secrétaire du groupe yoga de Pertuis, était simple et tristement classique. Certes Marie Claude était bien éprouvée par le cancer rapide et la disparition de son mari qui venait juste d'accéder à une retraite de marin mais l'ambiance froide de l'assistance apparemment indifférente dans une église austère m'interrogeait sur ce que seraient mes propres obsèques.
"Vous ne savez ni le jour ni l'heure" nous fut il rappelé. Je crois "être prêt", fidèle à la maxime des scouts (avec une petite différence car la devise est "TOUJOURS PRÊT"). 
Je ne cesse d'imaginer ce que sera ici, la vie après moi et dans l'au delà, pour moi. Ne suis je pas en effet, comme tout un chacun, le centre du monde ?
 

  • Je me suis fait inviter, ensuite, à aller prendre le thé chez Martine à la Grande Baume de La Motte d'Aigues. Quel goût ! quel soin elle a apporté pour aménager et présenter en "chambres d'hôtes" cette ancienne ferme au milieu du village ! Des gros murs, des voûtes superbes. Située aux pieds du Lubéron, on doit y trouver le calme et le repos tout en bénéficiant, dès la sortie dans la campagne, d'un environnement merveilleux.
Martine souligne par mail : 
"mais l'ambiance froide de l'assistance apparemment indifférente dans une église austère " : je trouve ta réflexion très dure et injuste. …" 
Je réponds : <<Oui ! Tu as raison. Je vois et t'en remercie. L'important est que tu aies été touchée.
Pour moi cette formalité du passage des croque morts à l'église (romane sans doute donc austère et froide...) m'a paru bien pauvre. Ces derniers avaient sûrement la consigne syndicale à ne pas enfreindre ; leur temps devait être compté ! 
Aucun témoignage de qui que ce soit ; le professionnel de la tristesse qui a fait son travail, j'en conviens, a conclu rapidement, à sa façon, tout une vie de joie et de souffrances probablement ; nous ne pouvons que le supposer. 
Quand je mourrai et le jour où l'on m'enterrera je souhaite que les personnes qui auront fait l'effort de venir et de se réunir ramènent chez elles un peu de ce que j'aurais proposé dans ma vie. 
Pour faire avancer  le "shmilblick" >>
  • Je suis en effet bien heureux d'écrire en attendant d'être vraiment "bienheureux".
 

04/12/01 Camilla fait des invitations, (avec l'aide de Maman et Grand-père).
 

Je t'invite à mon anniversaire le mercredi 12 décembre à partir de 14h30 à Celony, à l'Escoubaïre, 970 chemin du Puy du Roy. 
Peux tu me donner rapidement une réponse  au 04.42.23.44.75 ? Merci et à bientôt.
Camilla



02/12/01 Au cinéma ce soir "Change moi ma vie" avec Fanny Ardant. 
cliquez
De bons acteurs ; de l'audace à choisir le milieu de la drogue et du proxénétisme de travestis. Mais pourquoi développer des talents à montrer la misère humaine d'une jeunesse qui manque d'imagination. Le réalisateur non plus ne fait pas preuve de créativité en reprenant le thème du théâtre de la même façon que Michel Picoli dans son dernier film sur la retraite de l'acteur.
Sans m'endormir, je n'ai pas été transporté et sans le recommander à tout prix (il mérite une bonne note, je trouve !) j'aimerais en discuter. (page films 2001)

Thérèse C. avec de l'appréhension m'y a entraîné. Notre expérience d'aller voir "Sur mes lèvres", un film dont on faisait de la publicité nous a échaudé. Indisposé par la violence déployée j'avais demandé à sortir avant la fin de la projection.

    • A Lisette qui me trouve sévère dans mes critiques cinématographiques :
    << Merci beaucoup de ton attention et de tes remarques.
    Je suis bien content d'être un peu sévère quelque part, et le cinéma supporte facilement mes critiques... >>




Petite histoire de famille

Mais ?
 

alors que Joanna 
s'installe par terre
pour manger son gâteau,
Camilla,
assise sur Grand père, 
paraît bien inspirée ?
Attention ! censure !
(ne cliquez pas sur la photo)

 
et tous... regardent la télé...

Actualisation du texte d'avril 95 : L'Escoubaïre
 

Retour Novembre
Journal 2001

(le 16/12/01)