Journal  2016

 


La vie à l’Escoub 2

La fête de Laurence pour le 31 2

Bonne année 2016 2

Le temps… du parapluie 2

Colorado provençal raté 2

La famille Delenne 3

La fête du 2 mars 3

Enfant gâté 3

Voyage à Paris 4

Epouvantail 4

La St Marc 4

Séjour Julia et Sylvie 4

Les abeilles 5

Il a plu 5

Maloum 5

Le baptême de Lou. 5

La semaine avec Bérangère. 6

Le problème 6

Après la fête du 30 6

Le café chez Lysiane, les appareils auditifs 6

Deux jours à Névache 7

Jardin 7

News début sept 7

News de fin sep 8

Fini l’arrosage ! 8

Orchestre national des Jeunes et Chloé 8

Les châtaignes et le Grd St Jean 8

A Montlaux 9

Visite de Yaël et de son copain 9

La lune et Trump 9

A Montlaux 9

Il y a 40 ans 10

Malaise 10

Des exigences nécessaires 10

Bérangère 11

Maloum s’enva. 11

Ouverture du caveau 12

Installation de la stèle et Dispersion des cendres 12

Les fêtes 12

Santé 12

Santé janvier 12

La fascia 13

Mes oreilles 13

Le point santé 13

Réflexions sur la vie et la mort 14

« voir » …ou ne pas se voir vieillir. 14

Esprit d’escalier 14

LDH Vieillir et mourir dans la dignité 14

Le sens de la souffrance 15

Les conditions changent 15

Indignons nous 15

Où allons nous ? 16

Plus le temps passe 16

Un dimanche avec Georges 17

Le regard de Georges 17

Une nouvelle visite à Georges 17

Spiritualité 18

L’Evangile selon St Jean 18

Les noces de Cana 18

Demain, c’est Pâques ! 18

Deuils 19

Décès de Thérèse C 19

Décès de Françoise Bougé et Alain Lamy 19

Décès de Pierre Gricourt 20

Les morts 20

Cinéma, théâtre, livres, faits divers, activités, expos 20

Les vœux de François Morel 20

Films en VO 21

L’affaire Barbarin 21

Des solutions 21

Victor Hugo 21

Accompagné aux spectacles 22

Les clowns de Montlaux 22

La danse de Yaël 22

Créativité 22

La CIMADE et les migrants 23

« Juste la fin du monde » 23

Le crime était presque parfait 24

« Moi, Daniel Blake » 24

Au cinéma « Le Client » 24

Elections 24

Hollande 25

Pierre Rabhi 25

Eliott l’aventurier 25

Poursuivre 26

Sciences et éthique 26

La session NLR à st Jacut 26

Le 1 oct. au Grand Réal 27

Absence du 9 nov 27

PMA GPA 27

Chorale 28

Felici Voci  janvier 28

Journée chant ACJ 28

Concert 28

Stage de chant 28

D’une chorale à l’autre 29

Chorale de Benjamin 29

Cousinades ACJ 29

La Com 29

Avantages des mails 29

Abondance d’infos 29

L’ordinateur 30



 

La vie à l’Escoub

La fête de Laurence pour le 31

Le 01/01/2016 16:58, Bitterlin Sylvie a écrit : Tout s’est bien passé pour la fête de Laurence ?

 

Oui oui ! Tout s'est bien passé !

Laurence ne m'en veut pas trop de l'avoir qualifiée exagérément et malencontreusement de "petsec". Elle a trouvé dans Nicole C., en pleine forme par ailleurs avec son amoureux, une alliée affectueuse qui la suit de près.

Laurence et ses amis semblent très bien se passer de David. Rien n'a changé dans le style de la fête. Les éclairages étaient très au point (la musique un peu moins, pour moi ... malgré le matériel impressionnant). J'ai pris des vidéos d'ombres et lumières pleines de couleurs.

Les copines de Laurence, celles que j'ai vues ..., sont charmantes, bien sympathiques, les copains aussi d'ailleurs.

Maintenant je me retrouve seul mais je ne m'ennuie pas pour autant. J'ai l'impression qu'une fois cette année des 80 ans sera terminée plus rien ne me retiendra.

En tous cas je voudrais bien que tu sois entièrement sortie de tes ennuis de santé.
Pour Aldom, il a fait une forte impression à tout le monde, je crois et pas seulement pour son poulet, chapon du réveillon, bien réussi. Soyez sereins mais tiens moi bien au courant de ce qui se passe pour toi.

 

Bonne année 2016

Bonne année à toi, à vous tous ! *
Je ne m'attarderai pas sur tout ce qui peut être désiré mais je vous invite déjà à fêter mon année des 80 ans à l'Escoubaïre le samedi 30 juillet.
Une matinée festive avec animations est prévue à partir de 16h. Merci de nous dire avant le 1 juin si vous comptez être avec nous
Je prépare une biographie que vous pouvez suivre en ligne :
clic. Les liens qui y sont insérés sont destinés à illustrer le texte. Vos corrections, vos commentaires seront pris en compte mais vous pourrez aussi nous en faire part directement ce jour là.

 

Le temps… du parapluie

Il pleuvait ce dimanche 7 février. Je suis allé à la chapelle de Célony avec mon parapluie par le chemin des écoliers. Cette promenade dominicale, qu’à mon souvenir je n’ai jamais réalisée sous la pluie, s’est faite en fredonnant la chanson de Brassens « Il pleuvait fort sur la grand route … » Pour l’heure, j’étais sur un chemin et surtout je n’ai rencontré personne pour partager mon parapluie contre un coin de paradis.

Il faisait beau dans l’après midi, je me suis consacré au jardin.

 

Colorado provençal raté

Grand beau temps ce matin !

Je ne me suis pas décidé à participer à la journée proposée par les photographes marcheurs dans le Colorado Provençal, je crains d'y perdre mon temps et puis, accrocher des paysages ce n'est plus de mon âge et je n'ai pas le matériel. Je laisse la place aux plus jeunes...
J'ai bullé au soleil ... En tentant de faire des exercices de concentration qui m'endorment.
Je me régale à regarder mes pigeons qui s'ébattent et se baignent dans le bassin.
J'ai l'intention de reprendre, doucement, le jardinage malgré ma tendinite qui n'a pas complètement disparu.

 

La famille Delenne

J’ai eu, hier, la bonne surprise de passer l’après midi avec les chéris du Cantal, sans William. Grâce au mauvais temps et à la nécessité de se mettre à jour des tâches scolaires à la fin des vacances, nous avons passé le temps au coin du feu, l’enjeu étant surtout de rédiger le rapport de stage de Tommy sur les tailleurs de pierre. Quel plaisir de voir ces trois jeunes, joyeux et insouciants se saisir de leurs préoccupations sur leur téléphone ou à l’ordinateur tout en préparant leur soirée festive chez leur cousin, dans une atmosphère de complicité fraternelle avant d’affronter la course du lendemain ! La maman, elle, semblait se faire un devoir de rattraper ce que Tommy aurait du avoir terminé depuis longtemps. Philosophe, elle se centrait sur ces soucis familiaux qui s’ajoutaient ordinairement à son travail professionnel. Matthieu, en bonne forme lui aussi, organisait les activités des heures à venir, comme il sait si bien le faire, avant de reprendre lundi, avec fierté, sa nouvelle charge de professeur de Mathématiques.

 

La fête du 2 mars

Sur l’initiative de Bernadette (voir photos), j’ai eu la surprise de voir arriver tout l’environnement de l’Escoubaïre, habitants présents et du passé (Flavie et Françoise S. toutes deux ont précédé Bernadette dans l’appartement du premier), anciens et nouveaux locataires et Colette de l’extérieur.

C’était impressionnant et j’étais aux anges pour passer ce cap difficile des 80 ans. La fête familiale du 30 juillet n’est pas annulée pour autant et Laurence avec ses enfants et Bérangère, venant de Paris pour l’occasion, ont représenté la famille.

 

Enfant gâté

Je disais dans mon SMS à Bernadette : "Suis sans doute allé trop fort lors de notre dernière discussion. Désolé de t'avoir bousculée."

Emporté par mon élan je voudrais arriver à exprimer ce que je retiens le plus souvent. Et je m’y prends mal

"Un enfant gâté"  dis tu ? C'est possible car effectivement je peux être gâté par la vie (voir le jardin en avril) mais pourquoi un enfant ? Par mes besoins ?

Oui, nous nous sommes entendus ou plutôt toi tu m'as entendu et je ne regrette que d'avoir dépassé ta mesure.

Antonine va bien, en allées et venues sur Aix ou ailleurs, elle arrange son petit espace à sa façon et ce n’est pas toujours de très bon goût.

Julia va venir quelques jours fin avril.

Jérôme et Kathleen qui ont pris le logement en bas dans l’ancien cabinet de kiné profitent en même temps du confort de l'appartement du bas tout en gérant les locataires étudiants De plus et selon le contrat établi entre nous, Jérôme me seconde bien dans tous les travaux de la maison et le jardin.

Nelson, leur fils, tout en étant bien gentil, est moins intéressant hélas, avec son chien, sa copine, sa moto et sa voiture immobilisée depuis six mois sur le parking.
Mais pour le moment tout va bien et c'est le principal.

 

Voyage à Paris

Au début du mois, j’ai fait un petit séjour à Paris.

Je suis content de mon initiative d’avoir forcé la main à Bérangère pour lui souhaiter ses soixante dix ans. Elle ne voulait pas que je me déplace, elle avait dans la tête d’être fêtée seule avec son fils et sa petite fille. Elle n’a pas été déçue, je pense, car elle a pu s’expliquer longuement avec Lambert.

J’ai pu aussi aller faire un petit tour aux Arcadies voir Thérèse ThM qui semble en bonne forme et prête, on dirait, à relever le défi de la longévité que détient notre belle sœur Janine avec ses 96 ans.

Je suis rentré le dimanche et me suis trouvé en même temps que le fameux marathon de et à Paris. Belle coïncidence et bonne surprise pour moi de voir, en allant à la gare de Lyon, avenue Daumesnil, passer le peloton de tête de la course. Je m’étais mis dans l’ambiance en interviewant, dans le RER, un des coureurs qui allait prendre le départ.

Et, en arrivant à la gare TGV d’Aix, j'ai pensé à la fois où j'ai attendu Luiggi pendant près d'une heure. Sans arriver à le joindre c'est José qui est venu me chercher à sa place. Quel étrange personnage il était ce Luiggi !

 

Epouvantail

J'aimerais que tu me confectionnes un épouvantail pour remplacer la chouette très efficace pour éloigner les pies mais qui commence à sentir bien mauvais. Une sorte de marionnette donc, à la ressemblance du grand père, mobile dans le vent et bruyante.

Je suis sûr que Chloé, pleine de bonnes idées, va, avec toi, nous réaliser ça très rapidement. Ça urge...

La St Marc

Je m’arrête tous les ans sur ce 25 avril…

Cette année il fait froid, il y a du vent qui ralentit et dessèche la nature, une nature qui aurait eu tendance à prendre de l’avance.

En 1976, c’était la première année dans la région, la moitié de ma vie présente. C’est comme si tout ce qui s’est passé avant n’avait pas existé. Et pourtant il y avait eu Céline et le 21 avril 1971

En 1986, un tournant dans ma vie, un tournant qui a arrêté celle d’Olivier le 25 avril. Il ne faisait pas très beau et il avait plu même.

En 2016, je fatigue un peu mais je me sens tout aussi prêt à continuer qu'à partir (en souhaitant que je puisse garder la forme), avec l'impression d'avoir eu une belle vie et fini mes tâches.

 

Séjour Julia et Sylvie

Il semblerait que Sylvie remonte un peu la pente. Gardant cependant sa démarche prudente et ses postures à plat ventre sur une pile de coussins elle poursuit ses activités à son rythme.

Il y a eu de l’animation samedi et dimanche autour de l’anniversaire de Yaël. La tête dans les étoiles, notre artiste mûrit et reste très attachante. Ses copains, la bande à Fred, sont « nature » et bien gentils, ses copines Adélie, éclatante de vitalité et Amaya, fragile nous ont émus et distraits.

En même temps pendant une semaine Sivi et Julia se sont croisées à l’Escoubaïre.  Julia est de repartie pour un stage à Nice. Bernadette, à qui j’avais demandé de l’héberger, s’en est quasiment occupée jusqu’au bout. J’ai laissé faire, bien content de ne pas en être chargé. J’ai pu vaquer à mes occupations habituelles sans quitter ma casquette russe. Ainsi j’ai pu profiter de la présence de Sylvie et lui servir de chauffeur.

 

Les abeilles

Comme il en arrive parfois nous avons eu la surprise de voir un essaim d’abeilles s’installer tout près du patio dans un endroit imprévisible mais par chance accessible.

J’alerte l’ami Michel qui me guide pour intervenir rapidement, avant que les bestioles fantaisistes s’installent ailleurs.

Nous attendons donc qu’elles soient toutes rassemblées pour passer la nuit et, avec Jérôme, nous coupons la branche de pyracanthe  qui supportait la grappe. Nous les enfermons dans un carton que les retardataires assiègeront le lendemain. Après avoir pris rendez vous avec Michel, je les emmène à Roquevaire. Une ruche disponible est apprêtée avec provisions et nous laissons les abeilles en espérant qu’elles ne rechigneront pas à s’installer dans ce local bien aménagé….

Il a plu

Il a plu enfin ! Ce matin du 11 mai le jardin est trempé. Depuis début février il n’avait pas plu sérieusement et je perdais confiance en arrosant comme en plein été.

Je vais pouvoir, le cœur plus léger, laisser le jardin et la maison aux « locataires » et prendre une quinzaine de jours pour aller à Paris voir mes sœurs, à Orléans fêter Lou, faire du tourisme dans la baie du Mt St Michel avec Bérangère et enchaîner avec une session Poursuivre en Bretagne à St Jacut.

 

Maloum

Une petite pause dans mon « jardinage » et un coup de téléphone de l’association AGIR pour me demander l’accueil d’un réfugié mauritanien. Nous avons une chambre libre, pas d’hésitation, Katleen est mandatée pour faire l’hôtesse. C’est un journaliste touareg qui a failli se faire décapité par Daesh. Il est installé en bas… à suivre.

 

Maloum c'est un cadeau tombé du ciel. Il s'adapte bien  à sa situation d'exilé en cherchant du travail temporaire. Il est cultivé de tradition musulmane et s’intéresse beaucoup aux religions sans être lui-même partie prenante. C’est dommage, je trouve, être musulman sans faire le Ramadan, chrétien sans croire à Jésus Fils de Dieu c’est vivre utilitaire sans doute. Pourtant il est proche du christianisme en reconnaissant la valeur de la Rédemption qui est, pour Jésus, de prendre en charge les péchés des hommes afin de leur permettre d’accéder à l’éternité.

Dans la maison,  je compte lui demander de m'aider pour qu'il se sente intégré. Ma tâche se résumera bientôt à organiser celles des autres. Mais voilà les tâches manuelles ne sont pas sa préférence …

Pour le moment je passerais bien mes journées dans le jardin tellement il y a à faire. Et en même temps je fatigue vite, je dois accepter que tout ne soit pas comme je le voudrais.

 

Le baptême de Lou.

Lambert semblait content de recevoir ses parents au milieu de tous ses invités. La réception a été classique, conforme et réussie. Une belle cérémonie participative et un repas toujours trop copieux a mon avis.


La semaine avec Bérangère.

Pour ses 70 ans Bérangère avait accepté de faire un extra. Tout s'est bien passé malgré très peu de communication. Il m'a fallu m'adapter, ne pas dire mon ressenti, rester dans les banalités, respecter ses silences en espérant qu'être simplement à coté d'elle lui suffise. C'était le seul souhait qu'elle a exprimé et que j'ai retenu. Pointilleuse sur les détails je risquais de la fâcher à tous moment. Trop l'habitude de vivre seule me dit elle. Au bout du compte n'ayant pas manifesté sa désapprobation je suppose qu'elle a été contente de son séjour et c’est pour moi, le principal.

Le problème

Le jour de la fête des pères, par hasard, sans doute !

Ma fille est malheureuse, son père la persécute. Et ce depuis toujours, parait il ! Elle ne supporte plus. (Laurence)

Bien évidemment ce sont des comportements involontaires et récurrents. Je cherche à être vigilant mais j’ai parfois des expressions blessantes qui s’échappent partant d'une bonne intention. Je peux  tenter de me faire pardonner mais ce sont des blessures profondes qui sont réactivées. Résultat, nous en sommes meurtris tous les deux. La condition de père présente des inconvénients mais encore plus celle de fille qui doit vivre ces handicaps dans la vie sociale et dans le temps.

Après la fête du 30

La fièvre de la fête du 30 juillet est retombée doucement. J’ai voulu fixer ce souvenir préparé longtemps à l’avance par une présentation détaillée. La mobilisation a été générale même si certains ou certaines en ont fait plus que d’autres, j’en reste bouleversé.

15 août, le milieu de l’été, chacun se préoccupe encore des vacances, je me sens en pleine forme physique avec beau temps qui dure et pourtant avec un certain spleen qui vient de je ne sais où ? …Je ne sais plus, je n’ose plus dire. Sans doute cette vieillesse qui fait son chemin inexorablement.

Oui je garde un excellent souvenir de cette journée. J'ai beau chercher ce qui aurait pu faire des fausses notes, je ne trouve rien. Tout était harmonieux, pensé, préparé et exécuté avec grâce et amour. Vraiment j'ai été gâté et j'ai l'impression d'avoir réussi la conclusion de ma vie grâce à tout ceux que j'aime, que j'ai aimés, même si tous n'étaient pas présents, je les sentais en communion autour de moi.

Maintenant, le temps aidant au demeurant exceptionnellement beau et chaud, je me sens en bonne forme, prêt à continuer tout en restant conscient que je suis sur la dernière ligne droite de ma vie. Je n'ai pas hâte d'en finir mais je vois tout comme si demain n'était pas pour moi et n'en suis guère affecté. Je plane peut être mais je reste accroché à la terre si ingrate soit elle ici.

Le café chez Lysiane, les appareils auditifs

Encore une aventure avec les audioprothèses.

Nous invitant chez Lysiane et Michel pour prendre le café, le programme était de se baigner pour commencer. Pour faire vite, au lieu d’utiliser la petit boite prévue à cet effet, je range mes prothèses dans la poche de mon pantalon avant de mettre mon maillot de bain.

Après le bain rhabillé, je fais le tour du jardin en attendant que les trois partenaires soient prêts à «prendre le café» agrémenté de gâteaux et de champagne pour fêter l’anniversaire de Michel. Au moment de s’installer Michel trouve sur le sol un de mes appareils. Je m’affole en recherchant l’autre sorti aussi de ma poche. Tout le monde se mobilise pour faire des recherches à l’intérieur de la maison et à l’extérieur mais sans succès. Démobilisés au bout d’une demi heure nous finissons par « prendre le café »

Le lendemain Bernadette, pleine de compassion, se mobilise à son tour pour retourner chez Lysiane chercher l’appareil. Sans succès, elle aussi. En attendant, je fais les démarches nécessaires auprès du prothésiste, malheureusement en vacances, et tente de faire jouer l’assurance complémentaire santé.

Au tour d’Antonine de proposer ses services avec son pendule …

Nous décidons l’expédition pour le samedi matin. Rendez vous pris avec Lysiane nous voilà débarquant chez elle à 11h précise. Antonine se sent prise au sérieux et fait tourner allègrement son appareil, fort joli, ce qui ne gâte rien. Nous passons et repassons partout, à l’intérieur de la maison et à l’extérieur. Nous refaisons mille fois le chemin nous attendant tous à entendre un joyeux « Ca y est ! Il est là ! » Mais hélas nous repartons bredouilles, « la queue basse », vexés plus ou moins d’en avoir fait tant.

Deux jours à Névache

Une belle occasion de sortir Bérangère de l’Escoub. Je propose à Bernadette et Alain S. d’aller les voir « dans leurs montagnes ». Profitant du beau temps exceptionnel nous voilà partis dans le Briançonnais pour rencontrer nos amis et faire de belles balades au bord de la Clarée.

Jardin

Fin d’été, c’est le moment de le reprendre en main, afin que l’automne commence sous de bons hospices. N’ayez aucun état d’âme à rabattre les vivaces dont le feuillage est grillé. Elles vont reformer de belles touffes, et certaines vont même refleurir. Récoltez les graines des annuelles et des vivaces avant l’arrivée des pluies automnales. Coupez les roses fanées, les fleurs rouillées des buddleias, rabattez d’un tiers les lavatères arbustives.

Le potager regorge de légumes. Un arrosage sans mouiller le feuillage est le bienvenu, surtout pour les courgettes et les salades. Renouvelez le paillage. Semez poireaux, navets et radis d’hiver, semez de la mâche et des épinards.

 

News début sept

Voici les "vacances" terminées mais le beau temps lui ne nous a pas quitté. L’ensoleillement est plus court dans la journée et je prends des libertés avec l'arrosage quitte à transformer le jardin en garrigue ou presque.

Au moment de reprendre mes activités chorales ce soir et autres, je m'interroge pour savoir ce qui m'intéresse vraiment. Tout me parait maintenant sans importance, le cap passé de la fête de juillet. J'ai l'impression d'avoir revu ou contacté ceux à qui je tenais et de leur avoir dit adieu. Je me vois plein d'incohérences comme le monde qui m'entoure, je m'accroche encore aux trésors que j'ai dans le jardin ou dans mon ordinateur.

Mercredi, j'ai eu le bonheur de voir les Egels, en séjour dans la région, pour le déjeuner et j'ai invité à Marie Jo qui, très à l’aise, était ravie de les rencontrer....

Le 15 le temps a changé. La fraîcheur est revenue et le ciel nous a gratifié de quelques arrosages. La nature revit, l’herbe reverdit, on supporte le pantalon et la petite laine. En ville, les jeunes arborent encore les tee shorts ou les grand décolletés, pour eux, la vitalité déborde encore et le soleil est au fond d’eux. Hier, j’ai sorti le fameux broyeur et après les quelques branchages récemment coupés, je me suis attaqué à ceux de mes voisins en commençant par la permaculture d’Ursula.

News de fin sep

Me sentant un peu perdu j'ai appelé AnFr qui était chez elle, tout semble aller bien là bas et William l'Aixois ne se montre pas beaucoup non plus. Quand il retourne dans le Cantal c'est pour aller à Clermont voir sa belle ...

J'ai vu Laurence jeudi dernier, elle m'a conduit à la gare. Avec sa soeur elle prend des contacts avec un notaire pour monter une SCI Escoub ...

Bernadette est submergée de demandes pour vendre son appartement et on ne la voit plus guère.

Quand à Jerôme il ne se montre pas beaucoup non plus ...

Fini l’arrosage !

La fin de septembre nous a valu quelques orages et de bonnes averses. J’espère en avoir fini avec l’arrosage.

L’herbe reverdit, les dahlias qui boudaient comme jamais vu, pourtant arrosés avec persévérance tout l’été, se remettent à fleurir, les asters moins délicats éclatent de santé et les chrysanthèmes sont en boutons. Quel plaisir de se promener plusieurs fois par jour, les mains dans les poches, en admirant cette nature toujours changeante !

Pourtant dès le 10, le froid arrive. Habitués à la chaleur nous sommes gelés et le 12 je relance le chauffage. Quand il ne fait pas trop froid, il pleut ce qui ne profite pas aux économies d’énergie. Les panneaux solaires ne chauffent plus l’eau de façon suffisante.

 

Orchestre national des Jeunes et Chloé

Je dois dire que ce matin, après et malgré un très beau concert hier soir du Choeur national des jeunes ACJ, je ne suis pas très euphorique. J'ai l'impression de tirer jour après jour ce qui me reste à vivre. Je vais bien pourtant mais, un secret entre nous, je suis vieux. J'ai l'impression que la vie des jeunes n'est plus pour nous. Mes 4 soeurs et moi même, je suis le dernier de cinq maintenant,  faisons partie, avec beaucoup d'autres encore, d'une époque qui ne sert plus à grand chose. Est ce parce que le temps est couvert ce matin ? Pourtant hier à l'heure du thé, alors que j'étais en haut d'une échelle à tailler des branches, j'ai eu la bonne surprise de voir ma petite fille Chloé venir me rendre visite. Gentiment, elle m'a aidé pendant une bonne heure à broyer les coupes, nous en avons oublié le thé.

Les châtaignes et le Grd St Jean

J'ai passé mon dimanche, hier, avec Maloum et je lui ai fait des châtaignes au coin de la cheminée. Il a apprécié mais sans plus. Il est très branché sur les infos de son petit ordinateur portable.
J'attends ma fille Anne Françoise pour un déjeuner en tête à tête. Nous sommes préoccupés par la concession au Grand St Jean qui doit être renouvelée. La mairie me demandant de renouveler la concession trentenaire ou l'abandonner, je dois choisir.

Si je renouvelle (en envoyant seulement... un chèque de banque) je pensais que ce serait une bonne occasion de se réunir encore une fois autour de la mémoire d'Olivier et aussi d'Eddy, d'où une consultation avec Doodle pour savoir quel serait le moment qui conviendrait à tous.
Et si je ne renouvelle pas, je dois poursuivre les démarches que j'avais entreprises (voir la page Concession) et organiser une petite réunion au crématorium pour accompagner l'incinération de l'urne funéraire contenant les restes rassemblés des deux corps et éventuellement ensuite une autre à l'Escoubaïre. Là encore il faut avoir un consensus pour une date à déterminer.

Je dois dire que ces démarches me pèsent tout en ayant le soutien de AnFr que j'ai vue hier et de Cathy qui retrouve son amour sous une nouvelle forme après trente ans de séparation.

 

A Montlaux

Je viens de passer deux jours et deux nuits à Montlaux chez Sivi. Elle va  mieux et recommence à se bouger. Nous avons pu aller nous promener dans la campagne. Elle s'organise bien dans sa maison et ne se plaint pas de l'isolement. J'ai travaillé dans son jardin comme un jeune... Elle répond :

« Non, je ne me plains pas de mon isolement. Au contraire, je trouve que j’ai une grande chance et que c’est un grand luxe que de vivre dans une région aussi belle. Je ne m’en lasse pas et le temps me semble toujours passer trop vite pour arriver à profiter de tout. Chaque minute ou heure passée à faire autre chose me semble du gâchis et une injure à cette beauté qui s’offre à nous si généreusement et gratuitement … »

 

Visite de Yaël et de son copain

 Je suis ravi car j’ai pu recevoir sans trop de difficultés et comprendre Yaël et son copain Eliott venus dans l’après midi. Mais munis de mes appareils, j’étais continuellement en train de les faire répéter ce qu’ils me disaient.

J’ai pu admirer le film produit par Eliott sur son aventure de l’été : partir tout seul explorer l’Alaska ou le désert de Gobi. J’ai revu en toile de fond mes voyages en Inde en 89 et 2009 dans ma tentative de filmer et de me filmer avec ce que je voyais..

 

La lune et Trump

On nous a promis la lune pour le 14 nov. Elle est arrivée, une belle pleine lune mais pour le sensationnel il y a mieux. Nous l’avions eue déjà le 8 avec l’élection de Trump chez les Américains. Trump serait il pragmatique comme le dit Obama ? En tous cas personne n’est rassuré.

 

A Montlaux

Dimanche dernier nous avons combiné une journée avec Maloum pour visiter les Alpes de Hte Provence. Le programme proposé par Sivi était de passer le matin par Lurs pour visiter ce joli village perché qui a gardé tout son caractère. Puis arrivés sur place nous sommes repartis à pieds faire une balade dans les environs. Notre convalescente est de plus en plus résistante et nous a emmené allègrement faire une visite à son voisin l’ermite de l’autre côté de la rivière.

Après le déjeuner, sans perdre un instant, armé d’une pioche et d’une brouette je me suis remis à l’élaboration du coin permaculture et planté les oignons de tulipes hollandais, cadeau de Yaël après son stage du mois d’août.

Au retour j’écris à Sylvie :

« Je suis ravi de cette belle journée chez toi. Pas une minute pour buller. Dans ton jardin je ne fatigue pas. J'ai même pu participer quelques minutes aux conversations, un exploit pour moi.  Et cette balade à tes côtés ! Le rêve d'un jeune homme amoureux ... Merci pour avoir créé la distance un moment d'avec les bavards. »

 

Il y a 40 ans

J’emmenais les enfants à l’école en moto. A 4 sur la machine, bien heureusement nous n’allions pas très loin, 500m de campagne. Il y a trente ans, c’était l’année d’Olivier, nous nous apprêtons à lui dire adieu encore une fois le 17 du mois prochain. Il y a vingt ans, la naissance de William. En 2006, je jouais à la raquette avec Tommy dans le jardin et cette année, aujourd’hui, le héron est toujours en quête des poissons des bassins.

 

Malaise

Je commence le mois par me sentir mal.

On ne sait jamais ce qui peut arriver, aujourd'hui j'ai eu un malaise. Ce n’était pas vagal mais des étourdissements qui m'auraient fait tomber si je n'avais été déjà à quatre pattes en train de rouler le tapis de la salle  J'ai passé la journée sur un bateau et je n'osais pas trop bouger.

En fait le lendemain malgré un mieux, mon problème n'est pas réglé. J'ai toujours des étourdissements, légères nausées quand je bouge la tête assis, debout ou allongé.

Ma fille AFrançoise, ma kiné du Cantal, soupçonne justement des cristaux dans l'oreille interne, problème qui devrait être réglé selon elle par des manipulations de spécialiste pour traiter les étourdissements qui perdurent lorsque je bouge la tête un peu vite. Guy, mon médecin, pense a des problèmes de cervicales. Arthrose probablement mais ce pourrait être aussi la « maladie de Paget », maladie dont mes frères ont pâti bien que plus jeunes que moi à l’époque.

 

Je me sentais pourtant en bonne forme et prêt à traîner encore une dizaine d'années après mes récents 80 ans. Bien que, comme je le disais sur mon texte, je ne serais pas fâché de laisser la place sans attendre trop longtemps. Mes occupations sont surtout des passe-temps et si je suis bien entouré, dans la maison et, plus à distance, par ma famille, je me sens de moins en moins important et même plutôt embarrassant dans le monde d'aujourd'hui. Je pense, je réfléchis, je communique mais je n'ai pas de vraie relation si ce n'est avec mes enfants et plus avec ma fille Sylvie qui a une belle sensibilité. On pourrait peut être dire que je ne savais pas comment attirer leur attention. En effet depuis cet incident mes enfants s’inquiètent comme s’ils prenaient conscience que leur père pouvait ne plus en avoir pour très longtemps. En vérité je ne me sens plus la vaillance qui défie le temps d’autrefois et, si je me plais énormément dans le jardin, mon rythme est plus lent et je fatigue plus vite.

"Mon angoisse ? Ce n'est pas de mourir. Tout a une fin et la mort n'est qu'un épisode de vie. Ce serait plutôt de diminuer tout en étant conscient jusqu’à être une charge pour les autres et une souffrance pour moi. Je dois être plus prudent et ne pas tourner la tête trop vite ...  "

Des exigences nécessaires

Prendre des nouvelles, entretenir les relations, communiquer, quelle est la meilleure façon de faire sans déranger, sans en rajouter sur l’afflux d’informations qui nous envahissent ?

Je trouverais un peu dommage qu’il faille être souffrant pour obtenir de l’attention. Depuis mon malaise on s’inquiète de moi

L’épisode du malaise m’a valu des témoignages particulièrement riches voire pittoresques avec certains de mes correspondants et en particulier mes enfants :

·        Lambert : « … Alors arrête de faire tout un fromage de ces malaises et fais donc partir ces cristaux! Bon sang! Où est passée ton insouciance? Perdue en même temps que ta vitalité? Soit dit en passant qu'il paraît on ne peut plus normal de devoir adopter un rythme raisonnable à ton âge. T'as même un peu tardé pour ça! »
·        JPhi : « Je te souhaite, à toi, à tous d'ailleurs, de finir sobrement et agréablement. Je serais malheureux ce jour là dans tous les cas. Je le serai encore plus de te voir, un jour, dans l'incapacité et d'en être conscient. Je t'aime et te souhaite de vivre encore pleinement le plus longtemps possible! »
 

Bérangère

Bérangère, elle, ne souhaite pas être ni sollicitée ni dérangée. Devrais je abandonner toute idée de compagnonnage ? Je n’ose même plus dire « on ne sait jamais … »

« En contre partie des communications que je t'adresse, je souhaiterais que, régulièrement, chaque jour, pourquoi pas, tu me laisses un message. Une contrainte peut être mais qui me parait en cohérence avec l'intimité que nous avons engagée. J'aurais voulu en parler ce matin au téléphone mais, excepté pour l'échange d'infos, le vive voix ne me parait pas possible. Tu comprendras que je ne peux plus faire cavalier seul et que j'ai besoin de ce soutien pour ma santé globale. »

Nous échangeons plus ou moins mais j'ai l'impression de ne pas arriver à la contacter vraiment. Je cherche à dire pourtant, à lui dire ce que je pense et ce que je ressens sans rien lui cacher en plus de tout ce que je lui communique.

Je n’en dirai pas plus pour respecter l’image qu’elle souhaite donner à voir et que je ne cerne pas bien. C'est comme si elle voulait me faire payer quelque chose. 

Je me demande souvent ce que j'ai bien pu faire à certaines comme Françoise avec qui j'ai vécu six ans et qui garde de la rancœur à mon égard ou elle, Bérangère, qui semblait ne pas dédaigner ma compagnie, épistolaire principalement, jusqu'à ces derniers temps ? Que suis je devenu pour être rejeté ? 

 

Maloum s’enva.

Après avoir été hébergé trois mois, sans compter Juin qu’il a passé dans la maison, le voilà parti jusqu’au mois de mars rejoindre sa famille d’abord et continuer son enquête pour sa thèse ensuite. C’est un garçon sérieux, attentionné, débrouillard. Habile et déterminé il vit avec le minimum, il agit avec délicatesse en craignant de déranger ou en formulant ses préférences. Bernadette, après avoir hésité, s’est trouvée un béguin pour lui, c’est vrai qu’il est attachant et il m’a dit, qu’en instance de divorce, il cherche un cœur à partager.

 

Le 19/12/2016 à 11:49, MMO Maloum a écrit :

Cher marc

Comment vas tu ? j espère que ta santé est au top ;

Je suis arrivé dans l'oasis du désert ou mon père a été inhumé. Je suis bien entouré par les nombreux visiteurs qui viennent présenter les condoléances.

mais tes poulets, ton jardin , tes pigeons et ton coin paisible me manquent

Le 20 décembre 2016 à 10:04.

« Oui Maloum ! Tout va bien ici.

Bernadette et Antonine ne t'oublient pas et attendent de tes nouvelles.

Bon séjour pour toi à Dakar et St Louis avec tes enfants !

Amitié !

Mais oui Maloum ! Tu nous manques aussi ! Tu faisais partie de la famille et depuis que tu es parti on ne mange plus de poulet  ! ou presque. Toi tu as du le remplacer par du chameau ! Nous pensons à toi en rêvant à l'oasis du désert.

Ici nous sommes aussi dans l'animation et les rituels funéraires comme je te l'avais expliqué. Tout se passe bien. Les pigeons te saluent aussi. »

Ouverture du caveau

Après de multiples échanges avec les enfants, Marie Jo et le représentant des Pompes Funèbres, ce samedi matin, au lever du soleil, par température bien fraîche nous avons rendez vous dans ce magnifique cimetière paysager du Grand St Jean . Le maître de cérémonie nous accueille en nous prévenant qu’il s’agit d’un moment délicat pour les âmes sensibles qui peuvent rester à distance. Pour ma part je tiens à vivre dans les détails le fin matérielle de cette aventure dramatique du 25 avril 1986 à laquelle s’est ajoutée le décès d’Eddy en septembre 94. L’ami Ducos est déjà au fond du caveau, il rassemble les restes du cercueil d’Olivier dégradé dans un réceptacle destiné au crématorium. En m’approchant je peux distinguer les ossements tels qu’on nous les présente dans les cours d’anatomie. Trente ans écoulés depuis que j’ai reconnu ce corps encore tout chaud après l’accident. Puis c’est la remonte du petit cercueil blanc d’Eddy dont il ne reste plus rien à l’intérieur de la housse. C’est une façon quelque peu irrespectueuse de bousculer la nature qui aurait sans doute préféré rester au calme mais c’est bonne occasion de réanimer nos souvenirs et de les retrouver dans notre actualité.

Installation de la stèle et Dispersion des cendres

Les étapes de cet événement autour d’Olivier et Eddy ont été particulièrement respectées, suivies avec émotion et recueillement. Pour arranger toute la famille nous avons voulu nous réunir pour Noël le dimanche en intercalant donc une réunion festive.

La finale au Jardin du Souvenir, le lundi, était émouvante et s’est déroulée en comité plus restreint et différent du samedi. Nous avons été impressionnés par les directives et la justesse des interventions du maître de cérémonie Pierre Ducos. Il nous a rappelé, entre autres recommandations, de ne rien négliger dans nos rapports avec notre entourage en nous exprimant d’une façon bienveillante. Le temps nous est compté et s’il est important de préparer notre mort, c’est en vivant le mieux possible chaque instant de notre vie.

Les fêtes

En général, je n’apprécie pas trop cette période des fêtes, Noël et les réveillons du nouvel an. Formalisme et superficialité vides de sens. Pourtant cette année, les enfants ont organisé une réunion de famille extraordinaire, le dimanche 18, prise en sandwich entre les cérémonies de la concession au cimetière St Jean C’était bien vu, joyeux et très réussi. En fait, comme je le souhaitais, cette année des 80 ans a permis de fermer une vie pleine d’émotions.

 

 

 

Santé

Santé janvier

J’ai rapidement perdu contact avec les praticiens du centre Mirabeau exception faite de mon cher ami Guy Rougier. Nous avons fait connaissance alors qu’il se lançait, comme moi localement. Il m’a suivi sur le plan médical pendant plus de trente cinq années. Plus jeune que moi, je redoute maintenant qu’il prenne sa retraite car je ne vois pas à qui je pourrais me confier. Médecin homéopathe, calme et compétent, chaleureux, j’ai toujours fait appel à lui pour mes rares ennuis de santé qu’il traite souvent par mail ou par téléphone, me connaissant bien. Selon le principe oriental, je vais le voir une fois par an quand tout va bien, pour faire « la maintenance ». Il a su me conseiller et me diriger dans les situations difficiles que j’ai traversées notamment, en 86, pour mon opération du rein, un cancer qui n’était pas nommé.

Maintenant, question santé, pour moi, tout va bien sinon quelques phases d''arthrite scapulo humérale droite après des séances, excessives sans doute, de jardinage. Je vais renouveler ton traitement de novembre mais dois je ajouter autre chose ?

 

Cette arthrite me gêne dans mes mouvements, m'embête la nuit dans certaines positions du bras et m'invite à changer de main sur le clavier ou avec la souris de l'ordinateur.

La fascia

Me voici la proie d’ennuis d’épaule dont je n’arrive pas à me défaire et qui se réveillent à chaque fois que je jardine. J’arrive à les oublier en temps normal mais pas longtemps.

Bernadette m’a proposé un soin de fascia, ce matin et j’ai accepté. Hélas, si « la fasciathérapie » guérissait, ça se saurait et Sylvie irait mieux car elle en consomme beaucoup. Pour moi c’était un bon moment où, entre la conscience de mon corps légèrement souffrant et l’endormissement que la douceur du toucher de Bernadette ne pouvait enrayer, je tentais de participer en accompagnant de ma pensée le flux énergétique à l'intérieur de moi.

 

Mes oreilles

Pour moi le drame est que je deviens plus lent et fatigable et que je ne sais plus prendre le temps de lire des ouvrages intéressants. Je me contente des revues que je reçois et encore ... Même pour les journaux j'arrive à préférer la présentation en ligne.

Et puis je suis atteint de presbyacousie sévère et j'ai bien du mal à comprendre ce qui se dit à la télé, pour les conférences, les films. Là encore l'ordi est mon refuge.

En vue de changer mes appareils auditifs une nouvelle fois je viens de consulter un oto-rhino. Me voici donc parti pour de nouvelles démarches.

Pourtant  j'adore les échanges et réflexions partagées. Mais là encore la concurrence des infos diverses et des présentation sur le web est difficile à dépasser. Ainsi ma biographie en ligne (clic) n'attire pas les foules ni même ma famille.

 

Le point santé

Me voici en fin d'hiver et mes 80 ans accomplis ... Je me porte comme un jeune vieux qui angoisse de vieillir.(voir les réactions de mes correspondants) Je m'arrête de plus en plus souvent, dans mon lit le matin heureux d'être allongé, dans mon jardin à regarder pousser la nature.

Toujours les mêmes petits ennuis de digestion, le moindre écart me rappelle à l'ordre. Je supprime le café, le vin et les alcools, les laitages et même le pain, le gluten. Le riz blanc me convient. J'aime bien les légumes mais certains ne m'aiment pas... et pourtant je suis toujours gourmand pour partager les bonnes choses avec les amis.

Je deviens de plus en plus sourd et préfère m'isoler. Je suis parti cependant pour renouveler mon appareillage.

Autre problème, ma tendinite scapulo humérale n'a pas complètement disparu et me laisse handicapé, n'osant plus jardiner. J'ai du mal à élever le bras droit au dessus de l'horizontale et dans la rotation externe.

Ma fille Sylvie, qui, elle, reste bien mal en point elle aussi avec une histoire lombo sacrée qui la fatigue et qu'elle n'arrive pas à soigner, m'a pris un rendez vous pour le 9 mai avec un praticien pour de "l'hydrotomie percutanée". J'espère pouvoir décommander le rendez vous d'ici mai.

 

Réflexions sur la vie et la mort

« voir » …ou ne pas se voir vieillir.

Hier j’ai reçu ma sœur Odile qui fait un séjour en Provence chez sa fille. Je lui avais préparé à déjeuner et suis allé la chercher à Peyrolles. Elle semblait contente, « on a fait beaucoup de choses » a-t-elle dit, même de téléphoner à Thérèse ce qu’elle ne souhaitait pas particulièrement. C’est juste de dire qu’elle ne vous lâche pas, elle a des tas d’idées pour gérer ses affaires. Ecrire à son médecin traitant pour lui parler des nouveautés du drainage lymphatique, s’inquiéter de savoir si elle trouverait un kiné pratiquant cette méthode à son retour chez elle et lui demander de lui faire un certificat afin de renouveler sa carte de stationnement pour handicapés. Faire une lettre à son infirmière de Tournus pour lui signaler qu’elle n’utilise pas le pilulier… Taper, imprimer, mettre sous enveloppe, timbrer et poster, moi qui ne fonctionne plus que par mail… Inutile de lui poser des questions sur ce qui pourrait l’intéresser autour d’elle, sur les événements politiques ou familiaux, sur mes présentations par exemple. Il semblerait qu’elle s’accroche à ce qu’elle peut encore appréhender malgré sa mauvaise vue comme elle s’accroche à votre bras pour faire quelques pas. Je m’interroge sur le sens de la vie qu’une personne de 90 ans peut trouver quand elle est tournée vers le recherche de son bien être si fragile ?

Le téléphone. Un problème car non seulement elle n’y voit plus mais elle a de plus en plus de mal à mémoriser les manœuvres élémentaires que l’on peut faire sans y voir.

 

Esprit d’escalier

Esprit de l'escalier? Manque d'à propos, lenteur, les idées me viennent avec un temps de retard... C'est tout moi l'esprit d'escalier.

 

LDH Vieillir et mourir dans la dignité

Beau programme !

Cette obstination à vouloir une loi m'étonne un peu de la part de l’association LDH. Sans y être opposé, j’estime que le principal  est de soutenir et d’aider quiconque est dans le besoin peu importe que ce soit légal ou non. Le respect et la dignité des personnes me semble primordial, leur désir, secondaire.

LDH m’envoie ce matin des infos sur les réfugiés. Intéressant ! Et je les diffuse à quelques correspondants sans trop savoir comment ça sera reçu.

 

Le sens de la souffrance

Ma question aujourd'hui est "Le sens de la souffrance" C'est une question intéressante
L'effet de la souffrance peut être de ramener tous les problèmes à soi même sans grandes possibilités d'en sortir. Mais le sens de la vie est, à mon avis, de sortir de soi même justement pour aller au delà de soi, c'est la transcendance qui est possible aussi dans la souffrance et qui fait sa beauté.

 

Les conditions changent

C'est vrai que Poivre & Sel, dans les années 2002, nous a rendu service pour nous faire découvrir la correspondance et les avantages du net.

Les conditions ont changé nous n'avons plus besoin des sites de rencontre et ce sont les SMS par smartphones qui prennent le pouvoir. Je suis harcelé par des jeunettes qui me demandent de les rappeler pour faire l'amour ... et pas gratuitement je suppose.

Maintenant je fais attention, quand je cite quelqu'un dans mon journal à demander son accord et je corrige selon sa réponse. Et en fait, je me rends compte que mon journal n'intéresse pas grand monde.

 

Indignons nous

A propos des réunions, c'est bien qu'il y ait à chaque fois un compte rendu écrit qui même s'il n'est pas beaucoup consulté, reste une trace de ces échanges qui sont importants pour chacun. Ce qui n'empêche pas, comme je le disais en partant, qu'une reprise, une réflexion par écrit de chacun, diffusée si l’auteur le souhaite, serait très complémentaire.  Mais c'est déjà bien que tout le monde ait préparé à l’avance.

Aussi, sans que ce soit une obligation, il pourrait être demandé à chaque participant de signaler sa participation avant ou après la réunion, par mail ou par téléphone.

Pour moi, l’idéal dans cet atelier serait que l'on témoigne de notre foi, de notre vie et pas seulement de nos idées sur un passage de l'Evangile fut il très enrichissant.  Evitons l’explication de texte.

De notre vie ou de l’actualité. A la dernière réunion, je faisais un rapprochement entre nos difficultés à donner un sens au passage que nous avions à étudier et celles du président de la république dans son allocution de la veille. Malgré son savoir faire très documenté, irréprochable semble t il, il n’a pas réussi à convaincre son auditoire qui le jugeait perdant par avance. Je trouvais qu’il manquait d’élan, de hauteur … Nous ne sommes plus à l’époque de De Gaulle !

Comme du temps de Jésus, la foule n’a pas la foi, elle a besoin de signes. Et que faisons nous pour aller vers ceux qui sont dans la peine ?

Encore des articles très intéressants sur les migrants, les réfugiés, comme "Indignons nous !" dans la feuille TC de cette semaine.

 

À Luc rencontré près de la Rotonde, le jour de Assogora : «  J'ai bien aimé ton encouragement à la patrouille de surveillance dimanche après midi. Complicité, fraternité ? Tu étais sans doute dans l'armée avant la retraite ? Moi je dois bien être capitaine de réserve quelque part et je n'ai même pas pris ma carte d'Ancien Combattant ... » Il me répond d’une façon originale que je n’approuve pas forcément :

« Non, je n'ai fait que mon service militaire. Et puis j'ai été "enfant de troupe" pendant 7 ans, à Aix justement.

Par ailleurs, ces gars, qui sont prêts à se faire trouer la paillasse pour des personnes qui ne leur en sont pas reconnaissantes et, quelques soient leurs motivations, me font penser que je leur dois, au minimum, le respect.

Par ailleurs mon passage de trois années en Algérie, après l'indépendance (1974-1977) m'a ouvert les yeux sur les mensonges de la Gauche.

Autre remarque : Tout ces pacifistes bêlants qui retournent leur veste dès que leurs intérêts ou leurs vies sont en cause. L'histoire de France récente nous en donne des exemples.

Et puis, "si vis pacem, para bellum" »

 

Je vois à mon niveau que chacun a ses petites misères. Les politiques ce n’est pas mieux...

 

Où allons nous ?

L’attentat de Nice du 14 juillet, a provoqué une immense émotion. Impossible de se protéger de la folie furieuse d’un individu qui trouvera toujours une idée nouvelle et une faille dans le système pour venir à ses fins.

« ... D’ailleurs, le terrorisme, les vagues d’immigration qui découlent de cette violence et de notre passé colonialiste ne sont à mon avis que des symptômes de ce grand détraquement qui est en marche.

C’est pourquoi il faut des techniciens au gouvernement, des philosophes et des scientifiques. Des gens qui ont étudié les choses sur le terrain et sont incollables dans leur domaine, qui sont alors capables de permettre à un pays de ne plus se servir des énergies fossiles, capables aussi de redonner de la dignité aux citoyens en considérant davantage leurs besoins, capables de ne plus avoir à choisir entre écologie et économie car ces deux-là ne devraient faire qu’un, des gens incorruptibles de par la solidité de leurs connaissances sur le vivant.

Il faut aussi des philosophes pour rappeler à tous que nous sommes régis par un incommensurable univers et qu’en nous reposent toute sa force et son potentiel créateur. Ainsi, inutile de se perdre dans une spirale de possession, de paraître et de mode, extérieure à nous, qui nous amène à oublier de cultiver notre essence.

Le problème, c’est que tant que l’argent et l’appât du gain domineront le monde, les choses ne changeront pas à grande échelle. Et si le capitalisme est un instinct animal, alors efforçons-nous de devenir des hommes. »

Plus le temps passe

« J'ai l'impression que plus le temps passe plus la distance entre nous se creuse et pourtant je te reverrais volontiers comme si je t'avais quittée hier. » C’est ce que je pourrais dire à plusieurs correspondantes.

 

J'ai quelques contacts avec Françoise que j'ai encore aperçue la semaine dernière mais je ne regrette pas qu'elle soit partie car je n'appréciais pas trop sa compagnie pour des tas de raisons. Quant à Bérangère ce n’est pas très facile au niveau communication.
Comme compagnie pour le moment, j'ai Maloum (voir ci-dessus) et les autres occupants de la maison. Bernadette, en général, est très bousculée mais quand elle est ici nous prenons quelques repas ensemble.

 

Un dimanche avec Georges

Oui je suis allé voir mon vieil ami Georges (de deux ans plus jeune que moi cependant). Bien que l’ayant prévenu la veille par téléphone de ma visite, je l’ai pris au saut du lit, ayant du mal à remettre son pantalon après une sieste interminable. Connaissant son état habituel, je n’ai pas été surpris, j’ai pris les initiatives car il n’en a guère.

Pourtant, Georges semble bien adapté à sa situation, il n’a aucun souhait, aucune demande. Il ne lit pratiquement pas, ne s’occupe plus de son ordinateur, ne regarde pas la télé mais ne se plaint pas du tout et ne semble ne pas voir le temps passer. Je lui ai laissé un texte datant de 2003 retrouvé dans mes archives. Je lançais alors un forum sur la Paix, par mail, qui avait eu un certain succès, Georges y avait participé.

Je lui propose donc d’aller faire un tour ce qu’il accepte sans enthousiasme, il enfile une veste à la hâte en oubliant de mettre ses chaussures.

Mais une fois partis, tout va bien, il semble apprécier la balade et accepte avec entrain de monter en voiture pour aller plus loin. Nous nous rendons au barrage de Bimont lieu touristique le plus proche. Un dimanche, avec le beau temps nous n’étions pas seuls …

Plus de places sur le parking ! Je tente, pour quelques minutes, de m’arrêter sur une place réservée aux handicapés et me ramasse une belle contravention. Même s’il n’a plus de voiture, comme il me l’a confirmé, il n’a plus de permis non plus et je ne peux pas lui demander de prendre en charge le pv. Malgré tout, je suis bien content, d’avoir retrouvé, ne serait ce que pendant quelques instants, mon copain Georges.

 

Le regard de Georges

A l’approche de la Toussaint, le beau temps est revenu. J’erre dans le jardin à la recherche d’une tâche précise et prends un moment pour, face au soleil, faire quelques exercices.

Suis allé, hier, faire une visite à Georges (suivre le lien) dans sa retraite du domaine de Collongue (c’est mieux présenté, je trouve, que de parler de la maison de retraite médicalisée dans laquelle il est interné). Oui il répond au téléphone et vous dit que ça lui fera plaisir de vous voir. J’en reviens troublé comme à chaque fois que je me décide à faire la démarche.

« Au revoir l’ami » m’a-t-il dit en alors que je partais. C’est la seule expression orale personnelle qui m’a touché du temps passé avec lui cette après midi là. Il est présent physiquement, bien sûr, il lui reste quelques principes de savoir vivre malgré l’accueil qu’il vous fait le pantalon baissé mais il n’est pas possible de lui sous tirer une expression vraie. Il répond, n’importe quoi aux questions posées, par oui ou non au hasard. Mais tout semble aller bien, il n’a besoin de rien, il n’a envie de rien. Rien si ce n’est que lorsque nos regards se croisent il ne baisse pas les yeux. C’est impressionnant car à ce moment, je vois Georges et tout ce que je connais de lui et c’est là que ma visite prend du sens.

 

Une nouvelle visite à Georges

Soutenu par ses enfants Muriel et Christophe qui m’ont envoyé chacun un message très sympathique après mon dernier compte rendu, je suis retourné voir Georges dans sa chambre du Domaine de Collongue.

Comme précédemment il m’a bien accueilli mais sans émotion. Egal à lui-même, semblant vieillir plus vite que moi, il m’est apparu un peu agité dans un premier temps, ne trouvant pas de place pour s’asseoir. Il parcourait la chambre dans tous ses axes pour s’arrêter devant sa table et déchirer consciencieusement les pages d’une revue. Comme à son habitude il répond aux questions d’une façon très vague, je dirais au hasard. Il se trouve bien, n’a besoin de rien, n’attend rien ni personne. Je n’avais pas remarqué jusqu’ici que sa chambre était dotée d’un poste de télévision, il ne doit donc pas trouver le temps trop long.

Avant de partir je lui ai tâté son dos en souvenir des séances qu’il venait faire à mon cabinet, il m’a laissé faire et m’a donné l’accolade avant de fermer sa porte.

 

Spiritualité

L’Evangile selon St Jean

Avec l’atelier Poursuivre, nous entamons des rencontres sur l’Evangile selon St Jean.

Nous aimerions approfondir notre réflexion et nos échanges habituels, savoir si nous avons fait le bon choix. L’Esprit souffle où il veut et quand il veut.

 

Les noces de Cana

Le thème de réflexion de notre groupe ce vendredi était ce passage de l’Evangile de St Jean. D’un récit tout simple du premier miracle de Jésus nous y avons vu beaucoup de symbolique. Pour ma part, avant de commencer à leur délivrer le message qui doit changer leur vie, j’ai été frappé de voir Jésus rejoindre ses amis dans leurs préoccupations matérielles, « ils n’avaient plus de vin ».

Qu’est ce que ce texte peut me dire aujourd’hui ? Si pour se faire connaître, Jésus  a utilisé les moyens du bord et répondre aux besoins des gens : le vin, pourquoi, au delà de la boutade, ne serait ce pas aujourd’hui Internet le canal le plus adapté pour répandre le message évangélique ? Comme le vin, du temps de Jésus, est le symbole de l’énergie spirituelle qui nous relie à Dieu « Prenez et buvez, ceci est mon sang », nous ne pouvons plus faire maintenant l’économie de la messagerie, sous ses différentes formes, pour communiquer et nous rapprocher les uns des autres et donc du Divin.

Il y a quelques jours l’association Agir diffusait un appel urgent, bien formulé, pour héberger 23 émigrés syriens. Les réponses obtenues ont permis de résoudre le problème.

Je relève aussi, grâce aux échanges dans le groupe, que c’est Marie, la mère de Jésus, qui le lance dans sa mission comme elle l’a fait venir au monde. Sans se préoccuper des résistances, voire pas trop aimables, de ce dernier « Femme que me veux tu ? Mon heure n’est pas encore venue». Autrement dit « Laisse moi tranquille ! » Marie suit son idée et dit au personnel : « Faites tout ce qu’il vous dira » Jésus s’incline et s’engage dans sa mission sans reculer.

 

Demain, c’est Pâques !

Demain c'est la vie qui commence, c'est la résurrection qui nous attend tous !
Plus une minute à perdre ! Nous devons nous engager dans la transformation positive de la planète et ne pas la laisser se dégrader…

Le film Demain nous a interpellés ! Le livre de Cyril Dion "Demain. Un nouveau monde en marche" nous confirme dans cette démarche. Nous avons à suivre ces jeunes, ces scientifiques, ces aventuriers qui nous montrent le chemin plutôt que de nous lamenter sur les erreurs politiques, comportementales de beaucoup de nos contemporains.
Certes n'oublions pas de prendre soin de notre dimension spirituelle, sachons nous arrêter, prendre soin de nous, communiquer et nous aimer les uns les autres.

 

Deuils

Décès de Thérèse C

« Je suis très triste.

Thérèse ! Oui Thérèse de la Villa Corèse est décédée hier ! Je viens de l'apprendre et j'ai les larmes aux yeux ....

Depuis trois ans qu’elle a quitté Puyloubiers, je ne l’ai pas revue, elle s’est éteinte dans la maison de retraite de La Penne d’Agenais dans le Lot et Garonne. Je l’appelais souvent au téléphone et même si les échanges n’étaient pas faciles nous étions chacun au bout du fil et ça suffisait. Un moment de bonheur !

Elle était encore à la Villa Corèse en 2006 pour ses 80 ans, nous avons fêté son anniversaire ici à l'Escoubaïre et puis dans l’année en juin elle a fait des malaises et s’est retrouvée à l’hôpital. Elle n’est jamais revenue chez elle, sa famille l’a placée et sa nièce Sylvie s’est occupée d’elle.

Elle avait un sens aigu des couleurs et un joli coup de crayon. Pourtant elle n’a jamais voulu se fier à son imagination et il lui fallait toujours un modèle. Ce n’est pas faute de ma part à l’avoir incité à créer. Mais en fait à voir ses œuvres on oubliait facilement qu’il pouvait y avoir une source. Elle habite mon bureau par quantité de petits tableaux minutieusement colorés pour le plaisir des yeux.

C’était une « dame », bienveillante, généreuse et discrète. Fidèle à ses affections, elle ne demandait jamais rien pour elle. J’ai eu beaucoup de satisfaction à lui tenir compagnie quand je le pouvais et je lui ai consacré des pages web, sur mon site depuis 2000.

 

Décès de Françoise Bougé et Alain Lamy

Doit en passer par toutes les souffrances que Françoise a enduré pour mériter de mourir ?

Je pensais cet après midi, en jardinant avec de plus en plus de peine, que ce serait bien pour moi, si proche de la terre, de terminer ma vie un beau jour en sombrant dans l’inconscience.

Mais peut être que la mort est une affaire très personnelle et Françoise n'a pas eu besoin de qui que ce soit pour faire le pas, contrairement au désir de l’accompagner de Catherine, sa fille. Sachons vivre en paix pour, nous aussi, avoir le droit de mourir en paix.

 

Mi juillet, en pleine chaleur, c’est le cousin Alain, son plus jeune frère, mon jumeau de quelques jours qui expire à l’hôpital de Pernes les fontaines. Il était de plus en plus fatigué, cœur, diabète, depuis septembre 2015 lors de la réunion de famille où nous l’avons vu pour la dernière fois. Je l’aimais bien, il avait été malmené par la vie, aigri et sous des apparences de dureté digne des paras de 1956, je sentais un cœur tendre. Il me téléphonait toujours en réponse à mes mails.

Je suis allé à son inhumation avec Bérangère qui venait d’arriver à l’Escoub, ceci quelques jours avant la fête du 30. Arrivés à l’heure, nous attendions à l’entrée du cimetière mais hélas pas au bon accès. Ayant rejoint en retard le groupe rassemblé dans un coin du cimetière nous avons assisté à la fin de la présentation de son frère Bernard. Quelques embrassades et le cercueil recouvert d’un drapeau en souvenir de ses exploits pendant la guerre d’Algérie, le cercueil disparaît dans le trou préparé et rapidement recouvert. Une cérémonie dans l’esprit des Témoins de Jehovah, secte qui avait séduit Alain. Emu, j’en ai oublié de prendre quelques clichés.

Décès de Pierre Gricourt

J’apprends début septembre, le décès de Pierre, un neveu, le premier à disparaître de la famille bourguignonne après son père dans les années 2000. Nous avions fêté les 90 ans d’Odile chez lui à Uchizy l’année passée.

Perdre un père, un frère, un ami, c’est un malheur qui vous bouscule, je respecte votre douleur et votre émotion ; perdre un enfant c’est un drame qui n’est pas dans l’ordre des choses et qui vous meurtrit profondément. Nous, qui avons vécu cette situation, pensons à Odile qui était entourée de tout son monde l’année passée, pour ses 90 ans. Que Pierre repose en paix !

Je reviens à l'instant de la journée obsèques où je suis allé seul. Pierre a été inhumé dans le cimetière de Plottes auprès de son père et la cérémonie qui a rassemble beaucoup de monde, famille et amis dans l'église du village. Nous avons été invités ensuite par ses 4 enfants à nous rassembler dans la superbe maison qu'il avait acquis récemment à Uchisy à quelques kms de là, à côté de celle de Francis. Il y avait quelques unes de ses cousines parisiennes, Hélène, Marie Edith et Cécile mais surtout des amis et les jeunes de la génération suivante. Certes mourir à 65 ans (ou moins aussi…) touche plus la sensibilité et la motivation à se déplacer que pour les anciens qui tardent à disparaître ... Odile, apparemment insensible, avait du mal à faire face et à suivre mais nous aussi par la sympathie (il y avait Annie  et Thérèse).

Je disais aussi que lundi j'avais fait l'aller et retour seul pour la journée bourguignonne des obsèques de Pierre. Avec un petit incident juste avant l'arrivée quand je me suis perdu dans les bois en voulant prendre un raccourci et j'ai failli me planter avec ma 207 sur le chemin tout cabossé. J'ai pensé à mes enfants qui se moquaient de moi quand je ne veux pas faire demi tour. C'est vrai qu'il ya toujours une solution mais elle est plus ou moins difficile à trouver.

Sinon la journée a été bien classique sans beaucoup d'émotion. Odile parait être insensible aux événements et mes deux autres soeurs ne cessent de se chamailler. Thérèse est particulièrement hargneuse avec ses proches alors qu'elle est naturellement généreuse et sociable.

Les morts

Notre dossier Concession se complète. Après plusieurs consultations par mail nous avons signé ce 3 (nov) , un contrat avec Hommage funéraire M. Duclos qui nous a été indiqué par Cathy.

J’ai l’impression que nous avons fait un grand pas dans l’apprivoisement de la mort. On imagine difficilement la paperasserie nécessaire pour mener à bien ces démarches. C’est bien une affaire sociale et non plus seulement un deuil à faire.

Avec juste raison Anne Fr. défend sa place dans cette affaire comme mère d’Eddy alors qu’il lui semblait difficile, jusqu’à présent même, d’évoquer le souvenir de ce terrible événement. Sans doute le représentant des pompes funèbres n’avait il pas assez d’informations de ma part à son sujet mais, s’adressant au père de l’enfant pour les formalités administratives, il a choqué ma fille qui nous traite de sexistes.

 

Cinéma, théâtre, livres, faits divers, activités, expos

Les vœux de François Morel

Dans son billet du vendredi matin sur France Inter, François Morel conseillait à Vincent Lindon de bien choisir l’époque de son décès s’il ne voulait pas passer dans un certain anonymat à cette occasion. Il s’agit donc tout simplement de ne pas décéder en même temps que des personnalités plus connues ou plus populaires.

Ces derniers temps en effet nous avons du faire des choix devant une avalanche de disparitions. Je citerai dans ce lot pour 2016, David Bowie, Roland Peugeot, Ait Ahmed, André Courèges, Pierre Boulez, Galabru, Michel Delpech, Henrico Macias (et encore je fais peut être erreur ou omission le 17 janvier).

 

Films en VO

Personnellement j'apprécie particulièrement la VO et plus, je souhaiterais que tous les films soient sous titrés car, avec mes difficultés d'auditions, je comprends très mal la plupart du temps ce qui se dit et je perds souvent le fil et l'intérêt du film, donc je renonce à me déranger pour ce que j'aimerais voir.

A l'affiche, ce que j'aimerais avoir vu, L'homme qui répare les femmes, Chocolat, Au nom de ma fille, Jodorowsky Dune

 

L’affaire Barbarin

« Que celui qui est sans péché lui jette la première pierre » …

L'affaire du cardinal Barbarin : clic

Des solutions

« Partout dans le monde des solutions existent ! »

Après avoir emmené Bernadette à La Baume pour écouter une conférence sur l’ « Economie du bonheur » par JB de Foucault du Pacte Civique, je suis laissé tenter pour aller voir le film « Demain » qui propose des solutions.

Donc plutôt que d’aller rituellement écouter la Passion du Christ  j’ai choisi la seule séance proposée au Cézanne ce dimanche à 10h45

C’est vraiment réconfortant de voir ce film plein d’idées sur les initiatives à prendre pour sauver la planète. Je pense que les politiques pourraient s’en inspirer pour élaborer un programme.

 

Victor Hugo

J’ai sous la main deux journaux bien différents La Croix et Le Canard  qui publient cette semaine des articles qui se rejoignent sur Victor Hugo. L’un est signé de Bruno Frappat que j’estime particulièrement et l’autre de JL Porquet qui a mon admiration pour la qualité de ses écrits à tendance écologique, le plus souvent. Tous deux s’aventurent avec talent à démolir notre idole littéraire nationale non pas par la qualité de ses écrits, ils auraient du mal, mais pour la distorsion entre sa vie personnelle et les valeurs, familiales notamment, qu’il prône.

Je ne compte pas m’attarder à vérifier ce qu’ils avancent, je les crois volontiers mais je repense à mon année de Première au lycée Marcellin Berthelot où notre professeur de Français, M.Jamet, nous faisait, avec passion, l’apologie de ce phénomène qu’était le grand Hugo.

 

Accompagné aux spectacles

Oui j'aime bien être accompagné au cinéma ou au théâtre. J'ai l'impression de participer plus car je peux apprécier, en parler. Sinon je suis un "client", me semble t il, qui fait vivre le spectacle en donnant des sous mais sans plus. Pour le spectacle de Sylvie et Dominique à Ste Tulle, j’ai mobilisé Colette et Bernadette …

A Sylvie : « J’ai été impressionné de pouvoir suivre parfaitement les textes. C'est comme si je découvrais le contenu. Il faut dire que la diction des acteurs était particulièrement lente et bien articulée.

Alain Clairval est parfait, lui aussi, bien clair dans ses réparties, sa musique, son organisation et sobre dans son jeu,. En résumé bravo et merci de la peine que tu te donnes en dépit de ta forme physique toujours très moyenne.

Ma réserve est toujours que je ne vois pas de lien entre les épisodes spectacle et même si, (hélas !  j'ai raté l’introduction) tu expliques au début que ce sont des extraits de livres de P. Magnan, on ne voit pas du tout lesquels.

Plutôt qu'un accompagnement musical sur tes images tu pourrais mettre un texte et notamment celui où tu présentes le pays. C'est une proposition qui ferait peut être mieux passer quelques descriptions un peu longues, à mon avis. »

 

Les clowns de Montlaux

Belle soirée ce samedi 27. ils sont touchants ces « clowns » voire même un peu tristes parfois. Des solos qui traitaient des grands thèmes comme la solitude, n’étaient pas près de nous faire mourir de rire …

La danse de Yaël

Clic

Yaël avait préparé une chorégraphie pour la fête écolo de Michèle et Didier à Dauphin.

J’ai eu l’honneur de la Générale et l’ai filmée.

 

Créativité

Je retrouve, sur les pages de mon site datant de l’année 2000 :

Dix conseils pour développer votre créativité

1.

Dialoguez avec les enfants, réapprenez leur naïveté et leur curiosité.

2.

Redécouvrez l’usage de vos cinq sens. Entraînez vous à voir, sentir, goûter, entendre, toucher le monde comme si c’était la première fois.

3.

Changez d’horizon : renouvelez de temps en temps quelque chose dans votre environnement … ou bien partez en voyage et explorez.

4.

Exercez vos talents créatifs en réalisant chaque mois au moins une œuvre (littéraire, artistique, ménagère...)

5.

Faites vous de nouvelles relations, aussi éloignées que possible de votre entourage familier et de vos préoccupations professionnelles.

6.

Entraînez vous à pratiquer des analogies à partir de personnes, d’objets ou de concepts.

7.

Pratiquez régulièrement des exercices de relaxation et de concentration.

8.

Dans toute situation, dégagez les aspects positifs (il y en a toujours).

Utilisez les pour construire la solution la plus avantageuse.

9.

Manipulez dans tous les sens l’objet ou le problème qui vous tracasse.

Essayez de voir ce qui se passerait en l’agrandissant (ou en le rétrécissant), en le multipliant (ou en le divisant), en l’inversant, en y ajoutant (ou en y retranchant) quelque chose, en le combinant avec ... .

10.

Retrouvez votre équilibre psychosomatique en vous adonnant à une pratique régulière de sports et d’activités manuelles.

 

La CIMADE et les migrants

Je reviens de Cabriès où la CIMADE donnait un concert en faveur des migrants.

La CIMADE a des échos impressionnants dans la population intéressée par l'accueil des migrants. Je suis épaté. Il fallait réserver sa place pour pouvoir accéder à la salle de concert et pour les personnes comme moi qui n’avaient pas retenu leurs places, nous avons été accueillis ce pendant dans une salle annexe et il nous a été proposé ce qui était prévu en seconde partie dans la salle principale. C'était sympathique. Le concert était peut être de qualité mais ce qui nous a été donné m’a paru très moyen et fatigant.

Je ne suis pas arrivé à bouger Maloum resté planté devant la télé ou en train de travailler à préparer des exposés pour la fac... Je ne sais pas encore trop quoi penser à son sujet. Il est malin, prudent, attentif, de bonne compagnie, honnête, déterminé, sachant respecter les limites convenables. Je rêvais l’autre jour qu’il était peut être un terroriste en puissance préparant un mauvais coup. Il a beau me lancer des « mon cher Marc » plusieurs fois par jour rien ne me prouve qu’il a de l’affection pour moi mais je le soigne comme un frère tombé du ciel. Ce soir, par exemple, je lui ai servi son repas devant la télé parce qu’il souhaitait suivre un débat intéressant sur l’identité française.

 

« Juste la fin du monde »

Nous sommes allé voir "Juste la fin du monde" de Xavier Dolan. clic C'est un film choisis par l'atelier Ciné du groupe à ma suggestion. Il laisse rêveur car bien joué avec de très bons acteurs, Vincent Cassel, Marion Cotillard etc ... il nous laisse perplexe, ce film, car rien n'est clair, il faut tout imaginer (ou bien je n'ai pas entendu les passages importants). A croire  que la tendresse, la bienveillance, l'écoute, entre les membres d'une même famille sont d'un autre âge. Règnent plutôt le repli sur soi, l'agressivité, règlements de comptes, avec les comportements, drogue, cigarettes, passage à l'acte, qui en découlent : « J'ai raison et je veux le faire savoir ! » Donc c'est banal et il vaudrait mieux penser à autre chose de plus "élevant", vers des actes justes, nobles, fraternels. Mais les images sont belles, gros plans et créativité impressionnants. Moi j'ai vu un film admirable. Il mérite d'être examiné et débattu en groupe.

 

Le crime était presque parfait

Contrairement à mes habitudes je me suis planté hier soir devant la télé pour voir un sinon le chef d’œuvre de Hitchcock avec Grace Kelly dans la distribution.

Tony, ancien champion de tennis, craint que sa femme Margot, qui a une aventure avec l'auteur de romans policiers Mark, n'en vienne à le quitter en le laissant financièrement démuni.

Aussi échafaude-t-il un plan pour faire assassiner Margot par un comparse pour hériter de cette dernière pendant qu'il se forge un alibi inattaquable. Mais dans toutes les mécaniques bien huilées, un grain de sable peut toujours se glisser. En l'occurrence, le grain de sable consiste dans le fait que le comparse se fait tuer par Margot.

« Moi, Daniel Blake »

Un film magistral. Il m’a été très difficile de retenir mes larmes à maintes reprises et à la fin.

Je suis impressionné par les migrants ces temps ci, j’avais emmené Maloum, réfugié, mon protégé du moment, mais il était question de bien autre chose, une situation très actuelle et que j’ignore un peu. Pas de violence physique, pas de fesses, des acteurs merveilleux.

Daniel Blake, Luigi tombé dans le jardin en 2012 et à qui j’ai fermé les yeux, des cas sociaux qui se ressemblent un peu et qui finissent pareillement.

Sortez vos mouchoirs !

 

Au cinéma « Le Client »

Lors de mon week end à Paris début décembre, Thérèse a emmené sa sœur Annie et son frère au cinéma le lendemain d’une sortie au théâtre sans émerveillement. Il s’agissait d’un fils du Maghreb relatant la mort de sa mère.

Mais Le Client a marqué notre attention d’autant que ce film avait été choisi par l’atelier Ciné de notre groupe Poursuivre. Sur cette page je retiendrai le commentaire d’Alain LG,  cinéphile expérimenté. Il me reste une impression de perfection technique, de beauté des personnages, de réalisme pour une situation presque ordinaire et peu dramatique du scénario mais que l'on cherche à décrypter tout au long de la séance.

 

Elections

La vie politique semble se concentrer sur cette unique affaire « les élections ». Qui sera président l’année prochaine en France, qui le sera cette nuit aux USA ?

Si François Hollande finit son mandat de façon apparemment catastrophique avec cette histoire de livre mémoire « Un président n’aurait jamais du dire ça », les candidats à l’élection présidentielle outre Atlantique donnent une piètre idée de l’Amérique alors qu’elle était le lieu de tous les espoirs en 2012 avec Obama.

Le 9 au matin, nous sommes tous en deuil avec ce vote américain ! Condoléances !

Le 20, pour la « Primaire de la Droite », nous apprenons que Fillon crée la surprise en ayant de grandes chances de gagner la présidentielle.

 

TC et La Croix restent pour moi les deux journaux de référence. Ils m’offrent des commentaires que j’admire et notamment Bruno Frappat dans ses chroniques hebdomadaires.

 

 

Hollande

Un grand moment en politique : Hollande ne se représente pas. Après les Primaires de la Droite qui voient Fillon prendre une belle place inattendue dans la course à l’Elysée de 2017, cette annonce crée la surprise mais je me sens fier de l’avoir prédite dans mes discussions avec Maloum. A mon avis, il compense ainsi quelques erreurs qu’il reconnaît lui-même pour certaines la déchéance de nationalité, la guerre en Afrique, l’état d’urgence prolongé, des confidences peu diplomates « qu’un président ne devrait pas dire » aux journalistes. Sans audace, peut être, je trouve qu’il a été un président plutôt faible mais sachant faire la part des choses. Qui aurait fait mieux à sa place ? Je suis ravi que TC lui ai fait une belle place cette semaine. Son aura remontera avec cette décision mais aussi avec l’inversion de la courbe du chômage en fin d’année

 

Pierre Rabhi

Je suis plongé dans un recueil d’interviews de Pierre Rabhi. Je connaissais mais pas assez la réputation de cet homme extraordinaire et je me pâme d’admiration pour ce qu’il a réalisé. Va-t-il réussir à faire avancer le monde dans la bonne direction ? comme le colibri, pourquoi pas ? Pour moi, je me contente de suivre les principes qu’il a lui-même appliqué dans sa vie sur la sobriété heureuse et le compostage.

 

Eliott l’aventurier

Je reste vraiment impressionné par les aventures en Mongolie et dans le désert de Gobi de Eliott. le nouveau copain de Yaël. Je me méfiais des folies de jeunesse de cette génération qui n’a pas connu d’émotions fortes et les périodes dramatiques du siècle dernier. Dans l’insécurité et malgré les états d’urgence, même prolongés, nous n’approchons pas des millions de morts des tranchées de 1914, la Shoah, ou la bombe atomique. Ma génération, elle, reste marquée par la guerre d’Algérie. J’estime que les attentats actuels ne sont que des accidents plus ou moins graves en comparaison.

Je dois reconnaître que ce jeune homme « qui ne la ramène pas » et que j’ai eu le plaisir de rencontrer,  mérite notre admiration. Il écrit bien, son récit « Nomade » est un petit chef d’œuvre. Sa traversée du désert de Gobi est hallucinante : « Pendant 34 jours j’ai marché 700 kilomètres, seul, en autonomie totale avec l’inquiétude permanente de ne pas trouver assez d’eau » Je ne citerai pas les passages tous bouleversants comme ses nuits sous la tente et dans la tempête en s’attendant à chaque instant être emporté par le vent. Ou encore, mourant de soif, il s’arrête devant un puit sans aucun moyen de tirer l’eau à six mètres plus bas. Comment arrivera t il à survivre, c’est la question que l’on se pose à chaque page bien que, si on le lit, c’est qu’il en est revenu et je l’ai vu en pleine forme. Il décrit les péripéties de son voyage en y mêlant des réflexions philosophiques qui donnent une idée de ce que peut être un périple seul, au bord de la folie et déterminé à réaliser honnêtement son projet, acceptant de partager, miné par la faim, les invitations au repas mais refusant les aides qui lui sont, à l’occasion, proposées. Il dit avoir vingt deux ans dans le livre, pour moi qui en aie presque quatre fois plus il est effectivement presque un enfant, c’est encore plus méritant.

J’apprécie beaucoup ses poèmes et ses réflexions très sages comme ces lignes sur le désert (il allonge l’illimité, étend l’éternel et prolonge l’infini) et aussi sa reconnaissance pour ces gens qu’il a rencontrés qui, par leur bonne humeur, l’ont conforté dans sa démarche.

On peut voir en ligne son film Nomade (35 min): clic  et  Ultimate Mongol journey (5 min30): clic

 

Poursuivre

Sciences et éthique

A Poursuivre, lancement de l’atelier par Bernadette et Alain

Tout d'abord grand merci pour ce très beau travail !

Nous avons matière à réfléchir et à partager sur ce qui fera « toujours » la singularité de l’homme.

Personnellement je me retrouve tout à fait dans le compte rendu et je suis partant pour le projet d'Alain même si je n'ai pas participé très activement à la réunion.

A la lecture du CR quelques remarques pourtant :

J'aime bien les trois secteurs abordés : règne animal, vie intellectuelle, morale


Il me semble que la conscience d'être au présent, au passé et au futur est une spécificité importante de l'homme et fait partie de sa vie intellectuelle. "sa vie spirituelle" notée dans la dernière phrase, ne fait pas partie, à mon avis, du secteur moral.


Pour la gestion de l'atelier il faudrait demander à chacun une participation écrite qui peut être diffusée avant ou après la réunion. Nous avons à notre disposition un moyen de communication formidable par mail, que, quant à vous, vous utilisez très bien, autant s'en servir.
J'ai lancé un essai de forum  sur une question qui a peut être été trop médiatisée mais qui me paraissait importante et cette forme pourrait être reprise pour cet atelier Ethique.

 

La session NLR à st Jacut

Belle organisation, un cadre idéal, des gens sympathiques et intelligents. Malgré une petite forme, surtout au début, j'ai pu animer mes deux ateliers avec un certain succès. J'ai pu ainsi partager ma conception de l'énergie vitale, approche d'une certaine spiritualité. Les conférences ont été particulièrement intéressantes pour certaines malgré un côté intellectuel qui peut repousser certains a priori. Un a priori qui a été justifié toutefois par un certain  gros prétentieux qui aurait mérité de se retrouver en chemise ou parler à une salle vide. Il a passé trois quart d'heure à nous parler de ses succès de jeunesse et on se demandait ce qu'il était venu faire à St Jacut.

Une dernière soirée chez Thérèse m’a replongé dans la famille et dans le pèlerinage à Compostelle de Ruffin.

Après avoir eu du mal à quitter là maison j’ai eu du mal à rentrer. C'est si bon de se laisser porter par le programme des autres. Et puis si partir est mourir un peu, rentrer c'est avoir a mourir encore, chaque jour étant une petite mort.


Le 1 oct. au Grand Réal

Au Grand Réal ce 1 octobre. C'était une belle journée à La Bastidone dans un coin calme et tranquille. Je crois que les convives étaient contents du repas et  du service effectués par des personnes handicapées. (le Réal est un centre d’accueil pour autistes socialisés chargés d’assurer les tâches du restaurant). Pour nous qui étions en plus de la capacité de la salle, le pique nique était parfait. En plus, j'ai rapporté du raisin glané dans les vignes vendangées.

Les débats du matin nous ont montré la vitalité des groupes de la région même s'ils s'étiolent sévèrement. Ceci justifiait déjà le déplacement de chacun. Il m'a semblé que nous étions prêts à trouver un ou une successeur à Alain dans son rôle de responsable régional mais ce n'était pas programmé semble t il. Ensuite l'assemblée a été divisée en deux groupes pour préparer des questions à l’intervenant de l’après midi. Cette manœuvre ne me paraissait pas justifié à cause du brouhaha fatigant de la salle mais il est vrai que l'effet a été de doubler les échanges.

Certes, le conférencier était performant mais il nous emmenait de tous les côtés. Il n'avait pas trop structuré son exposé et le compte rendu sera difficile à mon avis. Les grandes questions restent en suspend et il ne nous aura pas bien éclairés pour le prochain vote présidentiel.

Il faudrait solliciter le ressenti des uns et des autres, je pense. Ne serait ce que pour favoriser une participation plus active et renouveler la formule une prochaine fois.

 

Absence du 9 nov

Chers amis du groupe Poursuivre Marseille !

Je tiens à vous demander pardon de mon absence sans m'être excusé à la réunion du 9 novembre.

Je dois dire que par ma faute je n'ai pas mis mon agenda à jour et j'ai laissé passer la journée sans me soucier de vous. Je le regrette beaucoup.

Je crois savoir  que bienveillance et solidarité étaient à l'ordre de ce jour là. Merci à Monique R. de s'être inquiétée par téléphone de mon absence. Présent, je serais intervenu sur la communication par la messagerie qui peut s'accrocher à ces thèmes. En plus de l'utilité des infos et des rappels passés par ce canal, j'apprécie beaucoup les échanges avec certains ou certaines d'entre vous. Je ne pense pas que la prise d'âge soit une raison suffisante pour ne pas répondre ou ne pas faire part de ses impressions par mail.

 

PMA GPA

Notre atelier Science et Ethique à Marseille abordait ce mercredi 17 un sujet important : la vie.

Ma réflexion après la réunion tente de distinguer les faits biologiques du Droit.

La vie jaillit de la rencontre d’une cellule mâle et d’une autre femelle. Elle est provisoire et disparaît plus ou moins vite. Elle se manifeste sous différentes formes, l’humanité en est une.

Le Droit tente de suivre et réguler l’évolution des mœurs entraînée par le recherche et les progrès scientifiques. Notre adaptation aux changements de mentalité et de comportements se fait plus ou moins facilement. La tradition, les religions, tentent d’orienter les lois locales ou internationales pour la vie en société. Nous avons notre place à prendre dans les débats et elle dépend beaucoup de notre histoire personnelle.

L’Eglise estime que la vie vient de Dieu et c’est à Lui de la retirer. D’autres religions pensent qu’il n’est pas possible d’attenter à la vie quelle qu’elle soit. Ces principes s’affrontent à un problème de limites que le Droit cherche à réguler. Légitime défense, suicide ou aide à mourir, problèmes de l’avortement et des manipulations génétiques.

Les Procréation Médicalement Assistée et Grossesse Pour Autrui, posent d’autres questions d’ordre affectif ou de respect de la personne.

 

Chorale

Felici Voci  janvier 

Pour la répétition nous avons bien travaillé l'Ave Verum. Le chef a de la patience et il me semble qu'avec un peu de travail personnel qu'il faudrait encourager avec le fichier d'enregistrement au piano envoyé ce devrait être possible, nous devrions y arriver. Ce sont les Basses qui, à mon avis, sont le plus à la traîne.

Pour la Galette, c'était bien sympathique mais pourquoi nous faire payer la galette alors qu'il était prévu et demandé que nous apportions chacun notre participation ? La caisse de la chorale n'était elle pas en mesure de faire l'appoint ?

Avec Felici voci

Je demande des enregistrements piano par pupitre pour travailler à la maison. Au moins la deuxième partie que nous n'avons pas.

Je reste sur ma faim de chanter. Nous n'avançons pas ! A chaque séance on déchiffre quelque chose très laborieusement (trop même) que l'on abandonne ensuite le plus souvent. De quoi vous décourager. En tous cas, si mon camarade ténor ne revient pas l'année prochaine, moi j'abandonne. Les Basses ont bien de mal ... et je ne souhaite pas me joindre à eux.

 

Journée chant ACJ

Me voici rentré de ma journée chant à Marseille. C'est assez fatigant mais c'est une belle expérience de partager la mise en place d'une oeuvre importante contemporaine (1997), une pièce anglo américaine de Morten Lauritsen : « Lux aeterna ». Heureusement que je suis avec des gens qui savent chanter et un jeune chef particulièrement compétent, Clément Esposito.
Le premier concert est le 5 juin à Marseille à l'église des Chartreux.

 

Concert

Nous avons donné un concert dimanche 5 juin à Marseille, de la musique anglo américaine de Lauridsen, c'était beau mais je me sentais fourmi dans la réalisation très particulière de cette oeuvre. En plus je chantais ténor ce qui correspond peu à ma voix habituelle, j’ai voulu faire cette expérience et le travail a été sympathique mais le résultat me pose question.

 

Stage de chant

... j'ai du travail si je veux avoir un jardin accueillant pour le 30.

Je pensais à vous, ceux qui me liront,  ce soir,  en arrosant mes dahlias

Je termine, ce 12, un stage de chant par un concert à Simiane-Collongue. C’est bien mais je me sens tellement vieux. Que de mal pour arriver à suivre le chef Clément qui semble connaitre tout depuis toujours !

Quel délice de retrouver, après le concert, en ligne, ce que nous avons chanté !

 

D’une chorale à l’autre

Je suis sur le point d’abandonner l’équipe sympathique de Felici Voci et je me propose de prendre des contacts avec une autre chorale.

 

Chorale de Benjamin

Je me suis lancé dans une nouvelle aventure avec une chorale de Benjamin Alexandre à Puyricard. C'est un peu dur de repartir dans un nouveau groupe d'autant plus que le précédent m'était très sympathique mais je crois que je ne regretterai pas car Benjamin, le chef, a beaucoup de qualités, de chanteur et d'animateur, qualités qui me conviennent.

Nous avons donné, hier, un concert à l'église de Puyricard. Bien sûr, je faisais plutôt figurant ne connaissant pas le répertoire de l’année passée.

Pourtant le déchiffrage des chants nouveaux est laborieux et je trouve long le temps de la répétition. Benjamin ne sait pas nous faire chanter pour le plaisir.

 

Cousinades ACJ

Les rassemblements A Chœur Joie sont toujours pour moi des moments forts de fraternité dans le chant populaire. Dimanche 20 les ACJ de Provence avaient organisé au domaine de la Navarre près de Toulon une journée de fête. J’y suis allé en accompagnant mes amies de la chorale des 4D  Nous y avons appris des nouveaux chants, mangé, bu en chantant. De quoi vous permettre de vieillir dans la bonne humeur.

 

La Com

Avantages des mails

Je reprends notre conversation téléphonique sur les avantages (je ne vois pas d'inconvénients) des mails.

C’est une occasion d'exprimer et de partager après réflexion sur des sujets qui nous paraissent importants en plus de la réaction directe de l'oralité qui a ses avantages.
L'écrit a le mérite de préciser et fixer, au moins temporairement, la pensée sur les directions à prendre.
Je lis mes mails et j'y réponds, si je veux, quand je suis disponible, ce qui n'est pas le cas du téléphone. C'est donc une façon de communiquer plus respectueuse de l'interlocuteur.

Abondance d’infos

Je suis vite submergé par l'abondance d'infos intéressantes que l'on peut trouver sur Internet. A tel point que je laisse passer parfois ce à quoi je tiens.

Ainsi, au fond de moi même j’en veux un peu à Luce de ne pas s'être prêtée aux nouvelles technologies et à l'aide que je lui proposais pour pouvoir communiquer et même seulement être informée. Luce, tout en étant curieuse et attentive, ne se prête pas elle veut rester elle même avec ses convictions et ses façons de faire. Ainsi quand Joseph était encore là elle refusait d'aller voir ce qu'elle pourrait partager avec lui et elle restait dans sa position raide de femme blessée qui cherche à se faire valoir en dénigrant celui avec qui elle partage sa vie.
Moi je reconnaissais de grandes qualités à Joseph mais je ne l'intéressais pas et en plus,  je le trouvais invivable. Nous ne pouvions pas nous expliquer. Les seuls moments où nous avons eu des échanges vrais (de ma part seulement) c'est lorsque, poussé à bout je me suis vraiment fâché contre lui, nous étions en voiture et je conduisais.

Pour Luce, il me semble que ce n'est pas une question d'âge mais de choix dans sa vie et je regrette, sans lui reprocher, qu'elle se soit éloignée de ceux qui nous rapprochaient. Avec le temps elle prend du recul à propos du décès de Joseph, elle cherche, avant tout me semble t il après être allé la voir à Martigues, à ne pas perdre pied en notant sur ses tablettes tout ce qu’elle risque d’oublier.

 

L’ordinateur

Certes l’ordinateur n’est pas le top du savoir vivre moderne, il est d’une indispensable  compagnie pour l’utilisateur mais peu accueillant pour les autres. Hélas peut être ? Le film de Ken Loach nous en montre les risques déshumanisants dramatiques. C’est pourtant la réalité de notre époque, on ne peut pas y échapper. Ne pas vouloir du numérique ou d’Internet c’est,  au temps du siècle dernier et encore maintenant, refuser l’électricité ou le téléphone  et revenir à la voiture à cheval.