Christiane (nov, dec 2002)
 
suite de : Christiane (sept, oct 2002)

Novembre

dossier Christiane Date : 04/11/02 

Bonjour Marc,

De tout coeur je te remercie de ce dossier inattendu, surprenant, qui m'a fait très plaisir à un moment où j'ai besoin de recevoir du réconfort, un peu d'aide amicale, un peu de chaleur humaine. Car je suis en pleine effervescence conflictuelle familiale ce qui m'oblige à me "battre" avec moi-même contre la sensation d'adversité dans la solitude tout en tentant d'accepter cette solitude relative qui m'apporte aussi certains avantages. Je sais que je suis confuse mais je ne veux pas tout déballer ; je veux aller ici à l'essentiel. Je veux faire le maximum pour positiver les événements et trouver des solutions. Merci de tes conseils de considérer à priori que tout va bien. Je me sens responsable, ce qui ne veut pas dire coupable car je fais ce que je peux et même, sans doute, j'en fais trop, ce qui ne me porte pas chance du tout.
Je manque de temps ; je suis sur le lieu de mon travail que j'ai repris ce jour ; de plus, j'ai "perdu" la collègue qui m'aidait ici et que j'appréciais bien.
Toute mon amitié. Christiane de Bondy et Saint-Denis. A bientôt...

A voir : site Date : 04/11/02 

Je tiens encore à te remercier de ton geste qui m'a beaucoup touchée et m'a fait du bien car je vis une période délicate au niveau personnel et je suis plutôt seule, mais j'ai acquis les moyens d'affronter et de surmonter, je le souhaite, l'adversité que je dois, malgré moi, favoriser ou involontairement attiser car je cumule plusieurs nœuds affectifs douloureux. Cependant, je pense être sur une bonne voie.
Malgré l'incommunicabilité, je me bats pour rester positive, courageuse, et ne pas craquer ; car je sens aussi que je le pourrais, m'effondrer...
car j'en ai assez. Mais je dis que ça va, je souris aux collègues de travail, je t'écris avec la plus grande amabilité possible, je ne veux pas geindre, je veux relever la tête et fixer aux personnes proches pas faciles des limites à ne pas franchir. Je veux la Paix et le Respect. Je veux aussi ouvrir le dialogue, malgré embûches et rigidité de certains autres ; je veux aussi apprendre à me taire ; écouter, entendre et me taire ; rester calme, tranquille, confiante ; acquérir sérénité et joie.
Avec toi, j'avais intégré que j'étais aimable... Alors ?!

J'ai l'impression d'écrire du charabia. Tant pis si cela peut me soulager et mettre mes émotions et sentiments au clair... J'espère que tu percevras le fil conducteur, translucide et bien présent...

Merci encore Marc de tes délicates intentions et actions.

Bises amicales de Chris à Bondy et St Denis.

> > Bonjour à toi, Marc de Célony, roi du Web, prince de la messagerie
> > électronique, amoureux de ton jardin et des jolies plantes !
> Bonjour Marc,

Quel bon conseil tu m'as donné en m'encourageant à faire comme si tout allait bien ! Merci beaucoup, Marc. Cette tendance positive, je la portais en moi, par "survie" parfois lorsque la vie sent trop le périlleux donc le risque de ne pas être bien du tout, de déprimer, et aussi par "philosophie" face à cette expérience de vivre et, tant qu'à faire, le mieux possible pour en profiter un maximum. Mais tout cela n'est pas aisé ; nous sommes traversés par des courants contraires, parfois, contradictoires, et il y a ce sacro-saint "besoin de l'autre", même si l'on peut faire en sorte de le réduire pour ne pas avoir à en souffrir, car hélàs, ça peut être le cas, si tu n'es pas vigilant. En prenant de l'âge, je fais la rude expérience de la nocivité relationnelle sur des terrains de névroses, et j'apprends à agir et m'organiser autrement pour les éviter, les contourner. Pas simple de faire évoluer des modes de comportement !

J'ai assez bavardé. J'espère ne pas t'avoir ennuyé. Ton séjour à Montréal fut-il intéressant ? Pour quelles raisons es-tu allé au Cana, si cela n'est pas indiscret ?

Je te souhaite une bonne semaine et je t'embrasse. Merci encore pour les encouragements. Je sais que je vais réussir à m'affirmer mieux.

Bises de Christiane de Bondy (St Denis). 

> Bonjour à toi Christiane de Bondy et de St Denis !
> Tu as raison, nous sommes bien avisés lorsque nous nous montrons acteurs> de nos vies sans attendre sur un hypothétique "coup de magie de l'existence" ! J'apprécie ta ferveur et tes passions ! Je pense que j'en manque...

> Non tu ne manques pas de ferveur et ta passion est bien au fond de toi. 
> Montre les seulement !

vacances Date : 05/11/02

J'ai assez bavardé. J'espère ne pas t'avoir ennuyé. Ton séjour à Montréal fut-il intéressant ? Pour quelles raisons es-tu allé au Canada, si cela n'est pas indiscret ?
Bonsoir Christiane !
Me voici rentré et je trouve tes courriers avec plaisir.
Je me suis décidé à aller à Montréal car je correspondais depuis plusieurs mois avec une personne qu'il me tardait de connaître. Je me suis laissé guider par mon étoile, c'était l'aventure merveilleuse à ne pas rater.
L'enfer pour se venger , m'a démuni d'une partie de mes affaires personnelles et de mon appareil de photos qui ont été enlevés à l'aéroport de Londres !
Belle affaire ! du stress sur le moment mais vivre sans aimer est encore plus pénible.
Je te souhaite une bonne semaine et je t'embrasse. Merci encore pour les encouragements. 
Moi de même Christiane !

Je sais que je vais réussir à m'affirmer mieux.
C'est comme si c'était fait !

bM (ou bises de Marc)

Re: dossier Christiane Date : 05/11/02 

Marc, merci pour ce petit dossier très sobre et reçu comme une caresse chaleureuse, encourageante ; merci de cette marque d'amitié, de reconnaissance ; j'en avais bien besoin ! Et ce fut une bonne surprise car je ne m'y attendais pas du tout, et de plus, à un moment plutôt critique pour moi.

Tu sais, Marc, cette "punition" dont je suis victime, ça n'est pas la première fois mais j'oublie les mauvais souvenirs sans doute trop vite, et je pensais que ça ne se reproduirait plus ; je suis tellement naïve, crédule ; j'ai enfin compris qu'il s'agit d'un mode de fonctionnement psychique qui sera toujours là si la personne ne fait rien pour prendre
conscience qu'elle manipule les autres pour régler des problèmes et que ça peut faire très mal de jouer avec les attachements affectifs, surtout ceux des enfants pour leur grand-mère et vice et versa... comment communiquer avec un individu qui se place dans le pouvoir et dans la religion ? avec quelqu'un qui juge et se braque ? qui a un orgueil démesuré (seul fils restant dans une famille kabyle ; le père est mort en janvier ; il est le "maître" !).

Je me sens obligée, pour les enfants et moi-même, de revoir mes "principes" d'égalité à la baisse. La stratégie n'est pas interdite pour avoir la paix et le plaisir de voir ses petits-fils naturellement et simplement ? Je me prépare car je ne peux accepter la situation en attendant que la solution vienne de l'autre... Je ne me soumets pas !
Bises de Chris de Bondy. 

A voir : photos d'automne 2002 Date : 05/11/02 

Marc, les photos avec ton petit-fils sont sympathiques. Tous les deux, vous avez de la chance de partager jardin, brouette, soleil, jeux, plaisir. Moi, je suis "punie" par mon gendre, il interdit à ma fille de venir me voir avec les enfants ; je n'ai plus le droit de les voir, ceci depuis début septembre alors que nous habitons à 10' les uns des autres. Pour moi, c'est douloureux, injuste, très bête et surtout, hélas, pathologique.

Tu as raison, ce tout sécuritaire a une dimension pathologique évidente. Exploitation politique et sociale de tendances de peur chez beaucoup de gens, accentuées par les medias.

Faire peur pour régner... Tout comme diviser... "Armes" peu glorieuses ! D'ailleurs, des armes peuvent-elles glorifier quoi que ce soit ?

Bises de Chris de Bondy (St Denis)

Re: vacances Date : 07/11/02 

Merci Marc de tes nouvelles ; par des temps de désenchantement, ça fait plaisir d'avoir des nouvelles amies ; retrouveras-tu ce qui t'a été "volé" ? Tu as été victime d'un tel acte, si je comprends bien ; c'est très contrariant... Mais si ton voyage à Montréal valait le coup, je vois que tu tentes de relativiser ; de toute façon, nous n'avons pas beaucoup le choix, en fait.

Pour apaiser, je me suis décidée à appeler mon gendre. Il a un discours décalé et m'a entre autre dit qu'il ne me laisserait rien passer. Je suis sous haute surveillance ; il dit être le filtre, le spectateur de ce qui peut se passer entre ma fille, leurs enfants et moi-même. Il lui manque un homme en face de lui et quelques coups de pied aux fesses.
Mais j'ai contourné l'obstacle pervers, je me suis montrée attentive à ses paroles dont certaines sont inouïes, je suis restée calme, dans une certaine distance, car je sais que j'ai à faire avec un "certain malade mental, déséquilibré" utilisant ses proches comme des instruments lui appartenant. Je suis triste de voir combien ma fille est soumise, pense et agit par procuration : sa "personnalité" est étouffée ! Par amour pour les petits-enfants, et pour moi, j'ai utilisé la stratégie du moindre mal. Ouf, c'est fait mais rien est acquis ; je dois baliser, mettre des garde-fous, c'est le cas de l'écrire.

Je te souhaite une bonne journée ; tout cela est fatigant ! Oui, j'ai commencé à m'affirmer, tranquillement, mais sûrement ; je dois tenir une certaine cohérence !!!

Bises de Chris de Bondy

Re: vacances Date : 07/11/02

…Pour apaiser, je me suis décidée à appeler mon gendre. Il a un discours
décalé et m'a entre autre dit qu'il ne me laisserait rien passer. Je
suis sous haute surveillance ; il dit être le filtre, le spectateur de
ce qui peut se passer entre ma fille, leurs enfants et moi-même. 
Je vais relire avec attention tes précédents mails Christiane car je ne comprends pas très bien la situation.
A première vue il me parait difficile de traiter des différents par téléphone mais ...
Je pense à toi !
bM (ou bises de Marc)

Marc, si j'évoque un peu mes difficultés, qui ne datent pas d'aujourd'hui !, c'est davantage par souci d'authenticité que dans l'espoir de recevoir une quelconque aide car je sais bien que moi seule peut quelque chose à cet imbroglio, et encore, je ne sais pas si j'y peux quelque chose ; je peux surtout me protéger ce que je ne sais pas très bien faire mais je le dois, j'en prends conscience...

Car comment tenter de communiquer en faisant comme si tout allait bien ? C'est quelque chose que je ne réussis pas très bien. Bien sûr, je peux parler de mon travail, de mes activités, des films que je peux voir, des correspondances que j'entretiens avec Michaël et Troy, innocents dans le Couloir de la Mort, etc. etc.

Mais à quoi bon ? Car au fond je suis triste, très triste... Tout est tellement fragile, instable.

Bref, je te remercie de tes messages et je t'embrasse.

Chris de Bondy

PS J'ai des nouvelles de Guilaine, cette amie avec qui je suis passée jours chez toi en 1997 environ et qui est venue 1 nuit, je crois, cet été. Elle va très mal, elle souffre énormément ; elle se débat dans des problèmes inextricables ; justement elle m'a appelée dans l'après-midi, souffrante, sans plus beaucoup d'espoir m'a t-elle dit, suite à sa séance de psychanalyse où il a été dit qu'elle mettait des obstacles à la résolution des problèmes et qu'elle se mettait en péril ne sachant pas du tout penser à elle ; aussi, elle est découragée et a peur de l'avenir. Je te résume ses paroles. J'essaie de l'aider en l'écoutant et en lui montrant comment je réussis à surmonter malgré mes propres embûches ; je la soutiens, je l'encourage... Elle s'essouffle, elle n'est pas beaucoup aidée ; elle élève seule 2 garçons et l'aîné de 13 ans lui donne énormément de difficultés ; Guilaine est très très fatiguée ; de plus au chômage, sans aide pécuniaire du père en Californie qui ne paie pas la pension alimentaire, les grands-parents
parternels ne se montrent pas à la hauteur, justes et aidants. Tu vois, c'est très dur, très rude, obscur.

Excuse-moi pour ces nouvelles peu optimistes ; pourtant, je me bats ; nous nous battons, mais nous sommes trop seules, peu soutenues. Je le constate. Merci encore pour ta compréhension.

Re: programme Date : 08/11/02 

Cher Marc,

Je comprends très bien pourquoi tu me donnes accès à votre échange de courrier avec ta fille. Merci mais ça me pince un peu le coeur car ma propre fille n'aura jamais ce type de relation avec son père et je choisis de ne pas dire pour quelles raisons, c'est trop sombre et primaire. Moi-même je n'aurais pas eu cette chance de communiquer sur ce ton avec mon papa, mort le 27 janvier 1999.

Tu es chanceux Marc que ta fille te sollicite pour te demander des conseils et des retours. Ma fille n'a pas ce comportement avec moi. Elle m'ignore, ou me rejette, pas toujours directement mais un comportement insidieux où il y a de nombreux non-dits.

J'apprécierais vraiment que Caroline me propose de l'inviter, me sollicite. Tout vient trop souvent de moi et je rame, crois-moi !

Comme elle a raison ! Si tu y as été heureux, un appareil ça se remplace mais si tu as le regret des photos perdues. 

Je suis tout à fait d'accord avec ces observations et merci bien de me faire partager tout ce bon sens et cette réflexion intelligente !

Je t'embrasse aussi et encore merci. A plus tard.

A mon fils Jean Philippe :

Avais je besoin JPhi, de dire à Sylvie que je communiquais sa lettre à une correspondante ?

Re: vacances Date : 09/11/02

Tu vois, c'est très dur, très rude, obscur.
Excuse-moi pour ces nouvelles peu optimistes ; pourtant, je me bats ;
nous nous battons, mais nous sommes trop seules, peu soutenues. Je le
constate. Merci encore pour ta compréhension. 


Chère Christiane !
Je trouve que tu écris très bien et j'ai du plaisir à te lire même si tu crois n'être pas gaie.
Le principal à mon avis est d'être dans sa vérité. Je ne peux que t'encourager à continuer. C'est une belle analyse et parfois on peut toucher très juste.
Bon dimanche et lundi 11. Quel est ton programme ?

Re: vacances Date : 14/11/02

Christiane !
Je recopie tes textes ; ils ne sont peut être pas dans l'ordre mais Dieu et mon dossier s'y retrouveront.

Marc, le samedi je vais à la piscine nager 1 heure, en début d'après-midi, puis je rentre me requinquer, manger, me reposer. Ce samedi je suis allée au ciné voir Etre et Avoir (connais-tu ?) ; j'ai apprécié ; très reposant et ça permet la réflexion, la sensation.

Dimanche, je suis allée voir "Phèdre" de Racine, avec Carole Bouquet ;
j'apprécie beaucoup le classique. C'était très bien interprété, avec beaucoup de retenue ce qui donnait de l'intensité !

Lundi, je suis retournée au cinéma, dans ma ville, près de chez moi, pour voir "Le Fils". Pour les 3/4 du temps, ce film, sa technique de tournage, son parti pris avec l'acteur principal, m'a oppressée, rendue nerveuse, impatiente de sortir du tunnel où il m'enfermait ; j'étais dans une certaine claustrophobie et un certain agacement. Trop c'est trop ! Puis, la fin m'a un peu réconciliée avec lui et le contenu surtout. J'ai aimé moyennement.
 

Tu vas voir des films que je voudrais avoir vus pour réagir. Ca viendra ! bM

Mardi, j'étais en stage Internet, le dernier jour, au Bourget. Et, voilà, je reprends le rythme du travail.

Marc, je ne suis sans doute pas très gaie, mais je ne suis pas non plus triste. Et je me sens plutôt dans un optimisme réservé mais bien présent. Le quotidien n'est pas facile, souvent gris, surtout sur Paris.
Mais je sens toutes les sources souterraines porteuses de richesses et d'espoir. La culture m'aide à vivre aussi, ainsi que le sport, et toutes les belles choses sur cette terre !

Mais il est vrai qu'il y a de gros problèmes relationnels, communicationnels dus au fait que des gens sont sérieusement atteints dans leur équilibre psycho-émotionnel et que ça porte la poisse autour d'eux s'ils ne font rien pour en sortir et, pour cela, la conscience devrait leur venir (mais, hélas, trop souvent, il faut être tenaillé par la souffrance pour faire des démarches de cette sorte, et envisager que, peut-être, ça vient de soi et pas toujours des autres !!!)

Marc, si je comprends un peu, tu fais profiter tout un chacun des textes qui te plaisent en les incluant dans ton site, donc courrier compris ?
Pour cela, je peux lire ta réponse à JPh que je ne connais pas que de nom !

Et pourquoi, cela ne me choque pas. J'apprécie ta réponse courte mais claire. C'est ton parti pris.

Merci ! Si ça ne te choque pas c'est peut être que toi aussi tu aimes être vue et appréciée. Ca me paraît sain. bM

J'avance dans ma réflexion et dans mon travail d'auto-analyse pour comprendre, maîtriser et avoir les moyens d'agir et réagir intelligemment face à des comportements névrotiques répétitifs. Et comme
j'ai tendance à être naïve, j'espère à chaque "réconciliation" sans que rien ne soit dit ni évoqué, que tout va rentrer dans un ordre normal, satisfaisant. Mais comme je me trompe ! Mais je viens de gravir encore une marche dans l'échelle qui mène vers une plus grande conscience des processus de comportements, en commençant par le mien. Maintenant, il me reste à adapter une attitude radicalement différente de ce que j'induis ordinairement chez mes proches ; je dois "taper" fermement, avec détermination et lucidité sur la table (façon de parler bien sûr). Des espoirs d'évolution, de "changements" reposent beaucoup sur moi, sur ma capacité à refuser la fatalité, la victimisation, les préjugés... J'ai un peu peur devant ce programme chargé et déterminant pour un avenir où je souhaite de tout mon coeur que mes 4 petits-fils et moi-même ne soyons plus otages affectifs et concrets de projections des parents inconscients de leurs problèmes et du mal qu'ils peuvent faire !!!

Merci de me lire et d'éventuels conseils. Je veux que tu saches Marc que les groupes que j'ai suivis avec toi m'ont beaucoup apporté pour me renforcer psychiquement. Je t'en remercie encore vivement.

Merci, Marc, d'apprécier mes écrits ; c'est un peu grâce à toi que je me suis lancée dans le courrier électronique, par tes modèles de dossiers que tu constituais, après ; j'ai trouvé cela sympathique ; puis, comme j'ai pu de nouveau revenir chez toi dans ton jardin, j'ai pris ton adresse e-mail en vue de continuer notre relation amicale car j'aime écrire mais je privilégiais le courrier de la poste avec les
inconvénients qu'il comporte (mais il a encore ses avantages).

Je retiens de tout faire pour rester dans sa vérité, son authenticité, ce qui n'est pas si facile que ça peut en avoir l'air !

Avant de pouvoir toucher ceux qui me blessent, je dois encore agir sur moi, en profondeur, mais aussi AGIR concrètement, et lorsque je l'aurais fait, lorsque j'aurais commencé ce nouveau processus, auquel je pense très matériellement, je t'expliquerais. Je suis au pied du mur et à moi de jouer !!! Le temps me manque pour tout éclaircir !

Cordialement. Chris de Bondy 

Bonsoir Christiane !
Me voici gâté aujourd'hui : 4 messages de toi.
Oui j'aime bien ta façon d'écrire, ta recherche de vérité.
Quels avantages donnes tu au courrier postal ? Ce n'est en tous cas pas la confidentialité car avec un scanner j'enregistre et ventile n'importe quoi.
Parle moi si tu veux de ce nouveau processus dont tu fais état. 
Je ne veux pas cautionner non plus "Avant de pouvoir toucher ceux qui me blessent" Je crois t'avoir déjà expliqué que c'est nous qui nous faisons du mal avec ce que nous disent ces personnes.
Tu mets : "Je suis au pied du mur et à moi de jouer !!! Le temps me manque pour tout éclaircir !" Tu me parais bien mystérieuse !
 


site Escoub
dossier Date : 15/11/02

Bonjour Christiane !
J'ai mis à jour le dossier Christiane
Est ce que ça te convient ?

bM (ou bises de Marc)

 


Décembre


Re: Le yoga... Date : 12/12/02 10:06

Bonjour Marc,
Me revoilà ! Je suis d'accord avec ta réponse à Jean Guy. Merci.
Je pratique aussi chaque jour quelques mouvements lents, avec respiration. Plus tard, je me remetttrais plus systématiquement au yoga.
Bonne vie chaque jour, à chaque moment, conscient de la vie en nous, de notre respiration, de notre liberté pas toujours si facile à orienter...
intelligemment, avec l'intelligence du coeur et de l'esprit... Trouver un équilibre !!!

Ma fille m'ignore toujours, malgré mes douces, tranquilles tentatives pour raccrocher les wagons ; un petit coup de fil de temps en temps !
Mon gendre n'a, je pense, aucune conscience des mes qualités de coeur ; il s'est braqué contre moi, il m'a figée, et non seulement il ne me ménage pas, mais il est complètement indifférent à qui je suis, à ce que je peux ressentir de son attitude extrême, car je ne vois plus les enfants, leurs enfants, mes 4 petits-fils, et c'est ce qui me fait le plus de mal.

Ils sont gravement, cruellement, très inconsciemment indifférents à moi ; c'est dur ! Peux-tu comprendre ?

Bises de Chris de Bondy.

Chère Christiane !
Merci de me donner de tes nouvelles mais je te lis avec quelque tristesse. Tu sembles te plaindre. Je comprends que ne plus voir tes petits enfants est pénible voire inacceptable. Tu dois pouvoir trouver un remède, une attitude tranquille et assurée sans menace ni jugement et t'annoncer pour une visite.
En effet, d'après ce que tu dis il n'y a pas de violence dans les gestes, seulement dans l'idée que tu te fais de la situation.
Allez je pense à toi et continue à m'informer si tu veux.

Marc,

Merci ; en effet, comment m'annoncer pour une visite alors que je sais que je ne suis pas appréciée pour ne pas dire que je suis détestée, surtout par le gendre ; de plus, je l'ai appelé hier et il ne veut ni que j'appelle ni que je vienne ; il m'a confirmé que je n'aurais pas du tout les enfants pour Noël ; il m'a dit, en gros, et sans déformer : "je suis le maître, je décide, ma femme exécute, ne cherche pas à comprendre ; mieux vaut l'injustice que le désordre ; je te connais depuis 15 ans" (aussi il ne veut pas qu'on se rencontre !), etc.

J'aurais vraiment besoin d'un médiateur mais il n'y en a pas (qu'en justice peut-être mais j'hésite). Je vais patienter... 
Oui, je me plains car cette adversité aveugle, fataliste, violente est très dure à accepter, à vivre...

Sais-tu que ça existe des grands-parents empêchés de voir leurs petits-enfants seulement parce qu'ils servent de prétexte, d'objets aux règlements de compte des parents ?

Désolée...

J'essaies de surmonter, au mieux, mais je me "résigne" que difficilement. Pourquoi subir l'inacceptable, l'injuste, l'irrationnel ?

Bises. Christiane.
 

J'imagine en effet Christiane que ce doit être très dur à supporter !
Tu t'expimes avec force dans ce courrier et tu as raison !
N'empêche que tu pourrais, avec de la patience et en t'armant de non violence t'annoncer tranquillement pour aller voir tes petits enfants.

 Le yoga... Date : 19/12/02 10:24:

Marc, bonjour, 

je te lis avec attention et je réfléchis. Je dois tenter de ne pas me laisser impressionner par l'autoritarisme de Saïd et par la faiblesse complice de Caroline. Mais se voir rejeter par ses proches, c'est très dur à vivre ; surtout que je les aide depuis plusieurs années ; je suis
très bien intentionnée à leur égard ; j'aime mes petits-fils qui me le rendent bien et conclusion : nous sommes autoritairement séparés parce qu'une seule personne le décide de façon aveugle et sans raisons valables.

Merci. Bises. Bonnes fêtes pour la fin de l'année. Bonne santé et à bientôt.

Christiane.

Bonjour Marc,
Tout ce stress d'origine affective me fatigue et me rend nerveuse. Je me sens très fatiguée et de plus je dors mal la nuit ; je suis perturbée dans mon sommeil ! J'en ai assez de tout cela. Rappelles-toi, déjà, lors des groupes chez ta soeur, j'avais un trop gros poids sur le coeur et
sur le corps dû aux soucis que me posait ma fille : elle me traite mal ; elle ne respecte pas ce que je lui avais demandé : PAIX ET RESPECT. Elle est trop faible et se laisse manipuler par son mari, un malade !!!
Bises de Christiane.
Je te reçois bien Christiane et m'apprêtais à répondre à ton message de ce matin.
Bien sûr que, de si loin, je ne peux pas faire grand chose pour t'aider mais sache que tu n'es pas seule ; ne serait ce que par tes qualités épistolaires.
Je voudrais te souhaiter un bon Noël !
Viens par ici si tu veux ! On te trouvera bien un petit coin pour dormir.
Je pense pour ma part aller à Paris après le 1 Janvier.
bM (ou bises de Marc)