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La Mercedes à la
casse
Après avoir rempli plus de 13 ans à l'Escoubaïre et à la famille Matthieu Delenne en particulier, de bons et loyaux services, cette superbe voiture qui décorait aussi le parking de la propriété a été confiée au casseur, elle était devenue irréparable. En 87, un an après l'accident d'Olivier, j'avais voulu faire profiter mes enfants d'une partie du capital décès mis alors à ma disposition. A Matthieu, un de ses très proches amis qui "fréquentait" Anne Françoise depuis cet événement, j'ai offert cette voiture qui lui faisait envie. Elle était construite en 63, deux années avant sa naissance. Il l'a bichonnée, entretenue, réparée en dépensant plusieurs fois son prix d'achat ... En 93, pour le mariage, c'est dans ce carosse que j'ai été conduire ma fille à l'autel. J'ai été leur chauffeur à la sortie. J'insistais pour qu'elle devienne une voiture de collection mais Matthieu tenait absolument à ce qu'elle reste fonctionnelle jusqu'au bout. J'en parlais encore en Mai comme compagne de la 205. Elle aura eu une destinéeplus glorieuse que la R11 qui a servi de tombeau à Olivier.
sur le Verdon
17/08/02 Sur le Verdon, la famille Delenne s'en est allée, samedi faire du canoë. Partis la veille avec trois petits dont l'aînée Camilla tient ses quatre ans, ils allaient bivouaquer sous la tente. L'embarcation fixée sur le toit de la voiture, la remorque chargée des matelas et duvets, l'organisation était au point. Fort heureusement, ils n'avaient pas oublié les gilets de sauvetage et les bouées. Pendant la promenade qui promettait d'être sportive et après avoir effectué plusieurs kilomètres (ils en fait 18 en tout) et pique niqué, les enfants installés dans le fond du canot pour faire la sieste, les voici sur le chemin du retour. Tout allait à une allure tranquille mais c'était sans compter avec la maladresse des amateurs fort nombreux à cette époque sur le cours d'eau. En criant gare à la dernière seconde une embarcation vient les heurter de plein fouet et voici le naufrage. Le bateau chargé se retourne et tout le monde dans l'eau par dix mètres de fond à cet endroit. Il s'est agit alors de récupérer les occupants dérivants avec leur matériel. Les parents n'en menaient pas large même si le bord n'était pas très loin et que les accompagnants les avaient rejoint . Encore tout secoués et après avoir fait le compte des enfants et du matériel, ils se hâtent alors de rentrer pour récupérer William cinq ans qui les attendaient. Pendant ce temps Grand père
accueillait les Chambon venus occuper l'Escoubaïre pour une dizaine
de jours.
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Un
drame de vacances évité de justesse
30/07/02
Je ne suis pas un don Juan et je reconnais
que chaque aventure a été pour moi une découverte
dont je crois garder un fidèle et merveilleux souvenir.