Mai

Journal (extraits)

en  Mai (1)

  • le repaire des écureuils *
  • Petit Papa *
  • la limousine de Grand père *
  • noces d'or *
en Mai (2) *
  • yoga *
  • repères *
  • à Sigonce *
  • "Parle avec elle" *
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  •  
     

    Le repaire des écureuils

    Vous pensez peut-être à une petite cache derrière un tas de bois dans laquelle nos amis écureuils, agiles acrobates emmagasinent pour l'hiver les amandes que nous ne trouvons plus au pied des arbres à l'automne.C'est presque le cas. 


    Dans la maison, il est un endroit que les enfants découvrent secrètement et dont ils se transmettent les coordonnées en catimini. Il s'agit de l'alcôve, annexe de la petite salle de bain qui jouxte la chambre de Grand père.
    Dès qu'ils le peuvent, car c'est interdit, ils s'entraînent à deux ou trois et grimpent l'escalier de meunier qui accède à ce lieu privilégié.
    Une fois la chambre traversée, d'un côté il y a la mezzanine et ses plantes retombantes qui dominent le séjour, de l'autre ce lieu magique derrière un rideau.
    On n'y reste pas longtemps ; on joue à s'y faire peur dans l'obscurité. C'est seulement au moment où Grand père va ranger quelque vêtement qu'il découvre les amandes prises dans le plat en terre à côté de la cheminée et que les enfants, comme des écureuils, ont déposées dans un coin.


    Petit Papa !
    Sylvie* trouve un peu de temps pour regarder les pages que je fais et apprécie :
    << Petit papa,
    Les représentations publiques ont eu beaucoup de succès. Surtout la prestation de Thierry. Ce nouveau spectacle va être quelque chose de très important pour nous : une nouvelle forme théâtrale qui va donner une vraie identité à la compagnie. J'ai regretté que tu ne sois pas là, cela t'aurais vraiment plu.
     Je ne comprends pas ton sentiment d'être utilitaire; c'est vrai que tu nous rends à tous énormément de services, mais il y a en plus un réel échange, une très belle profondeur qui passe dans tous ces petits moments qui nourrissent au delà des mots. Je me suis toujours sentie très soutenue par toi même si  ma vie active ne me laisse pas beaucoup de temps pour me poser auprès de toi. 
    Tes textes et tes présentations Internet sont très touchant et donnent du baume au cœur surtout pour ceux dont tu parles et qui sont représentés. 
    Si je devais donner un titre à ton site, ce serait : "un regard poétique et tendre sur les êtres et les petites choses du quotidien" ou "l'art de regarder" ou encore "le divin est dans toutes choses" !
    Grosses bises. Sylvie

    Je réponds :
    << Mon amour de grande fille.
    Je suis très touché de ces quelques lignes qui me vont droit au fond du cœur.
    Grâce à toi et à mes différents correspondants je me sens bien dans cette vie que je partage entre activités pratiques, réflexions et expressions différentes en ne négligeant pas l'émotionnel.
    J'ai trouvé un style de correspondance plus personnalisé avec les uns et les autres. Quelques personnes ne sont pas encore habituées à cette façon de communiquer et se rebellent quelque fois en me rejetant. Peu importe ! je ne les laisse pas tomber ; j'espère seulement des temps meilleurs. Je me sens fidèle à moi même, aimant et respectueux.
    Bises tout plein. bM >>

    La limousine de Grand-père
    Il serait grand temps de parler de la voiture, bientôt classée monument historique, du patriarche de l'Escoubaïre.
    Parmi les nombreux véhicules qui ont été "parkées" devant l'entrée de la maison quelques uns resteront gravés dans les mémoires.
    Citons pour commencer la "404  familiale" qui a acheminée toute la tribu Bitterlin de la Normandie à la Provence. Puis se sont succédées avec plus ou moins de bonheur d'autres engins :
    • la fourgonnette 4L aménagée en minibus dans laquelle les enfants s'entassaient pour faire le voyage Aix-Paris. 
    •  la R11 tristement célèbre qu'Olivier * a empruntée pour y trouver la mort.
    •  la R25, la R20, la R5 diesel, la Clio.
    •  la R21 de l'an 2000, un moment appelée "la limousine de Thérèse C." qui était censée remplacer la 205 qui commençait à vieillir. 

    • Elle a été affectée à la compagnie du Passeur. *
      On la voit encore, comme ces jours ci stationner pour quelques jours dans le jardin attendant le retour de Sylvie en déplacement de travail à Paris ou ailleurs.
    •  Enfin cette  205 rouge modèle économique acheté d'occasion en 93 et qui depuis cette époque n'a jamais failli à son devoir.
    Quelques bosses peut-être, que l'on distingue mal pour être camouflées sous une couche de poussière permanente. Une mécanique simple et rustique que le conducteur ménage avec soin il faut le dire.
    Bientôt 230 000 Km sans problème. Tous les jours sur la route et démarrant au quart de tour.
    Comme la maison, elle n'est jamais verrouillée. Pas d'alarme, toujours ouverte et disponible.
    Elle ne sent pas mauvais, pas du tout mais elle est sale d'une façon habituelle.
    J'évite d'y faire le ménage, ainsi elle ne fait pas envie, j'avance que c'est sa protection naturelle contre le vol.
    Mais c'est une honte ! Comment oser se déplacer, faire monter des enfants et des personnes bien comme il faut, dans une telle voiture ? 
    Et au voisinage de la Mercedes des années 63 que Matthieu entretient méticuleusement.
    Aussi, depuis plusieurs mois Laurence avait le projet de prendre en mains le nettoyage de ce véhicule. Elle s'est adressée à sa fille Chloé qui, dans un esprit de service très louable en a, tout récemment, nettoyé soigneusement l'intérieur, faisant même participer ses cousines à la tâche. 
    Tant et si bien que l'aspirateur ne s'en est pas remis… ... et, plus ou moins propre, la 205 a encore de beaux jours devant elle !


    Noces d'or
    A l'occasion des noces d'or de François et Lisette, je me pose cette question : "rester ensemble pendant cinquante ans, est ce un exploit ou une démarche naturelle et respectable" ? 
    Je pense aussi à tous ceux qui auraient bien voulu rester aussi longtemps ensemble et que la vie a séparés accidentellement ou par maladie.

    (photo Bruno Marchand, cliquez)
    entre Georges et Françoise, j'ai passé une excellente soirée

    29 mai 2002 Me voici rentré depuis trois jours de ce week end à Paris si riche en contacts de toutes sortes.
    J'ai rapporté quantités de photos que j'ai présentées avec plaisir.*