A LA UNE
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IRAK : UNE EQUIPE DE 6 VOLONTAIRES MSF EST RESTEE A BAGDAD

Une équipe médicale de MSF, composée de 6 volontaires internationaux - originaires d'Algérie, d'Autriche, de France, d'Italie, de Norvège et du Soudan - reste présente à Bagdad. Cette équipe est composée d'un chef de mission, un chirurgien, un anesthésiste, un médecin et deux logisticiens. Elle reste dans la capitale irakienne pour évaluer les besoins médicaux de
la population et tenter d'apporter une assistance d'urgence selon l'évolution de la situation.

Cette guerre soulève, bien sûr, de nombreuses questions à une organisation humanitaire indépendante telle que la nôtre. En tant qu'organisation médicale internationale, notre rôle est de porter assistance aux populations affectées par les violences et la guerre. L'action humanitaire telle que nous l'entendons consiste à apporter des secours de façon indépendante des forces en conflit, et à s'assurer que les règles humanitaires imposées aux belligérants par le droit international soient respectées.

A ce stade, il est difficile d'échafauder des scénarios sur la suite des évènements et les conséquences que cette guerre aura sur la population civile. MSF privilégie donc une approche réactive et des équipes sont aujourd'hui en cours d'évaluation des besoins et des capacités d'y répondre à Bagdad, mais aussi en Iran, en Syrie et en Jordanie.

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Le Sud Est en Bref

Alain Juppé entarté à Aix-en-Provence

AIX-EN-PROVENCE (Bouches-du-Rhône), 20 mars (AFP) - Le président de l'UMP, Alain Juppé, a été victime d'un entartage mercredi soir devant l'Institut
d'études politiques (IEP) d'Aix-en-Provence où il venait de donner une conférence, a-t-on appris jeudi auprès d'un témoin qui a requis l'anonymat.
"M. Juppé a été entarté dehors, devant la cathédrale. Ca s'est passé en cinq secondes", a déclaré ce témoin, ajoutant que le garde du corps du président de l'UMP avait tenté en vain de rattraper l'entarteur qui a pris la fuite.
Le quotidien La Provence publie une photographie du résultat de cette action, où l'on peut voir Alain Juppé, le visage maculé de crème, en train de s'essuyer.

Que Monsieur le président croit bien que nous sommes consternés. (bM)