Réflexions
sur les attentats du 11 septembre 2001
18/09/01 22:05
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Comment réagir ? Je pense sincèrement qu’hormis certaines mesures de sécurité qui s’imposent, nous devons veiller à ce que les opinions publiques internationales choisissent et se mobilisent pour le monde qu’elles ont envie d’avoir. Pour moi il n’y a pas de choses irrémédiables. Il n’y a pas de nature humaine fixée une fois pour toute. Tous les grands problèmes de l’humanité sont liés. Certaines réponses existent mais il y a une réelle nécessite de réflexion collective sur l’avenir que nous voulons. Je pense que l’anéantissement de l’humanité est encore possible. Evitons ainsi que vous le dites l’amalgame car il signifierait le triomphe d’Avidya. Toutefois si nous nous adressons à des gens de types astraux alors il faut employer un discours basé sur la fraternité et sur la complexité. Les gens doivent abandonner la facilité une fois pour toutes, les choses sont complexes et les interactions nombreuses. Kant disait à juste titre " Aie le Courage de te servir de ton propre entendement ". Je pense que nous devons faire pendant cette période ceci :
Résolutions Il faut absolument que les citoyens du monde entier se fassent entendre contre la haine de quelques groupes. Il faut que ces principes que j’ai cité aient une influence électorale. C’est à dire que les dirigeants doivent être élus sur leur capacité synthétique et sur le projet de société qu’il propose. Les politiques doivent absolument proposer une Vision et susciter de l’espoir. Pourquoi aujourd’hui aucun parti dans aucun pays au monde ne propose-t-il une vision synthétique fondé sur une intégration de leur pays dans le système-monde au niveau politique, économique, culturel ? bien souvent, c’est le seul facteur économique qui détermine le choix des citoyens-consommateurs. Comme si les politiques devaient seulement fournir quelques points de croissance. Un groupe d’homme doit apparaître. Ce groupe doit composer un parti politique faisant des thèmes que j’ai cité précédemment leur programme. Ce groupe doive exprimer leur envie de bâtir un futur qui concerne le monde entier et non simplement leur nation. Ce groupe ne doit pas hésiter à proposer la complexité, ne doit pas hésiter à expliquer ce qu’il fait. Ainsi au moins le débat politique sera un plus haut qu’il ne l’est actuellement. Il faut absolument que les gens sortent de leur torpeur et prennent conscience de la situation mondiale. Le facteur volonté doit agir. L’heure est grave et je suis inquiet pour l’humanité. Ceci est un extrait plutôt long du dossier que j’ai consacré aux Attentats sur mon site Web. Je vous enverrai à tout hasard l’adresse une fois que l’aurai achevé.
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Mondialisation
Ensuite je voudrais revenir sur certains points du message de Serge Pastor. Sa vision de la mondialisation est symptomatique de la pensée de certains anti-mondialistes hantés par une peur primaire et fantastique d’une conspiration à l’échelle de la planète. La réalité n’est pas si simple. La mondialisation est avant tout un processus économique qui obéit à une loi économique fondamentale : la recherche des rendements d’échelle. La concentration de type horizontale, verticale, ou encore conglomérale aboutit à la création de firmes multinationales qui peuvent produire certains produits uniquement en raison de leur taille. Certaines filières, comme le marché automobile, est nécessairement très concentré. En outre, il faut savoir que les firmes multinationales sont loin de contrôler l’économie mondiale. Il faut en effet savoir que la majorité du PIB français est généré par des PME qui se révèlent bien souvent plus innovantes que les grands groupes. Il est en de même dans beaucoup de pays. L’essentielle de la Valeur Ajoutée est crée par des PME. Toutefois il est vrai que les grands groupes prennent une importance symbolique dans l’imaginaire collectif. C’est un peu comme le mythe de la zone 51 aux Etats-Unis et des extraterrestres. Tout ceci renvoie à des peurs collectives mais non à la réalité. Bref la mondialisation, qui est avant tout un processus économique, n’est néfaste en soi si elle transcende le concept de nation, au contraire en germe elle contient les potentialités d’un Etat Mondial. Mais l’économie n’est que l’économie. Il appartient aux opinions publiques de dire quelle société elles veulent et de définir les règles de la mondialisation à travers une réflexion fondée sur l’éthique, l’équité, sur les droits de l’homme ainsi que sur l’écologie. Si le refus de la mondialisation telle qu’elle se fait aujourd’hui est basée sur ces notions alors il n’y a pas de problèmes. Mais si les gens condamnent la mondialisation en raison d’une identification mal placée en une nation souveraine, en raison d’un replis identitaire, alors leurs motifs ne sont pas justes. Un processus d’intégration au niveau politique et culturel doit se dérouler en parallèle pour réguler l’économie mondiale et en même temps proposer des projets de sociétés à l’échelle mondiale tenant compte des particularismes. Ainsi c’est au cours des grandes conférences internationales, des grands rassemblements des leaders politiques que les problèmes qui touchent toute la planète peuvent être discutés. C’est le FMI ou la Banque Mondiale qui elle seule et avec l’action concertée des Banques Centrales que certains problèmes majeurs peuvent être envisagés. Le problème du terrorisme nous prouve bien que maintenant nous vivons dans un monde globalisé et que nous devons agir dans la coopération. Or les anti-mondialistes rejettent les seuls embryons de régulations et de concertations à l’échelle mondiale qui existent. Leur attitude est donc destructive au lieu d’être constructive. Ils devraient lutter pour l’adoption de projets, de normes éthiques dans le cadre du travail, de normes écologiques, pour un allègement de la dette nord/sud… ainsi nous aurons une mondialisation équilibrée et saine. Au lieu de lutter contre les Mac do, les gens devraient penser un peu plus aux nébuleuses terroristes qui sont elles aussi globalisés, aux crimes organisés, à la criminalité financière à l’échelle de la planète, etc. car là il existe un vide juridique à combler. Ceci dit, je respecte tout à fait ce qui n’ont pas le point de vue que moi mais je tenais néanmoins à exposer mon avis. Dans la foi en l’humanité et avec une pensée pour toutes les victimes des attentats et des crimes racistes Quentin |
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(le 19/09/01)