Jean Gricourt * Un séjour à Framiso du 21 au 25 02 * 28/02/01 Neige * retour de Framiso * Les crapauds * Anniversaire de Josette * Les surprises de la messagerie. * |
Aphorisme
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bon
vent
13/02/01 << Continue à nous tenir informé. David >> Bien ! Je vais donc continuer à vous tenir informés de ce que j'imagine peut vous intéresser. J'ai perçu dans le courrier de David des petites pointes de colère ou du moins de dévalorisation. C'est pour cette raison que j'ai appelé. En même temps je recevais une réponse que je n'attendais plus de JPhi. Il se dit débordé et qu'il n'a jamais été autant absorbé par le travail. C'est trop triste pour un jeune homme si plein de santé qui se promettait de profiter de la vie sans "s'en faire" !
Puisque tout le monde diffuse en ce moment des virus débiles... Attention trois nouveaux virus risquent d'endommager vos fichiers : 1/ le premier se nomme "grévisse"
et s'attaque exclusivement à vos fichiers word ( *.doc, *.wps ,
*.txt ) : il ocupe un aispace de 112Kb, et à la particularitei de
modifié le contenue de vos texte en i ageoutan des fôtes de
franssais. Il peux se auci k'ill transfaurme la seintaxe de qui vos phrases
avaient faits. Atenssion donk prudanse : n'ouvrir pas le fichier grévice.con
Il s'incruste dans vos textes de merde , y ajoute des injures d'un bordel pourri d'une rare grossierté. Il a la taille d'une grosse bite. Il peut causer des dommages
de pompe à cul : imaginez une lettre de rappel à un de vos
fils de pute de clients, agrémentés "de nom de Dieu de saloperie
en réponse à votre putain de merde d'e-mail... etc" Alors
vous avez tous pigé tas de connards : n'ouvrez pas fucky ou.exe
Oui ! Thérèse vient de nous annoncer la mort de Jean, hier dans la journée. J'appellerai Odile ce soir. Ici, nous restons bien proches par la pensée. 16/02/01 Dans la journée, j'ai fait l'aller et retour à Trémont pour participer aux obséques. J'écris à Florence qui l'a soigné pendant sa maladie. 22h30 Hello Florence ! Me voici de retour à la maison. J'ai eu loisir pendant le trajet que j'ai fait seul et bien tranquillement (les 800kms aller et retour sans remettre d'essence), de penser à Jean et à toute sa famille que je venais de revoir. Je crois qu'un de ses plus grands mérites qu'il a partagé avec Odile c'est d'avoir créé, géré et laissé une belle famille apparemment soudée et affectueuse. Toi, Florence, tu t'es dévouée comme tu sais le faire pour le soigner jusqu'au bout. Je trouve ça très beau ! Tu semblais regretter que je n'ai pas pu parler à ton fils ? Que m'aurait il dit ? (Je n'ai pas eu de réponse à mes questions.) J'ai demandé à Alain de me communiquer l'adresse du site de Michèle sur le domaine de Trémont. Et toi le tien ? Le lendemain matin je reprends encore contact avec la famille : << Jean et le domaine de Trémont Bonjour Michèle ! J'ai pu ouvrir le site du domaine de Trémont et je le trouve joliment présenté. domaine de Trémont Bravo ! J'ai trouvé que la cérémonie hier, pour les obsèques de Jean était émouvante de simplicité. Cette belle terre de Trémont et de Plottes sur son cercueil ! Il repose au calme. Bonne continuation ! A Marseille Dimanche 18 02 Avec Bérangère et Lambert, nous nous sommes joints aux familles et enfants d'ici, Lahens et Delenne pour aller à Marseille et en bateau visiter le château d'If . Pour eux c'était une façon de remplacer leur séjour à la montagne. Il faisait beau mais frais ... ! sympa mais j'ai trouvé (comme Yaël que nous avions emmenée) que c'était bien long d'attendre le bateau qui tardait à revenir nous chercher. Heureusement, ce soir, une petite visite , c'était Colette qui avait mal au genou et tentait de se faire soulager. Je l'ai traitée mais sans trop d'espoir de succès mais en me retrouvant dans la situation des années 80 au temps où nous faisions connaissance alors que je lui rééduquais le pied. Elle s'intéresse à ce que j'écris et le temps, avec elle, passe très vite. 20 02 Prêt à partir ! Je vais donc prendre quelques jours de vacances …
Un séjour à Framiso du 21 au 25 02 Arrivés le samedi B & L s'installent 3 jours à l'Escoub. Après mes activités du mardi matin nous embarquons pour arriver à Framiso à l'heure du thé. Le mercredi grand branle bas je prends l'initiative d'aller faire un tour aux Orres avant les courses au supermarché pour le séjour. Bérangère s'excite pour faire faire du ski à Lambert qui n'est pas vraiment fana. "Il n'a pas été bien guidé" dira t elle. Elle aurait souhaité (sans rien me demander comme d'habitude) que je le prenne en mains tout en supervisant les opérations. Elle ne se voyait pas faire du ski toute seule et ne pouvait pas s'empêcher d'intervenir, car rien ne vaut une maman pour guider les premiers pas de son petit (qui n'en avait rien à tirer). Malheureusement je n'ai pas marché dans cette magouille et c'est moi qui suis allé faire quelques descentes les laissant tous les deux se débrouiller. L'apprentissage s'est terminé là. Le lendemain nous avons profité du soleil et de la montagne mais à pieds. Les pistes de Réallon n'ont pas tenté Lambert les jours suivants. 28/02/01
Neige
Elle fond tristement ; le paysage ressemble à une région dévastée par une attaque nucléaire. De gros nuages encore bien chargés menacent de s'effondrer pour liquider ce qui reste et transformer le jardin en une pataugeoire. Je m'accroche à mon ordinateur en alternant succès et échecs. L'informatique est une source inépuisable de surprises, bonnes ou mauvaises. Il en est de même pour la messagerie. Je suis transporté quand je reçois un signe d'amitié, une marque de confiance, ou encore une expression sentimentale qui peut me toucher et aussi m'affecter négativement. Ma présentation du séjour à Framiso n'a pas semblé transporter d'aise Bérangère qui attend tout de moi en restant bien enfermée sur elle même. Les pigeons blancs ont bien du mal à se repérer dans ce milieu de neige mouillée. C'est "la soupe". Les cousins en vacances se sont vite lassés de cette neige fondante. Quelques jonquilles (ou narcisses) cherchent à relever la tête. Le dépaysement de la semaine dernière m'a poussé à dévorer quelques lectures en retard. Je suis encore sous le charme des non violents ( ANV (non violence) et des considérations pleines d'espoir de P. Frémeaux sur les chances d'une nouvelle économie (capitaliste et sociale). A ce sujet, une nouvelle communication de G Magnier sur les OMC apporte une nouvelle pierre à cette lutte économique pour la justice. dossier Sida (dernière) Thérèse C a retrouvé sa place dans mon dos, sur le divan de mon bureau alors que les enfants ont envahi les pièces libres de la maison. Elections.(à Paris XV)
Aui-je répondu à ta question ? Ce matin, j'ai lu dans la Croix un article intéressant sur le sida, avec l'adresse du site de MSF qui donne des renseignements intéressants sur les médicaments génériques mis sur le marché à bas prix. Cela t'intéressera sûrement. >> A ui ! tu as bien répondu à ma question. Ne manque pas de me donner les coordonnées qui peuvent m'intéresser. Date : 04/03/01
(cliquez sur la photo pour l'agrandir) J'ai pu aussi me confier à Martine Consigny, Lisette qui d'habitude est "écoutante" n'était pas très disponible et mon séjour a été court. J'ai vu le super Mac "portable" de François mais nous n'avons pas réussi à nous connecter sur Internet. Il s'imaginait qu'il suffit de brancher la prise téléphone mais la configuration ne doit pas être adaptée à la ligne. Je leur ai dit aussi que grâce à la messagerie notre chef de choeur nous envoie les chants que nous devons travailler et qu'il a enregistré en "MP3" C'est magique et bien pratique ! J'ai aussi été informé des déboires d'Hélène après ses vacances tropicales. Est elle sortie de l'hôpital ? 05 02 Retenu de lectures dans des revues pendant le dernier week end, attribué à Paul Morand : "Les personnes âgées sont des enfants sans avenir" Un petit flash avec Martine C. qui m'a écrit une bellecarte.
Ces animaux d'aspect repoussant sont bien utiles dans le jardin pour détruire la vermine. Ils sont la proie de différents prédateurs. J'imagine que le héron en est friand bien qu'il semble ne s'intéresser qu'aux poissons. Ne confondons pas les croassements des petites rénettes qui célèbrent le printemps avec les ébats des crapauds. Les unes font du bruit les autres du spectacle. Tous les ans, à pareille époque, ils sortent de leur cachettes, grosses pierres, tas de bois et, pleins d'audace contrairement à leurs habitudes, ils se retrouvent dans le bain pour effectuer leur rituel amoureux ; à moins qu'ils ne se fassent écraser en traversant la route (sur 30m, devant la propriété, il y a une vingtaine de cadavres.) On peut voir alors des tas informes s'agiter entre deux eaux. Ils sont plusieurs accrochés à une énorme femelle, apparemment inerte qui finit par laisser échapper de longs filaments gélatineux abritant des chapelets d'œufs fécondés qui deviendront rapidement des têtards. Ca et là quelques mâles moins chanceux, se mettent en chasse en émettant ponctuellement de petits gloussements curieux. Ce soir, Sylvie attirée par ce ballet original a cru faire une bonne action en sortant de l'eau les amants. Elle voulait les séparer en les imaginant acharnés à dépecer le cadavre d'un congénère. La ponte ne tarde pas à éclore. Ils ressemblent alors à des myriades de spermatozoïdes agglutinés dans un premier temps, puis ils deviennent autonomes. Petites boules noires, ils se déplacent en agitant leur queue comme un drapeau. Les transformations sont spectaculaires, les pattes arrière se mettent en place progressivement et en Mai, presque tous ensemble, tous petits, ils vont sortir de l'eau et partir à l'aventure. On ne reverra les survivants qu'après l'hiver suivant. J'ai fait une fête ce soir à l'Escoub, pour l'anniversaire de Josette. Je suis bien content de mon initiative quelque peu improvisée. Rien n'était prévu jusqu'à avant hier et en prenant des nouvelles de Colette, j'ai lancé l'affaire. Il s'est trouvé que les uns et les autres ont répondu favorablement. Raclette, feu de cheminée, discussions animées autour de Georges qui nous a honoré de sa présence. Il faudra, une autre fois que je pense à inviter les Schlosser. Je n'ai pas beaucoup parlé mais j'ai pu, au début de la soirée, montrer quelques uns des avantages de l'ordinateur en allant même faire une démonstration de "salon" sur Internet. Il est 23h30 et tout le monde est parti. Nous étions 7 avec Thierry que j'ai souvent en pension à la maison. Ce dernier remplace avantageusement Jean Noël ; il pose, en tous cas moins de problèmes et nous avons d'intéressantes discussions. Pourtant, quelque part, en ce soir de fête des "restau du cœur" dont la devise est "aujourd'hui on n'a pas le droit d'avoir faim ou d'avoir froid", JNo me manque un peu. Il était l'image de la vraie pauvreté, rebelle mais pas méchant. Voir Jean-Noël Je reçois justement ce soir, un mail de Jacques Schlosser qui trouve un moment pour répondre au signe d'amitié que j'avais voulu constituer avec sa famille sous la forme d'une page web. Mon initiative n'a pas eu l'heur de lui plaire et il m'enjoignait de ne pas la diffuser. Bien sûr je ne l'avais pas rattachée à un site quelconque et il faut avoir explicitement les coordonnées pour y avoir accès ; mais son inquiétude m'a étonné comme si le monde entier allait se jeter sur mes dernières productions pour en faire des scoops. Je l'ai donc appelé au téléphone pour le rassurer. Avec Thérèse C. nous sommes allés au cinéma cet après midi voir "In the mood for love", un film chinois qui se situe à Hong Kong en 1962. Sylvie m'avait recommandé de choisir ce beau métrage en m'assurant qu'il me toucherait. Elle ne s'est pas trompée. Merveilleux dans la technique et d'une audace à peine croyable pour les silences, les gros plans, les ralentis pour saisir des ondulations, des frémissements… Mais surtout le scénario me renvoyait à ce que j'ai connu avec celle à qui je pense encore trop souvent. Les surprises de la messagerie. Aujourd'hui la gratification : des compliments de Jean-Phi et Catherine m'envoie un superbe dossier avec ses très jolis poèmes. Un vrai régal ! Elle répond favorablement à ma proposition de lui faire une page web et depuis je ne cesse de penser à la présentation. Ce matin 13 03 je reçois une page que Luce a recopiée de son journal ("où il est question de Marc notamment", dit elle). Au delà de ses commentaires parfaitement écrits sur la vie qui l'entoure elle semble regretter "le manque d'interlocuteurs". Ce que je comprends très bien. Si je suis souvent traité de voyeur en présentant mes ouvrages à des destinataires de plus en plus sélectionnés j'ai du mal à imaginer que l'on puisse rédiger pour son simple plaisir personnel. Du voyeurisme je passe alors à la masturbation intellectuelle. En tous cas, par plaisir et par attachement affectif, je suis entièrement
d'accord pour devenir lecteur de ses œuvres qui mériteraient sans
doute par la suite une publication. Internet est le lieu privilégié
pour cette réalisation. Il existe des organisations qui proposent,
moyennant sans doute l'ajout d'un petit bandeau publicitaire (voir Multimania)
de le faire gratuitement.
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