à Paris
 
PARIS - Le Premier ministre français Lionel Jospin a fait sa rentrée politique, mardi soir 28/08, au début d'une période décisive avec les élections présidentielles et législatives au printemps, en éludant la question de sa propre candidature à la présidence. Il a cherché à calmer les inquiétudes de ses concitoyens sur les trois questions qui les préoccupent le plus: la croissance, le chômage et la sécurité, dont, a-t-il souligné, son gouvernement de gauche a fait ses priorités.

---   Le Premier minstre est venu hier soir sur TF1 répondre "aux questions que les Français se posent", en cette période de ralentissement de la croissance, répliquant par la même occasion aux critiques formulées le 14 Juillet par le président Jacques Chirac.
   + M. Jospin a refusé d'évoquer son éventuelle candidature à l'Elysée, rappelant avec insistance qu'il intervenait en tant que Premier ministre pour répondre aux "interrogations" des Français, "parfois même à leurs inquiétudes".
   + Abordant principalement l'actualité économique et sociale, il a rappelé les priorités de son gouvernement, dans l'ordre : la lutte contre le chômage, contre l'insécurité, contre les inégalités et "pour la modernisation".
   + Compte tenu du ralentissement actuel de la croissance, il est "clair que les réductions de chômage seront moins fortes" dans les mois à venir, a-t-il prévenu d'emblée. Mais le gouvernement "n'a pas l'intention de rester inerte". Il sera "absolument réactif", a promis M. Jospin.
   + Le gouvernement a l'intention "d'assouplir les conditions" dans lesquelles le passage aux 35 heures se fera pour les PME, notamment en permettant "sans doute par décret" qu'un "contingent d'heures supplémentaires soit possible".
 
 

Nouveaux couloirs de bus à Paris, des polémiques en perspective

> Voies sur berges : 66% des Parisiens ont approuvé la fermeture


PARIS, 22 août (AFP) - Sept km de couloirs de bus élargis illustrent la volonté de l'équipe dirigée par le maire socialiste Bertrand Delanoë "de redistribuer l'espace public" à Paris, l'opposition criant de son côté au "manque de concertation".

Avec des travaux menés tambour battant cet été, les sept km de couloirs élargis à 4,50 m ont été mis en service dans la semaine sur des axes majeurs de la capitale (rue de Rivoli, boulevard de Strasbourg, de Sébastopol, quais rive gauche). Ils ne sont qu'une première étape.

41 km de couloirs en site propre, isolés par une "banquette" (séparateur), sont projetés pour la fin de 2001 par l'équipe arrivée au pouvoir le 25 mars. Ils permettront aux bus, vélos et taxis de mieux circuler. Avec les 29 km existant auparavant, c'est au total 70 km de couloirs qui seront protégés.

Aujourd'hui, 94% de la voirie parisienne est réservée à l'automobile, alors qu'un Parisien sur deux n'a pas de voiture. "Au tout-automobile actuel, il faut désormais substituer une politique plus diversifiée, fondée sur un partage raisonné de l'espace", affirmait le candidat Delanoë dans son projet municipal.

Les cyclistes sont satisfaits, même si le MDB (Mouvement de défense de la bicyclette) déplore de ne pas avoir été associé en amont. Les chauffeurs de bus et de taxis également.

Les automobilistes, coincés dans les embouteillages par la fermeture cet été des voies sur berges, grognent.

Qu'en pensez vous ?


(actualisé le 29 08 01)
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