Aimer, c’est être dépourvu de tout investissement
objectal
L’autre n’est pas" l’objet exclusif" de" mon intérêt
"
ou
de" ma projection "~ Il existe indépendamment
de moi et je n’ai pas à l’inclure dans mon projet si telle
n’est pas sa demande.
En outre, les êtres et les objets ne présentent pour moi,
aucun intérêt spécifique particulier, en ce sens où
je n’ai pas à leur octroyer une valeur qualitative ou préférentielle,
ni à émettre sur eux de jugement de valeur matériel,
affectif ou intellectuel. S’ils ne sont pas là, ils ne me manquent
pas. Ils ne sont donc pas recherchés, ni vécus comme une
souffrance, une peur, une colère ou une violence. Ils sont donc
des" sujets libres à part entière "
L ‘Amour est donc sans choix et sans préférence. Si je porte de l’intérêt à un individu, c’est en tant que sujet ayant sa singularité, sa richesse et non en tant qu’objet de mon désir ou de mon plaisir. En ce sens, toute personne est importante et mérite mon attention, mais elle ne représente pas plus d’importance pour moi qu’une autre pourrait avoir. La prise en compte de l’autre se fait donc dans le respect de sa propre dimension distincte de la mienne, du simple fait qu’il est distinct, même si profondément et intérieurement nous sommes tous un. Mes paroles sont toujours encourageantes et bienveillantes à son égard, car elles prennent l’autre en compte :" Tu existes et tu dois le revendiquer. Tu es important aussi. Seul, sans ton aide, je ne peux rien": fonction de décentration... de disponibilité pour le Tout. Voici quelques autres fonctions de l’acte d’Aimer, car Aimer est une Action et non une pensée - Aimer, c’est d’abord m’aimer moi-même, non de manière égocentrique ou hyper — narcissique, mais m’aimer tel que je suis, admettre mes qualités comme mes défauts, ne pas me dévaloriser ni ne m’auto-culpabiliser. M’aimer, c’est me voir tel que je suis ici et maintenant, dans l’instant et non me voir tel que je voudrais être, car cela est hypothétique, irréel et ne ferait qu’alimenter le jugement, la violence envers moi-même, le dégoût de ma personne présente. - Aimer, c’est ma capacité d’aller vers l’autre et me porter à son secours. Mes paroles bienveillantes sont : " Je suis prêt à t'aider": fonction naturelle de relation d’aide. - Aimer, c’est ma capacité d’agir de manière désintéressée. Mes paroles bienveillantes sont alors : "Je n’attends rien en retour": fonction de désintéressement - Aimer, c’est savoir être patient, par compassion et savoir me hâter sans hâte. Mes paroles bienveillantes sont : " Prenons le temps de faire, de réfléchir". - Aimer, c’est ma capacité de protéger l’autre, non de surprotéger ou d’étouffer, et d’apporter la sécurité face au danger. Mes paroles bienveillantes sont : " Je suis un être sûr, garant, temporairement bien entendu, de la situation "ou" Tu peux compter sur mes compétences ". Fonction d’étayage, mais non de béquille. - Aimer, c’est disposer à volonté d’une Force inextinguible de compréhension aimante. Mes paroles bienveillantes sont : "]‘exprime ma sensibilité et de la compréhension vis à vis de la souffrance que tu montres": fonction de compassion. - Aimer, c’est ma capacité de pouvoir partager la souffrance. Mes paroles bienveillantes sont: " J’entre librement sans souffrance mais avec empathie dans ta souffrance "~ Fonction d’empathie.
- Le recul de tout écueil et de toutes tendances maladives ou dépressives est possible. La haine, en effet, ne peut qu’appeler et installer la tension, la maladie et la dépression, ce qui ouvre la place à la fragilité psychologique, au péril, à la peur ou à la mort sur le plan énergétique, on parle de l’impéril causé par la haine et la colère s’accompagnant d’une brûlure des tissus éthériques et de lésions graves du plexus solaire. Ayant expérimenté la haine par le passé, le m’aperçois que c’est une fausse voie et que seul le chemin de l’Amour est vrai. - Le recul et l’éradication de ma culpabilité fléau principal entretenu et colporté par les media - Sa résolution reste difficile à mettre en place car les racines de l’auto-culpabilité sont profondément " ancrées " dans notre société et "engrammées "dans nos morphogènes - deviennent possibles.. - Je m’aperçois que l’Amour permet une adaptation souple et une compréhension aimante des événements mondiaux. Il devient le seul baume précieux permettant un relatif et nécessaire" lâcher — prise "face aux tensions imprimées par les lois et règles de nos sociétés, par les contraintes humaines et sociales ou par les plaies béantes provoquées par le stress de la vie citadine en général. Cela ouvre à une compréhension juste de l’adaptation des Lois du Plan Divin à notre modeste échelle planétaire. - L’absence ou le recul de la peur peur d’oser, de faire, de dire, d’aller vers.., favorisent en outre les situations où je me dépasse, où je tente, où je m’autorise et j’autorise aussi autrui à construire ou détruire, à faire des projets .... Je vaincs ainsi d’anciens freins et de vieilles résistances. - L’autonomie, l’indépendance et ma liberté d’expression fleurissent mon quotidien. J’ai confiance en mes propres objectifs de vie, avec un recul sain vis à vis des projets d’autrui. Cependant, même si l’autre n’est en effet pas" moi , je reste entièrement libre d’entrer ou non dans son projet. - Je vis alors un réel respect pour tous les règnes dans leur intégrité matérielle et psychique. Une quiétude, une tranquillité, une lucidité, une certaine aisance et un bien-être personnels accompagnent l’émergence harmonique du Rayon 2. - Je suis animé d’une grande force de BEAUTE, de créativité, d’imagination et d’inventivité, car mon psychisme ainsi disponible, puisque libéré des pressions contraignantes peut se tendre vers la construction, l’innovation, le nouveau, l’édification, le champ du possible. Grâce à l’apport du Rayon d’Amour — Sagesse, je réalise qu’aimer une personne n’est pas dangereux pour moi ni pour elle, qu’aimer autrui c’est ne rien en attendre, ne pas se mêler de ce qu’il fait, pense, dit, aime ou n’aime pas; c’est ne rien lui demander ni lui rendre de compte, c’est ni le juger, ni le condamner, ni le comparer à quelqu’un d’autre, ni l’imiter, ni même envahir mes pensées de son image lorsqu’il n’est pas àmes côtés. Je me rends compte qu’aimer une personne, c’est ne pas faire à sa place ; c’est ne pas s’occuper d’elle, sauf sur sa demande expresse; c’est ne rien faire ni pour ni contre sa personne. Aimer c’est être" adulte "et indépendant en toutes circonstances. Quand l’Amour, tel le parfum d’une fleur qui s’ouvre dans le jardin
du monde, circule sans choix et librement, il peut être ressenti
aussi bien par le saint que par le criminel.
B - EXPRESSION EXCESSIVE DU RAYON D’AMOUR-SAGESSE DANS MA VIE QUOTIDIENNE Lorsque je fonctionne affectivement, sentimentalement ou sexuellement de façon excessive et que j’ai du mal à intégrer le Rayon 2 avec justesse, avec pondération, je confonds alors amour désintéressé et intérêt passionnel, joie spontanée et satisfaction personnelle égotique recherchée, relation d’aide àl’autre et envahissement de sa vie, soutien libre à autrui et étouffement de l’autre. Le Rayon 2. (Passage tiré de La Science des 7 Rayons
de Serge Pastor.)
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