Conseils
pour sauver votre intestin (et vous avec !)
Les
vraies causes des insomnies
Les
13 règles d’or pour bien dormir
Et
si votre sommeil se jouait dans l’assiette ?
Un
traitement adapté à chaque type d’insomnie
1. L'insomnie des personnes stréssées
3.
L'insomnie des personnes âgées
Mes
plantes préférées pour bien dormir
Mes
plantes préférées pour bien dormir
Et
un remède de « bonne femme »
Une
autre recette, un peu plus chère !
Le
meilleur moyen de combler le trou de la Sécu !
Ma
recette avec des huiles essentielles
Faites-vous
cette erreur répandue au petit-déjeuner ?
Se
tromper sur le « bon » petit-déjeuner ne pardonne pas
Pain,
lait, confiture ne sont pas des aliments santé
Les
céréales, le müesli ? Pas l'idéal
Pas
de petit-déjeuner sans protéines !
Régalez-vous,
variez les saveurs !
Une
alternative : et si vous vous passiez de petit-déjeuner ?
Les
8 plus gros mensonges officiels sur l’alimentation
Mensonge
n°1 : Buvez un bon jus d’orange le matin !
Mensonge
n°2 : Le pain complet est la base d’une alimentation santé
Mensonge
n°3 : Il faut manger « un peu de tout »
Mensonge
n° 4 : Surtout pas plus de trois œufs par semaine !
Mensonge
n°5 : Remplacez le beurre par l’huile de tournesol
Mensonge
n°6 : les compléments alimentaires sont inutiles et dangereux
Mensonge
n°7 : Le « sans-gluten » est une mode stupide
Mensonge
n°8 : Les produits laitiers sont nos amis pour la vie
Manger
moins gras, le conseil qui fait grossir
Mensonge
n°9 : Manger gras est mauvais pour la santé
Mensonge
n°10 : Avalez des féculents à chaque repas
Mensonge
n°11 : pour maigrir, réduisez les calories
Mensonge
n°12 : Buvez l’eau du robinet sans inquiétude
12
gros mensonges à partager autour de vous !
Et
quelques mensonges supplémentaires :
Quatre
trucs inattendus pour maigrir (sans régime)
1.
Chassez le stress… surtout au moment des repas !
2.
Dormez davantage… et mieux !
3.
Protégez vous des polluants toxiques
4.
Ne misez pas tout sur le sport
Maigrir
n’est rien d’autre qu’améliorer sa santé
Ces
minuscules poisons sont un énorme problème !
L’amiante
et la poussière de charbon : c’était le début de la fin !
La
question à laquelle personne n’ose répondre
Ce
qu’on vous cache sur le diabète
Passer
sur le billard… et ressortir sans diabète
Un
simple régime peut guérir le diabète de type II
Changer
d’alimentation fonctionne aussi !
Plus
de bonnes graisses, moins de glucides (sucres et féculents)
Faites
comme nos ancêtres chasseurs cueilleurs
Les
autorités françaises sont en retard sur la science
Le
triste poids des conflits d’intérêt
Des
médicaments anti-diabète tout sauf inoffensifs
Même
un médicament 100 % efficace et sans risque devrait être évité
« Je
n’y peux rien, le patient ne veut pas changer »
Comment
éviter les poisons du supermarché
Quels
additifs éviter en priorité ?
Les
7 baies qui vont booster votre santé !
1.
L’aubépine : votre atout cœur… et cerveau
2.
L’églantier : un excellent anti-inflammatoire
3.
Le frêne : pour les reins !
4.
Le genévrier : dites adieu aux infections urinaires
5.
Le sureau noir : l’hiver, il est aussi précieux qu’une doudoune
6.
La groseille à maquereau : championne des laxatifs naturels
7.
L’argousier : faites le plein de vitamine C
Brûlures
d’estomac : évitez à tout prix ce médicament
Un
médicament qui cause Alzheimer, crises cardiaques, insuffisances rénales graves
Les
brûlures d’estomac ne sont pas dues à un excès d’acidité
Réduire
l’acidité : une manœuvre d’apprenti-sorcier !
Un
estomac insuffisamment acide ne vous protège plus contre les bactéries
De
Charybde en Scylla [6] : les IPP « préventifs »
Et
maintenant, des IPP au biberon !
Où
est passé le serment d’Hippocrate ?
Un
moyen simple d’éviter Alzheimer
Alzheimer
n’a rien à voir avec le vieillissement
Somnifères
et anxiolytiques : les affreux « benzodiazépines »
Médicaments
anticholinergiques (allergies asthme, etc.)
Médicaments
contre les brûlures d’estomac
Médicaments
anti-cholestérol (statines)
Non,
je ne suis pas « anti-médicaments »
A
savoir si vous êtes touché par Alzheimer
De
graves effets secondaires passés sous silence
Et
on continue tranquillement à les prescrire aux malades !
Des
alternatives naturelles largement préférables
La
vitamine qui ralentit (un peu) la maladie
L’épice
multi-usage pour les malades d’Alzheimer
Et
tant de remèdes naturels à explorer !
Alzheimer :
une idée folle pour en sortir
Intolérances
alimentaires : jamais lu dans les magazines féminins
Etes-vous
intolérant… au jus de légume ?
D’innombrables
maladies causées par les intolérances
Les
clés pour agir dès aujourd’hui
«
Guérir stress et dépression : j’ai d’abord cru à une escroquerie. Mais ensuite…
»
Santé
Corps Esprit est une revue unique en son genre.
Conseils
pour sauver votre intestin (et vous avec !)
Comment
soigner sa flore naturellement
Conseil
n°1 : faites-vous plaisir – café, thé, vin rouge et chocolat noir
Conseil
n°2 : Mangez des aliments pré et pro-biotiques
Conseil
n°3 : Limitez les sucres et féculents !
Conseil
n°4 : Fuyez les édulcorants industriels !
Conseil
n°5 : Mangez viandes, fruits et légumes BIO
Conseil
n°6 : Protégez-vous des poisons du quotidien
Chouchoutez
votre intestin… sans vous stresser !
Cette
petite glande est peut-être responsable de tous vos soucis !
La
thyroïde agit sur tous vos organes !
Comment
savoir si vous êtes touché ?
L'iode
pour la synthèse des hormones
Le
traitement de base de l’hypothyroïdie à voir avec votre médecin
Des
remèdes naturels pour renforcer votre traitement
Les
différents examens biologiques
L’ensemble
des signes cliniques qui doivent vous mettre la puce à l’oreille
Douleurs,
mal de dos : essayez le pouvoir de l’esprit !
88 %
de patients totalement guéris
« Le
meilleur médecin des Etats-Unis » (Forbes)
Pas
de méthode d’évaluation scientifique, mais…
Un
seul accessoire, un seul médicament : votre cerveau
Pour
guérir : abandonner la croyance en une cause « physique » de la
douleur
Huiles
de cuisine : 6 graves erreurs à éviter
(la n°4 est la pire)
Erreur
n°1 : Se priver volontairement d’huile parce que ce serait « trop
gras »
Erreur
n°3 : Se passer des fabuleux anti-oxydants de l’huile d’olive
Erreur
n°4 (la plus grave) : Se priver des incroyables omégas-3 de l’huile de colza
Erreur
n°5 : Cuire les huiles de qualité à haute température
Erreur
n°6 : Choisir des huiles raffinées et mal les conserver
Mon
utilisation personnelle des huiles de cuisine
Vitamine C à haute dose : le sujet fait son
entrée en France !
Comment
déjouer les pièges du sel ?
Encore
l'industrie agroalimentaire !
Notre
organisme n’est pas adapté
Les
graves dangers du sel sur votre santé
Même
quand on veut l’éviter, c’est impossible !
Mes
conseils pour manger moins de sel et retrouver le goût des aliments
Je
vous recommande : le sel marin gris
Que
faire si Monsieur a une « panne » ?
Les
vraies causes des difficultés de Monsieur
Les
aliments qui stimulent la testostérone
Les
aliments qui favorisent l’excitation
Les
aliments qui renforcent le désir
Appuyez-vous
sur les bourgeons de plante
Les
trésors naturels des peuples d’ailleurs pour la santé amoureuse
Les troubles du sommeil gâchent
les nuits (et les journées) de 4 Français sur 10, deux fois plus souvent les
femmes que les hommes et d'autant plus que l'on avance en âge.
Certes, il peut arriver à tout le monde de mal dormir un jour ou l'autre. Ce
n'est un réel problème que lorsque l'insomnie s'éternise.
Il existe différents types d’insomnies :
· Quand on ne peut dormir plus de 6 heures par nuit
· Quand le délai d’endormissement dépasse une demi-heure
· Quand le temps total d’éveil sur la nuit est supérieur à 20 minutes
On peut parler, si vous êtes confronté à des difficultés
d'endormissement, d’éveils multiples, de réveils précoces, d’un état d'éveil
fragmenté par des micro-sommeils, ou de la nécessité
de faire une sieste.
Il faut toujours comprendre le sens de ces problèmes de sommeil avant
d’envisager un traitement, quel qu’il soit.
L'insomnie peut avoir des causes aussi diverses que :
· Le stress qui donne lieu à un réveil précoce entre 4 heures et 5 heures du matin, une grande sensibilité au bruit au cours du sommeil et une agitation physique ;
· Les troubles de l'humeur, telle la dépression ;
· L’âge : en vieillissant le sommeil s'altère, le nombre d'éveils augmente, la récupération est moins bonne, les somnolences diurnes et le besoin de faire la sieste dans la journée est plus fréquent ;
· Le syndrome des jambes sans repos : il se caractérise notamment par des gênes au niveau des membres inférieurs (picotements, fourmillements, agacements d'impatience, sensation de courants électriques), une anxiété, une insomnie, des réveils nocturnes, et des troubles de l'humeur (de manière générale, il faut rechercher en priorité un déficit en fer par un dosage de la ferritine).
Je vous livre d’abord les conseils « élémentaires » pour retrouver les clés d'un bon sommeil :
· Ne pas boire de café, thé, alcool et autres excitants après 15 heures.
· Boire une tisane calmante, en faire un rituel avant d'aller au lit.
· Dîner léger.
· Éviter un excès de liquides.
· Se coucher à heures régulières.
· Éviter les somnifères qui ne procurent pas un sommeil naturel et de bonne qualité.
· Conserver une vie active, sociale le plus longtemps possible, et s'exposer à la lumière du jour quand cela est possible.
· Éviter de s'endormir en journée, excepté pour une courte sieste, et préserver le contraste veille/sommeil.
· Se coucher tôt et se lever de bonne heure si possible. L'adage : « La vie appartient à ceux qui se lèvent et se couchent tôt » reste valable, essentiellement pour les personnes proches des cycles du soleil et de la lune.
· Prendre un bain chaud, deux heures avant de se coucher, l'énergie thermique qui s'ensuit favorise le sommeil.
· Ne jamais oublier que les amphétamines, les coupe-faim, les corticoïdes, l'abus de somnifères, les antispasmodiques, les bêtabloquants, certains antidépresseurs, le café, le thé, l'alcool procurent des sommeils de mauvaise qualité, légers, instables, en supprimant le sommeil paradoxal et le sommeil lent profond.
· Éviter de s'endormir tout de suite après le dîner, après des discussions intellectuelles, après des activités physiques soutenues, après des émissions audiovisuelles agressives.
· Ne vous couchez que lorsque vous ressentez des signaux de sommeil (bâillements, nuque lourde, yeux qui piquent)
Evitez d’absorber des glucides
(comme des viennoiseries) avant 13 heures. Cette habitude bloque le
tryptophane, le seul acide aminé qui parvient au cerveau. Par ailleurs le
tryptophane stimule la sérotonine (satiété, joie de vivre) qui stimule la
mélatonine (sommeil) laquelle stimule la leptine
(modulation du poids). Quel beau système harmonieux !
Exemple de petit-déjeuner :
· 1 œuf dur, mollet ou à la coque ; ou 2 tranches fines de jambon blanc, sans couenne ; ou 2 tranches fines de blanc de volaille ou de viande des Grisons ;
· 1 petite tranche de saumon ;
· Supprimez laitages et fromages qui contiennent 80 % de phosphoprotéines (le lait maternel n’en contient que 10 %). L’excès de phosphore neutralise le calcium, qui est indispensable à l’élaboration de neuromédiateurs.
Réservez donc le lait de vaches aux petits veaux qui eux en ont besoin !
· L’après-midi, vers 17 h, prenez une collation à base de fruits frais ou secs, seuls ou avec une dizaine d'amandes et/ou 2 carrés de chocolat noir ;
· Le dîner, je rappelle l’aphorisme « qui dort, dîne ». Consommez des glucides à index glycémique bas (riz complet, quinoa ou légumineuses type haricots blancs, lentilles, pois chiches) et des protéines (poisson). Complétez par un apport en magnésium : à fortes doses (par ex : Bio Mag 2 fois 2 comprimés à croquer).
Un dîner excessif et bien arrosé
peut entraîner des troubles du sommeil (de type cauchemar ou réveil à
4 heures du matin) : situations pouvant être améliorées par la prise
d'un complexe micro-nutritionnel riche en enzymes
digestives [1].
Gardez aussi ceci en tête :
· Un repas riche en glucides augmente la durée du sommeil.
· Un repas riche en graisses diminue la durée du sommeil.
· Un repas riche en protéines augmente la vigilance.
Elle se caractérise par un
réveil précoce entre 4 heures et 5 heures du matin, avec une grande
sensibilité au bruit au cours du sommeil et une agitation physique.
La prise, au petit-déjeuner, de compléments alimentaires enrichis en tyrosine
peut être bénéfique pour booster la synthèse de la dopamine.
Les conseils nutritionnels :
· Boire des eaux bicarbonatées type Salvetat et riches en magnésium.
· Prendre des compléments de magnésium le soir (250 mg) ;
· Prendre, 30 minutes avant le coucher, 2 cuillers à café d'une préparation d'extraits d'escholtzia et d'aubépine ;
2. L'insomnie des personnes dépressives
· Il faut commencer par traiter la dépression. S'il s'agit d'une dépression avec un sommeil agité, de type dopaminergique, il faut augmenter les apports en tyrosine le matin.
· S'il s'agit d'une dépression de type sérotoninergique avec un comportement un peu agressif et une phase de « rumination » à l'endormissement, il faut augmenter les apports en tryptophane le soir.
Avec l'âge, le sommeil s'altère, le nombre d'éveils augmente, la récupération
est moins bonne, les somnolences diurnes et le besoin de faire la sieste dans
la journée sont plus fréquents.
Les séniors manquent souvent de fer et de vitamine D.
On trouve du fer dans le chocolat, les huîtres, les noix de cajou, le boudin
noir.
Lorsque tout cela ne suffit pas, il faut recourir aux plantes, qui peuvent
faire des merveilles (je vous en parlerai en détail une prochaine fois).
En attendant, n’hésitez pas à adopter la technique du jeune médecin de
guerre : lorsque vous avez du mal à vous endormir, écoutez un beau morceau
de musique classique !
Je vous souhaite de très belles nuits, de beaux rêves et surtout, une bonne
santé à tous !
Portez-vous bien.
Dr Jean-Pierre Willem
Chère amie, cher ami,
Avez-vous bien dormi cette nuit ? Si ce n’est pas le cas, relisez bien une
de mes précédentes lettres où
je vous ai donné les règles d’or pour favoriser un sommeil de qualité et éviter
les insomnies.
Mais je vous en supplie, ne craquez pas, résistez aux somnifères !
Je sais que ce n’est pas vous, chers lecteurs, que je dois convaincre d’éviter à
tout prix les petites pilules du sommeil :
· Les effets secondaires des somnifères ou des benzodiazépines sont trop importants pour prendre le risque d’abîmer votre cerveau : on sait désormais qu’ils peuvent doubler votre risque d’avoir la maladie d’Alzheimer !
· Ces médicaments créent l’illusion du repos mais n’offrent pas un « vrai sommeil » réparateur ;
· En quelques semaines seulement, vous pouvez devenir dépendant psychologiquement et physiquement et mettre votre santé en danger.
Pourquoi aller chercher des médicaments à la pharmacie alors que la nature regorge de plantes qui permettent de donner un coup de pouce au sommeil ?
Les plantes sont utilisées depuis la nuit des temps pour soigner de nombreuses maladies. Pour les problèmes de sommeil, il y a plusieurs plantes très efficaces, auxquelles on peut faire appel pour chacun de ces usages :
· Le Coquelicot, l'Aspérule odorante, le Lotier corniculé, le Mélilot, la fleur d'oranger peuvent assurer des nuits calmes aux enfants et à leurs parents.
· L’Eschscholtzia favorise l'endormissement. Intéressant chez les enfants (qui font pipi au lit). C’est indiqué à tous les âges de la vie lorsque les troubles du sommeil sont accompagnés de crampes, cauchemars, agitation, douleurs.
· Le Kawa-kawa est hypnotique, à bonne dose, chez les patients coléreux, agressifs. Dans cette indication, le Rauwolfia s'avère souvent utile, mais ne doit pas être conseillé chez le dépressif, car il diminue l'effet des catécholamines (adrénaline, noradrénaline).
· Le Tilleul permet de trouver le sommeil lorsque le cerveau est submergé par les tâches quotidiennes ;
· La Valériane induit le sommeil lors des surmenages nerveux ou intellectuels, surtout lors des manifestations somatiques (faux angor, spasmes digestifs, céphalées). Dans ce cas, ne pas hésiter à lui associer l'Aubépine et la Ballote.
· Le Houblon, dont les cônes servaient à bourrer les oreillers, est un remarquable somnifère.
· La Lavande, le Millepertuis et la Passiflore conviennent pour endormir les dépressifs.
On peut utiliser ces plantes en teinture mère ou en bourgeons macérat glycériné 1D, ou même en infusion. Par exemple :
· Tilia tomentosa Bg. Mac. Glyc. 1D, 1 flacon 125 ml ; 100 gouttes au dîner + 100 gouttes avant de dormir.
· Le Ficus carica (figuier) gère la sphère psycho-émotionnelle (angoisse). Prendre 2 fois 40 gouttes
Les huiles essentielles et l’homéopathie fournissent aussi des solutions très efficaces, je vous donne mes protocoles détaillés à la fin de ce message, pour tous les types d’insomnie.
Un remède de « bonne
femme » n’a rien de péjoratif, contrairement à ce qu’on croit.
Si l’on regarde l’ethymologie latine : « Bona fama »
signifie « de bonne renommée » !
Il y a une vingtaine d’années, lors d’une conférence sur l’insomnie, une dame
m’interpelle :
« Docteur ! à la saison des cerises je
retrouve un sommeil apaisant. J’en mange un demi kilo par jour ! ».
Sa remarque était parfaitement pertinente. La cerise contient de la sérotonine.
Il suffit de prendre 1 petit verre de jus de cerise. La cerise douce et
acidulée est source de vitamine A, C, de cuivre, de fer et de manganèse
(antiallergique).
Une heure avant de vous coucher, absorbez une flûte de champagne ; le besoin de vous endormir sera imparable. Pendant la nuit, la sécrétion de mélatonine diminue. Elle régule l'endormissement grâce au concours de deux oligoéléments, le cuivre et le fer, dont la déficience entraîne une difficulté à s'endormir. Un verre de champagne contient 12 mg de cuivre et 10 mg de fer ionique.
Vous avez peut-être entendu
parler de l’apnée du sommeil.
Ce problème se manifeste par des épisodes brefs d'arrêt ou de diminution de la
respiration pendant le sommeil.
Ces pauses respiratoires sont associées à des ronflements, une salivation
nocturne, une envie de boire et/ou d'uriner dans la nuit.
Lors des apnées du sommeil, le cœur fabrique une hormone qui fait uriner
davantage. Ce syndrome peut être favorisé par une hypothyroïdie, et par une
prise de poids.
A ceux qui font plus de 30 apnées par heure, le médecin propose de porter la
nuit une ventilation par pression positive, contraignante, mais efficace.
Il existe un excellent remède naturel à base de plantes, de vitamine D et de
cuivre contre les apnées et le ronflement (voir en note la référence si vous
êtes concerné [1]).
Avec mon protocole homéo et
huiles essentielles ci-dessous, je vous aurai donné de nombreuses clefs pour
retrouver un sommeil de qualité.
Vous voyez à quel point les remèdes naturels sont riches et nombreux.
J’espère que ça va vous aider à retrouver le sommeil, et que vous lirez ces
prochaines lettres avec encore plus d’intérêt !
Pensez à en faire profiter tous vos proches : je suis sûr qu’ils sont
nombreux à souffrir de problèmes de sommeil. Car si 4 Français sur 10 sont
insomniaques, cela veut dire qu’il y a des centaines de milliers de lecteurs de
cette lettre qui dorment mal !
Si tous les Français pouvaient disposer de cette lettre, on pourrait très vite
combler le gouffre de la Sécurité Sociale.
Chers lecteurs, mobilisez-vous et faites connaitre
cette lettre à vos amis !
Dr Jean-Pierre Willem
PS : Voici comme promis une excellente recette à base
d’huiles essentielles pour tomber dans les bras de Morphée et un protocole
complet d’homéopathie.
Voici une recette de synergie d’huiles essentielles à base de Petit Grain Bigarade (orange amer), à appliquer par voie cutanée :
· H.E. Citrus aurantium ssp aurantium (feuille) : 2 ml
· H.E. Ledum groenlandicum : 0,5 ml
· H.E. Ravensara aromatica : 1,5 ml
· H.E. Lippia citriodora : 0,5 ml
· H.E. Nardostachys jatamansi : 0,5 ml
· H.V. Rosa rubiginosaqsp : 5 ml
Posologie : 5 gouttes, 1/2 heure avant le coucher ; en massage sur le plexus
solaire (sternum).
Pour les bébés et les enfants :
· H.E. Ravensara aromatica : 2ml
· H.E. Pinus ponderosa : 1ml
· H.E. Origanum majorana : 1ml
· H.E. Chamaemelum mobile : 1ml
· Gel de carbomer à 2%qsp : 50ml
Posologie bébé et enfant : appliquez 1 noisette de ce gel soit sur le plexus solaire, soit sur la voûte plantaire, soit sur la face interne des poignets ou encore le long de la colonne vertébrale, à répéter selon le besoin.
En dehors d'une insomnie due à
une maladie, le traitement homéopathique se montre efficace. Voici quelques
protocoles homéo adaptés à différents cas.
Tous les remèdes sont à prendre en 9 CH, 5 granules au coucher et à chaque fois
que les symptômes se manifestent :
1. Difficultés d'endormissement (tension nerveuse, stress)
· Coffee cruda : trop de café, trop d'idées envahissent le cerveau. Émotion après une bonne nouvelle. Arrêter le café ou le thé, voire les excitants ou la vitamine C.
· Gelsemium : trac avant un examen ou un événement redouté. Inhibition. Paralysie. Prendre une dose la veille au soir et le matin.
· lgnatia : trop d'émotions, heureuses ou malheureuses. Hyper-excitation.
2. Fatigue physique ou Intellectuelle
· Arnica : impression de contusion musculaire après un gros effort de sport intensif.
· China : fatigue physique après une maladie, grossesse, intervention chirurgicale ; suées et malaise complètent le tableau. À prendre pendant une longue période, 2 fois par jour, en 9 CH, 5 granules.
· Kalium phosphoricum : trop de travail, d'efforts intellectuels, maux de tête et mauvaise humeur (étudiants, chefs d'entreprise). À prendre pendant une longue période, 2 fois par jour, en 9 CH, 5 granules.
3. Sensation de sommeil
· Belladonna : réveil juste après l'endormissement. Bâillements. Envie de dormir sans effet.
· Hyoscyamus : envie de dormir qui disparaît dès qu'on se met au lit. Soubresauts musculaires, tics. Désir d'être nu. Éréthisme sexuel.
· Stramonium : terreur nocturne avec crainte de l'obscurité : l’enfant réclame toujours de la lumière. Délire avec agitation d'une violence extrême.
Ces trois remèdes font partie de
la famille des solanacées qui provoquent délires ou hallucinations. Ils sont
efficaces en cas de cauchemars, de délires, en particulier lors d'accès de
fièvre.
4. Réveils nocturnes selon l'heure du réveil
Les heures de réveil sont toujours très précises et identiques d'un jour à
l'autre. Lors des changements d'heure elles se recalent très rapidement sur
l'heure de la montre:
· Arsenicum album : réveil entre 1 h et 3 h avec angoisse profonde. Peur ou évocation de la mort. Correspond à l'heure de la crise d'asthme ou d'une névralgie.
· Kalium carbonicum : réveil entre 2 h et 4 h avec malaise digestif ou respiratoire. Grande fatigue. Attention, le réveil en fin de nuit est souvent le signe d'une dépression.
· Nux vomica : réveil vers 3 h avec cogitation à ses affaires professionnelles ou domestiques. Les troubles digestifs chez un gros 1 mangeur et buveur entretiennent cette insomnie.
5. Décalage horaire
· Melatonimum 7 CH + Cocculus indicus 7 CH: prendre 5 granules de chaque, 2 fois par jour.
· Circadin 2 mg L.R (mélatonine) : Insomnie primaire chez les patients de 55 ans ou plus. Prendre 1 comprimé par jour, 1 à 2 heures après le repas, avant de se coucher. Traitement continu de 21 jours (pharmacie).
Faites-vous partie de ces personnes qui croient bien faire au
petit-déjeuner et font pourtant l’inverse de ce que leur organisme réclame ?
Le jus d’orange est l’exemple le plus catastrophique.
Un seul verre de jus d’orange contient autant de sucres qu’un coca.
C’est le cas même si le fruit est pressé sous vos yeux et sans sucre ajouté.
Pire : le sucre du jus, faute d’avoir été ralenti par les
fibre du fruit entier, devient presque aussi « rapide » que du
sucre de table.
Il fonce dans votre sang, et force votre pancréas à produire en urgence une
large dose d’insuline. Résultat :
· Au bout de deux heures, un « coup de pompe » : l’insuline finit par faire chuter votre sucre sanguin et vous risquez l’hypoglycémie légère.
· Au bout de 30 ans d’excès : un risque accru de surpoids, de diabète, d’hypertension et un vieillissement accéléré de chacune de vos cellules. [1] [2]
En 2015, l’Université de Harvard a estimé à 184 000 le
nombre de décès attribuables aux boissons sucrées, sodas et jus de
fruit. [3]
Et ce n’est qu’un exemple des erreurs les plus courantes commises au
petit-déjeuner.
Il n’est pas exact que « le petit-déjeuner est le
repas le plus important de la journée » - vous verrez que certains gagnent
à s’en passer.
Mais il est vrai que c’est LE repas où vous ne devez pas vous tromper.
Car l’erreur se répète chaque matin. Tous les jours, jusqu’à la fin de
votre vie – tandis que nos autres repas sont plus variés.
La conséquence ? Pas seulement une moins bonne humeur et un manque
d’énergie au quotidien. Pas uniquement un tour de taille qui s’élargit
dangereusement.
Mais une atteinte plus insidieuse à votre santé de long terme. Et un risque
accru, à mesure que vous vieillissez, de contracter des maladies comme
l’arthrose, l’ostéoporose ou même la dégénérescence du cerveau.
Vous n’avez pas besoin d’un nutritionniste pour savoir que
vous devez éviter de manger chaque matin des croissants, viennoiseries et
autres gâteries bourrées de sucre, de graisses saturées et d’autres substances
nocives comme l’acrylamide (cancérigène).
Mais peut-être pensez-vous que le petit-déjeuner « à la française » -
pain, lait, confiture – est recommandable.
Pour le pain, le problème est le même que celui du jus d’orange – aussi bizarre
que cela puisse paraître.
Car contrairement à ce qu’on a longtemps cru, le pain est un sucre rapide.
Que vous preniez de la baguette ou du pain complet, le problème est le
même : leur indice glycémique (qui reflète la rapidité du passage du sucre
dans le sang) est supérieur au sucre de table. En excès, c’est la prise
de poids assurée. [4]
Si vous tenez à votre tranche de pain le matin – ce qui est compréhensible ! –,
préférez les pains multi-céréales au levain, leur
indice glycémique est moins élevé.
Même chose pour la confiture. Seules celles drastiquement allégées en sucre
sont acceptables. Les autres ont une charge glycémique trop élevée.
Mangez donc les fruits frais, entiers – plutôt que « transformés »,
cuits et baignés de sucre.
Les confitures « faites maison » classiques n’échappent pas à la règle,
hélas. Savourez-les donc à petite dose, dans de belles occasions, mais pas tous
les matins.
A choisir, il vaut mieux tartiner son pain de beurre plutôt que de confiture.
Car contrairement à ce qu’on a raconté pendant des années, le beurre est plutôt
un aliment recommandable, qui contient de bons acides gras et des vitamines (A,
E et K2).
L’idéal étant de prendre du beurre « clarifié », c’est à dire
débarrassé des mauvais sucres et protéines du lait (lactose et caséine).
Car le lait, justement, est à éviter. La majorité des Occidentaux ne digèrent
pas correctement le lactose. D’autant plus que le lait de vache contient
plusieurs hormones bovines (insuline, estrogène) inadaptées au corps humain,
ainsi que des « facteurs de croissance » qui pourraient stimuler les
cellules cancéreuses.
Un veau nourri au lait de vache passe de 30 à 200 kilos en 6 mois. Laissez-lui
ce lait fabriqué sur mesure pour ses besoins à lui !
Et contrairement à ce qu’on raconte souvent, le lait n’est pas bon pour
vos os. Des précurseurs comme le Professeur Joyeux ou le journaliste
scientifique Thierry Souccar le disent
depuis des années.
Mais c’est désormais admis par tous les experts indépendants
(l’Université de Harvard, le British Medical
Journal, etc.). Une synthèse d’étude publiée en 2015 l’a
réaffirmé : le calcium de l’alimentation ne réduit pas le risque de
fracture [5] !
D’ailleurs, les pays les plus touchés par l’ostéoporose (un affaiblissement des
os) sont aussi ceux qui consomment le plus de lait ! Les Japonais, qui
n’en consomment pas, ne connaissent quasiment pas cette maladie.
Il n’y a plus guère que les « experts » ayant des contrats avec
l’industrie du lait qui continuent mordicus de
conseiller « trois produits laitiers par jour ».
Mais je sais que je touche un point sensible.
Ma propre mère avale tous les matins un grand bol de lait depuis sa tendre
enfance, et aucun argument au monde ne pourrait lui faire totalement renoncer.
Mais, harcelée (gentiment) par mes soins, elle a divisé la quantité par deux et
choisit désormais son lait bio, qui contient moins de « facteurs de
croissance ».
Cette méthode des petits pas est d’ailleurs efficace : plutôt que de tout
révolutionner d’un coup, mieux vaut parfois réaliser des petits ajustements
progressifs qui peuvent faire une réelle différence sur le long terme.
Comme de limiter sa consommation de céréales.
A titre personnel, lorsque j’ai
commencé à me préoccuper de mon alimentation, j’ai cru faire un pas immense
dans la bonne direction en décidant de faire une place de roi aux céréales.
Fini les petits pains industriels tartinés de confiture : place à cet
aliment que tout le monde vante : les céréales complètes, plongées dans du
yaourt nature !
En fait, j’étais encore loin du compte.
La plupart des céréales du commerce sont des bombes à sucre. Regardez
l’étiquette : dans les ingrédients, le sucre est souvent cité en deuxième ou
troisième position (plus il apparaît tôt dans la liste, plus un aliment en
contient).
Le résultat est le même que pour le jus d’orange, le pain classique et la
confiture : un coup de fatigue à 11h et des risques de maladies accrues
sur le long terme.
Si vous ajoutez à cela le mode de cuisson à haute température, qui accroît
encore leur indice glycémique, vous comprenez que ce sont de véritables « junk food », dont les
enfants devraient être les premiers protégés.
(Si vous me demandez mon avis, avant de s’attaquer au vin rouge, nos autorités
devraient obliger les industriels à inscrire un avertissement énorme, en rouge,
sur les boîte de céréales. Et faire comme pour les
paquets de cigarette : imposer le paquet de céréales uniques, sans
marketing).
Mais si vous, adultes qui me lisez, ne pouvez pas vous passer de céréales le
matin, alors voici quelques astuces pour les choisir :
· Limitez le sucre – choisissez les marques qui ont moins de 5 grammes par portion ;
· Choisissez les céréales riches en fibres – au moins 3 grammes par portion ;
· Choisissez les céréales non grillées, comme les flocons d’avoine – si vous supportez le gluten (car l’avoine contient également du gluten) ;
· Mangez vos céréales avec des protéines. Mais plutôt que de les tremper dans le lait, préférez le yaourt nature, idéalement au soja, sinon au lait de chèvre ou brebis.
Tout ceci fait un petit-déjeuner parfaitement acceptable,
surtout si vous y ajoutez ces « super-fruits »
peu sucrés que sont les myrtilles, mûres ou framboises, bourrés d’anti-oxydants
favorables à votre santé.
Ce sera le jour et la nuit… par rapport à un petit-déjeuner fait de pain à la
confiture, de céréales soufflées enrobées de sucre et d’un bol de lait.
Mais si vous cherchez l’idéal, vous n’y êtes pas encore tout à fait.
Des œufs, des noix, avec du jambon cru ou du saumon fumé
(sauvage) le week-end, et, si vous avez le temps, des légumes cuisinés ou en
jus : voilà de vrais ingrédients santé !
Oui, des œufs, chaque matin. Ce n’est pas seulement un régal pour les papilles
(mes anciens petits-déjeuners sucrés ne me manquent pas une seconde !),
c’est aussi un des meilleurs aliments santé qui existe !
Ils contiennent du cholestérol ? Aucun problème. Je répète pour que ce
soit bien compris car la désinformation sur ce sujet est sévère : à moins
d’avoir des problèmes de santé spécifiques (hypercholesterolémie,
diabète), vous ne prenez aucun risque à consommer deux œufs (bio) tous
les jours.
La raison est simple. Le jaune d’œuf contient effectivement une dose importante
de cholestérol. Et on a longtemps pensé que ce cholestérol alimentaire allait
directement dans vos artères.
Mais on sait aujourd’hui que l’essentiel de votre cholestérol est produit par votre
foie qui joue le rôle de « thermostat » : si vous
ingérez du cholestérol alimentaire, votre foie va naturellement réduire sa
propre production.
En fait, votre cholestérol sanguin n’augmente structurellement que lorsque
votre foie est dépassé par une mauvaise alimentation générale et une hygiène de
vie approximative.
Devant l’accumulation de preuves scientifiques, les autorités de santé
américaines ont d’ailleurs fini par reconnaître ce qui est devenu l’évidence.
En 2015, leur comité d’expert a écrit noir sur blanc qu’il est inutile
de s’inquiéter de la quantité de cholestérol dans son alimentation. C’est
pourquoi, d’ailleurs, vous avez le droit de manger du beurre.
Les œufs sont des merveilles de la nature.
Le jaune d’œuf est rempli de vitamines et nutriments indispensables à votre
santé. Il est riche en choline, un nutriment qui protège cerveau contre
Alzheimer, et en lutéine, qui protège vos yeux de la dégénérescence liée à
l’âge.
Le jaune est gras ? Oui, mais ce sont d’excellentes graisses pour votre
cœur, comme celles de l’avocat ou des oléagineux (noix, noisettes, amandes).
Quant au blanc d’œuf, il est composé à 100 % de protéines, qui est le meilleur
type d’aliment à prendre au petit déjeuner !
D’innombrables études ont montré que prendre des protéines
plutôt que des céréales au petit-déjeuner favorise la perte de poids. [6]
Les protéines donnent un meilleur sentiment de satiété, tandis que les glucides
(sucres), surtout s’ils sont rapides, donnent davantage envie de se resservir.
Et contrairement à une idée reçue, vous n’avez pas besoin de la moindre dose de
sucre pour bien « démarrer » la journée.
Au contraire, les protéines favorisent la production de dopamine, un
neuromédiateur qui permet au cerveau d’être alerte et productif. La dopamine
est idéale le matin pour vous donner l’entrain la motivation dont vous avez
besoin.
Si vous ne supportez pas les œufs, faites comme nos amis nordiques, qui mangent
du hareng mariné le matin.
Bon, d’accord, c’est peut-être un peu extrême dès le matin. Heureusement, il
reste d’autres sources de protéines animales (le poulet, le saumon, le
jambon cru) et végétales si vous ne consommez pas de
viande (légumineuses).
Pour peu que vous en preniez
l’habitude, le petit-déjeuner salé est un régal sans cesse renouvelé.
Vous pouvez varier les plaisirs à volonté :
· Œuf à la coque avec une tranche de jambon, éventuellement un demi-avocat arrosé d’un filet d’huile d’olive et de colza et d’un peu de citron ;
· Des œufs brouillés avec des légumes (carottes, brocolis, épinards) frits avec de l’huile de coco, avec un peu d’épices ;
· Des œufs au plat mélangés à d’autres légumes avec de l’huile d’olive, du beurre clarifié, du jus de citron et du yaourt grec ;
· Une quiche (sans gluten si possible) au chèvre, champignon et épinards ;
Cela dit, si rien de tout cela ne vous fait envie, personne ne vous force à manger le matin.
Car sauter le petit-déjeuner pourrait être ce qui vous
convient le mieux.
On a longtemps déconseillé cette pratique parce qu’on observait statistiquement
que ceux qui prenaient un petit déjeuner était en meilleure
santé que les autres.
Mais on a fini par en comprendre la raison : le mode de vie de ceux qui
sautaient le petit-déjeuner était en moyenne plus malsain : ils fumaient
plus, buvaient plus et faisaient moins d’activité physique. [7]
Aujourd’hui, on sait désormais que l’impact du petit-déjeuner dépend des
personnes. Certains supportent mal de s’en passer. [8]
D’autres, au contraire, voient leur tour de taille s’améliorer et leur sucre
sanguin se stabiliser, grâce à ce « jeune intermittent » de 20h du
soir à 12h le lendemain.
Le mieux est donc de suivre votre instinct : ressentez-vous le besoin de
manger le matin ? Est-ce un plaisir ou une obligation ? Comment vous
sentez-vous dans la journée ?
Faites l’essai. Pendant 3 à 5 jours d’affiliés, essayez l’une de ces formules :
· Sucré, mais à indice glycémique faible et un peu protéiné : flocons d’avoine, yaourt nature, fruits et noix ;
· Salé : œufs, légumes, jambon cru ;
· Sauter le petit-déjeuner.
Observez les effets sur votre
énergie, votre concentration, votre vigilance. Et ce que vous dit votre corps.
Et choisissez, parmi les trois, le petit-déjeuner qui vous apporte le plus
de plaisir : c’est le seul moyen de le tenir dans la durée !
Bonne santé !
Xavier Bazin
Chers amis de la santé globale,
C’est malheureux, mais les recommandations des nutritionnistes « officiels »
sont souvent à mille lieues des enseignements de la science et du bon sens.
Pourquoi ? Parce que l’alimentation est au cœur d’intérêts politiques,
industriels et financiers puissants !
Voyez plutôt les 8 énormes mensonges qu’on entend quotidiennement dans les
grands médias… et qui nuisent gravement à votre santé.
La plupart des gens s’imaginent que les jus de fruit sont
bons pour la santé.
Et le très officiel Programme National Nutrition Santé (PNNS) les
conforte dans cette erreur. Pour ces « experts », un verre de jus «
compte » comme une portion de fruit.
Ce n’est pas seulement faux: c’est dangereux.
Car un verre de jus d’orange contient autant de sucre qu’un Coca Cola, avec
les mêmes effets désastreux sur votre santé.
Pour les chercheurs de l’Université de Harvard, les boissons sucrées (sodas ET
jus de fruits) sont responsables de 133 000 décès par diabète, 44 000 décès par
maladie cardio-vasculaire et 6 000 décès par cancer [1].
Car le sucre est l’ennemi numéro 1 de votre santé.
Les Français consomment 17 fois plus de sucre aujourd’hui qu’au 19ème siècle.
Et comme par hasard, cette nouveauté a coïncidé un peu partout avec une
augmentation vertigineuse de l’obésité, du diabète et de la quasi-totalité des
maladies modernes.
Le pire est le fructose ajouté, que l’on trouve dans les pâtisseries
mais aussi la plupart des produits industriels, sous forme de « sirop de
maïs » ou « sirop de fructose-glucose ».
Quant au sucre de table, composé à 50 % de fructose et à 50 % de glucose, il
faut savoir qu’il est la nourriture privilégiée des… cellules
cancéreuses ! Plus vous consommez de sucre, plus vous risquez de
déclencher un cancer… et de l’alimenter.
Voilà pourquoi il est si important de réduire au maximum sa consommation de
sucre, y compris celui des jus de fruit, même s’ils ont été
soigneusement pressés par vos soins.
Et ne croyez surtout pas que manger un fruit entier équivaut à boire du
jus de fruit.
D’abord parce que le jus empêche de vous rendre compte de la quantité de sucre
que vous avalez. Saviez-vous qu’un seul verre de jus contenait le sucre de deux
oranges ? Et que pour produire 1 seul litre de jus, il faut 2 à 3 kilos
d’orange ?
Et surtout, les fibres du fruit ont l’avantage de « ralentir » le
passage du sucre dans le sang. Lorsque le fruit est réduit en jus, sans les
fibres, il augmente brutalement votre taux de sucre sanguin et force votre
pancréas à injecter une dose massive d’insuline pour rétablir la situation.
Résultat : au bout de deux heures, c’est l’hypoglycémie. C’est la fameuse
fringale de 10-11h, après un petit-déjeuner sucré. Au bout de quelques mois,
c’est la prise de poids… Et au bout de quelques années, c’est l’ensemble de vos
cellules que vous endommagez.
Voilà l’effet que les sucres « rapides » produisent sur votre
organisme… Et le pain n’y fait pas exception :
Ah, le pain complet, les céréales complètes, voilà qui
sonne « sain », n’est-ce pas ?
Malheureusement, les choses ne sont pas si simples.
Les nutritionnistes recommandent le pain complet car il contient une dose
correcte de fibres et des vitamines (contrairement au pain blanc, très pauvre
nutritionnellement).
Mais c’est loin d’être un aliment irreprochable.
Le pain complet contient beaucoup de gluten, de sel et de pesticides (lorsqu’il
n’est pas bio).
Et contrairement à ce qu’on croit trop souvent, c’est un « sucre
rapide ».
On le sait grâce à la mesure de son « index glycémique », qui reflète
la rapidité avec laquelle les aliments augmentent votre taux de sucre sanguin.
Eh bien l’indice glycémique du pain (blanc ou complet) est très élevé (71), et
même légèrement supérieur à celui du sucre de table (67) [2] !
Lorsque vous mangez du pain, votre taux de sucre dans votre sang augmente
brutalement, et comme on l’a vu avec le jus d’orange, cela finit par dérégler
votre appétit, favoriser le surpoids et accélérer le vieillissement de vos
cellules.
Choisir des aliments à indice glycémique bas est donc un des gestes les plus
importants que vous pouvez faire pour votre santé… et votre tour de taille.
Si vous tenez à votre pain quotidien, préférez le pain complet au levain
(bio), qui a l’avantage d’avoir un indice glycémique un peu plus bas.
Mais ne croyez surtout pas que le pain complet, ou les céréales complètes en
général, sont des aliments indispensables à une alimentation
« santé ». Vous trouverez davantage de bonnes fibres et de vitamines
dans les légumes
Combien de fois ai-je dû supporter cette vieille
rengaine ? « Manger équilibré » ce serait tout simplement
« manger un peu de tout ».
Si l’on suit cette logique, cela voudrait dire qu’il faudrait manger « un
peu de frites », « un peu de charcuterie », « un peu de
viennoiseries industrielles », « un peu de pain blanc »,
« un peu d’huile de tournesol », « un peu de glace », boire
« un peu de coca-cola ».
Vous voyez le problème…
Manger « de tout » était un bon conseil quand toutes ces cochonneries
n’existaient pas. Il était alors utile de varier les plaisirs au sein
du cercle des aliments bons pour la santé (fruits, légumes, viandes,
poissons, œufs, noix).
Mais dans la jungle alimentaire que nous connaissons aujourd’hui, s’il y a une
règle à suivre, c'est de manger le plus possible de bonnes choses, et le moins
possible de mauvaises.
Manger « de tout » est d’autant plus inadapté qu’il existe des
catégories d’aliments qui ne conviennent absolument pas à certaines personnes.
Par exemple, les féculents sont bons pour les sportifs… mais désastreux pour
les diabétiques. Le lait et le blé peuvent être consommés avec modération par
ceux qui les tolèrent, mais doivent être évités à tout prix par ceux qui les
digèrent mal.
Ces derniers ne mangeront donc pas de « tout »… mais cela n’a aucune
importance !
Car le lait ou les céréales ne contiennent aucun nutriment qu’on ne peut
retrouver dans d’autres aliments (certaines variétés de choux contiennent
plus de calcium que le lait).
Même les fruits peuvent être évités sans dommage pour la santé – du moment que
vous consommez un maximum de légumes variés.
Quant au régime végétarien, sans viande ni poisson, il est plus compliqué à
équilibrer, mais pas impossible si vous avez une excellente connaissance de la
nutrition !
« Les œufs sont pleins de cholestérol ! Limitez-les au
maximum, pour le bien de votre cœur et de vos artères ! »
Et voilà comment un slogan sorti des années 1970 a privé inutilement des
millions de personnes d’un des aliments les plus sains de la planète.
Car cela fait maintenant des années qu’on le sait : le cholestérol contenu
dans les aliments n’a aucune influence négative sur votre cholestérol.
La raison est simple : c’est le foie qui produit l’essentiel du cholestérol de
votre organisme.
Lorsque vous avalez du cholestérol contenu dans les aliments, le foie réduit
d’autant sa propre « production ». C’est pourquoi vous pouvez avaler
3 œufs par jour sans que votre cholestérol (LDL) ne bouge d’un iota.
Aucun risque, donc, pour votre cœur.
Des études portant sur des centaines de milliers de personnes ont montré de
façon répétée que ceux qui consomment beaucoup d’œufs n’ont pas plus de
risque que les autres de développer une maladie cardiaque [3].
Face à cette avalanche de preuves, les autorités américaines ont fini par
changer leur fusil d’épaule. Les nouvelles recommandations officielles,
publiées en 2016, contiennent enfin, noir sur blanc, l’aveu qu’il est
totalement inutile de réduire sa consommation d’aliments riches en
cholestérol.
Et cela tombe bien, car ce sont souvent des aliments extrêmement sains, comme
les fruits de mer, le foie de veau (et autres abats) ou les sardines. Quant à
l’oeuf, c’est un véritable « super-aliment »
qui mériterait être consommé tous les jours.
Le blanc d’œuf est composé à 100 % d’excellentes protéines, idéales pour le
petit-déjeuner. Et le jaune est rempli de vitamines (A, B2, B5, B6, B9, B12, D,
E et K), d’anti-oxydants ainsi que de « choline », un nutriment rare
qui protège votre mémoire.
D’ailleurs, saviez-vous à quoi la doyenne de l’humanité actuelle, l’italienne
Emma Morano (116 ans !), attribue son incroyable
longévité ? Aux trois œufs qu’elle mange tous les jours, depuis l’âge de
vingt ans !
Priver les citoyens d’un « super-aliment »
est dommage. Mais il est beaucoup, beaucoup plus grave de leur conseiller
d’avaler un aliment toxique.
C’est ce qui s’est produit dans les années 1970 (encore !), lorsque l’on a
commencé à dire aux gens de remplacer les graisses animales, comme le beurre,
par des huiles végétales, comme l’huile de tournesol ou de maïs.
Or on sait aujourd’hui que ces deux huiles font partie des aliments les plus
nocifs qui existent.
Le problème est qu’elles sont bourrées d’omégas-6, dangereux lorsqu’ils sont
consommés en excès : ils augmentent votre risque de surpoids, de diabète…
et de crise cardiaque [4] !
Etait-il au moins justifié de recommander de réduire les graisses animales,
pour éviter de boucher les artères ?
Même pas.
On s’est aperçu que le régime traditionnel des Eskimos (inuits)
était composé presque exclusivement de viandes et poissons extrêmement gras
comme le phoque, la baleine, le morse ou le renne…
…Et cela ne les empêchait pas d’avoir un des taux de maladie cardiaque les plus
bas au monde !
En réalité, il n’existe aucun lien entre la consommation de graisses animales
dites « saturées » et le risque de maladie cardiaque. C’est ce qu’a
conclu le rapport de référence de 2010 sur le sujet, qui incluait 21 études et
347 000 personnes suivies.
Pour enfoncer le clou, deux chercheurs ont publié en avril 2016 les résultats
d’une étude datant des années 1970, qui sont d’autant plus explosifs qu’ils ont
été camouflés pendant près de 30 ans [5].
A l’époque, les chercheurs avaient sélectionné 9 000 personnes qui vivaient en
établissement médicalisé, et dont ils pouvaient contrôler le régime alimentaire
à 100 %.
Pendant des années, la moitié d’entre eux a suivi un régime alimentaire
« classique », relativement riche en graisses saturées (beurre,
fromage et viande). L’autre moitié s’est vu priver d’une bonne partie de ces
graisses et, pour compenser, a consommé une dose importante d’huile de maïs.
Eh bien au bout de cinq ans, les pauvres cobayes du deuxième groupe ont eu
deux fois plus de crise cardiaque que ceux du premier (41 % contre 21
%) !
Voilà ce qui arrive quand on demande aux gens de consommer massivement des
produits industriels (huile de maïs ou de tournesol) qui n’ont jamais fait
partie du régime traditionnel d’aucun peuple sur la planète ! (les huiles d’olive et de colza, elles, sont consommées
depuis des millénaires et sont précieuses pour la santé).
Quand on écoute les médias, les autorités ou les médecins,
on a souvent l’impression que les compléments de vitamines, minéraux et autres micro-nutriments sont au mieux de la poudre de
perlimpinpin, et au pire des poisons en puissance.
Il est vrai qu’il existe de véritables arnaques, particulièrement dans le
domaine de la « minceur » : non, évidemment, vous ne perdrez
jamais 5 kilos par mois en avalant des pilules !
Mais n’oublions pas que de nombreux médicaments ne valent pas mieux. D’après
les Professeurs Even et Debré, plus de la moitié des
médicaments vendus en pharmacie sont inutiles… avec des effets secondaires
parfois effrayants.
Les compléments alimentaires, eux, sont inoffensifs dans l’immense majorité des
cas. Et si vous les choisissez bien, ils peuvent faire une grande différence
pour votre santé.
Car contrairement à une idée reçue, il ne suffit pas de
« manger équilibré » pour ingérer toutes les vitamines et
minéraux dont votre corps a besoin.
L’exemple le plus évident est la vitamine D. C’est une vitamine qui a la
particularité d’être quasiment absente des aliments… et d’être synthétisée par
notre organisme uniquement lorsque notre peau est exposée au soleil !
Et comme nous passons l’essentiel de notre temps entre quatre murs, il est très
fréquent d’être en carence aujourd’hui. Selon une étude publiée en 2012, pas
moins de 80 % des Français sont en déficit de vitamine D [6] !
C’est un chiffre dramatique quand on sait qu’une carence en vitamine D est
associée à un risque plus élevé de mourir d’accident cardiaque, de cancer ou
d’infection [7].
Voilà donc un premier complément alimentaire que presque tous les Français
devraient prendre, tous les jours, la vitamine D !
Mais ce n’est pas le seul.
Un effet pervers du développement de l’agriculture intensive est que les fruits
et légumes sont désormais beaucoup moins nutritifs qu’avant.
Des chercheurs ont calculé qu’une pomme d’aujourd’hui contient 100 fois moins
de vitamine C qu’il y a 50 ans ! Et si vous voulez obtenir la même dose de
vitamine A contenue dans une orange de la même époque, vous devez désormais en
consommer 21 [8] !
Voilà pourquoi des nutritionnistes éminents, comme le professeur Willet de l’Université de Harvard, recommandent à tous, en
plus d’une alimentation équilibrée, de prendre chaque jour un complément multivitamine de qualité.
On présente souvent le « sans-gluten »
comme un « effet de mode », un « nouveau snobisme », voire
même « un régime risqué ».
Mon propre médecin m’a regardé avec pitié, il y a des années, lorsque je lui ai
parlé d’arrêter le gluten.
Pour la médecine officielle, si vous ne faites pas partie des 1 % de la
population intolérante au gluten (maladie coeliaque), vous n’avez aucune
bonne raison de vous en priver.
Mais si vous écoutez les patients, vous entendez un tout autre son de cloche.
Ils sont de plus en plus nombreux à arrêter le gluten, et à témoigner du bien
que cela leur a fait : fini les problèmes digestifs qu’ils traînaient
depuis des années, fini les douleurs inexpliquées ou les fatigues anormales.
Et pourtant, Dieu sait qu’il est pénible de devoir manger sans gluten 365 jours
par an. C’est une protéine contenue dans les céréales comme le blé ou l’orge,
et que l’on trouve donc dans la plupart des pains, des pâtes, des sauces et des
gâteaux.
Manger « sans gluten » est donc un parcours du combattant dès que
l’on sort de chez soi et que l’on mange à la cantine, au restaurant ou chez des
amis.
Ceux qui suivent ce régime ne le font pas par gaieté de cœur, et encore moins
par effet de mode… mais bien parce qu’ils en constatent les effets sur leur
santé !
Et la science leur donne raison.
Car le blé d’aujourd’hui n’est pas le même qu’au début du 20ème siècle. Par
croisements génétiques, le blé moderne contient 42 chromosomes, là où le blé
ancestral n’en avait que 14.
Et l’un des effets de ce blé « mutant »… est qu’il contient beaucoup
plus de gluten qu’avant !
Or la gliadine du gluten produit un effet désastreux sur votre intestin :
il le rend plus perméable, plus poreux [9].
C’est dangereux, car votre intestin risque alors de laisser passer dans le sang
des fragments d’aliments, ce qui peut déclencher des réactions inflammatoires,
des douleurs… et même des maladies auto-immunes.
Voilà pourquoi tout le monde gagnerait à réduire sa consommation de gluten, y
compris ceux qui le supportent très bien.
Le seul « risque » que vous prenez, c’est de vous priver d’aliments
peu recommandables comme le pain, les pâtes et la plupart des produits
industriels… et de devoir compenser ce « manque » en mangeant plus de
fruits, de légumes et de bonnes graisses !
Tout le monde l’a entendu au
moins une fois : il faudrait manger « au moins 3 produits
laitiers par jour ».
C’est le conseil donné aux Français sans relâche depuis des dizaines d’années.
Mais sur quoi repose-t-il vraiment… sinon sur l’influence du lobby laitier ?
On peut se poser la question quand on sait que les trois quarts de
l’humanité ne possèdent pas l’enzyme permettant de digérer le lactose… et ne
boivent donc pas la moindre goutte de lait à l’âge adulte.
Sont-ils pour autant en mauvaise santé ? Pas du tout. Les Japonais vivent
même plus longtemps que les Européens, sans le moindre produit laitier.
Mais ne manquent-ils pas de calcium ? Leurs os ne sont-ils pas
fragiles ?
Au contraire : ils subissent nettement moins de fractures que les
scandinaves, qui sont pourtant les plus grands consommateurs de produits
laitiers au monde !
En fait, la dose quotidienne de calcium indispensable à la santé de vos os est
assez basse et très facile à atteindre sans la moindre goutte de lait.
Inutile, donc, de vous gaver de lait en croyant faire du bien à vos os. Et ce
d’autant moins que les produits laitiers ont une face
très sombre :
· Le lait non bio contient de forts taux de pesticides ;
· Le lait de vache est riche en hormones bovines (œstrogène, progestérone et insuline) utiles à la santé du veau, mais inadaptées à notre organisme ;
· Et de nombreuses études ont établi que les gros consommateurs de lait ont plus de risque que les autres de contracter un cancer de la prostate [10].
Et je ne vous parle pas des dégâts digestifs que peut
causer le lait chez ceux qui le digèrent mal. Or les intolérants au lactose
sont beaucoup plus nombreux qu’on ne l’imagine : en France, ils
représentent environ 41% de la population !
Bref, ne vous forcez surtout pas à manger le moindre produit laitier. Et si
vous les appréciez, essayez de ne pas dépasser une portion par jour, de
privilégier le lait de brebis ou de chèvre… et de les choisir bio !
Chers amis de la santé globale,
Daniel G. m’a écrit ceci, en réponse à ma lettre sur les 8 plus gros mensonges
officiels sur la nutrition :
« Si on suit vos conseils que reste t-il pour remplir son ventre ????? »
Et en relisant ma lettre, je me suis rendu compte qu’il
avait raison : je me suis trop focalisé sur ce qu’il faut éviter de
manger, et pas suffisamment sur les aliments à privilégier !
Alors j’ai décidé de la compléter avec 4 autres gros mensonges :
Le gras, c’est la vie !
L’être humain peut se passer de sucre (car il peut produire du glucose à partir
de ses réserves de graisses et des protéines)… mais il ne peut pas se priver de
bonnes graisses.
Nous sommes, par exemple, incapables de fabriquer nous-mêmes les fameux
oméga-3, si précieux pour le bon fonctionnement de notre cœur et de notre
cerveau.
Voilà pourquoi notre alimentation doit impérativement comporter des
graisses comme l’huile de colza ou les sardines, riches en oméga-3.
De plus, se priver de gras, c’est aussi se priver d’aliments délicieux et
excellents pour la santé comme :
· L’avocat – rempli de fibres et de potassium ;
· Les noix, amandes et noisettes – pleines de vitamines ;
· Le chocolat noir – bourré d’anti-oxydants ;
· Les œufs – remplis de choline.
Et pour couronner le tout, éliminer le gras, c’est faire
de sa vie un véritable enfer.
Car non seulement le gras est ce qui donne du goût à vos recettes, vos sauces
et vos assaisonnements... mais c’est aussi ce qui vous tient le plus « au
corps ».
Si vous vous en privez, vous risquez d’être tenaillé par la faim en permanence.
Et ce ne sont pas les glucides qui vont vous aider à vous « caler »,
car elles n’offrent pas la même sensation de satiété que les graisses.
C’est même le contraire qui est vrai : plus vous mangez des sucres rapides,
plus vous avez envie de vous jeter sur les aliments les moins recommandables,
comme les glaces ou les tartines de Nutella.
Voilà pourquoi l’injonction de « manger sans gras » est l’un des pires
conseils que l’on puisse vous donner pour votre santé.
Et ce, d’autant plus que manger moins gras oblige à prendre beaucoup de
féculents !
Si l’on en croit le Programme National Nutrition Santé
(PNNS), vous devriez avaler chaque jour un maximum de féculents :
pâtes, pommes de terre, pain, céréales, légumineuses.
Ce seraient des sucres « complexes », nous dit-on, et donc des
« sucres lents ».
C’est vraiment se moquer du monde, car cela fait au moins 20 ans que l’on sait
que la plupart d’entre-eux sont en réalité des sucres
rapides, avec un indice glycémique élevé.
On l’a vu pour le pain, mais c’est également le cas des pommes de terre et,
dans une moindre mesure, du riz blanc et des pâtes. Comme tous les sucres
rapides, ils sont donc à éviter.
Préférez les féculents qui ont un indice glycémique bas ou modéré, comme le riz
thaï semi-complet, le sarrasin, la patate douce ou
les légumineuses.
Mais sommes-nous obligés d’en consommer à chaque repas, comme le PNNS
nous le demande ?
Pas du tout : en fait, cela dépend totalement de votre métabolisme
personnel et de votre niveau d’activité physique.
Si vous êtes très sportif, ou que vous faites un travail manuel intense, alors
vous avez effectivement besoin d’une dose importante de glucides. Les féculents
vous fournissent l’énergie dont votre corps a besoin pour l’effort.
Mais si vous êtes assis toute la journée derrière un bureau, manger des
féculents risque de vous faire plus de mal que de bien… à commencer par vous
faire grossir !
Toutes les études récentes le montrent [1] : un régime pauvre en
glucides a de bien meilleurs effets que le régime « féculent »
recommandé par le PNNS :
· Sur la perte de poids [2] et en particulier sur la graisse abdominale ;
· Sur le niveau de la pression artérielle [3] ;
· Sur le niveau du taux de sucre sanguin [4] ;
· Et sur le niveau des triglycérides [5] ;
Voilà de bonnes raisons de réduire les féculents ! C’est même la première chose à faire si vous cherchez à maigrir :
Si l’on en croit les
nutritionnistes officiels, pour maigrir, il suffirait de réduire les calories.
Et comme les graisses (lipides) contiennent plus de calories que les glucides,
ils vous conseillent en priorité d’éliminer les aliments « gras » !
Ce serait logique si toutes les calories se valaient. Mais comme nous l’avons
vu, ce n’est absolument pas le cas… et c’est donc un conseil désastreux.
Avant de réduire le nombre de calories avalées, il faut d’abord se
préoccuper de consommer des calories qui procurent un sentiment de satiété et
de sérénité.
Et savez-vous pourquoi la plupart des régimes amaigrissants se soldent par un échec
retentissant ?
Pour des raisons hormonales : lorsque vous vous privez de nourriture, vous
faites subir à votre corps un véritable stress [6]. Et lorsqu’il est stressé,
votre corps produit davantage de cortisol… une hormone qui augmente
mécaniquement votre sensation de faim et votre appétit. [7]
Ainsi, pour « récupérer » du stress que vous lui faites subir par
votre régime, votre organisme vous réclame des aliments caloriques, gras et
sucrés de préférence.
Vous êtes donc soumis au supplice de la tentation… au moment même où vous
cherchez à éviter les calories !
Voilà pourquoi votre priorité, si vous cherchez à maigrir, ne doit pas être de
manger moins, mais :
· De manger mieux : plus de protéines, de végétaux et de bonnes graisses, moins de produits industriels et moins d’aliments à indice glycémique élevé ;
· De lutter contre le stress de votre vie quotidienne, notamment par des exercices de respiration et de relaxation ;
· Et de veiller à dormir suffisamment, car la privation de sommeil est un stress chronique qui, lui aussi, augmente considérablement votre appétit !
Si vous faites tout cela, il y a de bonnes chances que vous observiez votre poids revenir à la normale, sans rien faire d'autre.
L’eau est « l’aliment » le plus important pour
votre santé, de très loin. Vous avez intérêt à en boire suffisamment… et à vous
assurer qu’elle est de bonne qualité !
Avec l’eau du robinet, il est, malheureusement, très difficile d’être serein.
Nos gouvernements ont beau nous assurer qu’elle ne pose aucun problème, la
réalité est qu’elle contient un cocktail de produits chimiques tout sauf
rassurant.
Il y a d’abord des doses de nitrates et de pesticides. Régulièrement, les
niveaux d’alerte sont dépassés dans certaines communes.
C’est bien connu… Mais ce n’est que la partie émergée de l’iceberg.
Car il y a des substances au moins aussi dangereuses que les autorités ne
mesurent pas : ce sont les « résidus médicamenteux ».
D’après les plus grands experts toxicologues, comme le Professeur Jean-François
Narbonne, on trouve désormais dans l’eau du robinet des doses significatives de
pilules contraceptives et d’antibiotiques… des substances qui font des dégâts
sur nos hormones et notre flore intestinale.
Malheureusement, les stations d’épuration en France ne sont pas prévues pour
purifier l’eau de ces produits chimiques modernes.
Elles se bornent à la « désinfecter ». Et pour cela, elles utilisent
du chlore, ce qui pose un autre problème sérieux, car c’est aussi une substance
toxique, soupçonnée d’être cancérigène.
Et ce n’est pas fini : car pour arriver jusqu’à votre robinet, l’eau doit
bien passer par des tuyaux.
Or le revêtement de ces tuyaux peut contenir des phtalates
(un perturbateur endocrinien) ou même du plomb (un dangereux neurotoxique).
Il y a beau avoir des « normes sanitaires », la vérité est que
personne n’a la moindre idée de l’impact qu’un tel cocktail chimique peut avoir
sur notre santé.
Dans le doute, mieux vaut privilégier l’eau en bouteille ou installer un
système de filtration de qualité dans son foyer.
Voilà pour les 12 plus gros mensonges !
J’ai mis à jour l’article sur le site Internet, et je vous invite
à le partager (ou re-partager) à tous vos proches, maintenant qu’il est
complet !
Si vous êtes convaincu vous aussi du danger de ces contre-vérités,
aidez-moi à diffuser cette page au plus grand nombre de personnes possible, par
e-mail ou sur
Facebook (ici) !
C’est notre seule arme à nous, petits Poucets (ou petits colibris :) ) contre la puissance de l’industrie agro-alimentaire.
Voici l’adresse de l’article : http://www.sante-corps-esprit.com/8-plus-gros-mensonges-officiels-lalimentation/
J’espère vraiment que vous participerez à ce mouvement d’information pour une
santé globale et durable.
Vous m’avez aussi signalé d’autres mensonges. Ils sont sans doute moins dramatiques que les 12 premiers, mais ils méritent que je vous en dise un mot :
« manger des produits allégés, car ils sont plus mauvais pour la prise de poids » (Verraux)
C’est tout à fait juste : les produits industriels allégés en graisse sont à éviter à tout prix ! Car la graisse est généralement remplacée par du sucre (le pire !) ou bien par des édulcorants chimiques (pas beaucoup mieux).
« J’ajouterai un mensonge: jeûner serait mauvais pour la santé. » (Anne-Fleur)
Ah, le jeûne ! C’est un sujet inépuisable et je vous en reparlerai en détail une prochaine fois, j’ai personnellement effectué un jeûne de 10 jours à l’eau pure… et dans les semaines qui ont suivi, je ne me suis jamais senti aussi bien de toute ma vie !
« Trois repas par jour. Personnellement, je préfère manger une à deux fois et cela me suffit » (Fabienne)
Oui, certaines personnes ont tout à gagner à ne faire que deux repas par jour. J’y reviendrai notamment dans la lettre que je suis en train de préparer sur le petit-déjeuner idéal.
« Autre mensonge : il faudrait se passer complètement de sel pour être en bonne santé » (Nicole)
C’est vrai ! Trop de sel est mauvais pour le coeur,
mais l’excès inverse est dangereux aussi ! Une étude récente a même montré
que des régimes trop pauvres en sodium doublaient le risque d’hospitalisation
pour problème cardiaque [8] !
Tout est dans la mesure… et le bon sens !
Cher lecteur,
Cela peut paraître fou, mais la nature a tout prévu pour vous empêcher
de prendre des kilos en trop.
Je ne parle pas de ces petites « réserves naturelles », que votre
corps peut choisir de stocker en prévision de coups durs. Un peu de graisse
sous la peau n’a rien de malsain, surtout lorsqu’elle est répartie
harmonieusement sur l’ensemble du corps (et si vous voulez mon avis, elle n’a
rien d’inesthétique non plus !).
Ce que votre corps est programmé pour éviter, c’est l’excès de graisse dite
« viscérale », au niveau du ventre. Et pour cause : ce qu’on
appelle familèrement la « bedaine » est
associée à un risque accru de diabète et de mort prématurée par maladie
cardiaque.
Pour préserver votre santé (et votre silhouette), votre corps a une arme
secrète : la sensation de faim. S’il estime que vos réserves de
graisse sont suffisantes, il vous envoie un signal de « satiété », et
vous perdez l’envie de manger.
Ce « thermostat » est très efficace. Lorsqu’il fonctionne
correctement, vous n’avez pas à vous préoccuper de votre poids. C’est pourquoi
des personnes conservent le même poids, à 2 kilos près, pendant des dizaines
d’années… sans jamais faire le moindre effort !
A l’inverse, cela signifie qu’il est impossible d’être en surpoids sans avoir déréglé
cette belle mécanique. Dans ce cas, votre corps semble vous trahir. Vous avez
beau manger suffisamment, vous avez encore faim.
Pire : vous avez régulièrement de furieuses tentations de gras ou de
sucré !
Comment en arrive-t-on là ?
Et bien c’est LA question que vous devez vous poser avant de commencer un
régime, sans quoi il sera voué à l’échec. Vous devez agir en priorité sur les
mauvaises habitudes qui dérèglent la sensation de faim.
Parmi celles-ci, il y a bien sûr le choix de mauvais aliments, toxiques ou addictifs, comme le fructose des jus de fruit ou des
produits industriels. Mais je voudrais insister ici sur des pratiques qu’on
oublie trop souvent… car elles n’ont rien à voir avec le contenu de votre
assiette.
Le stress chronique est le pire ennemi de la minceur pour
une raison simple : il ouvre l’appétit !
C’est un mécanisme tout à fait naturel. Imaginez que vous ayez à faire long un
discours en public, et que cela vous terrifie. Votre organisme va alors
mobiliser toute son énergie pour vous aider à passer cette épreuve dans les
meilleures conditions.
Mais une fois que votre discours sera fini (et que vous serez soulagé), votre
organisme vous demandera du réconfort… pour récupérer de cet effort !
Juste avant le discours, vous étiez sans doute incapable d’avaler quoi que ce
soit. Mais juste après, une fois la tension retombée, votre organisme est
programmé pour vous inciter à vous jeter sur la nourriture, si possible la plus
calorique qui soit ! [1]
Lorsque ce type de stress reste ponctuel, cela ne pose pas de problème. Mais si
vous êtes constamment stressé, cela perturbe le fonctionnement du
cortisol, l’hormone du stress, et vous risquez de « surcompenser »
par un excès de nourriture.
Dans ce cas, la tentation est généralement à son maximum le soir, après une
dure journée. C’est ce que mon ami le docteur Jean-Paul Curtay
appelle le « dîner psychotrope » : on mange trop (et mal) pour
se « faire du bien » après une journée stressante.
Si vous êtes dans ce cas, votre priorité doit évidemment être de mieux gérer
votre stress : maigrir en sera la conséquence naturelle.
N’hésitez pas à vous lancer dans une des activités anti-stress les plus
reconnues, comme le yoga, la sophrologie ou la méditation. Au minimum, pensez à
la « cohérence cardiaque », c’est simplissime à faire et l’effet est
garanti.
Voici comment cela se pratique : le matin au réveil, asseyez-vous sur une
chaise, le dos droit, inspirez par le nez pendant 6 secondes puis expirez
doucement, par la bouche, pendant 6 secondes également. Faites cet exercice
pendant 5 minutes, et vous en ressentirez immédiatement les bienfaits.
Plutôt de compter dans votre tête, n’hésitez pas à vous aider des applications
sur téléphone mobile qui existent, comme Respirelax.
Et si vous le pouvez, répétez ce petit exercice en fin de matinée, puis en
milieu d’après-midi, pour profiter de l’effet tout au long de la journée.
Une autre astuce très simple pour lutter contre le stress ET l’envie de
grignoter est de recourir à une plante africaine, le Griffonia.
Elle est riche en « 5-HTP », un acide aminé qui apaise le stress et
l’anxiété naturellement [2], et limite ainsi votre appétit.
Faites aussi très attention aux effets délétères du stress pendant vos
repas. Car le stress peut vous conduire à engouffrer le contenu de votre
assiette le plus vite possible, ce qui dérègle les signaux naturels de satiété,
qui vous disent quand vous avez assez mangé.
Pour renouer avec les besoins naturels de votre organisme, coupez vos aliments
en petits morceaux et mastiquez-les lentement. De nombreuses études ont montré
que manger trop vite ou avaler de trop grosses bouchées conduisait à consommer
davantage de calories. [3]
Au total, ne mangez jamais votre repas en moins de 20 minutes, c’est le
temps minimal nécessaire pour que les hormones de la satiété produisent leur
effet. Profitez de chaque bouchée, buvez un peu d’eau, faites de petites pauses
en inspirant tranquillement : tout ceci vous aidera à ne manger que ce dont
votre corps a vraiment besoin.
Si vous ne dormez pas assez, vous
n’avez aucune aucune chance de perdre vos kilos en
trop – et vous risquez à tout moment d’en gagner de nouveaux.
Pourquoi ? Tout simplement parce que mal dormir donne faim.
Exactement comme le stress.
Et pour cause : la privation de sommeil EST une forme de stress chronique
pour votre organisme. Avec les mêmes effets : perturbation du cortisol,
hausse de l’appétit et tentations accrues pour les aliments gras et sucrés. [4]
Mais le manque de sommeil a aussi un autre effet hormonal, encore plus direct
et pernicieux : il augmente mécaniquement la production de la ghréline, une hormone qui vous ouvre l’appétit. Et, à
l’inverse, il réduit la production de leptine, une
hormone qui donne le sentiment de satiété. [5]
Retenez bien le nom de cette hormone, la leptine.
C’est elle qui signale à votre cerveau que votre corps a stocké suffisamment de
graisse… et qu’il est donc temps de s’arrêter de manger.
Lorsque votre leptine ne joue plus son rôle, par
exemple après une nuit d’insomnie, votre cerveau croit qu’il est en mode
« famine » et il fait tout pour vous inciter à prendre du poids et
du gras !
Au total, il suffit de quelques années de mauvais sommeil pour transformer
votre silhouette.
Une étude a suivi des jeunes adultes pendant 5 ans. Ceux qui dormaient moins de
5 heures par nuit ont vu leur tour de taille exploser : leur graisse
abdominale a augmenté trois fois plus que celle de ceux qui dormaient 6
à 7 heures par nuit. [6]
La conclusion est évidente : ne vous privez jamais volontairement
de sommeil. Essayez de revoir vos priorités, couchez-vous plus tôt s’il le
faut.
Et si vous souffrez d’insomnies, la première des choses à faire est de… lutter
contre le stress, qui en est bien souvent la cause !
Si cela ne suffit pas, aidez-vous de molécules naturelles. Les plantes comme la
valériane et l’escholtzia (pavot de Californie), ou
des compléments alimentaires à base de mélatonine sont particulièrement
efficaces pour induire un sommeil réparateur.
Il n’y a pas que le manque de
sommeil qui perturbe vos hormones. Il y a aussi les fameux « perturbateurs
endocriniens » des produits chimiques, auxquels il est désormais bien
difficile d’échapper.
Le plus connu, le bisphénol A, est directement impliqué dans l’obésité,
ainsi que dans des maladies graves comme le diabète et le cancer du sein.
Jusqu’à une date récente, on en trouvait un peu partout, des plastiques des
biberons aux boîtes de conserve, en passant par les tickets de caisse. Il est
désormais interdit en France dans tous les contenants alimentaires… Mais il est
de plus en plus remplacé par le « bisphénol S », dont tout porte à
croire qu’il a les mêmes effets délétères !
Les phtalates, utilisés pour rendre les
plastiques plus souples, sont eux aussi clairement soupçonnés de nourrir
l’épidémie d’obésité [7]. On en trouve dans les vernis à ongles, les cosmétiques,
les jouets pour enfants, les gants en plastiques, les emballages alimentaires,
les déodorants, certains savons, etc…
Et je ne vous parle pas des pesticides, comme l’atrazine ou les tributylétains : on manque de preuves définitives,
mais les études sur les rats suffisent pour me convaincre de les fuir – et pas
uniquement pour éviter de grossir.
Voici donc une recette inattendue (mais efficace) pour maigrir : mangez
bio, fuyez les cosmétiques industriels et privilégiez les contenants en verre
ou en métal (plutôt que le plastique).
Soyez très attentif à tout ce qui pourrait vous « polluer ». Jusqu’à
l’eau du robinet, dans laquelle on trouve de plus en plus de résidus de
médicaments (le plus souvent des pilules contraceptives… qui font
grossir !).
L’eau de source, en revanche, doit être bue sans modération. Quand votre corps
n’est pas suffisamment hydraté, il peut vous arriver de ressentir une sensation
de faim… qui n’est autre qu’une soif dissimulée, et qui disparaît dès que vous
prenez un peu d’eau. Mieux : plusieurs études ont montré que boire un demi
litre d’eau 30 minutes avant chaque repas était un moyen simple et très
efficace de perdre du poids. [8]
C’est l’erreur numéro 1 de tous ceux qui cherchent à
perdre du poids : croire qu’il suffit de faire de l’exercice pour brûler
les calories en trop.
La réalité est toute autre. En fait, il est impossible de compenser des
excès alimentaires en faisant du sport.
C’est mathématique : si vous courrez pendant une heure entière,
vous perdrez environ 500 calories… soit l’équivalent d’une simple tablette de
chocolat. Un repas trop abondant, lui, peut facilement dépasser les 1 200
calories.
Mais c’est surtout physiologique : si vous faites de longues
séances de sport, votre corps vous réclamera davantage de nourriture pour se
remettre ! Vous aurez donc plus d’appétit, et votre
« volonté » pèsera bien peu contre celle de votre propre corps.
Voilà qui explique une découverte surprenante, réalisée grâce à une étude danoise
: ceux qui font une heure de sport d’endurance par jour perdent moins de
poids en moyenne que ceux qui se contentent de 30 minutes. [9]
Cela dit, faire du sport pour maigrir reste un excellent conseil. Mais
pas n’importe lequel, et pas pour les raisons que l’on imagine.
En fait, l’activité physique est un allié minceur par son rôle indirect
:
· Le sport est anti-stress : il conduit votre cerveau à produire des endorphines, qui sont des petites molécules de plaisir, qui vous mettent dans un état de calme et d’apaisement ;
· L’activité physique améliore votre sommeil : après une journée active, vous vous endormez plus rapidement et votre sommeil est plus réparateur ;
· Bouger et transpirer détoxifie votre organisme des polluants chimiques auxquels vous êtes exposés au quotidien.
Le sport ne sera jamais un raccourci miracle qui
« brûlera » vos kilos en trop. Mais c’est un allié de choix pour
aider votre organisme à retrouver son réglage naturel.
Son action est d’ailleurs particulièrement efficace lorsque vos hormones sont
perturbées. Il réduit la résistance à l’insuline, dont souffrent les
diabétiques, et améliore le contrôle du sucre sanguin [10]. Il améliore le
fonctionnement de la leptine, « l’hormone de la
satiété » [11]. Et il normalise les taux d’œstrogène, dont les variations
peuvent contribuer au surpoids, notamment chez la femme à la ménopause. [12]
Et la bonne nouvelle est que vous pouvez profiter de tous ces bienfaits sans
passer des heures interminables à courir ou en salle de sport.
Car l’idéal pour perdre du poids et préserver sa santé est de faire des
exercices courts à haute intensité. Cela peut être de la
musculation. Mais cela peut aussi être ce qu’on appelle le
« fractionné » ou HIIT (pour high
intensity interval training).
Voici comment cela fonctionne : choisissez l’activité que vous préférez,
la course, la nage, le vélo ou autre. Faites l'exercice à fond, au maximum de
vos capacités, pendant 20 à 30 secondes. Ralentissez, reprenez votre souffle
pendant 90 secondes environ. Puis recommencez 6 à 7 fois cette séquence. Avec
quelques minutes d’échauffement, vous n’aurez besoin que de 20 minutes trois
fois par semaine (pas davantage) pour en recueillir tous les bienfaits.
Je pense que cela ne vous a pas échappé, mais je voudrais
quand même le souligner : les meilleurs secrets pour perdre du poids sont
aussi ceux qui vous permettent par ailleurs de vivre plus longtemps et
en meilleure santé.
C’est tout sauf une coïncidence : conserver son poids de forme n’est rien
d’autre que la conséquence d’une vie saine et heureuse.
Alors méfiez vous comme de la peste des régimes extravagants ou, pire encore,
des médicaments chimiques « coupe-faim ». Commencez par prendre des
habitudes un peu plus saines, dans tous les domaines. Et vous verrez,
progressivement, vous perdrez des kilos… sans même vous en apercevoir !
Chère amie, cher ami,
Je ne veux surtout pas vous affoler. Mais depuis quelques années, nous sommes
pris d’assauts par des poisons invisibles.
Ils sont totalement invisibles parce qu’ils sont minuscules. Plus que
minuscules même. On appelle ça les nanoparticules,
vous avez sûrement déjà entendu ce mot.
Les nanoparticules, également appelées particules
ultrafines, sont des molécules dont la taille varie entre un et cent nanomètres
(millième partie du micromètre).
L'ADN mesure 2,5 nanomètres. Si cela peut vous aider à vous faire une
idée : un cheveu humain fait environ 20 000 nanomètres d'épaisseur.
Elles sont donc largement plus petites qu'une cellule.
Ces nanoparticules instaurent une nouvelle étape de
la chimie industrielle inédite à ce jour. C’est à la fois fascinant et
terriblement inquiétant :
· Fascinant, parce que des biotechniciens géniaux ou des démiurges sont susceptibles aujourd'hui de générer des propriétés physico-chimiques nouvelles ;
· Inquiétant, car à ce niveau infinitésimal, les conséquences à long terme sur l'organisme sont totalement imprédictibles.
Les nanoparticules
sont très répandues, surtout dans les produits de soin, les cosmétiques, les
vêtements, les articles de sport, les produits pour le jardin et la maison, les
boissons, les bâtiments, l’automobile, l’électronique, la médecine, la chimie,
le textile, la pharmacie, l'agroalimentaire, l'optique, etc.
Vous voyez, on retrouve ces particules invisibles presque partout, et tout
autour de nous dans notre quotidien :
· Les dentifrices peuvent contenir les nanomatériaux suivants : dioxyde de titane TiO2 (blancheur de la pâte), silice SiO2 (abrasion), phosphate de calcium (comblement des fissures), peroxyde de calcium (désinfection et blanchiment).
· Les cosmétiques et les produits solaires peuvent contenir des filtres solaires anti-UV minéraux, tels que le dioxyde de titane TiO2, et l'oxyde de zinc ZnO.
· Les crèmes solaires sont blanches ou transparentes lorsque les particules de dioxyde de titane TiO2 sont respectivement de taille supérieure à 195 nanomètres ou inférieure à 35 nanomètres.
· Les peintures, vernis, lasures, laques peuvent contenir des nanoparticules de dioxyde de titane TiO2, de silice SiO2, de céramique pour résister aux UV, à l'abrasion et aux rayures.
· Pour l'aspect brillant de certains bonbons et confiseries, pour la blancheur des biscuits et des gâteaux, mais aussi du papier d'emballage alimentaire, on peut recourir au dioxyde de titane (E 171).
· La silice : on en trouve dans les produits en poudre (sucre, sel, épices, café, etc.). On utilise par exemple des nanoparticules d'oxyde de silice (E 550) dans certaines farines pour éviter la formation de grumeaux !
Il y a un siècle, nous avons déjà
fait connaissance avec les nanoparticules lors de la
survenue des particules fines telle que l'amiante, faisant office d'isolant
dans les bâtiments, ainsi que les produits de combustible incomplètement brûlé
des moteurs Diesel.
De même, la silice contenue dans les particules de poussière de charbon a causé
la mort de milliers de mineurs par la silicose : les particules fines de
charbon altéraient les poumons des mineurs (pneumoconiose et cancer de la
plèvre), pendant que les fibres d'amiante commençaient à s'effriter en fines
particules dans l'air ambiant des bâtiments publics comme les écoles, les
administrations etc.
Durant un demi-siècle, on a exploité à outrance ces deux produits toxiques, et
on faisait semblant d'ignorer leurs effets catastrophiques sur la santé.
Et il semble qu’on recommence à faire cette erreur avec les nanoparticules.
La question est la
suivante : quel est l'impact des nanoparticules ?
Quel est l'effet biochimique et toxique de ces particules dans notre
organisme ?
Eh bien… Pour être tout à fait honnête, nous sommes dans l'incapacité totale de
répondre à cette simple question !
Ce qui est inquiétant, c’est que notre organisme sait gérer des éléments
agressifs « normaux », mais n’a pas du tout été conçu pour filtrer
des nanoparticules.
Existe-t-il des résultats de laboratoire ?
Officiellement… non. Les nanoparticules n'auraient
encore tué personne, mais, là aussi, faudra-t-il attendre des centaines, des
milliers de morts ou de malades chroniques pour réagir ? Les
nanotechnologies soulèvent des questions auxquelles nous ne savons pas
répondre.
Quand une particule a la taille d'un ADN, elle risque donc, un jour ou l'autre,
de se trouver au contact de cet ADN, et que se passera-t-il à ce
moment-là ? Nous sommes en droit de craindre le pire.
Leur impact réel n'est pas encore bien connu, car tout ceci est encore très
récent. L'usage massif des nanomatériaux ne date que des années 1990.
L'évaluation des risques liés aux nanotechnologies a du retard. Et si les
experts sont unanimes sur la nécessité d'augmenter les recherches, l'ampleur de
la tâche est titanesque.
Les quelques rares expertises scientifiques délivrées aujourd’hui sur les
nanomatériaux sont, comme sur bien d’autres sujets d'ailleurs, bien trop
souvent réalisées par des experts qui se font épingler pour leurs liens
incestueux avec les industries sur lesquelles ils sont censés donner un avis
impartial.
« Est-ce vraiment bon pour notre santé ? J'ai comme un
doute ! », affirme Marc Jaspard,
biochimiste. Si l'on mélange plusieurs substances toxiques, ou, plus simple,
deux molécules séparément « inoffensives », que se passe-t-il sur le
plan toxicologique ? La réponse est simple et carrée, « nous n'en
savons rien », car les tests toxicologiques sont réalisés uniquement sur
des molécules simples, jamais en mélange.
Ce sont aujourd'hui des dizaines de milliers de molécules diverses et variées
qui ont été créées par l’industrie chimique depuis ses débuts : auxquelles
nous devons ajouter ces nanomatériaux, dont on ne sait, encore une fois, pas
grand-chose.
Ce qui est sûr, c’est que les xénobiotiques, les
métaux lourds, les nanoparticules, les PCB et autres
molécules toxiques, créent un cocktail explosif auquel il devient de plus en
plus difficile d’échapper.
Le meilleur moyen de les éviter, c’est d’éviter au maximum les produits
transformés et d’avoir recours à une alimentation bio, d’éviter au maximum les
produits issus de l’industrie cosmétique, et tous les exemples que j’ai cités
au début de cette lettre.
Cher(e) ami(e) de la Santé,
Je ne suis pas adepte de la théorie du complot, mais il n’y a pas d’autre
manière de le dire : on vous ment sur le diabète de type II (le plus
fréquent).
Et ce n’est pas un petit mensonge, de ceux que l’on pardonne facilement. C’est
un mensonge grave et de grande ampleur :
· D’abord, on vous dit que c’est une maladie incurable – alors que c’est faux ;
· Ensuite, on vous conseille un régime alimentaire qui amplifie votre diabète au lieu de l’améliorer ;
· Et enfin, on minimise le danger des médicaments que l’on vous prescrit… et dont vous pourriez vous passer si l’on vous donnait de bons conseils !
En France, cette désinformation enferme 3 millions de
diabétiques dans une triste situation : ils sont assistés à vie par des
traitements médicaux, et condamnés à subir une dégradation lente et
continue de leur état de santé… en risquant l’infarctus, l’amputation ou la
cécité, trois complications courantes du diabète.
Et pourtant, le diabète n’a rien d’une fatalité.
La preuve : il arrive qu’il disparaisse… après une simple opération
chirurgicale !
Vous avez peut-être déjà entendu parler des opérations de
chirurgie « bariatrique ». Elles consistent
à réduire la taille de l’estomac, ce qui force à manger moins.
Ces opérations sont risquées. Je ne les recommande évidemment pas… sauf dans
des cas très particuliers : lorsque quelqu’un souffre « d’obésité
morbide » (50 ou 100 kilos en trop) et qu’il a déjà vraiment tout
essayé pour maigrir, sans succès.
Car les médecins se sont aperçus que ces opérations ont des résultats
spectaculaires contre le diabète de type 2 – une maladie que l’on disait
incurable.
Au bout de trois ans, un tiers des diabétiques opérés n’ont plus le
diabète, contre 5 % chez ceux qui suivent les traitements classiques. [1]
Et ce n’est pas tout : tous les patients opérés voient leur état
s’améliorer de façon spectaculaire. Seuls 5 à 10% prennent encore de l’insuline
(le traitement le plus violent) 3 ans après, contre 55 % des autres patients.
C’est bien la preuve que le diabète n’est pas incurable ! Et la bonne
nouvelle est que vous n’avez pas besoin du bistouri pour y arriver.
Car si les patients opérés ont eu de tels résultats, c’est simplement parce
qu’ils ont perdu 5 fois plus de poids que les autres.
Perdre du poids est bien sûr plus facile à dire qu’à faire… mais c’est toujours
possible, même sans opération !
C’est ce qu’ont prouvé à deux reprises des chercheurs de
l’université de Newcastle, dirigés par un médecin visionnaire, le Professeur
Roy Taylor.
En 2011, il avait déjà montré qu’un régime très restrictif (600 calories par
jour) permettait d’inverser le diabète chez 11 malades en seulement 8
semaines. [2]
Trois mois après la fin du régime, 64 % des participants ne présentaient
toujours aucun symptôme de la maladie. Leur glycémie à jeun (taux de sucre dans
le sang avant un repas) était revenue dans les normes.
Cette étude publiée dans la revue médicale Diabetologia
avait suscité beaucoup d’excitation… mais il restait à prouver que cette
guérison apparente pouvait durer plus de trois mois.
C’est chose faite depuis mars 2016 et la publication d’une nouvelle étude, par
la même équipe. [3]
Elle a fait suivre à nouveau ce régime restrictif à 30 diabétiques pendant 8
semaines. Mais cette fois, ils ont enchaîné avec une phase de
« stabilisation » pendant 6 mois, conçue pour éviter qu’ils ne
reprennent du poids (pauvre en glucides).
Pendant toute cette période, ils ont totalement arrêté leurs médicaments ou
leurs injections d’insuline (mais attention : ils étaient sous
surveillance médicale constante, en aucun cas vous ne devez
arrêter votre traitement sans l’accord de votre médecin).
Les résultats ont dépassé les espérances : 40 % des patients ont retrouvé une
glycémie à jeun inférieure à 1,26 g/L. Cela signifie que, médicalement parlant,
ils n’étaitent plus considérés comme diabétiques. Ils
avaient vaincu la maladie !
C’est la preuve qu’il est possible d’inverser le diabète en modifiant son
alimentation.
Je dis bien modifier, car manger mieux est selon moi plus important que
manger moins.
Car contrairement à ce que l’on vous raconte, il existe bien
une catégorie d’aliments qui entretient et aggrave votre diabète… et ce n’est
pas du tout ceux qui sont « gras » !
Ce sont les sucres de toutes sortes, et en particulier ceux qui font
monter trop rapidement votre taux de sucre sanguin (on dit qu’ils ont un
« indice glycémique » élevé). C’est le cas du sucre de table, bien
sûr, mais aussi de la plupart des féculents comme le pain ou les pommes de
terre.
Quand vous savez comment fonctionne le diabète, l’intérêt de réduire les
glucides relève du bon sens. La définition même de cette maladie est d’avoir un
taux de sucre dans le sang anormalement élevé.
Mais c’est aussi ce que prouvent d’innombrables études scientifiques depuis des
années. [4]
Je vais vous en détailler deux – les plus récentes – pour que vous mesuriez à
quel point le discours « officiel » sur le diabète est dépassé.
En 2014, des chercheurs de l’Université de Californie de San Francisco [5] ont sélectionné 34 patients obèses, prédiabétiques ou diabétiques. Ils les ont divisés en deux groupes :
· Le premier groupe devait suivre les recommandations officielles américaines : un régime limité en calories, riche en glucides (165 grammes par jour, soit 45 à 50 % des calories) et pauvre en graisse ;
· Le second groupe devait suivre une alimentation riche en graisse et très pauvre en glucides, avec environ 20 à 50 g de glucides par jour. Contrairement à ceux du premier groupe, les participants avaient le droit de manger autant qu’ils le voulaient.
Après trois mois, le groupe suivant un régime pauvre en glucides (appelons-le « le groupe graisse ») a battu à plate couture le groupe qui suivait le régime officiel (appelons le « groupe glucide ») :
· Perte de poids : le groupe « graisse » a perdu deux fois plus de poids que le groupe « glucide », alors que ses participants n’avaient pas pour consigne de manger moins de calories ;
· Sucre dans le sang : le glucose sanguin avait diminué dans le groupe « graisse », alors qu’il n’avait pas bougé d’un pouce dans le groupe « glucide » ;
· Traitements médicaux : 44 % des personnes du groupe « graisse » ont pu arrêter un ou plusieurs de leurs médicaments, contre 11 % seulement dans le groupe « glucide ».
Ces résultats sont impressionnants. Le seul bémol est que le régime « graisse » en question est très contraignant, puisqu’il exclut même les fruits les plus sucrés.
Heureusement, il existe un régime alimentaire plus simple,
qui fait lui aussi des merveilles contre le diabète… et que vous pouvez
facilement tenir toute votre vie.
Il consiste à manger comme nos ancêtres chasseurs cueilleurs : légumes,
fruits, noix, œufs, viande, poisson, coquillages, etc. Seuls les aliments
apparus avec l’agriculture, il y a 10 000 ans, sont interdits, en
particulier les céréales et les laitages.
C’est le délicieux régime « paléo ». Il supprime par définition les
aliments à indice glycémique très élevé que sont les produits céréaliers (pain,
céréales du petit-déjeuner, pâtes, pizza, etc.).
C’est la raison pour laquelle il est particulièrement bénéfique aux
diabétiques, comme l’ont montré plusieurs études. [6]
La dernière en date, publiée en 2015 a montré qu’il suffisait de seulement deux
semaines de cette alimentation pour améliorer la totalité des marqueurs
sanguins du diabète. [7]
Là encore, ces résultats étaient largement supérieurs à ceux du « groupe
de comparaison », qui, lui, devait suivre à la lettre le régime
« officiel », incluant des céréales complètes, des légumes secs et
des produits laitiers maigres.
Pourtant, malgré l’accumulation des preuves scientifiques, les autorités françaises continuent de recommander aux diabétiques :
· De consommer une quantité énorme de glucides (plus de 50 % des apports énergétiques journaliers), ce qui est manifestement contre-productif ;
· De consommer des féculents (pain, pâtes, patates) à chaque repas, alors que ces aliments font augmenter fortement le sucre sanguin et sont directement impliqués dans l’épidémie de diabète et de surpoids que les pays occidentaux connaissent depuis 30 ans !
Vous comprenez pourquoi je parle de mensonge.
Avec un régime pareil, perdre du poids sera un parcours du combattant… et vous
n’avez quasiment aucune chance de guérir votre diabète.
Et pourtant, ce sont bien les recommandations du Programme National
Nutrition Santé (PNNS). Vous les retrouvez même sur le site de la Fédération
Française des Diabétiques, sur la page « Le régime anti-diabète ».
[8]
Une désinformation de cette ampleur est difficile à
comprendre.
Sauf si l’on prend en compte les lobbys de l’industrie agro-alimentaire et de
l’industrie pharmaceutique.
Les premiers ont intérêt à ce que les gens mangent du lait, des céréales, du
sucre, dont le secteur agricole français est en surproduction permanente (d’où
les prix qui chutent).
Les seconds ont intérêt à ce que les diabétiques n’arrêtent pas de prendre
leurs médicaments.
Leurs intérêts sont donc les mêmes, maintenir en l’état les recommandations
officielles sur le diabète.
Je n’ai pas de preuves directes, mais voici deux coïncidences plus que
troublantes :
· Parmi les experts du PNNS, la plupart ont eu des liens d’intérêt avec les industriels du blé ou du lait… qui perdraient beaucoup d’agent si la population se mettait à adopter un régime « paléo » ;
· La Fédération Française des Diabétiques reçoit chaque année des centaines de milliers d’euros des laboratoires pharmaceutiques, comme Lily ou Merck [9]. Les médicaments contre le diabète se prennent à vie… imaginez le manque à gagner pour les labos si l’efficacité du régime se savait !
Et le plus grave, c’est que ces médicaments contre le diabète sont beaucoup moins anodins que ce qu’on essaie de vous faire croire.
Il faut bien comprendre une chose : trouver une
molécule qui réduit le taux de sucre dans le sang n’est pas compliqué. Beaucoup
de laboratoires y parviennent.
Ce qui est difficile, c’est d’obtenir ce résultat sans détraquer l’organisme.
Car ce n’est pas pour nous embêter que notre corps se met
à maintenir un taux de sucre sanguin élevé. On ne sait pas exactement pourquoi,
mais c’est la meilleure « solution » qu’il a trouvé pour faire face aux
agressions qu’il subit, notamment l’ingestion d’aliments trop riches en
sucre, amidon et fructose.
N’oubliez pas que notre corps est d’une grande intelligence. Il sait mieux que
personne comment produire le meilleur état de santé, y compris dans
l’adversité.
La régulation du sucre sanguin est un équilibre sophistiqué, qu’il est
quasiment impossible de modifier à un point de la chaîne sans créer des dégâts
à un autre endroit.
Les laboratoires pharmaceutiques en sont donc réduits à essayer des molécules,
souvent un peu au hasard, et à prier pour qu’elles produisent plus de bienfaits
que de catastrophes.
Inévitablement, dans la plupart des cas, cela se termine mal :
· Les médicaments « sulfonylurées » (les sulfamides hypoglycémiant) couramment utilisés contre le diabète, augmentent de 58 % le risque de décès par rapport au médicament de référence [10] (ils risquent aussi de vous plonger dans le coma) ;
· L’Avandia, un antidiabétique lancé en fanfare en 2002, a été retiré en catastrophe du marché en 2010 par l’Agence Européenne du médicament parce qu’on s’est aperçu (un peu tard) qu’il augmentait considérablement le risque d’infarctus ;
· Les injections d’insuline, difficilement évitables lorsque le diabète est très avancé, ont de graves effets indésirables, dont celui… de faire grossir, un comble lorsqu’on souffre déjà de diabète ! [11]
Quant au médicament de référence, le Glucophage
(Metformine), il a beau être de très loin le plus
recommandable, il n’est pas sans risque.
Même s’il a été isolé à partir d’une plante médicinale, la Galega
Officinalis, lui aussi comporte des effets
secondaires non négligeables.
Il crée des carences en vitamine B12, une vitamine dont votre cerveau a
grandement besoin pour fonctionner [12]. Il provoque aussi des troubles
digestifs permanents, très désagréables. Et dans de très rares cas, il tue le
patient en provoquant une acidose lactique.
Tous ces effets secondaires sont connus et répertoriés.
Mais le plus inquiétant dans ce médicament, c’est que personne ne comprend
vraiment pourquoi et comment il parvient à réguler le sucre dans le sang.
Ce n’est pas très rassurant : qui sait si l’on ne découvrira pas de
nouveaux effets indésirables dans quelques années ?
Mais au fond, les effets secondaires ne sont même pas le plus gros problème.
Même si l’on trouvait une molécule « miracle » qui parvenait à
stabiliser le sucre sanguin des diabétiques sans désagrément, il faudrait tout
de même éviter de succomber à la facilité.
Parce que le diabète n’apparaît jamais par hasard.
C’est la conséquence d’une hygiène de vie problématique (stress, manque de
sommeil, manque d’activité physique) et d’une mauvaise alimentation (trop de
sucre, de fructose, de féculents, de produits industriels et d’huiles riches en
oméga-6) qui produisent une inflammation de l’organisme.
Le diabète n’est qu’une des manifestations de cette inflammation – la
plus visible. Mais ses effets délétères sur votre santé vont bien au-delà.
Par conséquent, si vous vous contentez de stabiliser votre excès de sucre
sanguin par une pilule magique, vous ne résoudrez pas le problème de fond qui
vous a mené au diabète… vous continuerez à malmener votre organisme… et donc à
ruiner votre santé !
Beaucoup de médecins savent bien tout cela.
Mais ils disent qu’ils n’ont pas le choix… qu’ils sont obligés de prescrire la Metformine car ils sont confrontés à des patients qui
refusent de changer leurs habitudes.
Cela arrive fréquemment, en effet. Et dans ce cas, le médicament est précieux
et inévitable.
Mais je prétends qu’un nombre beaucoup plus grand de patients serait
prêt à faire les efforts nécessaires si on leur tenait ce discours de
vérité :
· Ne croyez pas que le diabète est incurable. Il est possible de le vaincre naturellement, et les habitudes que vous prendrez pour y parvenir amélioreront aussi votre forme, votre énergie et votre santé ;
· Ne suivez pas les recommandations nutritionnelles officielles. Elles sont datées. Les dernières études scientifiques montrent qu’il est possible de perdre du poids et de stabiliser votre sucre sanguin avec beaucoup moins de sacrifices que vous ne l’imaginez ;
· Essayez à tout prix de vous passer de médicaments : même les pilules les moins dangereuses ont des effets secondaires sérieux et ne s’attaquent pas aux causes réelles de la maladie.
Bonne santé !
Xavier Bazin
Chère amie, cher ami,
Que de produits chimiques utilisés dans l’industrie agro-alimentaire !
Au nom du sacro-saint rendement, les volailles et les animaux de boucherie
reçoivent trop souvent :
· Des médicaments, dont beaucoup sont des molécules de synthèse n'existant pas dans la nature.
· Des hormones, pour les faire grossir,
· Des antibiotiques, qui accélèrent leur croissance,
· Des tranquillisants, administrés avant l'abattage pour diminuer le stress qui fait noircir la viande de boucherie et altère son goût.
Mais il y a aussi les additifs
antioxydants, colorants, émulsifiants ou autres conservateurs.
Il est difficile de discerner dans toutes ces molécules celles qui sont cause
de troubles et celles qui ne le sont pas.
Alors je vous propose de voir ensemble les plus dangereuses, celles à éviter en
priorité.
La liste des additifs toxiques à éviter est malheureusement très longue :
· Les additifs à base d'aluminium tels que le sulfate d'aluminium (E520) ;
· Le phosphate d'aluminium acide sodique (E541) ;
· On retrouve également dans ces produits du buthylhydroxyanisol (E320), que le Centre international de recherche sur le cancer a classé comme « probablement cancérigène » ;
· Les additifs alimentaires néfastes pour la santé peuvent aussi être présents dans les alcools : dans les apéritifs à base de vin se cachent ainsi de la tartazine (E102), du jaune de quinoléine (E104) ou de l'azorubine (E122)
1. Le glutamate (E622 à
E625), faiseur d’obèse
On trouve du glutamate de sodium dans tous les potages en sachets, les
bouillons cubes, les sauces toutes prêtes, certaines charcuteries et certains
jambons, dans le surimi et dans la plupart des plats asiatiques.
Notez bien que le monosodium glutamate (MSG) est un
neurotransmetteur du cerveau qui présente bien des inconvénients. Dans
certaines conditions, il détruit les neurones du cerveau par excitation.
Les neurotransmetteurs sont à comparer aux fils qui relient entre eux les
transistors que seraient nos neurones. Tout le monde en possède et en fabrique.
Cependant, à haute dose, et spécialement chez les personnes sensibles et les
jeunes enfants, le glutamate empêche le passage des informations vitales du
corps humain, d'où les symptômes qui peuvent varier selon la dose avalée et la
sensibilité, du simple mal-être au petit malaise éventuel (en général 1 ou 2
jours après) jusqu’à la syncope.
Mais le plus grave, c’est l’action du MSG sur la « glycémie »,
c’est-à-dire votre capacité à maîtriser votre sucre sanguin et à stocker les
graisses.
Et c’est peu dire que le MSG fait des dégâts. Il est même utilisé par des
scientifiques pour recréer artificiellement le diabète chez des
animaux (pour mieux étudier la maladie) !
Le MSG augmente la production d’insuline, donne faim et conduit les animaux à
manger très fréquemment, et à devenir obèses.
Or le MSG est pratiquement partout dans la restauration, particulièrement bien
sûr dans les fast-food. Et le pire est que les
industriels avouent franchement sur leurs sites Internet que le MSG est destiné
à donner de l'appétit aux gens afin qu'ils mangent plus !
On en est actuellement en France aux publicités montrant que lorsque le
consommateur goûte le produit, il ne peut plus s'arrêter et mange toute la
boîte ou le paquet ; et tout le monde rigole...
Et pendant ce temps-là, tout le monde se demande pourquoi le nombre d’obèses
augmente en flèche en France ! Une sombre croissance qui va de pair avec
celle des troubles métaboliques et des maladies dégénératives.
2. Aspartame : faux sucre et faux frère
L’aspartame est un leurre de la sensation sucrée. Ce produit chimique
actuellement fabriqué par la fameuse firme Monsanto
de sinistre réputation, est donc un pur produit de synthèse.
Voici pour l'essentiel de ce qu'il faut savoir sur ce poison confirmé comme tel
par de nombreuses études indépendantes.
L'aspartame est un édulcorant de synthèse à haut pouvoir sucrant (200 % celui
du sucre) composé de deux molécules d'acides aminés : l'acide aspartique,
associé à la L-phénylalanine contenue à très faible
dose dans la viande, le poisson et le lait.
Mais à forte dose, ces acides aminés sont neurotoxiques. L'aspartame aggrave
littéralement les pré-diabétiques (souffrant de
diabète latent type 2 dit diabète gras), on constata que sur 80 000 femmes
suivies durant 6 ans par l'American Center Society, celles qui prenaient de cet édulcorant
de synthèse ont pris encore plus de poids que celles utilisant du sucre
ordinaire.
L’aspartame induirait une fringale maladive de glucides (hydrates de carbones)
en générant des excitotoxines cérébrales. En sevrant
des personnes de l'aspartame, certains médecins ont obtenu des pertes de poids
moyennes de 10 kg!
Rappelons que beaucoup de troubles de santé causés par l'aspartame sont
englobés dans une catégorie de maladie nommée « fibromyalgie »
comprenant aussi : spasmes, douleurs lancinantes et diffuses,
engourdissement des jambes, crampes, maux de tête, tinnitus,
vertiges, douleurs articulaires, attaques d'anxiété, déprime, confusion,
troubles d'élocution, de la vue ou de la mémoire, excès de violence ou de
panique.
À noter également que selon les références du Département de la Défense des
Etats-Unis, le fameux « Pentagone », l'aspartame est enregistré
comme arme chimique avec 4 200 autres produits alimentaires, boissons et
médicaments vendus librement dans plus de 90 pays !
Néanmoins, de très nombreux produits sont édulcorés à l'aspartame, notamment
tous les produits labellisés « light » ou « sans sucre »
(chewing-gums, sodas, etc.). Imaginez l'avenir de ceux qui en consomment chaque
jour...
Vous comprenez pourquoi il faut se méfier des additifs !
Alors bien sûr, il est sans doute impossible de les supprimer totalement. Mais
je vous recommande de consommer au maximum des produits frais et faits maison
pour éviter de multiplier les sources d'exposition à ces produits toxiques
Voici également quelques astuces pour limiter l’impact des polluants
alimentaires sur votre santé.
Pour l’ensemble des pollutions, je vous conseille de
recourir aux produits bio et au régime hypotoxique du docteur Seignalet.
Ce régime comporte six directives essentielles :
· Supprimer toutes les céréales, à l’exception du riz et du sarrasin.
· Supprimer tous les laits animaux et leurs dérivés.
· Manger un maximum d’aliments crus ou cuits à une température inférieure à 110°C.
· Choisir si possible des aliments biologiques proches des produits originels.
· Consommer des huiles de première pression à froid.
· Prendre des sels magnésiens, des oligo-éléments, des vitamines à doses physiologiques et des ferments lactiques.
Dans une prochaine lettre,
j’aborderai une pollution encore bien pire : les métaux lourds ! Je
vous donnerai des conseils pour vous en protéger, pour les éliminer, et pour
restaurer le bon fonctionnement de votre organisme.
Dans les jours et les semaines qui viennent, je traiterai aussi la question des
intolérances alimentaires, celles des régimes alimentaires, et du jeûne, le
plus efficace des « médicaments » !
Portez-vous bien.
Dr Jean-Pierre Willem
PS : Deux livres à lire
Pour ceux qui aimeraient en connaître davantage, je vous recommande le
livre Les dégâts des métaux lourds aux éditions Trédaniel.
Par ailleurs, les éditions Dangles sortent mon livre
en avril : Pollution et santé.
Chère amie, cher ami,
Vous souvenez-vous de toutes les vertus du Cassis, que je vous avais décrites dans
une lettre précédente ?
Si ce n’est pas le cas, n’hésitez pas à redécouvrir les merveilles de cette
délicieuse petite baie.
Mais aujourd’hui je voudrais vous présenter d’autres baies qui vont vous
permettre de vous soigner et d’aller mieux.
Nom latin : Crataegus oxyacantha
Nom français : Aubépine à deux styles, épine blanche
L'aubépine dite épine blanche, est un arbrisseau épineux dont la tradition veut
qu'il vive plusieurs siècles.
Symbole de longévité, il agit sur ces 2 pôles essentiels que sont notre cœur et
notre cerveau.
L'action « tonicardiaque » du bourgeon de Crataegus a été objectivée
par de très nombreux travaux scientifiques [1].
Grand remède des arythmies fonctionnelles (extrasystoles, tachycardies
angoissantes), l'aubépine est également indiquée dans les séquelles
d'infarctus, l'angor pectoris (angine de poitrine),
le cœur fatigué, l'anxiété précordiale (utile comme sédatif cardiaque).
Mais son action bénéfique ne s'arrête pas là. Il agit aussi sur la tension
artérielle et d'une manière particulièrement originale car son action est à
double entrée :
Si vous êtes hypertendu, Crataegus fait baisser votre tension. Mais si
vous êtes hypotendu, vertigineux, fatigué, il fera remonter votre tension, vous
remettant le pied à l'étrier. C'est un très grand remède d'hypotension
orthostatique (due à la station debout prolongée).
En fait Crataegus Bg
est un tensio-régulateur, capable d'agir en
profondeur sur le système cardio-vasculaire. Bien peu de médicaments ont cette
vertu (voir en note ma prescription si vous avez des problèmes de tension [2]).
Mais Crataegus agit aussi sur notre cerveau !
Il assure une meilleure irrigation sanguine du tissu cérébral. Il combat le
ralentissement idéomoteur (manque d’idées), la perte de mémoire, la
déconcentration intellectuelle.
À raison de 50 gouttes par jour prescrites au long terme, il combat tous les
phénomènes de ralentissement cognitif.
Il augmente la mémoire, facilite les réflexes, surtout dans la maladie
d'Alzheimer où je l’associe à Alnus incana Bg, l'Aulne blanc des
montagnes, qui présente une résistance et une capacité d’adaptation.
Sur le plan neurologique, je le préconise en complément des traitements
classiques prescrits par les spécialistes dans des affections graves où il
s’agit de freiner les processus de dégradation nerveuse : Alzheimer,
Parkinson, Sclérose en plaques.
Ribes bourgeon, le cassis, le
Mélèze, renforcent son action.
Je vais maintenant vous présenter plus rapidement quelques baies bienfaitrices.
Nom latin : Rosa canina
Selon la Haute Autorité de Santé, 50 % des 45 ans sont concernés par une gêne
articulaire. Celle-ci touche prioritairement les lombaires, les mains et les
genoux.
Pour améliorer votre mobilité, pensez au cynorrhodon, l'autre nom des baies
d'églantier. Elles cachent en leur cœur un acide gras spécifique, le galactolipide, aux effets anti-inflammatoires et
protecteurs du cartilage.
Ce sont les jeunes pousses d’églantier qui ont été utilisées. Ce sont, au même titre que les bourgeons, des parties de la
plante que l’on dit embryonnaires, en plein essor et dotés de toutes les
propriétés régénérantes.
Rosa canina est surtout anti-inflammatoire
particulièrement sur la sphère ORL et convient très bien aux enfants, qui sont
régulièrement enflammés, donc infectés des voies aériennes.
Les jeunes pousses d’églantier ont aussi une utilisation pour l’arthrose,
particulièrement celle du genou mais d’une façon générale car elles exercent
une action anti-inflammatoire douce sur les synoviales (membranes qui tapissent
les cavités articulaires et qui sont souvent responsables des phénomènes
douloureux).
À consommer en gouttes [3], ou bien en poudre, à raison de 1 cuillère à café
par jour, à mélanger à une compote, un yaourt, une salade de fruit, du müesli
ou encore un smoothie.
Nom latin : Fraxinus excelsior Bg 1D
Pour les reins, le frêne est un excellent diurétique à la dose de 40 à 100
gouttes quotidiennes du macérât glycériné 1D. Il augmente la quantité d’urine
émise et fait baisser le taux d’acide urique sanguin en facilitant son
élimination urinaire. Il est dépuratif.
Nom latin : Juniperus communis
Vous êtes sujette aux infections urinaires ? Adoptez les baies de genévrier en
prévention. Elles contiennent une huile essentielle aux propriétés diurétiques
et assainissantes des voies urinaires qui permet d'éliminer les bactéries avant
qu'elles ne s'y logent.
De plus, en favorisant l'élimination, elles luttent contre la rétention d'eau.
On peut aussi l’employer dans la polyarthrite, la cystite, la néphrite,
l’hépatite, la goutte, la désintoxication générale.
Attention, elles sont contre-indiquées en cas de grossesse, d'allaitement et
d'insuffisance rénale.
Vous pouvez les consommer en gouttes [4] ou en infusion. Mettez 2 g de baies
séchées dans une tasse de 150 ml et versez par-dessus de l'eau frémissante. Laissez
infuser 10 minutes avant de filtrer et d'en boire une ou deux tasses par jour.
Nom latin : Sambucus nigra
Nez qui coule, tête qui cogne, éternuements incessants… Pour soulager tous ces
symptômes, essayez les baies de sureau noir.
Très riches en polyphénols (anthocyanes, flavonoïdes, caroténoides et
tanins) aux propriétés antioxydantes et
anti-inflammatoires, ainsi qu'en vitamine C tonifiante, elles dopent notre
système immunitaire, augmentent la transpiration et favorisent l'expectoration.
Imparable pour accélérer l’élimination de substances pathogènes !
Pour le nourrisson et enfant, le prendre en homéopathie. Sambucus
nigra 5CH, 3 granules toutes les 10 minutes.
On peut le consommer en gouttes [5], ou en sirop.
Dès les premières manifestations de la maladie, avalez-en 1 cuillerée à soupe
deux ou trois fois par jour jusqu'à amélioration des symptômes. Riche en sucre,
ce sirop peut être déconseillé aux personnes diabétiques. Dans ce cas,
tournez-vous vers les tisanes de baies de sureau - laissez infuser un sachet 5
minutes dans 250 ml d'eau frémissante. Ces produits sont disponibles en
pharmacies, en parapharmacies et dans les magasins bio.
Une autre utilisation est possible en cosmétique : pour noircir les
cheveux, faire bouillir 100 g pour 1 litre d'eau pendant 5 minutes. Laisser
infuser 10 minutes, puis masser. Les baies colorent les cheveux en noir... mais
n'oubliez pas de porter des gants... car les mains se teintent, elles aussi.
Nom latin : Ribes uva-crispa
Vous souffrez de paresse intestinale ? La groseille à maquereau est la
championne des laxatifs naturels ! Avec 7 g de fibres aux 100 g, soit plus que
le pruneau (5 g/100 g), cette petite baie combat efficacement la constipation.
Ses fibres ont la propriété de gonfler au contact de l'eau, augmentant le
volume des selles, ce qui facilite leur expulsion. À consommer avec modération
toutefois si vous avez les intestins sensibles, sous peine de risquer des
douleurs abdominales : de 30 à 50 g par jour durant la période de
ralentissement du transit seront largement suffisants.
Comment la consommer ?
Fraîche en été, en confiture le reste de l'année. Vous pouvez la confectionner
en portant à ébullition 1 kilo de baies mélangées à un verre d'eau pendant 2
minutes, avant de les passer au tamis, d'en récolter le jus et d'y ajouter 500
g de sucre. Ramenez à ébullition 3 minutes, puis versez votre préparation dans
des pots stériles. Vous la trouverez également toute prête en magasins bio.
Nom latin : Hippophae rhamnoides
Ses fruits recèlent un cocktail de nutriments tonifiants avec pas moins de 700
mg de vitamine C aux 100 g - soit sept fois plus que le kiwi - auxquels
s'ajoutent du fer antianémie, du magnésium
antifatigue, ainsi que du phosphore et du manganèse, indispensables l'un au bon
fonctionnement du cerveau, l'autre à celui de la thyroïde. Rien de tel pour
retrouver rapidement sa vitalité !
Qui plus est, elles contiennent également des oméga 3,
des acides gras essentiels qui ont pour propriété de tenir à distance les coups
de déprime et d'améliorer notre résistance face au stress.
À utiliser d'urgence quand notre nervosité monte d'un cran ! Ce fruit requinque
le corps et l’esprit.
Comment le consommer ?
En jus, à raison d'un verre chaque matin pendant 1 à 3 semaines, selon vos
besoins. Si son goût acide vous déplaît, pensez à le mélanger à du jus de
pomme, plus doux. Autre solution : croquez les baies après séchage. Mettez-en
une petite poignée dans votre müesli du matin ou sur votre salade de fruits de
midi. Jus et baies séchées sont disponibles dans les magasins
bio.
Vous voyez, la Nature est d’une richesse incroyable ! Comme quoi on peut
très bien se passer de la plupart des remèdes chimiques qui agressent la
muqueuse intestinale, perturbent le système immunitaire et génèrent une
foultitude d’effets secondaires.
En plus, c’est agréable à consommer et beaucoup moins cher que la médecine
allopathique ! Et pourquoi la Sécurité Sociale ne pourrait pas rembourser
le Kir Royal qui nous apporte tant de bonheur ? Il ne faut pas rêver…
Chers amis de la santé globale,
Ce médicament est certainement le prochain scandale sanitaire.
Depuis 2009, il est en vente libre. Des centaines de milliers de Français en
prennent quotidiennement. Les médecins le prescrivent à tour de bras.
Vous avez probablement déjà eu affaire à lui si vous souffrez de brûlures
d’estomac ou de régurgitations acides (reflux), ou si vous prenez
régulièrement des médicaments anti-inflammatoires.
Mais nous sommes tous concernés par cette affaire.
Car c’est un véritable cas d’école des dérives de la médecine
moderne, sous l’influence des puissantes industries pharmaceutiques. C’est
l’exemple type des produits chimiques nocifs prescrits sans modération
alors qu’il existe des approches naturelles plus efficaces.
Ce médicament, c’est le groupe des « inhibiteurs de
la pompe à protons » (IPP).
Le nom est un peu barbare, mais leur fonctionnement est très simple : ces
médicaments réduisent drastiquement l’acidité de l’estomac, en
interférant avec la protéine responsable de cette acidité (la « pompe à
protons »).
La marque la plus connue est Inexium. Mais il en
existe d’autres : Nexium (esoméprazole),
Lanzor, Ogast, Ogastoro (lanzoprazole) ainsi que
Mopral et Zoltum (omeprazole).
En France, ces médicaments « pèsent » au moins 1,3 milliards d’euros
de chiffre d’affaires, dont 900 millions sont remboursés par la sécurité
sociale. Cela représente environ 60 millions de boîtes de médicaments vendues
chaque année !
Comme beaucoup de médicaments, ils peuvent être utiles dans des cas précis, sur
courte période – quelques semaines maximum.
Mais quand ils sont pris pendant des mois, voire des années, on se retrouve
avec une catastrophe sanitaire.
Car voici les principaux effets nocifs répertoriés :
· Les IPP augmentent d’au moins 44 % le risque d’Alzheimer et de démence [1]
On le sait grâce à l’étude de chercheurs allemands qui ont
suivi 73 000 personnes de plus de 75 ans pendant 7 ans. Ils ont constaté que
ceux qui avaient pris des IPP pendant plus de 4 mois avaient un risque de
démence augmenté de 44 à 66 % !
Ces résultats effarants ont été publiés dans le prestigieux Journal of the American Medical
Association (JAMA) en février 2016.
· Les IPP augmentent le risque d’infarctus de 20 % [2]
Les chercheurs de l’Université de Stanford
ont épluché les dossiers cliniques de 2,9 millions de patients, et les
résultats font froid dans le dos : à tout âge, les IPP augmentent de 16 à
21 % le risque de crise cardiaque.
La même étude a montré qu’ils augmentent aussi de 122 % le risque de mourir
d’une maladie cardiovasculaire.
· Les IPP augmentent le risque de maladie grave des reins de 20 à 50%
Cette fois, ce sont plus de 10 000 personnes qui ont été
suivies pendant 15 ans. Elles n’avaient au départ aucun problème particulier
aux reins. Mais à l’arrivée, celles qui prenaient des IPP avaient été davantage
touchées par une maladie grave des reins.
Ces résultats, publiés dans le JAMA en 2016 [3], ont été confirmés par
une autre étude récente [4] qui a suivi 240 00 personnes pendant 17 ans. Et
cette étude a en plus trouvé que celles qui prenaient des IPP avaient un
risque de mourir prématurément augmenté de 76 % !
Cela fait beaucoup, non ?
Surtout que ces résultats s’ajoutent aux effets que l’on connaissait
déjà : un risque accru de fracture de la hanche [5], de pneumonie ou
encore d’infection par la bactérie Clostridium
difficile.
Bien sûr, tout médicament a potentiellement des effets
secondaires. C’est toujours un risque qu’il faut peser soigneusement par
rapport aux bienfaits attendus.
Mais la situation actuelle est absurde à tous points de vue.
Car non seulement les effets secondaires graves de ces médicaments étaient largement
prévisibles, mais :
· Ces médicaments ne guérissent jamais le patient : ils soulagent le symptôme – la douleur – sans jamais s’attaquer à la racine du problème ;
· C’est même pire que ça : dans la majorité des cas, ils aggravent même le problème initial, ce qui piège le patient dans un cercle vicieux où il ne peut plus se passer de ses médicaments, qui pourtant lui font du tort ;
· Ceci, alors que pour lutter contre les brûlures d’estomac, il existe quantité de remèdes naturels, efficaces et sans le moindre effet secondaire.
Cela vous paraît fou ? C’est normal, personne n’explique jamais clairement aux patients ce que je vais vous révéler :
A première vue, le raisonnement
des labos se tient : l’acidité cause les brûlures d’estomac, donc il suffit de
supprimer cette acidité pour résoudre le problème.
Et sur ce point, les IPP sont efficaces : ils réduisent la sécrétion
d’acidité dans l’estomac de 90 à 95 %.
Ils sont si puissants qu’ils ont largement éclipsé les médicaments plus
anciens, comme les anti-H2, ou les simples pansements gastriques occasionnels
type Gaviscon.
Mais il y a un problème.
Les brûlures d’estomac ne sont presque jamais causées par un excès d’acidité
de l’estomac.
Car l’estomac est naturellement très acide - afin de bien digérer les
aliments. Et comme la nature fait bien les choses, les parois de l’estomac sont
protégées de cette acidité par une barrière efficace, la muqueuse gastrique.
Les brûlures d’estomac ne se produisent donc que dans des situations bien
particulières :
· Lorsque la muqueuse protectrice de votre estomac est endommagée : on parle de gastrite si elle est irritée, et d’ulcère en cas de lésion sérieuse ;
· Lorsque le liquide acide de l’estomac remonte et brûle les tissus de l’œsophage : c’est le reflux gastro-oesophagien qui touche près de 5 millions de Français ;
Dans les deux cas, il faut bien comprendre que le problème
ne vient pas d’un estomac « trop acide ».
Si la paroi de votre estomac est intacte, vous n’aurez jamais de gastrite, même
si vous mangez des aliments très acides.
Les véritables coupables des gastrites sont ailleurs. Le consensus
médical pointe la responsabilité des médicaments anti-inflammatoires non
stéroïdiens (AINS), type ibuprophène ou aspirine,
l’excès d’alcool, ainsi qu’une bactérie, Helicobacter
Pylori.
Pour le reflux gastro-oesophagien, c’est
encore plus évident : le problème n’est pas que l’estomac soit acide – le
problème est qu’une partie de ce liquide acide remonte là où il n’est pas
censé aller – dans l’œsophage.
Bien sûr, ce qui vous brûle, c’est bien l’acide au contact d’une
muqueuse irritée, ou au contact de l’œsophage.
C’est pourquoi les IPP sont si efficaces pour soulager la douleur. C’est
pourquoi, également, ils peuvent être utiles temporairement pour
permettre aux tissus endommagés de guérir.
Mais réduire l’acidité de votre estomac ne suffira jamais à résoudre
durablement votre problème de fond, que ce soit l’inflammation de la muqueuse
ou le reflux gastrique.
Pire : c’est tout simplement dangereux.
Car si notre estomac est acide, ce n’est pas pour rien.
C’est parce que cela a une fonction, une utilité.
Donc si vous réduisez artificiellement cette acidité de façon prolongée,
cela doit forcément poser des problèmes, non ?
Cela devrait paraître évident… sauf aux apprentis-sorciers
de la médecine moderne.
Si l’estomac est acide, c’est d’abord parce que c’est indispensable à la
digestion.
L’acidité de l’estomac est nécessaire pour absorber correctement les vitamines
et minéraux des aliments. Si vous la contrecarrez, vous risquez fortement d’être
carencé en nutriments essentiels.
Par exemple, l’absorption de vitamine B12 est insuffisante lorsque l’estomac
manque d’acidité. Or une carence durable en vitamine B12 est très mauvaise pour
le cerveau… et est associée à une hausse du risque de démence et d’Alzheimer.
Faut-il vraiment s’étonner que l’étude du JAMA ait montré un lien
entre IPP et démence ?
En outre, les IPP réduisent l’absorption de la vitamine B9. Or on sait qu’un
manque de vitamines B12 et B9 augmentent le taux d’homocystéine,
un des principaux marqueurs… des maladies cardiaques !
Ne pouvait-on donc pas s’attendre à ce que les IPP les favorisent ?
Pareil pour le risque de fracture, augmenté car les IPP nuisent à la bonne
absorption du calcium, pareil pour la vitamine C, le fer, le zinc et le
magnésium, des nutriments impliqués dans des centaines de processus
métaboliques qui concourent à notre santé et notre longévité !
Et le pire, c’est que l’acidité de l’estomac ne sert pas
« uniquement » à digérer. Elle est aussi notre principal rempart
contre les mauvaises bactéries.
La plupart des bactéries ne peuvent pas survivre dans un
milieu trop acide.
C’est pourquoi notre estomac est notre première ligne de défense : il
empêche les bactéries que nous avalons d’atteindre notre intestin – et il
empêche également les bactéries de notre intestin de remonter dans l’œsophage.
Si vous abaissez l’acidité de votre estomac, vous vous rendez donc plus
vulnérable aux infections. D’où les études ayant montré un lien entre IPP et
pneumonies ou Clostridium difficile.
Plus grave encore, une faible acidité peut provoquer une prolifération
bactérienne dans l’intestin.
Car si l’estomac n’est pas suffisamment acide, il laissera passer des aliments
non digérés dans l’intestin. Avec, à la clé, des ballonnements, des gaz et
surtout un risque de fermentation et de déséquilibre de la flore intestinale.
Or l’intestin – notre « deuxième cerveau » - est un organe absolument
déterminant pour rester en bonne santé.
Un simple déséquilibre de la flore intestinale et c’est la porte ouverte à
l’obésité, au diabète, aux maladies inflammatoires de l’intestin (Crohn) et même à certains cancers.
Les chercheurs commencent même à faire le lien avec des maladies comme
l’autisme, Alzheimer ou la dépression !
Nous avons encore beaucoup de choses à apprendre sur cet organe passionnant… mais
nous en savons suffisamment pour savoir qu’il faut se méfier des
médicaments qui l’endommagent.
Les IPP ne se contentent pas d’avoir des effets
indésirables ; ils sont en eux-mêmes un obstacle à la résolution du
problème qu’ils sont censés guérir.
D’abord pour des raisons psychologiques : comment remettre en cause son
hygiène de vie quand il existe à portée de main un médicament aussi efficace
pour éteindre le feu ?
En plus, ces médicaments sont addictifs. Une fois que
vous les avez essayés, il est très difficile de s’en passer, car lorsque vous
les arrêtez brutalement, les brûlures repartent de plus belle – on appelle cela
« l’effet rebond ».
Et c’est ainsi qu’un médicament prévu au départ pour être pris pendant 2 mois
maximum est désormais avalé par des millions de personnes pendant des
années !
Plus problématique encore : loin de soigner votre problème de gastrite ou
de reflux, ils l’aggravent.
Pour les gastrites, c’est évident. On a vu qu’une des causes principales des
gastrites et des ulcères était la prolifération d’une bactérie, Helicobacter Pylori.
On a vu également que les bactéries n’aiment pas l’acide. Or Helicobacter Pylori a
beau être beaucoup plus résistante que ses « collègues », elle
n’échappe pas à la règle : si vous abaissez l’acidité de votre estomac,
vous lui facilitez la tâche !
Vous mesurez l’absurdité de la situation : des patients prennent des IPP
pour soulager leurs brûlures d’estomac… et aggravent du même coup leur risque
de souffrir de gastrites et d’ulcères !
C’est un cercle vicieux… et il n’est pas fini.
Car une des causes directes du reflux est le mauvais fonctionnement du clapet
qui sépare l’estomac de l’œsophage. En temps normal, ce clapet laisse passer la
nourriture qui descend dans l’estomac, et empêche le liquide gastrique de
remonter.
Mais il arrive que ce clapet se relâche. Cela se produit souvent lorsque
votre ventre est soumis à une pression importante. C’est pourquoi les
personnes en surpoids et les femmes enceintes sont davantage touchées par le
reflux.
Mais la pression abdominale augmente dans un autre cas : lorsqu’on souffre
de gaz et de ballonnements.
Or quelle est la cause première de ces désagréments qui aggravent le reflux ?
Un déséquilibre de la flore intestinale… dont on a vu qu’il était amplifié par
les IPP !
Les IPP sont de vrais pompiers pyromanes : sous couvert d’éteindre le feu,
ils ne cessent de propager le brasier !
Et si vous avez le malheur de souffrir d’arthrose, ils
risquent de créer un feu de toutes pièces.
Car de plus en plus de médecins prescrivent des IPP à toutes
les personnes qui prennent des anti-inflammatoires au long cours. Qu’elles
aient des brûlures d’estomac ou non !
La raison est simple : les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS)
comme l’aspirine ou l’ibuprophène attaquent la
muqueuse de l’estomac. Pris régulièrement pendant des années, ils
provoquent des gastrites, ulcères, voire des performations de l’estomac avec
hémorragie.
L’objectif est donc d’éviter cette issue malheureuse.
Mais… ne serait-ce pas plutôt une raison d’éviter purement et simplement les
AINS – plutôt que de les associer avec un autre médicament dangereux ?
Car les médicaments anti-inflammatoires peuvent être évités. Non
seulement il existe dans la nature de puissants anti-inflammatoires naturels
sans effets secondaires… Mais des douleurs chroniques comme celles de
l’arthrose peuvent disparaître pour de bon avec la bonne stratégie alimentaire
(je vous montrerai tout cela dans une prochaine lettre).
Sauf que… les médecins ne sont pas formés à ces méthodes, qui ont de surcroît
le grand désavantage de ne rien rapporter aux laboratoires pharmaceutiques.
Résultat : si vous prenez des AINS, beaucoup de médecins vont vous
prescrire des IPP en prévention de l’agression que les anti-douleurs
vont faire subir à votre estomac !
Même la Haute Autorité de Santé s’est récemment inquiétée de cette dérive.
Selon elle, les IPP « préventifs » ne devraient concerner que les
patients les plus à risque – et non pas tous ceux qui prennent des AINS.
On aurait largement atteint le fond… si l’envol des prescriptions contraires
aux recommandations officielles ne touchait pas aussi les nourrissons.
C’est difficile à croire, mais c’est ainsi : plus de
10 % des nourrissons prennent désormais des médicaments anti-reflux [7].
Et parmi ces médicaments, les IPP font partie des plus prescrits.
Inutile de préciser qu’ils ont les mêmes effets indésirables que pour les
adultes – comme l’augmentation du risque de gastroentérites aiguës et de
pneumonies [8].
Chez l’adulte, les IPP ont au moins le mérite de soulager les douleurs. Mais
chez le nourrisson, ils n’ont pas plus d’effet qu’un simple placébo !
C’est ce qu’a montré sans équivoque une récente synthèse incluant 5 études
contrôlées chez des bébés [9].
Donner ces médicaments à des bébés est d’autant plus invraisemblable que la
plupart des reflux des nourrissons disparaissent spontanément. Et des
méthodes simples et sans dangers règlent le problème dans l’immense majorité
des cas [10] (je les mentionne en note si vous êtes concerné).
Evidemment, il n’y a pas que du mauvais dans les IPP.
Ces médicaments sont utiles pour permettre à l’œsophage de cicatriser, lorsque
les régurgitations acides à répétition ont endommagé sa paroi.
Ils sont précieux, également, pour augmenter l’efficacité des traitements
antibiotiques contre Helicobacter Pylori. Ce sont des traitements de courte durée,
là encore.
Par ailleurs, je ne dis surtout pas qu’il ne faut rien faire en cas de reflux
ou de gastrite.
Je dis simplement la chose suivante : vu les effets délétères des IPP, ils
ne devraient être prescrits qu’en dernier recours. En commençant par les
méthodes naturelles, que je vous détaillerai dans une prochaine lettre.
Mais la médecine moderne fait l’inverse. Elle commence par le médicament
dangereux.
Les autorités de santé ont accepté d’autoriser les IPP en vente libre, comme
s’il s’agissait de médicaments inoffensifs. Pourquoi ?
Et pourquoi les médecins font-ils donc du zèle : pourquoi prescrivent-ils
ces IPP en dehors des recommandations officielles – ce qu’ils font dans
plus de deux tiers des cas [11] ??
Pourquoi les donnent-ils pour de simples brûlures d’estomac ? Pourquoi les
pédiatres les donnent-ils à des nourrissons ?
Certes, les patients ne sont pas irréprochables : ils demandent le plus souvent
un remède qui les soulage rapidement et sans effort.
Mais les médecins devraient leur résister. Et toujours se rappeler le serment
d’Hippocrate :
« D’abord, ne pas nuire »
Voilà une valeur fondamentale, qui sera au cœur du programme Santé Corps
Esprit.
Bonne santé,
Xavier Bazin
Cher(e) ami(e) de la Santé,
Alzheimer est la maladie que ma mère redoute le plus.
Elle n’est pas la seule dans ce cas : j’ai souvent observé que cette terrible
maladie est le cauchemar numéro un des personnes qui vieillissent.
Passé 60 ans, dès que vous oubliez où vous avez mis vos clés, dès que le nom de
votre acteur préféré vous échappe, vous ne pouvez pas vous empêcher de penser :
« et si c’était Alzheimer » ?
Cette maladie est effrayante parce qu’elle est incurable. Mais aussi parce
qu’elle semble frapper au hasard.
On vous dit que, passé 65 ans, vous aurez bientôt une chance sur quatre
de développer la maladie d’Alzheimer. Et on vous laisse comme ça, à prier pour
que cela ne tombe pas sur vous.
Alors qu’on devrait plutôt vous expliquer comment vous en protéger.
Car la maladie d’Alzheimer n’a rien d’une fatalité.
Elle n’existe pas dans les tribus de chasseurs cueilleurs qui ont
conservé une alimentation et un mode de vie traditionnel, loin des toxines du
monde moderne.
Lorsque le Dr Staffan Lindeberg
a étudié les habitants de l’île de Kitava en
Papouasie Nouvelle Guinée, il n’a observé aucun cas de démence sénile
chez les plus de 65 ans. [1]
Même au sein des pays développés, d’énormes différences existent : Alzheimer
est 10 fois moins répandue au Japon qu’en Europe !
C’est bien la preuve que cette maladie est liée à nos comportements.
Les recherches les plus en pointes montrent que la maladie d'Alzheimer est liée
à un état d’inflammation chronique de l’organisme, parfois silencieux [2]… Or
l’inflammation est presque toujours causée par un mode de vie qui laisse à
désirer.
Certes, il existe des merveilles de la nature qui luttent contre l’inflammation
et vous protègent d’Alzheimer : vitamine D, curcuma, oméga-3, myrtilles, thé
vert, cannelle, etc.
Mais ces « remèdes » ne suffiront pas si vous négligez votre
alimentation (trop de sucre, pas assez de végétaux), si vous ne bougez pas
assez, si vous souffrez de stress chronique ou si vous ne dormez pas
suffisamment.
Pour se donner toutes les chances d’éviter Alzheimer, ce sont souvent des
habitudes entières de vie qu’il faut modifier !
Mais il existe aussi un geste très simple à réaliser. A lui seul, il permet de
réduire nettement votre risque de contracter la maladie.
Il s’agit d’éviter autant que possible de prendre des médicaments.
Car il n’y a plus de doute à présent : certains des médicaments les
plus courants causent la maladie d’Alzheimer.
Et cela commence par les « benzodiazépines »
censés lutter contre l’anxiété et l’insomnie.
A eux seuls, ces médicaments sont responsables d’au moins 16 000 à 32 000 nouveaux
cas d’Alzheimer en France chaque année.
Cette estimation a été réalisée à partir des travaux d’une équipe de chercheurs
bordelais, publiés dans le prestigieux British Medical
Journal. [3]
Ce qu’ils ont montré est tout simplement effrayant : au bout de seulement
3 mois de prise de ces médicaments, le risque d’Alzheimer augmente de 51 %.
Après 6 mois, il bondit à 80 %.
Il vous suffit donc d’avaler ce type de pilules pendant quelques mois seulement
pour voir votre risque de contracter Alzheimer être multiplié par deux !!
Et le pire est que ces médicaments sont hyper répandus : pas moins de 14 %
des Français en prennent régulièrement.
Pire : passé 80 ans, près d’une femme sur deux se les voit prescrire par
son médecin ! [4]
Alors qu’il existe des solutions naturelles plus efficaces dans la durée
et sans le moindre effet secondaire contre l’anxiété et l’insomnie !
[5]
Il existe une autre grande
classe de médicaments qui cause Alzheimer : ce sont ceux qui ont un effet
« anticholinergiques ».
Le drame est qu’ils sont partout : en France, plus de 300 médicaments
sont anticholinergiques : on en trouve notamment
dans des antidépresseurs, somnifères et anxiolytiques, dans les
antihistaminiques en vente libre (contre l’asthme ou les rhinites allergiques)
ou encore dans les médicaments contenant de la warfarine
(utilisés contre les maladies cardiaques etc.).
Résultat un Français sur trois en consomme régulièrement !
Tout cela, alors que les laboratoires pharmaceutiques savent depuis longtemps
qu’ils sont dangereux pour le cerveau.
Car ces molécules « anticholinergiques »
ont pour effet d’empêcher l’action de l’acétylcholine, un neurotransmetteur par
ailleurs essentiel pour… la mémoire et la santé du cerveau !
L’un des symptômes majeurs de la maladie d’Alzheimer est justement un déficit
en acétylcholine… et le principal médicament anti-Alzheimer qui existe (Aricept) a précisément pour objectif essentiel d’aider
l’acétylcholine à agir.
Personne ne peut donc prétendre être réellement surpris que les anticholinergiques puissent causer Alzheimer.
Et c’est aujourd’hui prouvé, grâce à une étude fracassante publiée en mars 2015
dans le JAMA Internal Medicine.
Une équipe de chercheurs a suivi 3 434 participants de plus de 65 ans durant
plus de 7 ans. [6]
Et le résultat a été clair, net et précis : plus les participants ont pris des
médicaments anticholinergiques, plus ils ont
développé des démences type Alzheimer :
· Au delà de 3 mois de prise de ces médicaments, le risque d’Alzheimer était augmenté de 19 % ;
· Et après 3 ans, le risque bondissait à + 54 % !
Mais n’attendez pas que les
autorités interdisent ces médicaments. A cause de la pression des laboratoires
pharmaceutiques, il faudra des années avant qu’ils ne soient interdits.
Par conséquent, voici ce que je vous invite à faire dès maintenant :
· Vérifiez que vous (ou vos proches) ne prenez pas l’un de ces médicaments (vous trouverez ici la liste des médicaments ayant un effet anticholinergique) ;
· Arrêtez-les immédiatement s’ils n’ont pas été prescrits par votre médecin ;
· S’ils vous ont été prescrits, demandez à votre médecin une alternative sans effet anticholinergique.
Une autre classe de médicaments, dangereuse et pourtant
extrêmement répandue, est celle des anti-acides (les « inhibiteurs de la
pompe à protons », IPP).
Des millions de Français les utilisent régulièrement contre les brûlures
d’estomac.
Il y a encore quelques années, la plupart des médecins disaient de ces
médicaments qu’ils étaient « bien tolérés et sans effet secondaire
significatif ».
En réalité, on manquait simplement du recul minimal pour pouvoir les évaluer
sérieusement. Aujourd’hui, la vérité commence à apparaître… et elle n’est pas
belle à voir.
Coup sur coup, plusieurs études récentes ont montré leurs effets
dévastateurs sur le cœur (+ 21 % de risque de crise cardiaque [7]) et sur
les reins (+ 20 à 50 % de risque de maladie rénale grave [8]).
Mais les résultats les plus effarants sont venus d’une étude publiée en février
2016 dans le très reconnu Journal of the American Medical Association
(JAMA). [9]
Elle a montré que la prise de ces médicaments au-delà de 3 mois augmentait le
risque de démence de type Alzheimer de 44 à 66 % !!
Alors même qu’il existe là encore des alternatives naturelles nettement plus
efficaces pour faire disparaître durablement les brûlures d’estomac !
[10]
S’agissant des médicaments anti-cholestérol, leur
responsabilité dans la maladie d’Alzheimer n’est pas encore avérée. A ce jour,
on ne dispose pas des mêmes preuves accablantes que pour les médicaments cités
précédemment.
Mais je suis convaincu que c’est une question de mois ou d’années : on
devrait bientôt voir arriver des études prouvant que les médicaments qui font
baisser le taux de cholestérol provoquent de sérieux problèmes cognitifs.
Car une chose est sûre: les personnes qui ont un taux de cholestérol élevé ont moins
de risque de souffrir d’un déclin cognitif accéléré ou d’une démence de
type Alzheimer.
Et c’est tout sauf une coïncidence. Le cerveau ne représente que 2 % du poids
de l’organisme, mais renferme 25 % du cholestérol total ! C’est dire si le
cholestérol lui est indispensable.
Le cholestérol est un composant essentiel de la myéline, cette membrane qui
protège nos neurones… et que la maladie d’Alzheimer a justement la
particularité de détruire !
Voilà pourquoi il est plus qu’imprudent de vouloir abaisser artificiellement
son taux de cholestérol.
Si vous prenez ce type de médicaments, parlez-en en urgence avec votre médecin.
S’il se montre hésitant, offrez-lui le livre du Dr de Lorgeril,
L’horrible vérité sur les médicaments anti-cholestérol, il y a de
bonnes chances qu’il vous propose de les arrêter.
Attention, ne croyez pas une seconde que je sois
« anti-médicament ».
Je sais pertinemment que certains médicaments sauvent des millions de vies
(antibiotiques, molécules anti-caillots juste après un infarctus, etc.) ou
améliorent drastiquement la qualité de vie des patients (antidouleurs
comme la morphine, etc.).
Mais il faut être réaliste.
Si vous avez un problème complexe et chronique (anxiété,
insomnie, maladie du cœur, brûlures d’estomac, asthme, allergie), il est naïf
d’imaginer qu’une simple pilule chimique pourrait vous en débarrasser.
Et il est encore plus naïf d’imaginer qu’elle pourrait être inoffensive. Irène
Frachon, la pneumologue qui a révélé le scandale du Médiator l’explique
bien :
« Le médicament qui ciblerait de façon spécifique la pathologie, sans risquer de perturber le reste de l'organisme, est une utopie. »
Voilà pourquoi il faut toujours préférer des solutions alternatives et sans
danger, à chaque fois que c’est possible.
Et le fait est, qu’en dehors des cas d’urgence, c’est presque toujours
possible.
Bonne santé,
Xavier Bazin
Cher(e) ami(e) de la Santé,
Aujourd’hui je suis très en colère.
Comme vous le savez, Alzheimer est une des maladies les plus terribles qui
existent.
Lorsque vous êtes frappé, c’est l’intimité de votre propre vie qui commence à
vous échapper, ce sont vos relations humaines les plus précieuses qui
s’évaporent peu à peu.
Pour votre entourage, c’est souvent pire encore. Bien s’occuper d’un malade
d’Alzheimer est un travail de titan, heure par heure. Ce sont des efforts
inouïs pour un résultat cruel : voir la personne que l’on aime s’éloigner de
plus en plus, sans espoir de retour.
Alors ce n’est vraiment pas le moment de profiter de la vulnérabilité des
malades pour leur faire avaler des médicaments inefficaces et dangereux.
Et encore moins de leur cacher qu’il existe des alternatives naturelles plus
intéressantes !
C’est pourtant ce que fait l’industrie pharmaceutique… simplement pour gagner
un peu plus d’argent. Et c’est tout simplement révoltant.
Tout le monde est d’accord pour le dire : les
médicaments contre Alzheimer ont une efficacité très faible.
La grande majorité des patients ne ressent pas la moindre amélioration. Pour
les autres, l’effet bénéfique est mineur et de courte durée.
Même la Haute Autorité de Santé l’a rappelé : les médicaments existants ont des
effets « au mieux modestes », dont l’intérêt est « cliniquement
discutable ». [1]
Bien sûr, ça serait toujours « ça de pris » s’ils étaient sans
danger. Avec une maladie comme Alzheimer, autant essayer quelque chose plutôt
que rien du tout.
Mais le problème est que les effets indésirables de ces médicaments sont effarants !
D’abord, comme la notice le précise, ils causent de sérieux troubles digestifs.
Et quand on a 80 ans, les nausées, diarrhées et vomissements ne sont pas
seulement « un mauvais moment à passer » : ils peuvent tuer à
petit feu.
De fait, ils conduisent près d’un tiers des malades à subir une perte de
poids sévère, selon les conclusions de chercheurs de l’Université de
Californie ! [2]
Mais ce n’est pas tout :
Dès 2009, une étude fracassante
a établi que les médicaments contre Alzheimer pouvaient causer de graves
problèmes cardiaques. [3]
Après avoir épluché les données de plus d’un million de patients, les
chercheurs de l’hôpital de l’Ontario, au Canada ont découvert que ceux qui
prenaient ces médicaments avaient deux fois plus de risque d’être
hospitalisés pour bradycardie (rythme cardiaque trop bas).
Pire : en avril 2015, une société de recherche privée, AdverseEvents
a rendu public un rapport explosif sur les effets secondaires des deux
principaux médicaments prescrits contre Alzheimer, Aricept
et Exelon. [4]
Les statisticiens d’AdverseEvent ont réalisé
un travail minitieux à partir des bases de données de
la FDA (l’équivalent américain de l’Agence Européenne du Médicament). Grâce à
des outils d’analyse perfectionnés, ils ont décelé des phénomènes
particulièrement inquiétants.
Pour le médicament Exelon, AdverseEvent a relevé 1 200 décès
« inattendus », ainsi qu’un nombre de fractures supérieur à la
normale (75 fractures du col du fémur, notamment).
L’autre médicament majeur, Aricept, a été
associé à des cas de mort subite, de crises cardiaques et d’insuffisance
respiratoire.
Et comme si cela ne suffisait pas, le troisième médicament anti-Alzheimer de la
même catégorie, le Reminyl, vient lui aussi
d’être gravement mis en cause.
Cette fois, l’alerte est venue de l’Agence Française du Médicament (l’ANSM). En octobre 2015, elle a signalé de (rares) cas de réactions
cutanées mortelles chez des patients traités par ce médicament. [5]
La simple prise de ce Reminyl peut provoquer
une réaction allergique extrêmement grave qui conduit votre peau… à se
décoller (c’est le « syndrome de Stevens-Johnson »).
Sans traitement, la mort s’ensuit rapidement, avec les douleurs que vous
imaginez.
Est-ce vraiment un risque à faire subir aux patients, quand on sait que les
effets de ces médicaments sont proches de zéro ??
Ne serait-il pas URGENT de les retirer immédiatement du marché ?
Bizarrement, ce n’est pas l’avis
de certains médecins. Et comme vous allez le voir, leur raisonnement est
proprement stupéfiant :
Interrogé par des journalistes suite à l’alerte sur le Reminyl,
un certain Dr Christophe Trivalle a déclaré :
« Pour l'instant, ce sont les seuls traitements qui ont une efficacité sur la maladie d'Alzheimer. On est un peu coincé, on est un peu obligé de les utiliser et même si l'effet est modeste, c'est mieux que de ne pas les utiliser du tout. » [6]
Non, non et non cher docteur,
vous n’êtes obligé à RIEN DU TOUT. Non, ce n’est PAS MIEUX que de ne pas
les utiliser, c’est bien pire !
C’est dégrader la santé de vos patients, et parfois les tuer, pour un effet
minime dans le meilleur des cas !!
Un autre professionnel de santé, le Dr Madjid Fodil, a osé un argument encore plus hallucinant :
« Même si l'efficacité est discutée et que les effets indésirables peuvent être graves, il y a un meilleur suivi du patient quand on instaure un traitement. »
Instaurer un « traitement » est très bien, en
effet… Mais un traitement, ce n’est pas forcément des pilules chimiques !!
Les trésors de la nutrition (nutrithérapie), des plantes (phyto-aromathérapie)
ou de l’émotionnel (corps-esprit), ce sont aussi
des traitements !
Et dans le cas d’Alzheimer, ils sont largement préférables aux médicaments
toxiques.
Attention, je préfère vous
prévenir tout de suite que les alternatives naturelles n’ont rien de
miraculeux. Leurs effets sont modestes.
Mais il est clair néanmoins qu’elles sont préférables aux médicaments que l’on
prescrit aujourd’hui aux malades !
Prenez le cas de cette plante chinoise, l’huperzine A
(Huperzia serrata),
qui fait l’objet depuis quelques années de recherches scientifiques intensives
en Chine.
Aujourd’hui, la conclusion des scientifiques chinois est formelle : l’Huperzine A permet une meilleure autonomie des malades
d’Alzheimer et améliore leur mémoire [7], avec moins d’effets secondaires que
les médicaments actuels.
Une autre alternative intéressante est le ginkgo biloba.
On sait depuis des années que cet arbre extraordinaire a
la capacité de booster la mémoire (c’est d’ailleurs l’un des remèdes naturels
le plus utilisé en Allemagne).
Aujourd’hui, il est prouvé scientifiquement que le ginkgo est au moins aussi
efficace contre Alzheimer que le médicament le plus prescrit, Aricept. [8]
Avec cette grosse différence que le gingko n’a pas le
moindre effet toxique connu (il faut simplement faire attention en cas
de problème de coagulation, car le ginkgo a pour effet de fluidifier le sang).
Ne serait-il donc pas préférable de prescrire cette plante inoffensive plutôt
que le médicament dangereux ?
Et que dire de la vitamine E, qui fait mieux que le
médicament « Mémantine » ?
La « Mémantine »
est le quatrième et dernier médicament anti-Alzheimer actuellement sur le
marché.
Malheureusement, on connaît mal ses effets indésirables et de mauvaises
surprises sont à prévoir.
Surtout, il est avéré qu’il est beaucoup plus intéressant, dans la majorité des
cas, de prescrire… de la vitamine E naturelle.
Dans une étude de 561 patients atteints d’une forme modérée d’Alzheimer [9], le
groupe qui a reçu la Mémantine n’a connu aucune
amélioration.
Alors que le groupe qui a reçu 2 000 unités par jour de vitamine E (alpha-tocopherol), lui, a bénéficié d’un ralentissement de
la maladie de 20 %.
C’est un gain modeste mais pas négligeable pour les malades : cela
représente environ 6 mois supplémentaire d’autonomie, sur une période de deux
ans et demi.
La vitamine E est d’autant plus recommandable que ses (légers) bienfaits contre
Alzheimer ont été prouvés par de nombreuses études. [10]
Mais beaucoup de médecins préfèrent prescrire la Mémantine,
même dans les cas où son inefficacité est flagrante.
Pourquoi ? Parce qu’ils sont influencés par l’industrie pharmaceutique,
qui ne gagne pas le moindre euro sur les remèdes que l’on trouve dans la
nature, sans chimie.
C’est le cas des vitamines… mais aussi des épices comme le safran, dont les
effets étonnants contre Alzheimer sont encore ignorés de la plupart des neurologues !
Pourtant, les recherches sur cette épice traditionnelle
sont en pleine ébullition.
Dès 2010, un essai clinique a prouvé que le safran améliorait les capacités
cognitives et l’autonomie de malades touchés par Alzheimer, avec très peu
d’effets secondaires. [11]
Plus intéressant encore : un autre essai clinique a prouvé que le safran fait
au moins aussi bien que le médicament Mémantine
[12] sur les formes avancées d’Alzheimer.
Pourquoi préférer prescrire aux malades le médicament chimique plutôt que
l’épice naturelle ?
Surtout que le safran a un autre bénéfice inattendu : il vous redonne le
moral ! Dans des essais cliniques contrôlés, le safran a fait mieux que
l’Imipramine [13] et le Prozac [14],
deux anti-dépresseurs de référence.
Or il n’est pas rare que les malades d’Alzheimer souffrent également de
dépression.
Dans ce cas, on leur prescrit généralement des anti-dépresseurs, des
médicaments qui viennent s’ajouter aux autres (Aricept,
Mémantine, etc.), avec tous les risques
d’interactions dangereuses que vous pouvez imaginer…
Le safran paraît donc être un remède de premier choix : naturel, légèrement
efficace contre Alzheimer ET les dépressions associées !
Mais comme il ne rapporte rien aux labos pharmaceutiques, il risque de
continuer à être totalement ignoré du grand public !
Et ce n’est pas le seul, malheureusement.
Car il existe encore beaucoup
d’autres méthodes naturelles porteuses d’espoir pour les malades d’Alzheimer.
Dans cette lettre, je n’ai parlé que de celles dont l’efficacité avait été testée
scientifiquement, contre les médicaments existants, pour vous montrer à
quel point il est scandaleux de continuer à autoriser la prescription de ces
médicaments dangereux.
Mais si vous avez Alzheimer, il y a bien d’autres stratégies à essayer.
Je ne peux pas entrer ici dans le détail (j’y reviendrai), mais voici déjà
quelques conseils de base qui ont fait leurs preuves [15] :
· Pour ralentir la progression de la maladie, soignez votre alimentation : réduisez les sucres au maximum, évitez totalement les produits industriels, privilégiez l’huile d’olive et les aliments riches en omégas-3 ;
· Essayez de supprimer le gluten et la caséine, ce sont des aliments pro-inflammatoires qui peuvent accélérer la maladie ;
· Si vous aimez le café ou le thé vert, ne vous en privez surtout pas ; même chose pour le vin rouge, riche en resvératrol (un verre à chaque repas) ;
· Gorgez-vous de myrtilles (bio), ces puissants antioxydants dont les effets positifs sur les démences séniles viennent d’être prouvés scientifiquement ;
· Essayez deux épices, une anti-inflammatoire (curcumine) et l’autre anti-diabète (cannelle de Ceylan) dont les effets sur Alzheimer sont plus que prometteurs ;
· Assurez-vous que vous n’avez pas la moindre carence en vitamines B, D, E, en zinc et en magnésium ;
· Faites au moins 30 minutes d’activité physique par jour ;
· Evitez à tout prix les médicaments qui causent Alzheimer type anti-acides, anticholinergiques, statines et benzodiazépines ; [16]
· Soignez votre stress et votre sommeil (c’est le moment ou jamais de vous mettre au yoga !).
Au total, retenez que l’industrie pharmaceutique n’a malheureusement rien de
bon à vous apporter si vous avez Alzheimer.
Et ne laissez jamais votre médecin vous dire qu’il est « obligé » de
vous donner des pilules inefficaces et toxiques !
Bonne santé,
Xavier Bazin
Chère lectrice, cher lecteur,
Un vieil homme marchait devant moi dans la rue, appuyé sur le bras d’une femme
plus jeune que lui.
Visiblement son assistante de vie.
Il peinait, la tête baissée vers le sol, faisant de petits pas difficiles.
Lorsque je suis arrivé à sa hauteur, j’ai vu ses yeux qui ne regardaient rien,
comme s’il était absent, ailleurs.
Au pays des gens sans mémoire, celui de la maladie d’Alzheimer…
Quelques mètres encore, et il est arrivé à hauteur d’une boulangerie, d’où
sortait une odeur délicieuse et parfumée de pain chaud.
Et là, quelque chose de stupéfiant s’est produit.
Son œil brusquement s’est rallumé, comme si quelqu’un à
l’intérieur de lui avait repris les commandes de son corps. Son pas
n’était pas plus rapide, certes, mais c’était comme s’il savait maintenant
ce qu’il faisait, où il allait, peut-être même qui il était…
L’explication ? Vous allez la découvrir dans le dossier consacré à une fascinante
thérapie contre Alzheimer, publié dans ce numéro de Santé
Corps Esprit.
Attention ! Je préfère vous prévenir qu’il faut une grande ouverture
d’esprit pour accepter l’idée même de cette technique de soin.
Surtout qu’il n’existe pas à ce jour de traitement permettant de guérir la
maladie d’Alzheimer. Les médicaments (à l’action acéthylcholinomimétique
ou anticholinestérasique) réduisent un peu
les symptômes. Mais d’après la Haute Autorité de Santé, leur action est au
mieux « modeste » (Rapport HAS, 2011). Et les effets secondaires sont
redoutables.
Alors utiliser des huiles essentielles – car c’est cela dont
il s’agit - cela paraît complètement fou !!!!
Et pourtant…
La science a découvert que les odeurs familières stimulent
des zones cérébrales spécifiques dont l’hippocampe (associée à l’apprentissage)
et réveillent des souvenirs anciens depuis l’enfance.
C’est la raison pour laquelle les huiles essentielles prennent tout leur
intérêt : elles agissent notamment via l’acétylcholine, un
neuromédiateur qui intervient dans les fonctions olfactives.
Des hôpitaux, dont l’assistance publique de Paris, testent en ce moment
même l’impact des huiles essentielles sur les troubles du comportement et
du sommeil chez des malades d’Alzheimer.
Au CHU de Nice, le Centre Mémoire de Ressources et de Recherche (CMRR) mesure
l’impact des huiles essentielles dans l’amélioration du comportement, de la
motricité et de la fonction cognitive de patients malades ou à risque.
Les résultats, vous allez voir, sont très encourageants.
Les travaux de recherche de l’Université de Northumbria
(Newcastle, Angleterre) ont ainsi démontré que l’huile
essentielle de Romarin à 1-8 cinéole
favorisait grandement les fonctions cognitives.
Mais nous vous révélons également le fabuleux potentiel sur la mémoire de
plusieurs autres constituants :
· Les citrals, à l’action anticholinestérasique, anti-inflammatoire et anti-oxydante (on les trouve dans l’huile essentielle de lemon-grass, ou de litsée-citronée)
· L’angélate d’isobutyle est utile contre la forte anxiété, les crises d’angoisse et les troubles du sommeil (vous la trouvez dans l’HE de camomille romaine)
· Le d-limonène, particulièrement anxiolitique (dans l’He de pamplemoussier ou de mandarinier)
· etc.
Bien sûr, tous les détails et les posologies figurent dans
cette édition de Santé Corps Esprit.
Je ne peux pas ici vous livrer l’intégralité du formidable travail du Dr
Fabienne Millet, mais sachez qu’un protocole à base d’huiles testé au Japon a
démontré un impact impressionnant sur la concentration, la mémoire et
l’amélioration du moral.
Vous trouverez le détail du mode d’utilisation de chaque huile essentielle afin
de renforcer son efficacité sur les capacités cognitives.
Et vous comprendrez pourquoi ce projet si « fou » en apparence mérite
vraiment qu’on y prête une attention très sérieuse.
Exceptionnellement, je vous propose de recevoir gratuitement
ce numéro sur les huiles essentielles qui n'est normalement plus
accessible.
Dès confirmation de votre abonnement à la revue, vous le recevrez en version
électronique dans votre boîte de messagerie.
Ce n’est pas le seul sujet d’avant-garde que vous trouverez dans ce numéro de Santé
Corps Esprit, qui vous ouvre une fois encore sa ligne
directe avec les médecins et thérapeutes les plus en pointe de la
médecine naturelle. Des informations littéralement introuvables ailleurs :
Les intolérances alimentaires, c’est LE sujet du moment.
Gluten, fructose, lactose, etc. sont les « coupables réguliers » des
magazines et des émissions de télévision, qui mettent toutes les mêmes notions
dans le même panier : intolérance, allergies, hypersensibilité
intestinale. Ambiance « les trois font la paire et envoyez une page de
pub… »
Le problème est que certains médecins font exactement la même chose. Laissant
leurs patients à leurs ballonnements, leurs maux de ventre et autres problèmes
de digestion.
Mais vous allez voir dans le dossier extrêmement complet que leur consacre le
Dr Eric Ménat dans Santé Corps Esprit
que des symptômes très différents caractérisent les vraies intolérances, les
allergies et l’hypersensibilité.
Mais je vous vois d’ici me dire :
« Oh, non pitié, pas un long cours de médecine !!! »
Rassurez-vous ! Le Dr Ménat, spécialiste en
nutrition, a pris soin de rédiger un dossier facile à lire, qui est à ma
connaissance le meilleur guide jamais publié pour comprendre qu’il ne faut pas
s’arrêter à une « simple question » d’alimentation.
Bien sûr, il vous explique comment distinguer les allergies des intolérances,
et surtout savoir ce qu’il en est pour vous (Un tableau de synthèse vous
permettra de vous y retrouver très facilement).
Mais surtout, vous allez comprendre que lorsqu’il s’agit de prendre soin de ses
intestins, il n’est pas seulement question de régler des problèmes de
ballonnements, de selles difficiles ou de gaz malodorants.
Vous allez pénétrer au cœur d’une fabuleuse mécanique où se jouent des
questions fondamentales pour notre santé. Là où un déséquilibre même mineur
peut entraîner :
· des problèmes de peau (eczéma, psoriasis, acné etc.),
· des problèmes respiratoires,
· des douleurs articulaires,
· certaines maladies auto-immunes,
· fatigue chronique et fibromyalgie,
· etc.
Le Dr Ménat nous livre ses étonnants secrets pour ré-équilibrer la muqueuse et la flore intestinale, fragilisées par les agressions extérieures :
· Prise de probiotiques et prébiotiques bien sûr (avec certaines substances à éviter si vous avez l’intestin fragile)
· Prise de chlorophylle magnésienne, pour agir sur le confort intestinal (absorption des gaz). Attention à certaines contre-indications bien particulières.
· Prise de glutamine (2 à 4 g par jour permet d’aider à la réparation de la muqueuse intestinale)
· Etc.
Mais le plus essentiel est de
voir à quel point l’équilibre l’intestin réclame une approche de soin globale.
Avec l’alimentation bien sûr, la phytothérapie (la boswellia,
la réglisse, la guimauve agissent directement sur la muqueuse), les compléments
alimentaires, l’aromathérapie (HE d’origan contre la dysbiose)
et d’autres techniques, parfois surprenantes, pour retrouver le chemin du
bien-être.
Alzheimer : le secret pour
protéger son cerveau
Cher(e) ami(e) de la Santé,
Le plus cruel, avec Alzheimer, c’est le fatalisme et l’impuissance
que l’on vous oblige à ressentir :
· On vous dit que, passé 65 ans, vous aurez bientôt une chance sur quatre de développer la maladie d’Alzheimer. Et on vous laisse comme ça, à prier pour que cela ne tombe pas sur vous ;
· Quand on vous diagnostique cette terrible maladie, on vous explique qu’elle est incurable. Vous sortez de l’hôpital en pensant que votre vie ne sera plus qu’une lente descente aux enfers ;
· Et le seul traitement qu’on vous propose sont des médicaments à l’efficacité douteuse et aux effets secondaires effrayants.
Et pourtant, la maladie d’Alzheimer n’a rien d’une
fatalité.
Elle n’existe pas dans les tribus de chasseurs cueilleurs qui ont
conservé une alimentation et un mode de vie traditionnel, loin des toxines du
monde moderne. [1]
Même au sein des pays développés, d’énormes différences existent : Alzheimer
est 10 fois moins répandue au Japon qu’en Europe !
C’est bien la preuve que cette maladie peut être évitée.
Mieux : même lorsque la maladie vous tombe dessus, vous avez en réalité
d’excellentes raisons de conserver l’espoir… et à continuer à
vous battre.
Pourquoi ? Parce que les traitements naturels progressent à toute
vitesse :
· Un protocole complet, révélé en 2014, a permis pour la première fois d’inverser la maladie d’Alzheimer [2] chez une dizaine de patients. Il faudra encore des années avant que cette thérapie soit réellement accessible aux malades, mais elle prouve qu’il ne faut jamais baisser les bras ;
· De nombreux malades, comme le mari du Dr Mary Newport ont obtenu de formidables résultats grâce à… de l’huile de coco. Ce régime très particulier, dit « régime cétogène », suscite grands espoirs chez les chercheurs ;
· Beaucoup plus proche de nous : des expérimentations sont réalisées en ce moment même dans plusieurs hôpitaux pour évaluer le pouvoir anti-Alzheimer… des huiles essentielles !
Et figurez-vous que ce dernier traitement, à base d’huiles
essentielles, est immédiatement accessible.
A mon avis, TOUS les malades, sans exception devraient
en profiter sans attendre.
Pas seulement parce que les huiles essentielles sont si simples et
agréables à utiliser, mais aussi parce que leur effet est franchement prometteur
!
La science a découvert que les odeurs familières stimulent
des zones cérébrales spécifiques dont l’hippocampe (associée à l’apprentissage)
et réveillent des souvenirs anciens depuis l’enfance.
C’est la raison pour laquelle les huiles essentielles prennent tout leur
intérêt : elles agissent notamment via l’acétylcholine, un
neuromédiateur qui intervient dans les fonctions olfactives.
Au CHU de Nice, le Centre Mémoire de Ressources et de Recherche (CMRR) mesure
l’impact des huiles essentielles dans l’amélioration du comportement, de la
motricité et de la fonction cognitive de patients malades ou à risque.
Des travaux de recherche de l’Université de Northumbria
(Newcastle, Angleterre) ont démontré que l’huile essentielle de Romarin
à 1-8 cinéole favorisait grandement les
fonctions cognitives.
Un protocole à base d’huiles testé au Japon a démontré un impact impressionnant
sur la concentration, la mémoire et l’amélioration du moral.
Au total, nous en savons suffisamment pour faire bénéficier tous les
malades de cette fascinante thérapie.
Et c’est désormais possible grâce au dossier complet réaliser par le Dr
Fabienne Millet dans cette édition spéciale de la revue Santé Corps
Esprit.
Elle vous révèle notamment le fabuleux potentiel sur la mémoire de plusieurs
constituants des huiles essentielles :
· Les citrals, à l’action anticholinestérasique, anti-inflammatoire et anti-oxydante (on les trouve dans l’huile essentielle de lemon-grass, ou de litsée-citronée) ;
· L’angélate d’isobutyle est utile contre la forte anxiété, les crises d’angoisse et les troubles du sommeil (vous la trouvez dans l’HE de camomille romaine) ;
· Le d-limonène, particulièrement anxiolitique (dans l’He de pamplemoussier ou de mandarinier)
· etc.
Et bien sûr, le Dr Millet vous donne en détail le mode
d’utilisation de chaque huile essentielle afin de renforcer son efficacité sur
les capacités cognitives.
Ce n’est pas le seul sujet d’avant-garde que vous trouverez dans ce numéro
spécial de Santé Corps Esprit, qui vous ouvre une fois
encore sa ligne directe avec les médecins et thérapeutes les
plus en pointe de la médecine naturelle. Des informations littéralement
introuvables ailleurs :
Les intolérances alimentaires,
c’est LE sujet du moment.
Gluten et lactose sont les « coupables » les plus fréquents… et on vous en
parle désormais dans tous les magazines féminins.
Mais ce qu’on ne dit pas assez, c’est que d’autres aliments en
apparence « inoffensifs » peuvent eux aussi causer de graves douleurs.
Prenez le cas de Kristel, une journaliste de 31 ans
[3]. Victime très jeune d’un cancer lymphatique, elle avait une alimentation irréprochable.
Et pourtant, elle était constamment victime de pénibles ballonnements et de
vives douleurs abdominales après les repas.
Finalement, elle a recherché ses intolérances alimentaires. Et une surprise
l’attendait :
Elle n’était intolérante ni au lait, ni au gluten, ni aux œufs… mais à d’autres
aliments, dont le gingembre, un ingrédient qu’elle mettait dans son jus de
légume quotidien !
Pour elle aussi, la découverte de cette intolérance alimentaire a été une
libération :
« Aujourd’hui, je bois exactement la même quantité de jus, chaque matin, mais sans gingembre, et c’est mon ventre qui ne bronche plus »
Et ce n’est pas un témoignage anecdotique.
Comme vous le révèle le Dr Eric Ménat dans un dossier
exceptionnel, diagnostiquer une intolérance alimentaire peut être salvateur
!
Ecoutez plutôt l’expérience stupéfiante de ce médecin qui a suivi des centaines de patients victimes d’intolérances :
« J’ai observé des
améliorations spectaculaires, dans de nombreuses maladies allant de la migraine
à l’autisme en passant par des maladies auto-immunes comme la spondylarthrite
ankylosante.
Plusieurs de mes patients ayant eu un diagnostic formel de spondylarthrite
par des rhumatologues ont été totalement guéris cliniquement grâce à un bilan
et une observance rigoureuse des exclusions alimentaires. On obtient également
des améliorations très significatives dans les fibromyalgies.
Evidemment, les intolérances alimentaires ne sont pas la seule et unique
cause de ces maladies complexes. J’ai l’habitude de dire qu’elles peuvent
représenter 30 à 80% des causes. Quand c’est 80%, on peut obtenir des résultats
rapides et durables. »
De fait, les intolérances alimentaires peuvent être impliquées dans un nombre impressionnant de problèmes de santé :
· Les maladies de peau (eczéma, psoriasis, acné …) ;
· Les maladies respiratoires : infections ORL à répétition, fragilité bronchique, asthme ;
· Les troubles digestifs – la constipation depuis toujours ;
· Les migraines ;
· Les douleurs rhumatismales (en dehors de l’arthrose pure), les tendinites et les périarthrites ;
· Les maladies auto-immunes (Polyarthrites, recto-colites, lupus, thyroïdites …) ;
· Certaines maladies neuro-immunitaires (SEP, Parkinson, autisme …) ;
· La fibromyalgie et le syndrome de fatigue chronique
· Et au final, de nombreuses maladies chroniques.
Mais encore faut-il savoir que l’on est touché soi-même par une intolérance !
Dans son dossier complet, le Dr Ménat
vous explique quelles sont les méthodes les plus fiables pour détecter une
intolérance alimentaire.
Et parce qu’il ne suffit pas d’exclure les aliments pour aller mieux, il vous
livre ses étonnants secrets pour ré-équilibrer
la muqueuse et la flore intestinale, fragilisées par les agressions
extérieures :
· Prise de probiotiques et prébiotiques bien sûr (avec certaines substances à éviter si vous avez l’intestin fragile)
· Prise de chlorophylle magnésienne, pour agir sur le confort intestinal (absorption des gaz). Attention à certaines contre-indications bien particulières.
· Prise de glutamine (2 à 4 g par jour permet d’aider à la réparation de la muqueuse intestinale)
· Etc.
Vous verrez, l’essentiel est d’assurer l’équilibre de
votre l’intestin par une approche de soin globale.
Avec l’alimentation bien sûr, la phytothérapie (la boswellia,
la réglisse, la guimauve agissent directement sur la
muqueuse), les compléments alimentaires, l’aromathérapie (HE d’origan contre la
dysbiose) et d’autres techniques, parfois
surprenantes, pour retrouver le chemin de la santé.
A lire aussi dans ce numéro spécial de Santé Corps Esprit, un
éclairage fascinant sur les capacités d’auto-guérison
qui résident au plus profond de nous. Si on ose aller les chercher :
« Le cerveau est la plus
incroyable pharmacie naturelle de notre corps » explique le Dr Patrick
Lemoine.
Mais encore faut-il savoir comment l’utiliser !
Personne n’est mieux placé que le Dr Lemoine pour vous l’expliquer : après 30
ans de consultations, il est aujourd’hui à la tête d’une équipe de 14
médecins au sein de la Clinique Lyon Lumière, qui est l’établissement
français le plus en pointe sur les remèdes « corps-esprit
».
Ce qu’il nous rapporte de son expérience d’une technique appelée l’EMDR (Eyes Movments Desensitization and Reprocessing) pour
soigner le stress, l’anxiété ou encore la dépression, ne peut pas vous
laisser indifférent.
Le traitement, vous allez voir, est franchement spectaculaire mais pour les
patients c’est une libération qui est parfois inespérée.
Au début, vous réagirez peut-être comme le Dr Lemoine lui-même. « L’efficacité
de cette technique est si étonnante que j’ai d’abord cru à une escroquerie »
dit-il…
Mais vous avez compris, le mot important dans cette phrase est « d’abord ».
Car ce qu’il a découvert ensuite sur l’EMDR
est vraiment bluffant…
Egalement dans ce numéro spécial de Santé Corps Esprit :
· La méditation à laquelle personne ne pense : le Dr. Jacobson a développé une étonnante technique de relaxation, très efficace pour les gens qui ont du mal à rester en place. En suivant sa méthode précise, vous pourrez bientôt vous retrouver en pleine méditation alors que vous épluchez les carottes ou que vous faites la poussière sur vos meubles !! N’oubliez pas de vous munir d’un petit outil indispensable (vous l’avez déjà probablement chez vous).
· Sclérose en plaques : passée du fauteuil roulant…à la randonnée sportive !
A 23 ans, Emilie connaît les premiers symptômes de la sclérose en plaques. Un voile flou dans les yeux, puis une main qui ne répond plus correctement, une jambe qui devient folle. Sa perspective alors : le fauteuil roulant. Aujourd’hui elle nous parle alors qu’elle revient d’une grande randonnée de quatre jours dans le parc du Morvan. Un miracle ? Non…Une enquête minutieuse sur la maladie. Et des découvertes…saisissantes !
· Curieuse épidémie : depuis des années, on voit se multiplier les personnes qui marchent en ville, équipés de bâtons. Une nouvelle maladie ? Au contraire…Ces personnes pratiquent un sport qui offre beaucoup plus de bienfaits que la simple randonnée : la marche nordique.
Tout le monde croit la connaître, cette marche. Mais nous vous révélons les 8 secrets de son efficacité incroyable : réduction du risque de maladies cardio-vasculaires, meilleure gestion du poids, amélioration des troubles du sommeil, de la dépression…Et ce n’est pas tout. Dans les 32 pages de ce numéro, vous découvrirez également :
· Le nouveau super fruit qui vous protège de la démence et du déclin cérébral ;
· Hypothyroïdie : le mix d’oligo-éléments qui fait la différence ;
· Les trois aliments à bannir pour repousser les maladies chroniques ;
· La baie délicieuse qui réduit la taille des tumeurs cancéreuses ;
· Une cause de décès qui embarrasse beaucoup les autorités sanitaires,
· La vitamine qu’il ne faut surtout pas avaler sous sa forme synthétique (non naturelle) ;
· Hypertension, maladie cardiaque ? Essayez vite cette gymnastique ancestrale chinoise (prouvé scientifiquement)
· L’épice antidabétique qui aide accélère la sensation de satiété ;
Je vous rappelle que Santé Corps Esprit est vraiment une revue sans équivalent :
· Elle est entièrement rédigée par des médecins et thérapeutes, choisis pour leurs compétences inestimables ET leur capacité à transmettre leurs conseils sans jargon, de façon simple, pratique et toujours passionnante…
· Elle intègre la puissance thérapeutique des méthodes corps-esprit. C’est pour cela qu’elle donne une place à part à la médecine chinoise, qui a compris depuis 2 500 ans l’importance capitale pour guérir des trois piliers de santé : la diététique (nutrition), la pharmacopée (plantes) et la maîtrise de nos émotions (esprit).
· Elle vous garantit de ne pas manquer la dernière découverte qui peut sauver votre vie : les flavonoïdes du pamplemousse rajeunissent à vos artères et peuvent vous éviter l’accident cardiaque ; l’ibuprophène finit par provoquer des lésions de l’intestin et des maladies auto-immunes ; une poignée de noix chaque jour réduit de 81 % votre risque de contracter le cancer du côlon, etc.
Le problème est qu’il faudra attendre des années avant que
cette nouvelle thérapie ne soit totalement intégrée aux protocoles de la
médecine.
Alors en attendant… que vous soyez malade ou en bonne santé… vous avez tout
intérêt à prendre le plus grand soin de votre flore intestinale par
vous-même.
Cela commence par augmenter drastiquement votre consommation de fruits et
légumes (surtout les légumes) et d’avaler régulièrement des noix, noisettes,
amandes.
Vous le savez, manger davantage de bons végétaux est LE conseil alimentaire de
base pour être en meilleure santé.
Mais cela ne suffit pas forcément. Voici mes 6 conseils principaux pour conserver
ou regagner une flore intestinale en pleine santé :
Réjouissez-vous si vous les aimez : consommés avec
modération, ces aliments font partie des meilleurs remèdes pour votre
intestin !
Car les feuilles de thé, les graines de café et de cacao et la peau du raisin
sont bourrés des précieux « polyphénols », qui
favorisent les « bonnes bactéries » de votre intestin.
Par exemple, le thé vert augmente le nombre de bifidobactéries
(bonnes bactéries) et réduit en même temps le nombre d’espèces néfastes. [4]
Mêmes résultats pour les polyphénols du cacao [5], le
café et le vin rouge.
Tout ceci a été confirmé de façon spectaculaire par la plus large étude jamais
réalisée sur la composition de la flore intestinale, publiée en avril 2016 dans
le journal Science. [6]
Les chercheurs ont analysé le microbiote de plus de 1
000 personnes en bonne santé (aux Pays-Bas) et ont examiné le lien avec leurs
habitudes alimentaires.
Sans surprise, ceux qui consommaient le plus de fruits, légumes et oléagineux
avaient une flore intestinale plus riche et plus diverse.
Mais juste après, les aliments les plus associés à une flore saine étaient… le
café, le thé et le vin rouge (le chocolat n’a pas été testé dans cette
étude) !
Tant que vous n’en abusez pas, n’hésitez donc pas à vous faire plaisir !
Autre nutriment clé : les « prébiotiques »,
qui sont des fibres spécifiques. Vos bonnes bactéries en raffolent, car elles
assurent leur croissance et leur activité !
On en trouve dans tous les végétaux, d’où l’importance des fruits, légumes et
noix.
Si vous voulez en consommer un maximum, sachez que les prébiotiques
sont particulièrement concentrés dans les aliments suivants : topinambour
(cru), chicorée, oignon, banane, ail cru, poireau cru et asperge crue (si vous
vous demandez comment les consommer, pensez aux marinades !).
Les probiotiques sont une autre merveille de
la nature. Mais il ne faut pas les confondre avec les prébiotiques !
Les prébiotiques ont une action indirecte :
elles nourrissent les bonnes bactéries qui sont déjà dans votre
intestin.
Les probiotiques, eux, sont des bactéries bénéfiques
à votre santé qui enrichissent directement votre flore intestinale.
On les trouve massivement dans les aliments fermentés – ce qui explique
pourquoi ils font partie de très nombreuses traditions culinaires.
Il y a déjà 6 000 ans, les Chinois faisaient fermenter du chou. La choucroute,
elle, (une forme particulière de chou fermenté) est consommée depuis des
siècles en Europe centrale. Idem pour les yaourts, qui sont des produits
laitiers fermentés.
Pour le bien de votre flore, consommez donc davantage d’aliments
fermentés !
On parle souvent des produits laitiers fermentés, comme le yaourt grec ou le
kéfir. Mais si vous ne supportez pas les produits laitiers, pensez aux yaourts
à base de noix de coco ou aux kéfirs réalisés à partir de lait de coco.
Les probiotiques peuvent être aussi de simples fruits
et légumes marinés dans de l’eau salée (« saumure »), comme les
cornichons que l’on trouve en supermarché.
Mais l’aliment probiotique le plus bénéfique reste
sans doute le chou fermenté. Et la bonne nouvelle, c’est que vous pouvez le
faire vous-même, chez vous (c’est très facile, regardez par exemple cette
recette).
Savez-vous quels aliments sont le plus associés
statistiquement à une flore intestinale déplorable ?
Ce sont les « carbohydrates », c’est-à-dire
les sucres (glucides) de toutes sortes, ainsi que les snacks. [7]
Plus vous consommez de sucre (sucre et fructose ajoutés, mais aussi le sucre
contenu dans les céréales), plus vous déséquilibrez votre flore intestinale.
C’est logique : jusqu’à l’apparition de l’agriculture (donc pendant 99,9 %
de l’histoire de l’humanité), l’homme s’est nourri d’aliments pauvres en
sucre : viande, poisson, légumes, petits fruits, noix…
Notre flore intestinale est donc parfaitement adaptée à ces aliments… et pas du
tout préparée au régime occidental moderne, bourré de féculents et sucres
ajoutés.
Pour couronner le tout, tous les biscuits sucrés et féculents à base de blé
(pain, pâtes…) contiennent du gluten, une protéine qui malmène la paroi de
votre intestin et contribue indirectement à perturber votre flore.
Si le sucre est si mauvais, il pourrait sembler logique de
se rabattre sur des produits « sans sucre », contenant des «
édulcorants » qui maintiennent le délicieux goût sucré.
C’est ce qu’ont fait des millions de consommateurs de Coca Cola, qui se sont
rués sur le « Coca Light », pensant qu’il était inoffensif.
On sait aujourd’hui que c’est une lourde erreur : il ne faut boire ni l’un
ni l’autre, ni boisson sucrée, ni boisson avec édulcorant !
Une étude publiée dans la revue Nature en 2014 en a fourni la
meilleure preuve : des souris abreuvées de saccharine, sucralose
ou aspartame ont vu leur flore intestinale encore plus ravagée que celles qui
ont consommé de vrais sucres ! [8]
Cette modification de leur flore intestinale les a même rendues incapables
d’assimiler convenablement le sucre… ce qui est la première étape vers le
diabète !
Et cela ne concerne pas que les souris, hélas.
Des chercheurs français ont suivi plus de 66 000 femmes depuis 1993. Et ils ont
observé que les femmes qui buvaient des boissons contenant des édulcorants
(Coca light, etc.) avaient deux fois plus de diabète que celles qui
prenaient des boissons sucrées ! [9]
On sait que les antibiotiques font par définition
beaucoup de mal à la flore intestinale (leur objectif est de tuer les
bactéries, et ils ne font pas toujours la différence entre les
« bonnes » et les « mauvaises »).
Mais ce qu’on ignore souvent, c’est que l’on consomme tous les jours des
petites doses d’antibiotiques… via les viandes ou poissons d’élevage !
De fait, les éleveurs (non bio) utilisent massivement les antibiotiques. Pas
seulement pour éviter les épidémies… mais de façon plus sournoise, pour faire grossir
plus vite veaux, vaches, cochons…
Pour éviter toute trace d’antibiotiques dans vos viandes et volailles (ou dans
le lait), le plus sûr est donc de les choisir bio, ou auprès d’un producteur
local dans lequel vous avez confiance.
Même chose pour les fruits et légumes : mieux vaut les manger bio ! Pas
pour les antibiotiques (ils n’en contiennent évidemment pas), mais pour les
pesticides.
Car les pesticides visent eux aussi, par définition, à « détruire la
vie » (les mauvaises herbes, généralement). Et parmi les vies qu’ils
détruisent, il y a les micro-organismes bien vivants contenus dans votre flore
intestinale.
Saviez-vous qu’on trouve aussi des traces d’antibiotiques
… dans l’eau du robinet ?
C’est un de ses défauts. Mais son vrai problème, c’est le chlore qu’elle
contient, utilisé pour la désinfecter.
Car le chlore tue les bactéries… et c’est bien pour cela qu’il est utilisé pour
purifier l’eau. Cela permet d’éviter de graves contaminations… mais cela
endommage aussi la diversité de votre flore intestinale.
Privilégiez donc l’eau filtrée ou l’eau de source pour éviter ce risque (vous
pouvez aussi laisser reposer votre eau du robinet dans une carafe pendant quelques
heures, le chlore s’évapore).
Autre poison pour votre flore : le bisphénol A, décidément dans tous les
mauvais coups. Non seulement il perturbe l’action de vos hormones, mais il est
suspecté de favoriser une prolifération de certaines bactéries et de
déséquilibrer votre flore.
J’ai bien conscience qu’il est
très difficile de manger la quantité idéale de pré et probiotiques,
de se protéger de tous les poisons qui nous entourent, ou même de manger bio en
permanence (ne serait-ce que parce que ça coûte très cher !).
Ne cherchez donc pas forcément à faire tout « parfaitement » d’un
seul coup. Essayez simplement de vous approcher autant que possible d’un mode
de vie favorable aux gentils microbes de votre intestin.
Et surtout, ne vous stressez pas si vous ne faites pas « tout
bien » !
Car le stress chronique endommage lui aussi la paroi de votre intestin… et
contribue à malmener votre flore intestinale !
Alors prenez-soin de votre flore… tout en restant
zen.
Bonne santé !
Xavier Bazin
Chère amie, cher ami,
Il y a quelques signes qui ne trompent pas !
C’est pourquoi si vous êtes en permanence fatigué, que vous manquez d'entrain
et :
· Si vous avez un grand besoin de sommeil ;
· Si vous prenez du poids alors que vous avez perdu l'appétit ;
· Que votre transit intestinal fonctionne au ralenti et que vous êtes constipé ;
· Si vous êtes aussi frileux et ne supportez plus le froid…
· …et que vos cheveux et vos ongles sont cassants et la peau sèche…
…Alors vous souffrez peut-être
d’hypothyroïdie.
Et si ce n’est pas vous, je suis presque sûr que vous avez dans votre famille
ou parmi vos proches une personne atteinte d’hypothyroïdie. On estime qu’au
moins 15 % de Français souffrent de ce type de pathologie, et pour le
grand spécialiste des hormones, le Dr Jacques Hertoghe,
c’est même 80 % de la population qui présente une faiblesse en hormones
thyroïdiennes.
Les plus touchées, ce sont les femmes : elles sont cinq à sept fois plus
souvent atteintes que les hommes. On explique ça par l’interaction entre les
hormones thyroïdiennes et ovariennes. Elles émergent notamment lors de la
grossesse du post-partum et de la ménopause.
En plus des symptômes que je viens d’évoquer, l'hypothyroïdie peut avoir des
répercussions sur le plan neuropsychique. Ainsi, la lenteur intellectuelle est
manifeste chez les personnes touchées. Elle est souvent accompagnée :
· De troubles de la mémoire et d'une lassitude et d'une paresse cérébrale ;
· Les personnes touchées semblent se désintéresser de tout, leur parole est lente ;
· Des sautes d'humeur pouvant aller jusqu'à la dépression sont fréquentes.
La thyroïde est une petite glande
située à la base du cou. Elle fabrique des hormones capitales pour notre
équilibre. Chacune de nos milliards de cellules est stimulée par nos hormones
thyroïdiennes.
On comprend que son dérèglement conduise à de nombreux troubles :
problèmes de poids, sautes d’humeur, palpitations, troubles digestifs, fatigue…
Notre peau, nos os, notre cœur, notre cerveau… Rien n’échappe à l’influence des
hormones thyroïdiennes.
La peau se modifie sous leur influence ; si elles viennent à manquer, elle
s’épaissit et devient froide.
Les hormones thyroïdiennes exercent aussi une régulation sur l’ossification
et favorisent la maturation des cartilages de croissance. Ainsi, chez
l’enfant, une carence hormonale ralentit l’apparition des points
d’ossification, alors qu’un excès hormonal l’accélère. Chez l’adulte, les
hormones thyroïdiennes jouent un rôle sur le renouvellement osseux. Ce dernier
se ralentit en cas d’excès. Les hyperthyroïdiens dont la maladie évolue depuis
longtemps risquent une ostéoporose.
Quant au cœur, lui aussi est régulé en partie par les hormones thyroïdiennes.
La fréquence des battements cardiaques augmente si elles sont en excès et
diminue dans les cas contraires.
Le cerveau est également soumis aux influences des hormones thyroïdiennes, et
ce bien avant la naissance. Elles sont indispensables au bon développement
cérébral des enfants avant et après la naissance.
Quand cette petite glande
secrète trop d’hormones thyroïdiennes, on parle d’hyperthyroïdie : ça se
manifeste par une accélération de tous les processus biologiques.
Dans l'hypothyroïdie, au contraire, tout l'organisme est ralenti : le
métabolisme de base, la production de chaleur, le rythme cardiaque, le transit
intestinal, la combustion des graisses, etc.
Simplement en palpant la thyroïde, le médecin peut déjà repérer des
anomalies : d’abord, l’augmentation de la taille de cette petite
glande ; elle peut aller jusqu’à former un goitre, mais le médecin peut
aussi déceler la présence de tuméfactions ou de nodules.
Quand il soupçonne un dérèglement, le médecin prescrit d’abord des analyses de
sang pour doser les hormones thyroïdiennes : T3, T4 et la TSH. Si les
résultats montrent une anomalie, un dosage d'anticorps thyroïdiens dans le sang
est alors réalisé pour rechercher une thyroïdite d’Hashimoto,
une maladie auto-immune.
Pour fonctionner de façon optimale, produire les hormones thyroïdiennes en
quantité suffisante et répondre aux besoins de l’organisme, la thyroïde utilise
un certain nombre de nutriments incluant des minéraux : l’iode, le
magnésium, le fer, le mobyldène, le sélénium ou le
zinc, mais aussi des vitamines du groupe B (R1 ;B2 ;Bb ;B8) la vitamine E et l’acide aminé L-Tyrosine.
Jusqu'à la fin du
XIXe siècle, l'insuffisance d'iode dans l'alimentation posait d'importants
problèmes de santé en Europe. À cause de cette carence en iode, les habitants
des zones montagneuses éloignées de la mer étaient souvent victimes
d'hypothyroïdie congénitale. Cette dernière était elle-même responsable de
nombreux goitres et de crétinisme. C’est comme ça que l’expression
« Crétin des Alpes » est née…. Toutefois, regardez autour de vous, il
n’y a pas que dans les montagnes qu’on rencontre des crétins !
L’iode, indispensable à la synthèse des hormones thyroïdiennes, est apporté par
l’alimentation (algues). On considère qu’une personne présente une carence
iodée lorsque ses apports sont inférieurs à 100µg par jour. Au-dessous de cette
limite, des goitres peuvent se former.
C’est pourquoi, chez le nouveau-né, il faut être extrêmement vigilant quant à
l'utilisation d'antiseptiques iodés. Absorbés par la peau et les muqueuses, ces
produits sont susceptibles de provoquer une intoxication iodée et à plus forte
raison, une hypothyroïdie.
Aujourd’hui, les pays industrialisés souffrent moins du manque d’iode grâce à
l’iodation systématique du sel de cuisine et à la diversification de
l’alimentation. Le lait et les produits laitiers ont une forte teneur en iode
en raison de l’emploi de fertilisants riches en iode et l’usage de médicaments
vétérinaires contenant de l’iode. Les fruits de mer et le poisson sont
également une source importante d’iode.
L’apport iodé reste toutefois insuffisant pour certaines catégories de la
population : les végétariens stricts ou les femmes, au cours de la
grossesse et de l’allaitement.
Voici les apports journaliers recommandés : nos besoins physiologiques
journaliers devraient être couverts par nos apports alimentaires, mais les
besoins en iode évoluent en fonction de l'âge. L'apport alimentaire recommandé
par les instances internationales est le suivant : entre 0 et 12
mois : 50 µg, entre 1-6 ans : 90 µg ; entre 7 et 12 ans : 120 µg
; après 12 ans : 150 µg ; grossesse et
allaitement : 200 µg.
1. Le stress : Les
effets du stress sur la fonction thyroïdienne ne sont pas négligeables. S’il
peut jouer un rôle dans le déclenchement des maladies thyroïdiennes, il a
également une influence sur la fonction thyroïdienne, sans nécessairement
déclencher un dérèglement à long terme. Le stress modifie également, de façon
transitoire, la sécrétion des hormones thyroïdiennes. L’expérience montre que
les facteurs de stress sont aussi en cause dans le déclenchement des thyroïdites
de Hashimoto, qui s’accompagnent d’une hypothyroïdie.
On sait que le stress tend à affaiblir la fonction immunitaire. Cet effet
serait amplifié chez les personnes prédisposées. Leur production d’auto-anticorps antithyroïdiens ne serait plus freinée, le
système s’emballerait et déclencherait la maladie. L’organisme produit
naturellement des auto-anticorps. Cette production
est maintenue à un niveau bas par le système immunitaire qui considère
erronément ses propres tissus comme des corps étrangers. Si leur production
n’est plus freinée, en particulier en situation de stress, leur quantité
augmente et leur effet néfaste peut affecter, entre autres, la fonction
thyroïdienne. Dans ce cas prendre Immunorégul (Labo Phyt’Inov).
2. Le tabac : au chapitre des méfaits bien connus du
tabac, on peut ajouter ses effets toxiques pour la thyroïde. La fumée de
cigarette contient des dérivés (les thiocyanates) qui
bloquent le fonctionnement thyroïdien et détruisent très probablement certaines
cellules thyroïdiennes. Chez les personnes prédisposées aux
maladies thyroïdiennes, la tabagie, même légère, peut faire basculer du
mauvais côté…
Exception faite de certains cas
où il suffit d'arrêter les antithyroïdiens de synthèse pour normaliser la
fonction de la glande, le traitement repose sur la prise régulière d'hormones
thyroïdiennes (T3 et T4) afin d'abaisser la TSH aux valeurs normales.
Plusieurs laboratoires fabriquent et mettent sur le marché des hormones
thyroïdiennes de synthèse (dénommés T3 et T4). En France la T4 est
commercialisée sous le nom de Thyroxine® ou de Levothyrox®,
sous forme de comprimés sécables ou en gouttes, et la T3 est commercialisée
sous le nom de Cynomel®.
Le traitement d'une hypothyroïdie repose sur l'administration quotidienne
d'hormones thyroïdiennes. Le plus souvent, il doit être poursuivi à vie.
Parlez-en avec votre médecin, il vous conseillera un traitement
adapté à votre morphologie et à vos bilans sanguins.
1. Les Algues :
Les propriétés des algues sont connues depuis des milliers d'années. Il existe
une algue bleue-verte qui est l'aliment le plus
complet de la planète : l’Aphanizomenon. Elle
peut combler toutes les carences grâce à ses 115 micronutriments. Elle possède
tous les acides aminés essentiels et non essentiels, 13 protéines, des nucléoprotides (structure de base de l'ADN et ARN), des
hormones végétales. Elle régule l'ensemble des métabolismes, renforce les défenses
immunitaires, lutte contre les radicaux libres, protège contre toutes les
formes de pollution, combat l'inflammation, stimule la régénération cellulaire.
Il en ressort une capacité d'amélioration générale de la santé. Cette algue est
vivement conseillée pour régulariser les fonctions de la thyroïde et restaurer
l’ensemble du terrain. (AFALG de laboratoires Phyt-Inov :
2 gélules 2 fois par jour. Je connais des chefs d’entreprise et des athlètes
qui en prennent 12 par jour, ils pètent la forme !)
2. Acides gras : Pour renforcer la réceptivité des
cellules aux hormones, les acides gras mono ou poly-insaturé augmentent la
fluidité des membranes et les échanges des éléments nutritifs. On les trouve
dans l'alimentation ou dans les compléments alimentaires. Malheureusement, les
poissons sont contaminés, sauf le Krill que l'on trouve dans les profondeurs de
la mer :
· Epa-Krill : 2 gélules aux 2 repas, procéder par cure de 3 semaines ;
· Oxyolyse : un antioxydant composé de goji, açai, grenade : 2 fois, 2 gélules ; Biolinel (huile de lin) ;
· Oméga 3 Labo Phyt’Inov 2 fois par jour 2 gélules.
3. Compléments alimentaires : Des
laboratoires ont mis au point des produits efficaces qui assurent le bon
fonctionnement de la thyroïde. Ainsi, le Thyregul des
laboratoires Phyt'Inov, recèle des compléments
alimentaires associant des extraits de plantes, des algues, des Huiles
Essentielles, des acides aminés et des vitamines pour assurer la régulation
neuroendocrinienne et plus particulièrement l'équilibre thyroïdien.
4. Les huiles essentielles (HE) : On dispose d'HE qui stimulent les cellules thyroïdiennes. Je pense
notamment à HE de Girofle (clou) et de Myrte vert, de carotte sauvage. Acheter
un flacon de 5 ml de chaque. Mettre 1 goutte de chaque HE sur un support tel
qu’un comprimé neutre. Absorber 3 fois par jour avant les repas.
5. Gemmothérapie : Le matin 50 gouttes dans de
l’eau : betula pubescens.
Bourgeons macérat glycériné 1 D 125ml ; Le midi
50 gouttes dans de l’eau : Prunus amygdalus ;
Le soir 50 gouttes dans de l’eau : Ficus carica.
Les désordres de la thyroïde sont souvent la conséquence d’un stress majeur ou
de stress répétitifs : Quiet full, 2 fois 2 gélules (labo Phyt’Inov).
6. Homéopathie : Dans tous les cas, l'homéopathie
peut être très avantageusement associée à l'allopathie. Pour cela, consulter un
médecin homéopathe pour avoir un traitement de fond qui restaurera le terrain. Iodum 5 CH ; Thyroidea
5 CH 3 tubes de chaque, 3 granules 2 fois par jour ; Calcarea
Carbonica (extrait de l'écaille d'huître) :
hypothyroïdie avec goitre, chez un patient obèse, transpirant de la tête,
peureux, lent ; les règles sont en avance et abondantes. Graphites :
hypothyroïdie et présence d'un myxcedème, avec
obésité chez un patient triste, apathique, indécis, frileux ; les règles
sont peu abondantes et en retard, frigidité, inflammation des paupières et des
yeux. Prendre en 7 CH, 5 granules matin et soir pendant plusieurs mois. Remèdes
de terrain : Thuya Occidentalis :
tendance aux excroissances diverses ; perte de la queue du sourcil ;
difficulté à élaborer des idées ; Baryta
Carbonica : hypothyroïdie avec goitre
gênant la respiration Prendre en 9 CH, une dose par semaine pendant 2 mois.
N’arrêtez jamais le traitement prescrit par votre médecin, et accompagnez-le de
ces apports des médecines naturelles en travaillant votre terrain, en veillant
à l’apport des bons nutriments. Si vous voulez en savoir plus, je détaille tout
cela dans mon livre « Les pathologies de la thyroïde » aux éditions
Dauphin. Vous disposerez d’un tour d’horizon plus complet de cette pathologie
si complexe.
Je vous souhaite une très belle semaine et surtout, restez en forme !
Dr Jean-Pierre Willem
PS : Comme promis, voici quelques valeurs de référence.
Les valeurs numériques « normales » des dosages
varient en fonction des laboratoires d'analyse. Ces variations s'expliquent du
fait que les hormones, qui circulent en très faible quantité dans le sang, sont
fluctuantes.
Chaque laboratoire dispose de ses propres valeurs. Ce qui explique des
différences de dosage au niveau des valeurs des résultats d'analyse :
- TSH : Ou thyréostimuline hypophysaire. C’est le test de référence de la
fonction thyroïdienne. Son dosage indique que la thyroïde est soit normale (euthyroïdie), soit en hyper ou hypothyroïdie. La TSH est
abaissée en présence d’une hyperthyroïdie, élevée dans l’hypothyroïdie. Valeur
normale comprise entre 0,15 et 3,5 mU/l (milliunité par litre).
- T4 : Cette hormone thyroïdienne contient quatre atomes d’iode (tétraiodothyronine encore appelée thyroxine). Elle
quantifie le niveau de sécrétion. Elle est très peu active. Elle est considérée
comme une prohormone. Valeur : 40 à 115 mµ/ml. T4 libre de 9 à 25 pmol/l.
- T3 : C’est l’hormone thyroïdienne la plus active. La triodothyronine
(3 atomes d’iode). Elle quantifie le niveau de sécrétion. Elle est obtenue par
conversion de la T4 en T3. Valeur 0,75 à 1,60 mµ/ml.
T3 libre de 3,5 à 8pmol/l.
- Autoanticorps : Dans les maladies auto-immunes
on met en évidence des autoanticorps. Antithyroglobuline, antithyréopéroxydase,
dans la thyroïdite D’Hashimoto. Même en bonne santé,
les autoanticorps spécifiques sont présents dans
l’organisme mais à des niveaux faibles.
- Iode : Les besoins en iode évoluent en fonction de l’âge et de la
physiologie (grossesse, allaitement). Valeur : 150 mµ/
jour et 200 mµ chez la femme enceinte ou allaitante.
-
Asthénie (dans 99 % des cas, celle-ci est
constatée).
- Frilosité (90 %).
- Léthargie (90 %).
- Bradycardie (95 %).
- Troubles cutanés divers. Peau sèche (97 %0)
- transpiration faible (89 %).
- Parole lente et mouvements lents.
- Goitre ou atrophie thyroïdienne.
- Température basse, extrémités froides.
- Réflexe achilléen lent.
- Troubles de la mémoire (65 %).
- Crampes (75 %).
- Constipation (60 %).
- Troubles psychiques (35 %).
- Sourcil d'Hertoghe (perte de la queue du sourcil).
- Paumes et plantes jaunes.
- Cheveux et ongles fragiles, chute des cheveux (60 %).
- Prise de poids (60 %).
- Voix rauque, visage bouffi (55 %).
- Syndrome du canal carpien. 6 cas sur 10.
Cher(e) ami(e) de la Santé,
Si, comme moi, vous avez l’esprit scientifique, la méthode du Professeur Sarno contre les douleurs risque de vous secouer.
Mal de dos, douleur au cou, aux bras, aux jambes et même fibromyalgie :
aussi ancrées soient-elles, le Pr Sarno
prétend guérir toutes ces douleurs définitivement, en quelques
heures, quelques mois au plus.
Le plus incroyable est que vous n’avez pas besoin de le consulter : sa
« thérapie » fonctionne à distance, vous pouvez la pratiquer chez
vous, gratuitement, sans effort ni matériel.
J’ai conscience que cela paraît peu vraisemblable. Et comme vous, j’étais
sceptique quand j’ai entendu parler de cette méthode.
Mais voici pourquoi j’ai changé d’avis :
Le Pr John Sarno
n’est pas un médecin isolé, quasi-clandestin ou en
marge du système de santé conventionnel. Non : John Sarno
est professeur de médecine orthopédique et de rééducation à la prestigieuse
Université de New York.
En plus de 40 ans de carrière, il a obtenu des résultats objectivement
époustouflants auprès de ses patients, tout particulièrement dans le traitement
du mal de dos.
Il y a déjà presque trente ans, en 1987, il a réalisé une étude en
sélectionnant les cas les plus lourds parmi ses patients, ceux qui avaient une
hernie discale avérée par un scanner. Dans beaucoup de cas, ces patients
avaient déjà consulté de nombreux médecins, sans résultat. Le verdict est
éloquent :
« Nous avons ainsi interrogé 109 de ces patients choisis au hasard. Un à trois ans après le traitement, 96 (soit 88 %) n’avaient plus mal et menaient une vie normale, onze allaient mieux et seuls deux n’avaient pas été soulagés » [1]
Cela signifie que 107 sur 109 de ses patients allaient mieux ou n’avaient plus
mal du tout, un taux de succès inimaginable de 99 % !
Et ses patients le confirment :
Il suffit de passer quelques minutes sur Internet pour se
rendre compte de l’ampleur du « phénomène Sarno ».
On y trouve d’innombrables témoignages de personnes qui disent avoir été totalement
guéries par le Pr Sarno,
après des années de souffrance et d’errance médicale.
Un site Internet entier, ThankYourDrSarno.org, regorge de lettres touchantes de
patients rendant hommage au Pr Sarno.
« Merci de nous avoir rendu notre vie » est placé en exergue
de ce site.
Sur Amazon.com, son premier livre, Guérir le mal de dos, compte
pas moins de 1 226 critiques, avec une note moyenne de 4,5/5 ! Je vous
encourage à aller les parcourir si vous lisez l’anglais. Quelques titres vous
donneront une idée de l’ambiance générale :
« Ce livre a changé ma vie »
« Plus de douleurs depuis 12 ans »
« Sarno est notre Galilée »
« Cette approche a marché là où toutes les autres ont échoué »
« Mon héros »
« S’il vous plaît, s’il vous plaît, lisez ce livre »
« 5 ans avec des douleurs de dos, plus de douleur depuis 6 ans »
« Guéri par un miracle »
Je pourrais continuer sur des pages et des pages : toutes les histoires
sont longues, détaillées, crédibles. Et je vous rassure, il n’y a aucun
phénomène sectaire dans cette histoire. Le Pr Sarno est un médecin discret, l’opposé d’un gourou.
Plusieurs personnalités du spectacle (acteurs hollywoodiens, scénaristes,
présentateurs TV) ont témoigné qu’ils devaient leur guérison au Pr Sarno.
Howard Stern, qui est sans doute le présentateur radio le plus connu en
Amérique, a dédié son premier livre au Pr Sarno, tant il lui était reconnaissant d’avoir mis fin à
ses douleurs.
En 2012, le magazine Forbes a déclaré que le Pr Sarno était « le meilleur
médecin des Etats-Unis ». L’article qui lui est dédié vaut le détour, mais
voici l’extrait qui m’a le plus frappé :
« Il relève du mystère qu’un médecin qui obtienne des résultats si bénéfiques pour ses patients, à un coût nul ou quasi-nul, puisse être considéré comme « controversé » alors que ceux qui pratiquent la médecine soi-disant conventionnelle, coûteuse et inefficace, sont, d’une certaine manière, considérés comme plus légitimes. »
L’idéal, dans un cas comme
celui-là, serait de réaliser une étude dite « randomisée, contre
placebo ».
Le principe est simple : vous prenez un groupe de patient, vous les
divisez en deux groupes aléatoires (au hasard), et vous donnez à l’un de ces
deux groupes le « vrai » traitement, tandis que l’autre ne reçoit
qu’un placebo (un faux médicament).
Puis vous observez les résultats. Si le groupe réellement traité va mieux que
le groupe sous placebo, on peut être certain que c’est grâce au
traitement.
Cette méthode est le graal de la rigueur scientifique. Mais cela ne veut pas
dire qu’il faut rester les bras croisés, sans rien faire, lorsqu’aucune étude de ce niveau n’a pu être
conduite.
Car le traitement du Pr a beau ne pas avoir été
validé avec ce niveau d’exigence, il présente l’immense avantage :
· De ne pas avoir le moindre effet secondaire ou indésirable ;
· D’être gratuit ou quasiment gratuit, pour le patient comme pour la société ;
· Et de traiter des douleurs chroniques face auxquelles la médecine conventionnelle reste souvent impuissante (la plupart des médecins se contentent de donner des anti-douleurs, dont les effets secondaires à long terme sont problématiques).
En fait, la méthode du Dr Sarno
est tellement simple que ceux qui souffrent depuis longtemps ont tout à
gagner à l’essayer. Au pire, c’est un peu de temps perdu.
Et vous pouvez vous-même essayer maintenant ! Prêt ? Alors
allons-y :
Le Dr Sarno explique : dans de
très nombreux cas, les douleurs chroniques ne sont pas causées par un problème
corporel, elles sont produites par notre cerveau.
Attention : il ne dit pas que les douleurs ne sont pas réelles. Elles
s’incarnent bien dans notre corps, dans notre chair.
Mais selon lui, elles sont produites non pas par un dysfonctionnement physique
(anomalies structurelle de la colonne vertébrale,
disque déformé, musculature déficiente etc.) mais par un souci psychologique
que le cerveau « répercute » sur le corps via une douleur
physique.
Voici comment il formule sa thèse :
« Vers 1975, j’ai abouti à la conclusion que la majorité des syndromes douloureux au cou, à l’épaule et au dos, tout comme la douleur associée fréquente dans les jambes et les bras, étaient d’ordre psychologique. Concrètement, des facteurs émotionnels déclenchaient une réaction dans certains tissus du corps qui se manifestaient sous la forme de douleur ou d’autres symptômes neurologiques. » [2]
Et cette thèse serait valide même si vous avez une anomalie structurelle
avérée. Car de nombreuses études ont en effet montré que certains
patients ayant des déformations graves ne souffrent d’aucune douleur.
L’une d’entre elles, parue dans le New England
Journal of Medicine, est particulièrement
troublante : les chercheurs ont fait passer des IRM lombaires à 98
personnes n’ayant jamais eu mal au bas du dos ou à la jambe.
Et ils ont découvert que 74 d’entre eux présentaient une déformation ou une
saillie de disques lombaires. [3]
Conclusion logique : ce n’est pas parce que l’on a mal qu’on a forcément
une déformation, et ce n’est pas parce qu’on a déformation qu’on a forcément
mal.
La première étape du « traitement » du Pr Sarno consiste à se persuader que votre douleur chronique a une origine psychologique :
« La douleur ne cessera pas tant que vous ne serez pas capable de vous dire : ‘mon dos est normal, je sais désormais que la douleur est due à un problème somme toute anodin initié par mon cerveau (…) et que les anomalies structurelles trouvées sur une radio, un scanner ou une IRM sont des modifications normales liées à mes activités ou au vieillissement ».
Il est vrai que ce n’est pas évident, surtout lorsqu’on découvre effectivement
une anomalie, révélée par un scanner ou une IRM. Difficile, dans ce cas, de se
dire qu’il ne s’agit que d’une coïncidence…
Mais le jeu en vaut la chandelle.
Pour ceux qui y parviennent, la guérison est souvent à portée de main. Chez
certains patients, l’effet est même immédiat : « Souvent, il
suffit de reconnaître qu’un symptôme est d’origine émotionnelle pour qu’il
disparaisse », nous dit le Pr Sarno.
Et il le prouve, en publiant le témoignage de nombreuses personnes ayant vu
leur douleur s’arrêter, à peine avaient-ils achevé l’un de ses livres.
Mais dans la plupart des cas, cela prend un peu plus de temps, avec un travail
d’introspection.
Le Dr Sarno recommande ainsi à ses patients de réfléchir aux « rages refoulées » qui pourraient causer leurs douleurs. Celles-ci peuvent être de plusieurs sortes :
· Colère, blessure émotionnelle ou traumatisme pouvant remonter à l’enfance ;
· Colère provenant de la pression qu’on s’impose à soi-même pour être « parfait » (le perfectionnisme exacerbé est un trait de personnalité qui revient souvent chez ses patients) ;
· Colère engendré par les pressions de la vie ;
· Culpabilité, honte, peur, insécurité, vulnérabilité.
En pratique, il recommande de faire une liste, très longue
s’il le faut, de toutes les pressions ou contraintes que l’on a subies au cours
de notre vie et qui pourraient susciter une forme de rage au fond de
nous-mêmes.
Plus étonnant, le Dr Sarno conseille également de
« parler à son cerveau » :
« Des patients soignés avec succès disent que lorsqu’ils sentaient le signe annonciateur d’une crise, un élancement de douleur, ils se parlaient ou même se criaient dessus et la douleur disparaissait ».
Le cœur de sa stratégie est simple : penser « émotionnel » et
pas « physique » ; ne plus se focaliser sur la douleur mais sur
son origine potentiellement psychologique.
Et en accompagnement de ce « traitement », le Dr Sarno
conseille de se préserver, chaque jour, une période de méditation. Il insiste
enfin pour maintenir un bon niveau d’activité physique, en essayant d’oublier
la douleur et de ne pas craindre de malmener un « dos
fragile ».
Je crois avoir résumé l’essentiel de la méthode du Dr Sarno,
mais si vous voulez l’essayer sérieusement, il est à mon avis indispensable de
se procurer son livre, Le meilleur anti-douleur, c’est votre cerveau (je
ne touche bien sûr aucune commission).
Seul son récit complet, les cas cliniques qu’il décrit ou les détails qu’il offre vous donneront toutes les chances de guérir – et vous permettront de surmonter des doutes bien naturels.
Et à propos de récits de guérison, j'aimerais bien que vous me disiez en commentaire de cet article si vous aussi vous avez réussi à surmonter des douleurs ou problèmes de santé par la force de votre mental.
Je partagerai vos précieux témoignages avec toute notre belle communauté, je suis sûr qu'ils vont être utile à beaucoup de monde. Il est grand temps de réaliser l'étonnante efficacité des soins corps-esprit !
Bonne santé,
Xavier Bazin
PS : J’ai beau recommander
chaudement la méthode Sarno à tous ceux qui souffrent
de douleurs chroniques, je précise que je ne le suis pas dans toutesses affirmations pour autant.
Il est indiscutable que son « traitement » marche pour certains, là
où tous les autres ont échoué.
Mais les raisons pour lesquelles il fonctionne nous sont
largement inconnues. Le Pr Sarno
reconnaît d’ailleurs que sa méthode lui a été dictée par son expérience uniquement.
Toutefois, après avoir vu que son approche fonctionnait, le Pr
Sarno a essayé de l’expliquer.
Il pense, avec Freud, que le refoulement, par notre inconscient, de certaines
émotions, conduit le cerveau à créer des douleurs, comme une
forme de diversion pour éviter que notre moi conscient ne puisse accéder à ces
émotions refoulées.
Mais ne vous sentez surtout pas obligé d’adhérer à cette thèse.
Certes, l’importance de l’interaction corps-esprit
pour notre santé est considérable. Chaque semaine, de nouvelles études
scientifiques montrent l’efficacité étonnante des techniques faisant appel à
l’équilibre émotionnel comme la méditation, la cohérence cardiaque ou
l’hypnose.
La méditation en pleine conscience, par exemple, aide à se débarrasser de
douleurs de nature très diverses : douleurs abdominales [4], douleurs de
l’arthrose [5], etc.
Mais nous sommes encore loin de comprendre le mécanisme par
lequel cela fonctionne. La tentative d’explication du Pr
Sarno est une hypothèse intéressante, mais seulement une
hypothèse.
Plus ennuyeux, le Pr Sarno
est affecté d’une forme d’intransigeance. Plutôt que de proposer sa méthode
comme un complément utile des autres traitements naturels de gestion de la
douleur, il les balaie tous d’un revers de la main.
Or l’apparition de douleurs chroniques justifient
toujours une approche globale comportant notamment :
· une alimentation saine et anti-inflammatoire (moins de sucre et de produits industriels, plus de végétaux),
· des compléments alimentaires ciblés (omégas 3 et vitamine D),
· des plantes (curcuma et boswellia),
· des exercices physiques (yoga, pilates) et émotionnels (EFT, méditation, etc.).
Le Pr Sarno refuse même de reconnaître que notre mode de vie peut
être une cause directe du mal de dos. Dans le cas de la position assise, c’est
pourtant difficilement contestable. Il est clair que notre corps d’homo sapiens
n’est pas bâti pour rester assis pendant 10 heures par jour.
Autrement dit, ce n’est pas parce que l’on reconnaît le rôle décisif de notre
esprit qu’il faudrait s’empêcher de prendre soin de notre corps.
Malgré tout, le Dr Sarno reste un bienfaiteur de l’humanité, ne serait-ce que
pour tous les patients qu’il a guéris.
La médecine conventionnelle est d’ailleurs en train de lui donner raison sur un
point qu’il n’a pas cessé de marteler au fil des ans : l’inutilité de
l’imagerie médicale, et plus encore de la chirurgie, dans la majorité des cas
de douleurs lombaires.
Il est donc inutile de vous précipiter chez le radiologue, sauf dans deux
cas : 1) un traumatisme avéré de la colonne et 2) des douleurs associées à
d’autres symptômes inquiétants (qui peuvent signaler un cancer).
Gardez bien en tête que le vieillissement ou le tassement des vertèbres ne
causent pas en eux-mêmes de douleurs lombaires. C’est pourquoi la chirurgie
du dos est inutile et dangereuse dans la plupart des cas. Malheureusement,
chaque année, des centaines de milliers de patients dans le monde subissent une
opération de « soudure de leurs vertèbres » (arthrodèse) pour
leurs douleurs lombaires, avec un taux d’échec de plus de 75 %. [6]
Quoi que l’on pense du Pr Sarno,
il est donc essentiel, en cas de douleur chronique, de se tourner en priorité
vers les approches naturelles.
Xavier Bazin
Cher(e) ami(e) de la Santé,
Cela peut paraître difficile à croire, mais bien choisir votre huile de cuisine
est un des gestes les plus importants que vous puissiez faire pour votre santé.
Si vous faites le bon choix, vous pouvez sans effort améliorer votre
tour de taille et gagner des années de vie en bonne santé.
A l’inverse, plusieurs huiles répandues ou « à la mode » augmentent
drastiquement votre risque de mourir foudroyé par un infarctus.
Ce n’est donc pas le moment de vous tromper, surtout que vous en avalez
probablement tous les jours, en assaisonnement ou en cuisson.
Mais comment s’y retrouver, au milieu de tant d’informations contradictoires…
et tant d’huiles différentes ?
Entre les huiles classiques – huile de tournesol, d’arachide, d’olive,
de soja, de colza – les plus spécifiques – huile de lin, de pépin de
raisin, de noix – et les franchement confidentielles – huile de perilla, de cameline, de son de riz ou de pépin de courge,
il y a de quoi s’y perdre.
Heureusement, comme vous allez le voir, faire le bon choix est simple, moins
coûteux qu’on ne le croit, et franchement délicieux.
Mais pour cela, il faut se défaire des 6 erreurs et contre-vérités
qui empoisonnent nos cerveaux depuis les années 1970 :
Vous auriez dû voir le visage abasourdi d’une bonne amie à moi lorsque, attablé à déjeuner, j’ai arrosé généreusement mes courgettes d’huile de colza.
« Comment fais-tu pour rester mince avec une telle habitude ?? »
Pour elle, les huiles végétales étaient très grasses, très caloriques. Et c’est
incontestable :
· Les huiles sont composées à 99 % de graisses (lipides) ;
· Et les graisses sont très caloriques – pour être précis, un gramme de lipide est 2,25 fois plus calorique qu’un gramme de glucide (sucre) ou de protéine.
Mais cela ne veut pas dire
qu’il faut éviter les graisses pour maigrir. C’est même une des erreurs
nutritionnelles les plus malheureuses de ces 30 dernières années.
Car c’est le contraire qui est vrai : les graisses saines (huiles,
avocats, noix, poissons gras) sont des atouts minceur car elles permettent d’arriver
à satiété plus rapidement.
Vous serez « calé » plus facilement par des aliments riches en bonnes
graisses que par des glucides comme le pain, les pâtes ou les pommes de terre.
Ainsi, les bonnes graisses vous permettent de manger moins de calories au
total, sans que vous n’ayez besoin de vous restreindre.
On voit l’absurdité de la diabolisation du « gras » qui a eu lieu
pendant des décennies. Heureusement, une prise de conscience est en train de se
produire.
En 2013, la Suède a ouvert le bal. Après avoir passé en revu plus de 16 000
études scientifiques, son comité d’experts a reconnu que le meilleur régime
contre l’obésité et le diabète était… un régime faible en glucides et non un
régime faible en graisses. [1]
Voilà pourquoi il ne faut surtout pas lésiner sur les huiles de qualité, même
si elles sont « grasses ».
Ne pas lésiner, cela signifie prendre chaque jour :
· Pour un homme : environ 4 cuillères à soupe d’huile
· Pour une femme : environ 3 cuillères à soupe d’huile
C’est la dose qui vous permet d’avoir une alimentation
bien proportionnée, composé d’un peu plus de 15 % de
matières grasses ajoutées. [2]
Mais attention à ne pas choisir n’importe quelle huile :
Ces huiles sont à fuir à tout prix.
Aucun peuple sur terre n’en a fait une consommation traditionnelle. Il faut
dire que leur méthode de production industrielle est tout sauf naturelle :
ces huiles sont généralement extraites à haute température ou à l’aide de
solvants pétro-chimiques.
Plus grave : elles regorgent d’omégas-6.
Les omégas-6 font partie, comme les omégas-3, des
acides gras dits « essentiels », que notre organisme ne peut produire
seul.
Ils ne sont pas mauvais en soi. Mais le problème est que notre
alimentation moderne comporte beaucoup trop d’omégas-6 et insuffisamment
d’omégas-3.
On estime que l’idéal santé se situe autour d’un ratio de 3 omégas-6 pour 1
oméga-3.
Mais depuis un demi-siècle, nous consommons en moyenne plus de 15 omégas-6 pour
1 seul oméga-3, soit un ratio de 15 pour 1 !
Ce déséquilibre a des conséquences désastreuses pour notre santé [3] :
Il augmente drastiquement le risque d’infarctus : plusieurs études ont montré
que la consommation d’huiles végétales riches en omégas-6 favorise les maladies
cardiaques ; [4]
Il accélère le vieillissement et favorise les maladies inflammatoires
chroniques (arthrose, diabète, etc.). La raison est que l’excès d’omégas-6
dégrade les cellules de notre corps en les soumettant à un « stress
oxydatif » qui les conduit à rouiller progressivement (comme un morceau de
métal abandonné à l’air libre) ;
Et comme si cela ne suffisait pas, l’excès d’omégas-6 est soupçonné de
provoquer le cancer, et en particulier le cancer du sein. [5]
Voilà pourquoi vous devez veiller à respecter un bon l’équilibre entre omégas-6
et omégas-3 dans votre alimentation.
Or l’huile de tournesol a un ratio catastrophique de 71 pour 1. L’huile
de maïs de 57 pour 1. L’huile de pépin de raisin, très à la mode, est l’une des
pires, avec un ratio de 72 pour 1 !
Les consommer régulièrement, c’est se donner toutes les chances de se rendre
malade.
L’huile d’olive est plus équilibrée, avec un ratio
omégas-6 / oméga-3 de 11 pour 1.
Ce n’est pas encore l’idéal – d’autres huiles font beaucoup mieux, comme nous
le verrons.
Mais il serait criminel de se priver totalement de cette huile traditionnelle,
utilisée abondamment dans l’Egypte ancienne, l’antiquité romaine et bien sûr
tout autour de la Méditerranée.
Car l’huile d’olive a d’impressionnants atouts santé dans sa manche.
Une étude récente réalisée sur 4 152 femmes a montré qu’un régime méditerranéen
riche en huile d’olive extra-vierge diminue nettement
le risque de cancer du sein par rapport à un régime pauvre en graisses. [6]
D’autres études ont montré que l’huile d’olive limite l’élévation du taux de
glucose après le repas [7], et réduit le risque d’accident vasculaire cérébral
(AVC) de 26 %. [8]
Son secret ? Elle est particulièrement riche en polyphénols,
ces substances bénéfiques que l’on trouve également dans les baies, le thé vert
ou le vin rouge (tanin).
Or d’innombrables études ont montré que les polyphénols
avaient des effets anti-oxydants, anti-inflammatoires et anti-cancer.
Voilà pourquoi il serait regrettable de se passer de l’huile d’olive.
Simplement, pour respecter un bon ratio oméga-6/oméga-3, l’idéal est de la
mélanger avec une autre huile riche en omégas-3.
Comme la superbe huile de colza.
L’huile de colza est une huile gravement sous-utilisée en
Europe.
C’est pourtant une huile traditionnelle, consommée depuis des centaines d’année
en Asie. Elle fait partie du régime d’Okinawa, l’île japonaise où l’on trouve
le plus grand nombre de centenaires au monde.
En France, la popularité de l’huile de colza a été tristement abîmée, au début
des années 1970, lorsqu’une étude isolée (jamais confirmée depuis, bien au
contraire) a rapporté des effets négatifs sur les rats.
Ironie du sort : c’est l’huile de tournesol qui est sortie gagnante de ce
duel. Avec la publicité massive de l’industriel Unilever (qui fabrique
également du liquide-vaisselle, de la lessive etc.),
elle est même devenue l’huile la plus consommée par les Français… malgré ses
effets dévastateurs pour la santé !
L’huile de colza, au contraire, a d’incroyables bienfaits pour le cœur.
La preuve la plus spectaculaire est venue d’une étude conduite par le docteur
Michel de Lorgeril et publiée dans la plus
prestigieuse revue médicale existante, The
Lancet.
Les chercheurs ont recruté plus de 600 patients ayant déjà eu un accident
cardiaque (infarctus). La moitié d’entre eux devait suivre les conseils
habituellement donnés par les cardiologues à leurs patients (arrêt du tabac,
exercice physique, etc…). L’autre devait adopter un
régime « méditerranéen », enrichi en huile de colza.
En mars 1993, les premiers résultats sont tombés. Stupéfiants : on ne comptait
pas moins de 20 décès dans le groupe « cardiologue », contre 8
seulement dans le régime « colza » ! [9]
Au total, les chercheurs estiment aujourd’hui que l’huile de colza réduit de 62
% le nombre d’accidents cardiaques et de 50 % le nombre d’infarctus du
myocarde. Ce sont des résultats à peine croyables, 10 fois supérieurs au
meilleur des médicaments.
Ils s’expliquent par la richesse de l’huile de colza en omégas-3.
Notez que l’huile de lin et, dans une moindre mesure, l’huile de noix et de
soja comportent aussi beaucoup d’omégas-3.
Mais ces huiles sont moins bien équilibrées que l’huile de colza, qui a un
ratio omégas-6 / omégas-3 parfait de 2 pour 1.
Toutes les huiles ne sont pas égales devant la cuisson.
Pour l’huile de lin, c’est simple : il ne faut jamais la cuire !
L’huile de colza est dans une situation intermédiaire. Contrairement à une idée
reçue, elle peut être utilisée en cuisson, à température moyenne. Elle
est stable au moins jusqu’à 160° (feu 6 sur une échelle de 1 à 9) mais
déconseillée au-delà.
L’huile d’olive supporte mieux la chaleur. Elle est parfaitement stable jusqu’à
180 degrés (feu chaud, 7/9) mais commence à perdre ses propriétés à partir de
190 degrés. [10]
A plus haute température, c’est l’huile de coco qu’il faut privilégier :
elle est quasiment inoxydable !
C’est une huile étonnante dont nous reparlerons. Utilisée traditionnellement en
médecine ayurvédique, elle est de loin la meilleure huile pour la cuisson à
haute température et contient des substances très prometteuses pour les malades
d’Alzheimer.
Mais n’oubliez pas que les cuissons douces sont les meilleures pour la santé,
l’idéal étant même celles à basses température (moins de 100°), par exemple à
la vapeur ou à l’étouffée.
En supermarché ou en boutique diététique, votre réflexe
doit être simple : privilégiez les huiles vierges contre les huiles
raffinées.
Les huiles raffinées sont obtenues par un procédé industriel qui supprime une
partie des bons antioxydants (polyphénols, vitamine
E), dégrade les omégas-3 et contribue à la formation
de nouvelles molécules néfastes pour la santé.
Choisissez donc toujours des huiles extra vierges.
Elles sont fabriquées avec les procédés les plus naturels. Qui conservent
toutes leurs propriétés santé… et leur saveur unique.
Certes, elles sont un peu plus chères, mais c’est un investissement de longue
durée à mon avis indispensable – contracter une maladie du cœur est très
coûteux…
Mais attention : parce qu’elles sont plus riches en vitamines et omégas-3,
les huiles végétales non raffinées sont aussi plus fragiles.
Mises au contact de la chaleur, de l’air et de la lumière, elles ont tendance à
s’oxyder, exactement comme une pomme croquée brunit à l’exposition de l’air.
C’est la raison pour laquelle il faut toujours acheter votre huile dans des
bocaux opaques, et non transparents. Puis les conserver dans un placard, à
l’abri de la lumière et à température ambiante (si possible ne dépassant pas
20°).
L’huile de colza étant plus fragile que l’huile d’olive, il vaut mieux la
conserver au réfrigérateur après ouverture et la consommer dans les 3 mois qui
suivent.
Notez que l’huile de lin est encore plus délicate et devient même toxique une
fois oxydée. Elle doit donc impérativement être
consommée dans les 3 semaines suivant l’ouverture (mais rassurez-vous, si elle
rancit, vous le sentirez immédiatement au goût).
Je raffole de l’huile de colza
et de son petit goût de noisette.
J’en verse toujours sur mes légumes vapeur (brocolis, courgettes, fenouil,
etc.) : non seulement cela leur donne un goût prodigieux, mais cela me
permet de mieux absorber leurs vitamines « liposolubles » (= solubles
dans la graisse).
Dans mes salades, je mélange généralement l’huile d’olive et de colza,
moitié-moitié. J’obtiens ainsi une répartition quasi-idéale des acides gras
essentiels (omégas 3, 6 et 9). Et cela me permet
d’associer deux formes différentes de vitamine E, celle du colza et celle de
l’olive.
Voilà comment j’atteins mes 4 cuillères à soupe d’huile par jour (enfin, je
crois, car je ne calcule pas au millimètre).
Je n’utilise les autres huiles qu’occasionnellement. L’huile de coco pour la
cuisson à haute température. Et, de temps en temps, pour
diversifier l’assaisonnement : huile de lin, de noix, de noisette ou de
macadamia. Chères, et pas idéalement équilibrées, ce sont des « huiles de
fête » (les enfants adorent varier les plaisirs).
Quant aux autres huiles dont je n’ai pas parlées, comme l’huile de perilla, de chanvre ou de cameline, elles peuvent avoir des
propriétés intéressantes mais ne valent à mon avis pas leur coût très élevé.
Privilégiez la simplicité, c’est ce qu’il y a de plus durable !
Bonne santé !
Xavier Bazin
PS : n’hésitez pas à transférer ce message autour de vous : ces
erreurs sont si répandues !
Et si vous en voyez d’autres, ou si vous souhaitez apporter votre commentaire
ou des précisions à cette lettre, rendez-vous ici pour les partager !
Il y avait plus de 1500
personnes présentes lors de notre grande soirée vitamine C et parmi eux de
nombreux médecins, des thérapeutes, des infirmières…
J’espère qu’ils seront revenus avec l’envie de soigner leur patient avec de la
vitamine C.
Qu’a-t-on appris lors de cette soirée et lors de la journée d’expert organisée
sur thème le lendemain ?
En quelques lignes ceci :
>> la vitamine C
permet de lutter contre le stress oxydatif. La bonne dose de vitamine C à
prendre dépend du niveau de stress oxydatif auquel vous êtes soumis. Un cancer
est une situation où le stress oxydatif est très élevé ! La vitamine C à
haute dose peut être très utile en co-traitement pour les cancers. Il est temps
de s’y mettre ! (Dr Ron Hunninghake)
>> La vitamine C à haute dose est le meilleur traitement existant pour
les septicémies. De nombreuses études (et des plus récentes) le montre sans
contestation possible. (Dr Thomas E Levy).
>> La vitamine C à haute dose a été très utile pour soigner les patients
touchés par les radiations lors de la catastrophe de Fukushima. Le Dr Atsuo Yanagisawa a été missionné
par le gouvernement japonais auprès des patients touchés en raison de son
expertise sur la vitamine C.
>> La vitamine C à haute dose est utile ou déterminante dans
l’accompagnement des maladies cardiovasculaires, des cancers et de nombreuses
infections. C’est un traitement sans effet secondaires
qui a fait ses preuves auprès de nombreux patients.
>> Le Dr Ron Hunninghake,
a supervisé plus de 100 000 perfusions de vitamine C à haute dose pour les
malades de sa clinique. Selon lui, ce traitement s’il ne résout pas tout, a
presque toujours été utile et n’a jamais causé d’effet secondaire grave.
Chère amie, cher ami,
Depuis que l’humanité est sortie des cavernes, les hommes utilisent des
additifs alimentaires : nos ancêtres utilisaient ainsi du salpêtre ou du
sel pour conserver leurs aliments.
Le sel s’est vite imposé à toutes les tables et dans la plupart des plats. Mais
s’il donne du goût, le sel ne nous fait pas que du bien. D’ailleurs, regardez
les expressions qui tournent autour du sel : elles sont parfois très
élogieuses et d’autres fois péjoratives.
Madame de Sévigné évoque « de bonnes conversations bien sodées »,
quant au romancier Céline, il parle d’« un langage si salé que ces dames
en rougissent ». Et nous-mêmes à la sortie d’un restaurant, on s’étonne
que « la note soit si salée ». Et pour élever notre âme :
« le sel de la Terre » ou « si le sel s’affadit, avec quoi le
salera-t-on ? ». Ces références-là viennent directement de la
Bible !
Pour notre organisme, il s’agit d’un élément minéral essentiel et indispensable
à de multiples fonctions vitales. Ça a longtemps été une denrée rare,
recherchée et convoitée, mais la consommation de sel est devenue pléthorique en
France et dans les pays industrialisés.
Et le sel industriel n'est plus ce produit apportant une
grande variété d'oligoéléments indispensables. Il a perdu également ses nuances
gustatives qui incitent à l'apprécier en gourmet, c'est-à-dire avec plaisir et
modération.
Année après année, l'industrie alimentaire a peu à peu relevé le seuil de
perception de la saveur salée chez les consommateurs pour des raisons bien
évidemment commerciales.
Ainsi, certains plats cuisinés contiennent jusqu'à 3 grammes de sel, par
portion, soit déjà près de la moitié de la dose quotidienne recommandée. Plus
surprenant encore, certains sodas sont allègrement salés, tout comme certaines
soupes industrielles - qui apportent deux grammes de sodium par assiette et on
en trouve même dans certains produits chocolatés ou sucrés !
En moyenne, outre les 2 à 4 g quotidiens de la salière, fromages, pains, plats
cuisinés, céréales, apportent 6 à 8 g de sel par jour. Soit 8 à 12 g
quotidiennement, alors que la consommation optimale devrait être de 2 à
4 g.
La différence est impressionnante et lourde de conséquences.
Aujourd’hui, le sel est un cache-misère qui inhibe les goûts amers des
imperfections de fabrication industrielle et fait ressortir les saveurs sucrées
si chères à l'affectif de la plupart des gens.
De même, entraînant une rétention d'eau dans les produits carnés, il permet de
« vendre de l'eau » au prix de la viande. Ajouté aux aliments, le sel
a aussi la propriété d'augmenter la sensation de soif (une astuce bien connue
des barmen qui vous offre gentiment des cacahuètes très salées), accroissant du
même coup la consommation de produits désaltérants. Or ces produits
désaltérants sont vendus le plus souvent par les mêmes industriels… Hasard ou
coïncidence ?
La liste ne s’arrête pas là, le yaourt aux fruits que vous achetez au
supermarché contient 3 à 4 fois plus de sel qu'un yaourt nature ! Dans
certains aliments, la quantité de sel est même hallucinante.
Maintenant, on raffine même le sel pour mieux le conserver lui-même et lui
donner un aspect plus « esthétique » et donc plus commercial. Le
raffinage transforme un produit qui était très riche en minéraux et
oligoéléments en un produit « chimiquement pur » (même chose avec le
sucre blanc).
Pendant des milliers d’années, l’organisme humain a été
soumis à une alimentation pauvre en sel et notre patrimoine génétique est resté
adapté à un apport sodé très faible, sans rapport avec le régime hypersodé actuel.
Les conséquences sont graves : on ne peut pas faire absorber chroniquement
à l’organisme 10 fois plus de sel que ce qui lui est nécessaire sans avoir de
lourdes répercussions sur la santé, surtout avec l’avancée en âge.
Le sel, indispensable à la vie, se trouve dans tous les tissus vivants -
animaux et végétaux - et dans l’eau de mer. Mais consommé en excès, le sel
retient trop l’eau dans les tissus, favorisant ou aggravant les œdèmes, les
états inflammatoires de différents organes et l’hypertension artérielle chez
les sujets prédisposés.
Si tout le monde convient enfin que l’excès de sel est néfaste, les désaccords
sont nombreux quand il s’agit de déterminer quelle est vraiment la dose
dangereuse.
En réalité, pratiquement tous les Français et occidentaux doivent procéder à
une réduction de leur consommation.
Mais il est très important aussi d’augmenter sa consommation de
potassium !
Car votre organisme a besoin d’un équilibre entre le sodium du sel et le
potassium, contenu essentiellement dans les fruits et légumes.
Or aujourd’hui, nous consommons quotidiennement en moyenne 12 g de sel
pour seulement 3 g de potassium.
Quand il y a un déséquilibre sodium-potassium, des
dysfonctionnements apparaissent comme une faiblesse musculaire, des
crampes, des troubles du rythme cardiaque, des signes d'ostéoporose ou d'ostéopénie, et surtout une hypertension.
Voici les plus graves dangers d’un excès de sel pour votre santé :
· Il favorise la rétention d'eau ce qui facilite ou entretient les œdèmes et les inflammations. Toutes les personnes souffrant d'inflammation chronique (maladies inflammatoires comme les arthrites, les polyarthrites, et autres types d'inflammations locales) doivent bannir le sel. Les personnes sous cortisone doivent avoir une alimentation sans sel car la cortisone créant elle-même un œdème général, le sel renforce cet effet secondaire et le rend dangereux.
· C’est moins grave, mais beaucoup de femmes se plaignent de cellulite due au fait qu'elles font essentiellement et majoritairement de la rétention d'eau.
· Ce satané sel peut aussi avoir des impacts négatifs sur notre cerveau.Une étude a montré que le sel peut contribuer au déclin cognitif des personnes âgées tandis qu'une autre a suggéré qu'en excès il peut retarder la puberté.
· Le sel augmente de manière effective les problèmes d'hypertension artérielle. Il n’est plus à démontrer que la tension moyenne dans une population était directement liée à ses apports en sel : l'hypertension artérielle est directement corrélée au taux d'infarctus ou d'AVC (accident vasculaire cérébral).
· Le sel est également un facteur clé associé aux problèmes d'ostéoporose. Il n'est pas innocent dans l'apparition de certains cancers digestifs et du diabète. Il est associé aux dysfonctionnements de l'équilibre hydrique de l'organisme, en particulier de la rétention d'eau et des œdèmes, ainsi qu'à certains troubles rénaux.
· En attendant, ce forcing sur le sel serait responsable chaque année en France d'au moins 75000 accidents cardio-vasculaires, dont 25000 décès, soit quatre fois le nombre de tués sur les routes ! Une forte consommation de sel majore aussi la prévalence de l'asthme. Si l’on considère l'asthme comme un œdème des alvéoles pulmonaires ; œdème entretenu par le sel.
· Le sel a aussi un effet de dessèchement des tissus qui lui donnent ses propriétés conservatrices. Il contribue au dessèchement de la peau, lui-même accentué par l'âge.
· Pour l'intérieur de l'organisme, c'est la même chose. En excès (ce qui est souvent le cas), il dessèche les parois des artères, il diminue leur élasticité donc leur pouvoir de dilatation/constriction pour contrôler et réguler la pression sanguine ; l’hypertension résulte de la fibrose des parois vasculaires.
Hélas, dans les pays industrialisés, il est très difficile de contrôler la quantité de sodium ingérée quotidiennement.
Avoir la main moins lourde avec la salière ne suffit pas.
Il faut, d'une part, réduire sa consommation de sel « caché », à
savoir celui présent dans le pain, les pâtisseries, la charcuterie, les
fromages, les plats préparés, les soupes industrielles, les sauces et les condiments.
Et d'autre part, consommer plus de fruits et de légumes, qui sont riches en
potassium. D'autant plus que les fruits et les légumes apportent beaucoup
d'autres micronutriments comme les fibres, les vitamines et les antioxydants.
On peut également recourir aux sels de substitution, notamment les sels de
potassium (carbonates et citrates), qui limitent le déséquilibre sodium-
potassium et neutralisent l'effet acidifiant d'une alimentation pauvre en
fibres, en fruits et en légumes frais.
1. Évitez les aliments à forte teneur en sel : charcuterie, chips, biscuits apéritifs, plats préparés, sauces, pizzas, quiches, etc.
2. Goûtez votre plat avant de saler ou de resaler.
3. Diminuez progressivement le sel pour retrouver la diversité des saveurs des aliments.
4. Réduisez la quantité de sel ajouté dans l'eau de cuisson.
5. Remplacez le sel par des épices, des herbes, de l'ail ou du citron.
6. Cuisinez vous-même les plats afin de contrôler leur teneur en sel.
7. Privilégiez les aliments frais par rapport aux aliments transformés.
8. Lisez les étiquettes et choisissez les aliments ayant la plus faible teneur en sel. Sur les emballages, le sel peut être mentionné ainsi : «sel » ou « sodium ». Attention, ne comparez pas la teneur en sel d'un produit avec un autre où c'est la valeur en sodium qui est exprimée ! C’est ainsi qu'un gramme de sodium correspond à 2,5 g de sel. (Exemple : une pizza surgelée qui recèle 2 g de sodium contient en réalité 5 g de sel !)
Il est constitué d'un grand
nombre de sels d'une importance qualitative remarquable, où tous les minéraux
et oligoéléments se retrouvent en l'état ou incorporés dans les particules de
la flore marine : magnésium, calcium, soufre et potassium, qui tempèrent
l'effet du sodium. Les autres minéraux se trouvent au moins à l'état de traces
(fer, manganèse, zinc, cuivre, fluor, iode, etc.). Rappelons que la vie est née
dans les océans.
Ce sel marin gris, naturellement iodé, est donc un véritable aliment de
qualité. Il se présente sous 3 aspects principaux : gros sel gris naturel,
sel fin gris naturel et fleur de sel tant prisée des gastronomes. Ces
présentations peuvent même être simplement enrichies en algues marines et en
herbes aromatiques.
Il y a un autre sel que j’aime beaucoup, c’est un sel original de substitution.
Le Symbiosal® [1], a été inventé par une société de
biotechnologie coréenne. C’est une combinaison innovante de sel de mer
constitué de chitosan, un dérivé de la chitine, une
fibre soluble présente dans les pinces de crabe. Cette chitine se lie avec la
molécule de chlore du sel et la neutralise, créant ainsi une interférence dans
la liaison moléculaire sodium-chlore. Ce sel naturel
est hypotenseur, anti-athéromateux, anti-oedémateux et équilibrant hydrique
propice au travail du cœur et des reins, en réduisant la fuite calcique.
Par ailleurs la vitamine C naturelle, par son pouvoir régénérant, représente un
puissant antidote des effets du sel, ce qui a valu un prix Nobel à un
chercheur, Linus Pauling, que j’ai rencontré à Lambaréné au Gabon aux côtés du
Dr Schweitzer, autre prix Nobel de la paix.
Chers lecteurs, vous voilà prévenus. Vous verrez qu’en suivant ces quelques
conseils simples vous mangerez mieux, vos plats retrouveront du goût, et votre
santé vous dira merci !
Portez-vous bien.
Dr Jean-Pierre Willem
Chère amie, cher ami,
On connaît la panne d’électricité, la panne de voiture, mais on parle beaucoup
moins de la « panne d’oreiller », la panne sexuelle. On parle aussi
de « fiasco ».
Elle est due à une impuissance érectile passagère ou chronique. Pour vous
dépanner, j’ai décidé de braver les fausses pudeurs et d’écrire cette lettre
qui peut résoudre toute incapacité qui déstabilise Monsieur et frustre Madame.
Car même si personne ne s’en vante, ces pannes doivent être beaucoup plus
courantes qu’on ne le dit. Les troubles érectiles concernent près d’un homme
sur deux après 50 ans ! En 2016, les Français ont acheté 3 millions
de boîtes de facilitateurs d’érection.
Depuis le début de l’humanité, la puissance sexuelle masculine est un des
mythes les plus universels. Et lorsqu’elle est remise en cause comme dans le
cas d’un trouble érectile, c’est toujours extrêmement blessant pour l’homme.
Jusqu’à une période récente, le traitement était complexe et utilisait la
psychothérapie, l’injection dans le corps caverneux de certaines substances, et
parfois même, des prothèses.
L’apparition du sildénafil, le fameux facilitateur
d'érection, a changé la donne puisqu’il permet dans 90 % des cas d’obtenir
une érection satisfaisante, quelle que soit l’origine du trouble.
Cependant, vous vous en doutez bien, il n’est pas sans danger. Il peut
entraîner une baisse de la vision, transitoire au début, puis chronique. Il
peut provoquer des neuropathies optiques irréversibles, des problèmes
cardiaques.
C’est pourquoi la prescription nécessite un accompagnement : le médicament
doit être couplé avec un travail thérapeutique ou une explication sur les
mécanismes anxieux, sinon il pourrait ne pas agir et entraîner une spirale de
l’échec. Sans compter que parfois, des problèmes sexuels peuvent révéler une
mésentente dans le couple qu’il faut aussi traiter.
Dans 50 % des cas, c’est un
blocage psychologique, dû à des situations mal vécues (en couple ou au
travail), ou à un surmenage avec beaucoup de stress.
Mais le reste du temps, il y a une cause physique. Sur le plan organique, on
peut trouver une maladie systémique (diabète principalement), des troubles
circulatoires locaux (athérosclérose), des troubles endocriniens
(hypothyroïdie), insuffisance rénale, une maladie neurologique, l’alcoolisme,
une toxicomanie. Certains médicaments comme les antihypertenseurs, les
sédatifs, les tranquillisants, peuvent être la cause ou encore le tabac, le
surmenage intense, les problèmes dans le couple.
En faculté de médecine, un professeur nous amusait en disant :
« L'alcool augmente les envies mais diminue les performances. »
Et puis, gardez bien en tête que beaucoup de médicaments, surtout ceux contre
l'hypertension, diminuent l'érection.
Une panne sexuelle inattendue
peut être le départ d'un conflit psychologique durable pour l'homme. Au cours
du rapport suivant, la peur de « ne pas y arriver » va l’emporter sur
« le plaisir érotique ou amoureux » et éteindre rapidement la flamme
qui démarrait.
Le néocortex (cerveau de la réflexion) va l’emporter sur le cerveau primitif
limbique (cerveau animal de l'instinct de reproduction et de survie). Le
risque, c’est que cet état de stress s'aggrave à chaque nouveau rapport manqué
et provoque une véritable impuissance. La « virilité » de l'homme qui
prévaut encore dans la plupart des civilisations subit un gros échec, physique
et psychologique. D'ailleurs, il existe dans toutes les civilisations depuis
des millénaires des « produits aphrodisiaques » pour essayer de
remédier à ces inconvénients.
Dans le temps, la femme
« soumise » subissait les assauts sexuels de l'homme ainsi que ses
pannes sans rien dire. Certaines même ne connaissaient jamais le plaisir, mais
faisaient semblant. De nos jours, dans les civilisations occidentales, la femme
peut exprimer ses envies sexuelles, elle peut même quitter l'homme qui ne lui
convient plus. L'homme, au contraire, a développé son côté féminin, il a perdu
son côté bestial (cerveau limbique), il est plus dans la réflexion (néocortex)
et dans le partage du plaisir avec la femme ; sa sexualité est devenue
plus réfléchie, plus sensible à l'émotion, mais le revers de la médaille, c’est
qu’elle est aussi plus fragile.
Heureusement, il existe des méthodes douces et naturelles pour retrouver une
belle vitalité !
Commencez par adapter votre régime alimentaire : il doit comprendre plus
de viande, plus de poisson, des céréales complètes, des céréales germées, des
légumes secs et des épices (gingembre, herbes de Provence, piment, poivre), du
céleri-rave.
Je vais vous présenter une série d’aliments qui vont vous remettre d’aplomb.
Cette hormone sexuelle est sécrétée aussi bien chez les messieurs que chez les dames, même si elle reste prépondérante chez les premiers (taux de 40 à 60 fois plus élevé). Outre son impact sur le développement des caractères sexuels propres à chaque sexe, la testostérone influe sur la gestion du stress et la libido, en déclenchant le désir charnel. Chez les femmes, elle est surtout produite par les ovaires et se tarit donc au moment de la ménopause. Un phénomène qui peut être compensé notamment par la consommation de compléments alimentaires à base de DHEA, un précurseur de cette hormone.
1. Les huîtres : Très riches en zinc, 6 huîtres en apportent 45 mg, soit 4 fois plus que la quantité quotidienne nécessaire. Or cet oligoélément est indispensable à la synthèse de la testostérone. C'est peut-être pour cela que Casanova se vantait de consommer 40 huîtres par jour, afin de pouvoir honorer quatre femmes le même soir ! Une chose est sûre : les huîtres renferment de l'histidine, un acide aminé qui joue lui aussi sur la libido, par ailleurs elles sont très peu caloriques, histoire de garder la ligne.
2. Les grenades : Des travaux réalisés par l'université Queen Margaret d'Edimbourg ont montré que boire 20 cl par jour de jus de grenade durant deux semaines augmentait le taux de testostérone de 30 % chez les hommes et les femmes.
3. Les tomates : Riches en vitamine A, qui favorise la production de testostérone. Elles abondent aussi en lycopène, un antioxydant qui améliore la fluidité du sang, permettant une meilleure irrigation des tissus érectiles.
Certains aliments améliorent la circulation sanguine en renforçant les veines et en facilitant leur vasodilatation. Résultat, un afflux de sang plus important vers le pénis qui entraîne une érection de meilleure qualité. Les femmes ne sont pas en reste, puisque l'afflux de sang vers le clitoris provoque aussi un gonflement de cette zone érogène, donc une excitation plus forte.
1. Le vin rouge : Une étude de l'université de Florence a montré que le désir sexuel est plus élevé chez les femmes qui en boivent avec modération, par rapport à celles qui n'en consomment pas du tout. Responsable : le resvératrol, un antioxydant synthétisé dans les grains de raisin et présent dans le vin rouge. Le flux sanguin qu'il génère en direction des tissus érectiles concernerait aussi les hommes.
2. La pastèque et le chocolat noir : Tous deux contiennent de l'arginine, un acide aminé essentiel qui, associé à la citrulline (pour la pastèque) et à la théobromine (pour le chocolat noir), participe à la production d'oxyde nitrique, un composé naturel chargé d'aider à la dilatation des vaisseaux sanguins du pénis et du clitoris. C'est pour cette raison qu'une étude américaine compare la pastèque à du sildénafil naturel capable non seulement de traiter les dysfonctions érectiles, mais aussi de les prévenir ! Quant au chocolat, une autre étude italienne a montré que les femmes qui en consomment quotidiennement éprouvent plus de plaisir et ont une sexualité plus satisfaisante que celles qui n'en mangent jamais. Enfin, idéal pour accroître la libido, ces aliments stimulent les endorphines, hormones du bonheur et du plaisir.
Pour avoir une relation sexuelle épanouie, il faut certes que la « mécanique » fonctionne, mais aussi que l'on soit dans de bonnes conditions psychologiques. Pas si facile, avec le stress et la fatigue ! Heureusement, certains aliments boostent notre production d'hormones (endorphines, sérotonine, dopamine, ocytocine…) connues pour leur rôle sur la détente, le bonheur et donc le désir. Tandis que d'autres renferment des acides aminés, des minéraux et autres substances (alcaloïdes…) aux effets désinhibants, euphorisants, nous aidant ainsi à lutter contre la fatigue intellectuelle et sexuelle.
1. Les crevettes : Elles sont riches en phénylalanine, un acide aminé qui joue sur l'humeur et le désir en activant à la fois la production de dopamine (un neurotransmetteur chargé de conduire l'influx nerveux) et de noradrénaline (hormone de l'attention). Il est aujourd'hui admis que la consommation d'environ 100 g de crevettes peut accroître l'appétit sexuel et améliorer l'érection masculine.
2. Les avocats : Les Aztèques connaissaient sans doute les atouts de l'avocatier, qu'ils nommaient « arbre à testicules ». De fait, la teneur en vitamine B6 de ses fruits favorise la sécrétion de dopamine, impliquée dans le plaisir. Sachez que l'avocat est riche aussi en potassium, qui améliore la production de testostérone. Alors, pensez au guacamole pour réveiller le désir !
Ne pas oublier le ginseng, la sarriette et la cannelle.
En gemmothérapie, je recommande l’Amandier appelé en latin Prunus amygdalurs.
· Prunus amygdalus, en gemmothérapie est utilisé sous forme de bourgeon et d’écorce interne de racine. Il tonifie le système cardio-vasculaire, stimule la sexualité tant sur le plan hormonal que physique.
· Prunus amygdalus EIR (Écorce Interne de Racine) fluidifie le sang. À titre préventif, il combat l’hyperviscosité sanguine, et facilitant la circulation du sang évite les accidents vasculaires, éclaircit les idées. Cette écorce interne a également une fonction sexuelle.
Les Indiens d’Amérique latine ont découvert de nombreuses pépites. Je vous en livre quelques-unes.
· Le Maina Pannah ou « Herbe merveilleuse des Dieux ». Elle pousse à une altitude de plus de 4 000 mètres sur les hauts plateaux des Andes. Elle est synonyme de virilité et d’immortalité. Il suffit de prendre 2 gélules le matin en se levant pour profiter de ses actifs jusqu’au lendemain matin.
· Le Guarana, le long de l’Amazonie. Les Indiens vénèrent cette liane aux vertus étonnantes. Douée de propriétés stimulantes et aphrodisiaques, cette plante serait un élixir de longue vie.
Et combien d’autres : La Maca, Le Muira
puama, le Tribulus
terrestris ! [1]
Les Africains ne sont pas en reste avec les écorces de Yohimbe,
les noix de Kola.
Les femmes ne sont pas oubliées : la Damiana
qui nous vient du sud-ouest des Etats-Unis, s’est fait une réputation de
stimulant sexuel. D’ailleurs, en latin on l’appelle Turnera
Aphrodisiaca.
Pour finir, un conseil de sagesse. Contre le « trac de l'acte », le
couple doit retrouver, comme à l'adolescence, les joies des caresses, des
baisers, des massages, et ne pas trop se centrer sur l’acte sexuel lui-même. Il
faut peut-être simplement réapprendre à s'aimer.
Passez une belle nuit !
Dr Jean-Pierre Willem
PS : On peut aussi faire appel à l’homéopathie qui prend
en compte la spécificité de chaque individu.
Voici mes conseils détaillés de remèdes homéopathiques :
En cas de toute première « panne »On dispose de
trois remèdes. On retient celui qui présente les signes les plus
concordants :_ Agnus castus
9 CH, argentum nitricum
15 CH, gelsemium sempervirens
30 CH, 5 granules matin et soir pendant plusieurs mois, 10 granules de
chaque, dix minutes avant un rapport.
· Agnus castus, aucune érection, organes génitaux froids et mous, vieillesse prématurée, après excès sexuels. Terrain habituel : vieillissement prématuré, dépression nerveuse, perte de mémoire, troubles de l’odorat (sent des odeurs bizarres).
· Argentum nitricum, précipité au niveau sexuel avec la peur de ne pas y arriver, éjaculations précoces. C’est le bon remède de stress sexuel après une première panne. Terrain habituel : hyperactif toujours pressé, passant d'une action à une autre sans les terminer, phobique (claustrophobie, vertige des hauteurs, peur de la foule), vertiges en fermant les yeux.
· Gelsemium sempervirens, trac avant l'acte sexuel avec angoisse, tremblements, impression d'être paralysé, sensation que le cœur s'arrête.
En cas d’absence de désir :
· GRAPHITES : désir peu marqué ou absent, et même aversion pour le coït, l’érection ne tient pas.
· KALIUM PHOSPHORICUM : plaisir sexuel retardé.
· OSNOMODIUM : absence de désir sexuel avec céphalée de tension.
· PULSATILLA : désir peu marqué ou absent, le patient redoute les rapports avec le sexe opposé.
· SEPIA OFFICINALIS : désir peu marqué ou absent, perte du pouvoir d’aimer, sentiment d’infériorité, voit la vie en noir.
En cas d’impossibilité malgré l'envie
· Lycopodium clavatum : érection impossible ou incomplète et qui ne tient pas ; diminution du désir ou aversion pour le coït. Le pénis se relâche en cas d'émotion. Le patient s'endort pendant les rapports sexuels.
· Caladium seguinum: le pénis se relâche en cas d'émotion. Le plaisir sexuel est absent mais le désir est conservé.
· Selenium metallicum : dysfonctionnement érectile chez un prostatique. Il n'y a pas d'érection mais le désir est conservé.
Quelques cas particuliers
· CONIUM MACULATUM : impuissance chez un patient habituellement abstinent sur le plan sexuel.
· ARGENTUM NITRICUM : le pénis se relâche pendant le coït ; éjaculation précoce due à l'anxiété d'anticipation.
· STAPHYSAGRIA : rumination permanente d'idées sexuelles avec augmentation du désir sexuel mais impuissance ; vessie irritable à la suite d'une vexation ou d'une indignation rentrée.