Infos Santé

 

vers site Escoub

Bien dormir. 5

Petits déjeuners. 13

Mensonges. 18

Nanoparticules. 35

Diabète. 38

Poisons des super marchés. 44

Baies santé. 47

Brûlures d’estomac. 51

Alzheimer. 58

Conseils pour sauver votre intestin (et vous avec !) 77

Le sel 101

Sexualité. 105

 

Bien dormir 5

Quel insomniaque êtes-vous ? 5

Les vraies causes des insomnies 5

Les 13 règles d’or pour bien dormir 5

Et si votre sommeil se jouait dans l’assiette ? 6

Un traitement adapté à chaque type d’insomnie   1. L'insomnie des personnes stréssées 7

3. L'insomnie des personnes âgées 8

Mes plantes préférées pour bien dormir 8

Mes plantes préférées pour bien dormir 9

Et un remède de « bonne femme » 9

Une autre recette, un peu plus chère ! 10

Ronflements : essayez ceci ! 10

Le meilleur moyen de combler le trou de la Sécu ! 10

Ma recette avec des huiles essentielles 11

Les solutions en homéopathie 11

Petits déjeuners 13

Faites-vous cette erreur répandue au petit-déjeuner ? 13

Se tromper sur le « bon » petit-déjeuner ne pardonne pas 13

Pain, lait, confiture ne sont pas des aliments santé 14

Les céréales, le müesli ? Pas l'idéal 15

Et si vous essayiez le salé ? 16

Pas de petit-déjeuner sans protéines ! 17

Régalez-vous, variez les saveurs ! 17

Une alternative : et si vous vous passiez de petit-déjeuner ? 18

Essayez, jugez par vous-même 18

Mensonges 18

Les 8 plus gros mensonges officiels sur l’alimentation 18

Mensonge n°1 : Buvez un bon jus d’orange le matin ! 19

Mensonge n°2 : Le pain complet est la base d’une alimentation santé 20

Mensonge n°3 : Il faut manger « un peu de tout » 20

Mensonge n° 4 : Surtout pas plus de trois œufs par semaine ! 21

Mensonge n°5 : Remplacez le beurre par l’huile de tournesol 22

Mensonge n°6 : les compléments alimentaires sont inutiles et dangereux 23

Mensonge n°7 : Le « sans-gluten » est une mode stupide 24

Mensonge n°8 : Les produits laitiers sont nos amis pour la vie 25

Manger moins gras, le conseil qui fait grossir 26

Mensonge n°9 : Manger gras est mauvais pour la santé 26

Mensonge n°10 : Avalez des féculents à chaque repas 27

Mensonge n°11 : pour maigrir, réduisez les calories 28

Mensonge n°12 : Buvez l’eau du robinet sans inquiétude 29

12 gros mensonges à partager autour de vous ! 29

Et quelques mensonges supplémentaires : 30

Quatre trucs inattendus pour maigrir (sans régime) 30

1. Chassez le stress… surtout au moment des repas ! 31

2. Dormez davantage… et mieux ! 32

3. Protégez vous des polluants toxiques 33

4. Ne misez pas tout sur le sport 34

Maigrir n’est rien d’autre qu’améliorer sa santé 35

Nanoparticules 35

Ces minuscules poisons sont un énorme problème ! 35

L’amiante et la poussière de charbon : c’était le début de la fin ! 36

La question à laquelle personne n’ose répondre 37

Diabète 38

Ce qu’on vous cache sur le diabète 38

Passer sur le billard… et ressortir sans diabète 38

Un simple régime peut guérir le diabète de type II 39

Changer d’alimentation fonctionne aussi ! 39

Plus de bonnes graisses, moins de glucides (sucres et féculents) 40

Faites comme nos ancêtres chasseurs cueilleurs 40

Les autorités françaises sont en retard sur la science 41

Le triste poids des conflits d’intérêt 41

Des médicaments anti-diabète tout sauf inoffensifs 42

Même un médicament 100 % efficace et sans risque devrait être évité 43

« Je n’y peux rien, le patient ne veut pas changer » 43

Poisons des super marchés 44

Comment éviter les poisons du supermarché 44

Quels additifs éviter en priorité ? 44

Les plus ravageurs 45

Votre armure anti-poison ! 46

Baies santé 47

Les 7 baies qui vont booster votre santé ! 47

1. L’aubépine : votre atout cœur… et cerveau 47

2. L’églantier : un excellent anti-inflammatoire 48

3. Le frêne : pour les reins ! 49

4. Le genévrier : dites adieu aux infections urinaires 49

5. Le sureau noir : l’hiver, il est aussi précieux qu’une doudoune 49

6. La groseille à maquereau : championne des laxatifs naturels 50

7. L’argousier : faites le plein de vitamine C 50

Brûlures d’estomac 51

Brûlures d’estomac : évitez à tout prix ce médicament 51

Un médicament qui cause Alzheimer, crises cardiaques, insuffisances rénales graves 51

L’absurdité de la situation 53

Les brûlures d’estomac ne sont pas dues à un excès d’acidité 53

Réduire l’acidité : une manœuvre d’apprenti-sorcier ! 54

Un estomac insuffisamment acide ne vous protège plus contre les bactéries 55

Des pompiers pyromanes ! 55

De Charybde en Scylla [6] : les IPP « préventifs » 57

Et maintenant, des IPP au biberon ! 57

Où est passé le serment d’Hippocrate ? 58

Alzheimer 58

Un moyen simple d’éviter Alzheimer 58

Alzheimer n’a rien à voir avec le vieillissement 59

Somnifères et anxiolytiques : les affreux « benzodiazépines » 60

Médicaments anticholinergiques (allergies asthme, etc.) 60

Médicaments contre les brûlures d’estomac 61

Médicaments anti-cholestérol (statines) 62

Non, je ne suis pas « anti-médicaments » 62

A savoir si vous êtes touché par Alzheimer 63

De graves effets secondaires passés sous silence 63

Des médicaments qui tuent ! 64

Et on continue tranquillement à les prescrire aux malades ! 65

Des alternatives naturelles largement préférables 65

La vitamine qui ralentit (un peu) la maladie 66

L’épice multi-usage pour les malades d’Alzheimer 67

Et tant de remèdes naturels à explorer ! 67

Alzheimer : une idée folle pour en sortir 68

Son œil se rallume 69

Les souvenirs reviennent 69

Intolérances alimentaires : jamais lu dans les magazines féminins 70

Les souvenirs reviennent 73

Etes-vous intolérant… au jus de légume ? 74

D’innombrables maladies causées par les intolérances 74

Les clés pour agir dès aujourd’hui 75

« Guérir stress et dépression : j’ai d’abord cru à une escroquerie. Mais ensuite… » 76

Santé Corps Esprit est une revue unique en son genre. 77

Conseils pour sauver votre intestin (et vous avec !) 77

Comment soigner sa flore naturellement 77

Conseil n°1 : faites-vous plaisir – café, thé, vin rouge et chocolat noir 78

Conseil n°2 : Mangez des aliments pré et pro-biotiques 78

Conseil n°3 : Limitez les sucres et féculents ! 79

Conseil n°4 : Fuyez les édulcorants industriels ! 80

Conseil n°5 : Mangez viandes, fruits et légumes BIO 80

Conseil n°6 : Protégez-vous des poisons du quotidien 80

Chouchoutez votre intestin… sans vous stresser ! 81

Cette petite glande est peut-être responsable de tous vos soucis ! 81

La thyroïde agit sur tous vos organes ! 82

Comment savoir si vous êtes touché ? 83

L'iode pour la synthèse des hormones 83

Les ennemis de votre thyroïde 84

Le traitement de base de l’hypothyroïdie à voir avec votre médecin 84

Des remèdes naturels pour renforcer votre traitement 85

Les différents examens biologiques 86

L’ensemble des signes cliniques qui doivent vous mettre la puce à l’oreille 87

Douleurs, mal de dos : essayez le pouvoir de l’esprit ! 88

88 % de patients totalement guéris 88

« Le meilleur médecin des Etats-Unis » (Forbes) 88

Pas de méthode d’évaluation scientifique, mais… 89

Un seul accessoire, un seul médicament : votre cerveau 90

Pour guérir : abandonner la croyance en une cause « physique » de la douleur 91

Trouver la rage refoulée 91

Un bienfaiteur de l’humanité 93

Huiles de cuisine : 6 graves erreurs à éviter  (la n°4 est la pire) 94

Erreur n°1 : Se priver volontairement d’huile parce que ce serait « trop gras » 94

Erreur n°2 : Consommer les huiles végétales qui ruinent votre cœur – tournesol, maïs, pépin de raisin 95

Erreur n°3 : Se passer des fabuleux anti-oxydants de l’huile d’olive 96

Erreur n°4 (la plus grave) : Se priver des incroyables omégas-3 de l’huile de colza 97

Erreur n°5 : Cuire les huiles de qualité à haute température 98

Erreur n°6 : Choisir des huiles raffinées et mal les conserver 98

Mon utilisation personnelle des huiles de cuisine 99

Vitamine C à haute dose : le sujet fait son entrée en France ! 100

Le sel 101

Comment déjouer les pièges du sel ? 101

Encore l'industrie agroalimentaire ! 101

Notre organisme n’est pas adapté 102

Les graves dangers du sel sur votre santé 102

Même quand on veut l’éviter, c’est impossible ! 103

Mes conseils pour manger moins de sel et retrouver le goût des aliments 104

Je vous recommande : le sel marin gris 104

Sexualité 105

Que faire si Monsieur a une « panne » ? 105

Les vraies causes des difficultés de Monsieur 106

Élucubrations sur le couple 106

Et les femmes dans tout ça ? 106

Les aliments qui stimulent la testostérone 107

Les aliments qui favorisent l’excitation 107

Les aliments qui renforcent le désir 107

Appuyez-vous sur les bourgeons de plante 108

Les trésors naturels des peuples d’ailleurs pour la santé amoureuse 108

 


Bien dormir

Quel insomniaque êtes-vous ?

Les troubles du sommeil gâchent les nuits (et les journées) de 4 Français sur 10, deux fois plus souvent les femmes que les hommes et d'autant plus que l'on avance en âge.

Certes, il peut arriver à tout le monde de mal dormir un jour ou l'autre. Ce n'est un réel problème que lorsque l'insomnie s'éternise.

Il existe différents types d’insomnies :

·         Quand on ne peut dormir plus de 6 heures par nuit

·         Quand le délai d’endormissement dépasse une demi-heure

·         Quand le temps total d’éveil sur la nuit est supérieur à 20 minutes

On peut parler, si vous êtes confronté à des difficultés d'endormissement, d’éveils multiples, de réveils précoces, d’un état d'éveil fragmenté par des micro-sommeils, ou de la nécessité de faire une sieste.

Il faut toujours comprendre le sens de ces problèmes de sommeil avant d’envisager un traitement, quel qu’il soit.

Les vraies causes des insomnies

L'insomnie peut avoir des causes aussi diverses que :

·         Le stress qui donne lieu à un réveil précoce entre 4 heures et 5 heures du matin, une grande sensibilité au bruit au cours du sommeil et une agitation physique ;

·         Les troubles de l'humeur, telle la dépression ;

·         L’âge : en vieillissant le sommeil s'altère, le nombre d'éveils augmente, la récupération est moins bonne, les somnolences diurnes et le besoin de faire la sieste dans la journée est plus fréquent ;

·         Le syndrome des jambes sans repos : il se caractérise notamment par des gênes au niveau des membres inférieurs (picotements, fourmillements, agacements d'impatience, sensation de courants électriques), une anxiété, une insomnie, des réveils nocturnes, et des troubles de l'humeur (de manière générale, il faut rechercher en priorité un déficit en fer par un dosage de la ferritine).

Les 13 règles d’or pour bien dormir

Je vous livre d’abord les conseils « élémentaires » pour retrouver les clés d'un bon sommeil :

·         Ne pas boire de café, thé, alcool et autres excitants après 15 heures.

·         Boire une tisane calmante, en faire un rituel avant d'aller au lit.

·         Dîner léger.

·         Éviter un excès de liquides.

·         Se coucher à heures régulières.

·         Éviter les somnifères qui ne procurent pas un sommeil naturel et de bonne qualité.

·         Conserver une vie active, sociale le plus longtemps possible, et s'exposer à la lumière du jour quand cela est possible.

·         Éviter de s'endormir en journée, excepté pour une courte sieste, et préserver le contraste veille/sommeil.

·         Se coucher tôt et se lever de bonne heure si possible. L'adage : « La vie appartient à ceux qui se lèvent et se couchent tôt » reste valable, essentiellement pour les personnes proches des cycles du soleil et de la lune.

·         Prendre un bain chaud, deux heures avant de se coucher, l'énergie thermique qui s'ensuit favorise le sommeil.

·         Ne jamais oublier que les amphétamines, les coupe-faim, les corticoïdes, l'abus de somnifères, les antispasmodiques, les bêtabloquants, certains antidépresseurs, le café, le thé, l'alcool procurent des sommeils de mauvaise qualité, légers, instables, en supprimant le sommeil paradoxal et le sommeil lent profond.

·         Éviter de s'endormir tout de suite après le dîner, après des discussions intellectuelles, après des activités physiques soutenues, après des émissions audiovisuelles agressives.

·         Ne vous couchez que lorsque vous ressentez des signaux de sommeil (bâillements, nuque lourde, yeux qui piquent)

Et si votre sommeil se jouait dans l’assiette ?

Evitez d’absorber des glucides (comme des viennoiseries) avant 13 heures. Cette habitude bloque le tryptophane, le seul acide aminé qui parvient au cerveau. Par ailleurs le tryptophane stimule la sérotonine (satiété, joie de vivre) qui stimule la mélatonine (sommeil) laquelle stimule la leptine (modulation du poids). Quel beau système harmonieux !

Exemple de petit-déjeuner :

·         1 œuf dur, mollet ou à la coque ; ou 2 tranches fines de jambon blanc, sans couenne ; ou 2 tranches fines de blanc de volaille ou de viande des Grisons ;

·         1 petite tranche de saumon ;

·         Supprimez laitages et fromages qui contiennent 80 % de phosphoprotéines (le lait maternel n’en contient que 10 %). L’excès de phosphore neutralise le calcium, qui est indispensable à l’élaboration de neuromédiateurs.

Réservez donc le lait de vaches aux petits veaux qui eux en ont besoin !

·         L’après-midi, vers 17 h, prenez une collation à base de fruits frais ou secs, seuls ou avec une dizaine d'amandes et/ou 2 carrés de chocolat noir ;

·         Le dîner, je rappelle l’aphorisme « qui dort, dîne ». Consommez des glucides à index glycémique bas (riz complet, quinoa ou légumineuses type haricots blancs, lentilles, pois chiches) et des protéines (poisson). Complétez par un apport en magnésium : à fortes doses (par ex : Bio Mag 2 fois 2 comprimés à croquer).

Un dîner excessif et bien arrosé peut entraîner des troubles du sommeil (de type cauchemar ou réveil à 4 heures du matin) : situations pouvant être améliorées par la prise d'un complexe micro-nutritionnel riche en enzymes digestives [1].

Gardez aussi ceci en tête :

·         Un repas riche en glucides augmente la durée du sommeil.

·         Un repas riche en graisses diminue la durée du sommeil.

·         Un repas riche en protéines augmente la vigilance.

Un traitement adapté à chaque type d’insomnie

1. L'insomnie des personnes stréssées 

Elle se caractérise par un réveil précoce entre 4 heures et 5 heures du matin, avec une grande sensibilité au bruit au cours du sommeil et une agitation physique.

La prise, au petit-déjeuner, de compléments alimentaires enrichis en tyrosine peut être bénéfique pour booster la synthèse de la dopamine.

Les conseils nutritionnels :

·         Boire des eaux bicarbonatées type Salvetat et riches en magnésium.

·         Prendre des compléments de magnésium le soir (250 mg) ;

·         Prendre, 30 minutes avant le coucher, 2 cuillers à café d'une préparation d'extraits d'escholtzia et d'aubépine ;

2. L'insomnie des personnes dépressives 

·         Il faut commencer par traiter la dépression. S'il s'agit d'une dépression avec un sommeil agité, de type dopaminergique, il faut augmenter les apports en tyrosine le matin.

·         S'il s'agit d'une dépression de type sérotoninergique avec un comportement un peu agressif et une phase de « rumination » à l'endormissement, il faut augmenter les apports en tryptophane le soir.

3. L'insomnie des personnes âgées



Avec l'âge, le sommeil s'altère, le nombre d'éveils augmente, la récupération est moins bonne, les somnolences diurnes et le besoin de faire la sieste dans la journée sont plus fréquents.

Les séniors manquent souvent de fer et de vitamine D. On trouve du fer dans le chocolat, les huîtres, les noix de cajou, le boudin noir.

Lorsque tout cela ne suffit pas, il faut recourir aux plantes, qui peuvent faire des merveilles (je vous en parlerai en détail une prochaine fois).

En attendant, n’hésitez pas à adopter la technique du jeune médecin de guerre : lorsque vous avez du mal à vous endormir, écoutez un beau morceau de musique classique !

Je vous souhaite de très belles nuits, de beaux rêves et surtout, une bonne santé à tous !

Portez-vous bien.

Dr Jean-Pierre Willem

 

Mes plantes préférées pour bien dormir

Chère amie, cher ami,

Avez-vous bien dormi cette nuit ? Si ce n’est pas le cas, relisez bien une de mes précédentes lettres où je vous ai donné les règles d’or pour favoriser un sommeil de qualité et éviter les insomnies.

Mais je vous en supplie, ne craquez pas, résistez aux somnifères !

Je sais que ce n’est pas vous, chers lecteurs, que je dois convaincre d’éviter à tout prix les petites pilules du sommeil :

·         Les effets secondaires des somnifères ou des benzodiazépines sont trop importants pour prendre le risque d’abîmer votre cerveau : on sait désormais qu’ils peuvent doubler votre risque d’avoir la maladie d’Alzheimer !

·         Ces médicaments créent l’illusion du repos mais n’offrent pas un « vrai sommeil » réparateur ;

·         En quelques semaines seulement, vous pouvez devenir dépendant psychologiquement et physiquement et mettre votre santé en danger.

Pourquoi aller chercher des médicaments à la pharmacie alors que la nature regorge de plantes qui permettent de donner un coup de pouce au sommeil ?

Mes plantes préférées pour bien dormir

Les plantes sont utilisées depuis la nuit des temps pour soigner de nombreuses maladies. Pour les problèmes de sommeil, il y a plusieurs plantes très efficaces, auxquelles on peut faire appel pour chacun de ces usages :

·         Le Coquelicot, l'Aspérule odorante, le Lotier corniculé, le Mélilot, la fleur d'oranger peuvent assurer des nuits calmes aux enfants et à leurs parents.

·         L’Eschscholtzia favorise l'endormissement. Intéressant chez les enfants (qui font pipi au lit). C’est indiqué à tous les âges de la vie lorsque les troubles du sommeil sont accompagnés de crampes, cauchemars, agitation, douleurs.

·         Le Kawa-kawa est hypnotique, à bonne dose, chez les patients coléreux, agressifs. Dans cette indication, le Rauwolfia s'avère souvent utile, mais ne doit pas être conseillé chez le dépressif, car il diminue l'effet des catécholamines (adrénaline, noradrénaline).

·         Le Tilleul permet de trouver le sommeil lorsque le cerveau est submergé par les tâches quotidiennes ;

·         La Valériane induit le sommeil lors des surmenages nerveux ou intellectuels, surtout lors des manifestations somatiques (faux angor, spasmes digestifs, céphalées). Dans ce cas, ne pas hésiter à lui associer l'Aubépine et la Ballote.

·         Le Houblon, dont les cônes servaient à bourrer les oreillers, est un remarquable somnifère.

·         La Lavande, le Millepertuis et la Passiflore conviennent pour endormir les dépressifs.

On peut utiliser ces plantes en teinture mère ou en bourgeons macérat glycériné 1D, ou même en infusion. Par exemple :

·         Tilia tomentosa Bg. Mac. Glyc. 1D, 1 flacon 125 ml ; 100 gouttes au dîner + 100 gouttes avant de dormir.

·         Le Ficus carica (figuier) gère la sphère psycho-émotionnelle (angoisse). Prendre 2 fois 40 gouttes

Les huiles essentielles et l’homéopathie fournissent aussi des solutions très efficaces, je vous donne mes protocoles détaillés à la fin de ce message, pour tous les types d’insomnie.

Et un remède de « bonne femme »

Un remède de « bonne femme » n’a rien de péjoratif, contrairement à ce qu’on croit.

Si l’on regarde l’ethymologie latine : « Bona fama » signifie « de bonne renommée » !

Il y a une vingtaine d’années, lors d’une conférence sur l’insomnie, une dame m’interpelle :

« Docteur ! à la saison des cerises je retrouve un sommeil apaisant. J’en mange un demi kilo par jour ! ».

Sa remarque était parfaitement pertinente. La cerise contient de la sérotonine. Il suffit de prendre 1 petit verre de jus de cerise. La cerise douce et acidulée est source de vitamine A, C, de cuivre, de fer et de manganèse (antiallergique).

Une autre recette, un peu plus chère !

Une heure avant de vous coucher, absorbez une flûte de champagne ; le besoin de vous endormir sera imparable. Pendant la nuit, la sécrétion de mélatonine diminue. Elle régule l'endormissement grâce au concours de deux oligoéléments, le cuivre et le fer, dont la déficience entraîne une difficulté à s'endormir. Un verre de champagne contient 12 mg de cuivre et 10 mg de fer ionique.

Ronflements : essayez ceci !

Vous avez peut-être entendu parler de l’apnée du sommeil.

Ce problème se manifeste par des épisodes brefs d'arrêt ou de diminution de la respiration pendant le sommeil.

Ces pauses respiratoires sont associées à des ronflements, une salivation nocturne, une envie de boire et/ou d'uriner dans la nuit.

Lors des apnées du sommeil, le cœur fabrique une hormone qui fait uriner davantage. Ce syndrome peut être favorisé par une hypothyroïdie, et par une prise de poids.

A ceux qui font plus de 30 apnées par heure, le médecin propose de porter la nuit une ventilation par pression positive, contraignante, mais efficace.

Il existe un excellent remède naturel à base de plantes, de vitamine D et de cuivre contre les apnées et le ronflement (voir en note la référence si vous êtes concerné [1]).

Le meilleur moyen de combler le trou de la Sécu !

Avec mon protocole homéo et huiles essentielles ci-dessous, je vous aurai donné de nombreuses clefs pour retrouver un sommeil de qualité.

Vous voyez à quel point les remèdes naturels sont riches et nombreux.

J’espère que ça va vous aider à retrouver le sommeil, et que vous lirez ces prochaines lettres avec encore plus d’intérêt !

Pensez à en faire profiter tous vos proches : je suis sûr qu’ils sont nombreux à souffrir de problèmes de sommeil. Car si 4 Français sur 10 sont insomniaques, cela veut dire qu’il y a des centaines de milliers de lecteurs de cette lettre qui dorment mal !

Si tous les Français pouvaient disposer de cette lettre, on pourrait très vite combler le gouffre de la Sécurité Sociale.

Chers lecteurs, mobilisez-vous et faites connaitre cette lettre à vos amis !

Dr Jean-Pierre Willem


PS : Voici comme promis une excellente recette à base d’huiles essentielles pour tomber dans les bras de Morphée et un protocole complet d’homéopathie.

Ma recette avec des huiles essentielles

Voici une recette de synergie d’huiles essentielles à base de Petit Grain Bigarade (orange amer), à appliquer par voie cutanée :

·         H.E. Citrus aurantium ssp aurantium (feuille) : 2 ml

·         H.E. Ledum groenlandicum : 0,5 ml

·         H.E. Ravensara aromatica : 1,5 ml

·         H.E. Lippia citriodora : 0,5 ml

·         H.E. Nardostachys jatamansi : 0,5 ml

·         H.V. Rosa rubiginosaqsp : 5 ml

Posologie : 5 gouttes, 1/2 heure avant le coucher ; en massage sur le plexus solaire (sternum).

Pour les bébés et les enfants : 

·         H.E. Ravensara aromatica : 2ml

·         H.E. Pinus ponderosa : 1ml

·         H.E. Origanum majorana : 1ml

·         H.E. Chamaemelum mobile : 1ml

·         Gel de carbomer à 2%qsp : 50ml

Posologie bébé et enfant : appliquez 1 noisette de ce gel soit sur le plexus solaire, soit sur la voûte plantaire, soit sur la face interne des poignets ou encore le long de la colonne vertébrale, à répéter selon le besoin.

Les solutions en homéopathie

En dehors d'une insomnie due à une maladie, le traitement homéopathique se montre efficace. Voici quelques protocoles homéo adaptés à différents cas.

Tous les remèdes sont à prendre en 9 CH, 5 granules au coucher et à chaque fois que les symptômes se manifestent : 

1. Difficultés d'endormissement (tension nerveuse, stress)

·         Coffee cruda : trop de café, trop d'idées envahissent le cerveau. Émotion après une bonne nouvelle. Arrêter le café ou le thé, voire les excitants ou la vitamine C.

·         Gelsemium : trac avant un examen ou un événement redouté. Inhibition. Paralysie. Prendre une dose la veille au soir et le matin.

·         lgnatia : trop d'émotions, heureuses ou malheureuses. Hyper-excitation.

2. Fatigue physique ou Intellectuelle

·         Arnica : impression de contusion musculaire après un gros effort de sport intensif.

·         China : fatigue physique après une maladie, grossesse, intervention chirurgicale ; suées et malaise complètent le tableau. À prendre pendant une longue période, 2 fois par jour, en 9 CH, 5 granules.

·         Kalium phosphoricum : trop de travail, d'efforts intellectuels, maux de tête et mauvaise humeur (étudiants, chefs d'entreprise). À prendre pendant une longue période, 2 fois par jour, en 9 CH, 5 granules.

3. Sensation de sommeil

·         Belladonna : réveil juste après l'endormissement. Bâillements. Envie de dormir sans effet.

·         Hyoscyamus : envie de dormir qui disparaît dès qu'on se met au lit. Soubresauts musculaires, tics. Désir d'être nu. Éréthisme sexuel.

·         Stramonium : terreur nocturne avec crainte de l'obscurité : l’enfant réclame toujours de la lumière. Délire avec agitation d'une violence extrême.

Ces trois remèdes font partie de la famille des solanacées qui provoquent délires ou hallucinations. Ils sont efficaces en cas de cauchemars, de délires, en particulier lors d'accès de fièvre.

4. Réveils nocturnes selon l'heure du réveil

Les heures de réveil sont toujours très précises et identiques d'un jour à l'autre. Lors des changements d'heure elles se recalent très rapidement sur l'heure de la montre:

·         Arsenicum album : réveil entre 1 h et 3 h avec angoisse profonde. Peur ou évocation de la mort. Correspond à l'heure de la crise d'asthme ou d'une névralgie.

·         Kalium carbonicum : réveil entre 2 h et 4 h avec malaise digestif ou respiratoire. Grande fatigue. Attention, le réveil en fin de nuit est souvent le signe d'une dépression.

·         Nux vomica : réveil vers 3 h avec cogitation à ses affaires professionnelles ou domestiques. Les troubles digestifs chez un gros 1 mangeur et buveur entretiennent cette insomnie.

5. Décalage horaire

·         Melatonimum 7 CH + Cocculus indicus 7 CH: prendre 5 granules de chaque, 2 fois par jour.

·         Circadin 2 mg L.R (mélatonine) : Insomnie primaire chez les patients de 55 ans ou plus. Prendre 1 comprimé par jour, 1 à 2 heures après le repas, avant de se coucher. Traitement continu de 21 jours (pharmacie).

 

Petits déjeuners

         Faites-vous cette erreur répandue au petit-déjeuner ?


Faites-vous partie de ces personnes qui croient bien faire au petit-déjeuner et font pourtant l’inverse de ce que leur organisme réclame ?

Le jus d’orange est l’exemple le plus catastrophique.

Un seul verre de jus d’orange contient autant de sucres qu’un coca. C’est le cas même si le fruit est pressé sous vos yeux et sans sucre ajouté.

Pire : le sucre du jus, faute d’avoir été ralenti par les fibre du fruit entier, devient presque aussi « rapide » que du sucre de table.

Il fonce dans votre sang, et force votre pancréas à produire en urgence une large dose d’insuline. Résultat :

·         Au bout de deux heures, un « coup de pompe » : l’insuline finit par faire chuter votre sucre sanguin et vous risquez l’hypoglycémie légère.

·         Au bout de 30 ans d’excès : un risque accru de surpoids, de diabète, d’hypertension et un vieillissement accéléré de chacune de vos cellules. [1] [2] 

En 2015, l’Université de Harvard a estimé à 184 000 le nombre de décès attribuables aux boissons sucrées, sodas et jus de fruit. [3]

Et ce n’est qu’un exemple des erreurs les plus courantes commises au petit-déjeuner.

Se tromper sur le « bon » petit-déjeuner ne pardonne pas

Il n’est pas exact que « le petit-déjeuner est le repas le plus important de la journée » - vous verrez que certains gagnent à s’en passer.

Mais il est vrai que c’est LE repas où vous ne devez pas vous tromper.
Car l’erreur se répète chaque matin. Tous les jours, jusqu’à la fin de votre vie – tandis que nos autres repas sont plus variés.

La conséquence ? Pas seulement une moins bonne humeur et un manque d’énergie au quotidien. Pas uniquement un tour de taille qui s’élargit dangereusement.

Mais une atteinte plus insidieuse à votre santé de long terme. Et un risque accru, à mesure que vous vieillissez, de contracter des maladies comme l’arthrose, l’ostéoporose ou même la dégénérescence du cerveau.

Pain, lait, confiture ne sont pas des aliments santé

Vous n’avez pas besoin d’un nutritionniste pour savoir que vous devez éviter de manger chaque matin des croissants, viennoiseries et autres gâteries bourrées de sucre, de graisses saturées et d’autres substances nocives comme l’acrylamide (cancérigène).

Mais peut-être pensez-vous que le petit-déjeuner « à la française » - pain, lait, confiture – est recommandable.

Pour le pain, le problème est le même que celui du jus d’orange – aussi bizarre que cela puisse paraître.

Car contrairement à ce qu’on a longtemps cru, le pain est un sucre rapide.

Que vous preniez de la baguette ou du pain complet, le problème est le même : leur indice glycémique (qui reflète la rapidité du passage du sucre dans le sang) est supérieur au sucre de table. En excès, c’est la prise de poids assurée. [4]

Si vous tenez à votre tranche de pain le matin – ce qui est compréhensible ! –, préférez les pains multi-céréales au levain, leur indice glycémique est moins élevé.

Même chose pour la confiture. Seules celles drastiquement allégées en sucre sont acceptables. Les autres ont une charge glycémique trop élevée.

Mangez donc les fruits frais, entiers – plutôt que « transformés », cuits et baignés de sucre.

Les confitures « faites maison » classiques n’échappent pas à la règle, hélas. Savourez-les donc à petite dose, dans de belles occasions, mais pas tous les matins.

A choisir, il vaut mieux tartiner son pain de beurre plutôt que de confiture. Car contrairement à ce qu’on a raconté pendant des années, le beurre est plutôt un aliment recommandable, qui contient de bons acides gras et des vitamines (A, E et K2).

L’idéal étant de prendre du beurre « clarifié », c’est à dire débarrassé des mauvais sucres et protéines du lait (lactose et caséine). 

Car le lait, justement, est à éviter. La majorité des Occidentaux ne digèrent pas correctement le lactose. D’autant plus que le lait de vache contient plusieurs hormones bovines (insuline, estrogène) inadaptées au corps humain, ainsi que des « facteurs de croissance » qui pourraient stimuler les cellules cancéreuses.

Un veau nourri au lait de vache passe de 30 à 200 kilos en 6 mois. Laissez-lui ce lait fabriqué sur mesure pour ses besoins à lui !

Et contrairement à ce qu’on raconte souvent, le lait n’est pas bon pour vos os. Des précurseurs comme le Professeur Joyeux ou le journaliste scientifique Thierry Souccar le disent depuis des années.

Mais c’est désormais admis par tous les experts indépendants (l’Université de Harvard, le British Medical Journal, etc.). Une synthèse d’étude publiée en 2015 l’a réaffirmé : le calcium de l’alimentation ne réduit pas le risque de fracture [5] !

D’ailleurs, les pays les plus touchés par l’ostéoporose (un affaiblissement des os) sont aussi ceux qui consomment le plus de lait ! Les Japonais, qui n’en consomment pas, ne connaissent quasiment pas cette maladie.

Il n’y a plus guère que les « experts » ayant des contrats avec l’industrie du lait qui continuent mordicus de conseiller « trois produits laitiers par jour ».

Mais je sais que je touche un point sensible.

Ma propre mère avale tous les matins un grand bol de lait depuis sa tendre enfance, et aucun argument au monde ne pourrait lui faire totalement renoncer. Mais, harcelée (gentiment) par mes soins, elle a divisé la quantité par deux et choisit désormais son lait bio, qui contient moins de « facteurs de croissance ».

Cette méthode des petits pas est d’ailleurs efficace : plutôt que de tout révolutionner d’un coup, mieux vaut parfois réaliser des petits ajustements progressifs qui peuvent faire une réelle différence sur le long terme.

Comme de limiter sa consommation de céréales.

Les céréales, le müesli ? Pas l'idéal

A titre personnel, lorsque j’ai commencé à me préoccuper de mon alimentation, j’ai cru faire un pas immense dans la bonne direction en décidant de faire une place de roi aux céréales.

Fini les petits pains industriels tartinés de confiture : place à cet aliment que tout le monde vante : les céréales complètes, plongées dans du yaourt nature !

En fait, j’étais encore loin du compte.

La plupart des céréales du commerce sont des bombes à sucre. Regardez l’étiquette : dans les ingrédients, le sucre est souvent cité en deuxième ou troisième position (plus il apparaît tôt dans la liste, plus un aliment en contient).

Le résultat est le même que pour le jus d’orange, le pain classique et la confiture : un coup de fatigue à 11h et des risques de maladies accrues sur le long terme.

Si vous ajoutez à cela le mode de cuisson à haute température, qui accroît encore leur indice glycémique, vous comprenez que ce sont de véritables « junk food », dont les enfants devraient être les premiers protégés.

(Si vous me demandez mon avis, avant de s’attaquer au vin rouge, nos autorités devraient obliger les industriels à inscrire un avertissement énorme, en rouge, sur les boîte de céréales. Et faire comme pour les paquets de cigarette : imposer le paquet de céréales uniques, sans marketing).

Mais si vous, adultes qui me lisez, ne pouvez pas vous passer de céréales le matin, alors voici quelques astuces pour les choisir :

·         Limitez le sucre – choisissez les marques qui ont moins de 5 grammes par portion ;

·         Choisissez les céréales riches en fibres – au moins 3 grammes par portion ;

·         Choisissez les céréales non grillées, comme les flocons d’avoine – si vous supportez le gluten (car l’avoine contient également du gluten) ;

·         Mangez vos céréales avec des protéines. Mais plutôt que de les tremper dans le lait, préférez le yaourt nature, idéalement au soja, sinon au lait de chèvre ou brebis.

Tout ceci fait un petit-déjeuner parfaitement acceptable, surtout si vous y ajoutez ces « super-fruits » peu sucrés que sont les myrtilles, mûres ou framboises, bourrés d’anti-oxydants favorables à votre santé.

Ce sera le jour et la nuit… par rapport à un petit-déjeuner fait de pain à la confiture, de céréales soufflées enrobées de sucre et d’un bol de lait.

Mais si vous cherchez l’idéal, vous n’y êtes pas encore tout à fait.

Et si vous essayiez le salé ?

Des œufs, des noix, avec du jambon cru ou du saumon fumé (sauvage) le week-end, et, si vous avez le temps, des légumes cuisinés ou en jus : voilà de vrais ingrédients santé !

Oui, des œufs, chaque matin. Ce n’est pas seulement un régal pour les papilles (mes anciens petits-déjeuners sucrés ne me manquent pas une seconde !), c’est aussi un des meilleurs aliments santé qui existe !

Ils contiennent du cholestérol ? Aucun problème. Je répète pour que ce soit bien compris car la désinformation sur ce sujet est sévère : à moins d’avoir des problèmes de santé spécifiques (hypercholesterolémie, diabète), vous ne prenez aucun risque à consommer deux œufs (bio) tous les jours.

La raison est simple. Le jaune d’œuf contient effectivement une dose importante de cholestérol. Et on a longtemps pensé que ce cholestérol alimentaire allait directement dans vos artères.

Mais on sait aujourd’hui que l’essentiel de votre cholestérol est produit par votre foie qui joue le rôle de « thermostat » : si vous ingérez du cholestérol alimentaire, votre foie va naturellement réduire sa propre production.

En fait, votre cholestérol sanguin n’augmente structurellement que lorsque votre foie est dépassé par une mauvaise alimentation générale et une hygiène de vie approximative.

Devant l’accumulation de preuves scientifiques, les autorités de santé américaines ont d’ailleurs fini par reconnaître ce qui est devenu l’évidence.

En 2015, leur comité d’expert a écrit noir sur blanc qu’il est inutile de s’inquiéter de la quantité de cholestérol dans son alimentation. C’est pourquoi, d’ailleurs, vous avez le droit de manger du beurre.

Les œufs sont des merveilles de la nature.

Le jaune d’œuf est rempli de vitamines et nutriments indispensables à votre santé. Il est riche en choline, un nutriment qui protège cerveau contre Alzheimer, et en lutéine, qui protège vos yeux de la dégénérescence liée à l’âge.

Le jaune est gras ? Oui, mais ce sont d’excellentes graisses pour votre cœur, comme celles de l’avocat ou des oléagineux (noix, noisettes, amandes).

Quant au blanc d’œuf, il est composé à 100 % de protéines, qui est le meilleur type d’aliment à prendre au petit déjeuner !

Pas de petit-déjeuner sans protéines !

D’innombrables études ont montré que prendre des protéines plutôt que des céréales au petit-déjeuner favorise la perte de poids. [6] 

Les protéines donnent un meilleur sentiment de satiété, tandis que les glucides (sucres), surtout s’ils sont rapides, donnent davantage envie de se resservir.

Et contrairement à une idée reçue, vous n’avez pas besoin de la moindre dose de sucre pour bien « démarrer » la journée.

Au contraire, les protéines favorisent la production de dopamine, un neuromédiateur qui permet au cerveau d’être alerte et productif. La dopamine est idéale le matin pour vous donner l’entrain la motivation dont vous avez besoin.

Si vous ne supportez pas les œufs, faites comme nos amis nordiques, qui mangent du hareng mariné le matin.

Bon, d’accord, c’est peut-être un peu extrême dès le matin. Heureusement, il reste d’autres sources de protéines animales (le poulet, le saumon, le jambon cru) et végétales si vous ne consommez pas de viande (légumineuses).

Régalez-vous, variez les saveurs !

Pour peu que vous en preniez l’habitude, le petit-déjeuner salé est un régal sans cesse renouvelé.

Vous pouvez varier les plaisirs à volonté :

·         Œuf à la coque avec une tranche de jambon, éventuellement un demi-avocat arrosé d’un filet d’huile d’olive et de colza et d’un peu de citron ;

·         Des œufs brouillés avec des légumes (carottes, brocolis, épinards) frits avec de l’huile de coco, avec un peu d’épices ;

·         Des œufs au plat mélangés à d’autres légumes avec de l’huile d’olive, du beurre clarifié, du jus de citron et du yaourt grec ;

·         Une quiche (sans gluten si possible) au chèvre, champignon et épinards ;

Cela dit, si rien de tout cela ne vous fait envie, personne ne vous force à manger le matin.

Une alternative : et si vous vous passiez de petit-déjeuner ?

Car sauter le petit-déjeuner pourrait être ce qui vous convient le mieux.

On a longtemps déconseillé cette pratique parce qu’on observait statistiquement que ceux qui prenaient un petit déjeuner était en meilleure santé que les autres.

Mais on a fini par en comprendre la raison : le mode de vie de ceux qui sautaient le petit-déjeuner était en moyenne plus malsain : ils fumaient plus, buvaient plus et faisaient moins d’activité physique. [7] 

Aujourd’hui, on sait désormais que l’impact du petit-déjeuner dépend des personnes. Certains supportent mal de s’en passer. [8]

D’autres, au contraire, voient leur tour de taille s’améliorer et leur sucre sanguin se stabiliser, grâce à ce « jeune intermittent » de 20h du soir à 12h le lendemain.

Le mieux est donc de suivre votre instinct : ressentez-vous le besoin de manger le matin ? Est-ce un plaisir ou une obligation ? Comment vous sentez-vous dans la journée ?

Essayez, jugez par vous-même

Faites l’essai. Pendant 3 à 5 jours d’affiliés, essayez l’une de ces formules :

·         Sucré, mais à indice glycémique faible et un peu protéiné : flocons d’avoine, yaourt nature, fruits et noix ;

·         Salé : œufs, légumes, jambon cru ;

·         Sauter le petit-déjeuner.

Observez les effets sur votre énergie, votre concentration, votre vigilance. Et ce que vous dit votre corps.

Et choisissez, parmi les trois, le petit-déjeuner qui vous apporte le plus de plaisir : c’est le seul moyen de le tenir dans la durée !

Bonne santé !

Xavier Bazin

Mensonges

Les 8 plus gros mensonges officiels sur l’alimentation


Chers amis de la santé globale,

C’est malheureux, mais les recommandations des nutritionnistes « officiels » sont souvent à mille lieues des enseignements de la science et du bon sens.

Pourquoi ? Parce que l’alimentation est au cœur d’intérêts politiques, industriels et financiers puissants !

Voyez plutôt les 8 énormes mensonges qu’on entend quotidiennement dans les grands médias… et qui nuisent gravement à votre santé.

Mensonge n°1 : Buvez un bon jus d’orange le matin !

La plupart des gens s’imaginent que les jus de fruit sont bons pour la santé.

Et le très officiel Programme National Nutrition Santé (PNNS) les conforte dans cette erreur. Pour ces « experts », un verre de jus « compte » comme une portion de fruit.

Ce n’est pas seulement faux: c’est dangereux.

Car un verre de jus d’orange contient autant de sucre qu’un Coca Cola, avec les mêmes effets désastreux sur votre santé.

Pour les chercheurs de l’Université de Harvard, les boissons sucrées (sodas ET jus de fruits) sont responsables de 133 000 décès par diabète, 44 000 décès par maladie cardio-vasculaire et 6 000 décès par cancer [1].

Car le sucre est l’ennemi numéro 1 de votre santé.

Les Français consomment 17 fois plus de sucre aujourd’hui qu’au 19ème siècle. Et comme par hasard, cette nouveauté a coïncidé un peu partout avec une augmentation vertigineuse de l’obésité, du diabète et de la quasi-totalité des maladies modernes.

Le pire est le fructose ajouté, que l’on trouve dans les pâtisseries mais aussi la plupart des produits industriels, sous forme de « sirop de maïs » ou « sirop de fructose-glucose ».

Quant au sucre de table, composé à 50 % de fructose et à 50 % de glucose, il faut savoir qu’il est la nourriture privilégiée des… cellules cancéreuses ! Plus vous consommez de sucre, plus vous risquez de déclencher un cancer… et de l’alimenter.

Voilà pourquoi il est si important de réduire au maximum sa consommation de sucre, y compris celui des jus de fruit, même s’ils ont été soigneusement pressés par vos soins.

Et ne croyez surtout pas que manger un fruit entier équivaut à boire du jus de fruit.

D’abord parce que le jus empêche de vous rendre compte de la quantité de sucre que vous avalez. Saviez-vous qu’un seul verre de jus contenait le sucre de deux oranges ? Et que pour produire 1 seul litre de jus, il faut 2 à 3 kilos d’orange ?

Et surtout, les fibres du fruit ont l’avantage de « ralentir » le passage du sucre dans le sang. Lorsque le fruit est réduit en jus, sans les fibres, il augmente brutalement votre taux de sucre sanguin et force votre pancréas à injecter une dose massive d’insuline pour rétablir la situation.

Résultat : au bout de deux heures, c’est l’hypoglycémie. C’est la fameuse fringale de 10-11h, après un petit-déjeuner sucré. Au bout de quelques mois, c’est la prise de poids… Et au bout de quelques années, c’est l’ensemble de vos cellules que vous endommagez.

Voilà l’effet que les sucres « rapides » produisent sur votre organisme… Et le pain n’y fait pas exception :

Mensonge n°2 : Le pain complet est la base d’une alimentation santé

Ah, le pain complet, les céréales complètes, voilà qui sonne « sain », n’est-ce pas ?

Malheureusement, les choses ne sont pas si simples.

Les nutritionnistes recommandent le pain complet car il contient une dose correcte de fibres et des vitamines (contrairement au pain blanc, très pauvre nutritionnellement).

Mais c’est loin d’être un aliment irreprochable.

Le pain complet contient beaucoup de gluten, de sel et de pesticides (lorsqu’il n’est pas bio).

Et contrairement à ce qu’on croit trop souvent, c’est un « sucre rapide ».

On le sait grâce à la mesure de son « index glycémique », qui reflète la rapidité avec laquelle les aliments augmentent votre taux de sucre sanguin.

Eh bien l’indice glycémique du pain (blanc ou complet) est très élevé (71), et même légèrement supérieur à celui du sucre de table (67) [2] !

Lorsque vous mangez du pain, votre taux de sucre dans votre sang augmente brutalement, et comme on l’a vu avec le jus d’orange, cela finit par dérégler votre appétit, favoriser le surpoids et accélérer le vieillissement de vos cellules.

Choisir des aliments à indice glycémique bas est donc un des gestes les plus importants que vous pouvez faire pour votre santé… et votre tour de taille.

Si vous tenez à votre pain quotidien, préférez le pain complet au levain (bio), qui a l’avantage d’avoir un indice glycémique un peu plus bas.

Mais ne croyez surtout pas que le pain complet, ou les céréales complètes en général, sont des aliments indispensables à une alimentation « santé ». Vous trouverez davantage de bonnes fibres et de vitamines dans les légumes 

Mensonge n°3 : Il faut manger « un peu de tout »

Combien de fois ai-je dû supporter cette vieille rengaine ? « Manger équilibré » ce serait tout simplement « manger un peu de tout ».

Si l’on suit cette logique, cela voudrait dire qu’il faudrait manger « un peu de frites », « un peu de charcuterie », « un peu de viennoiseries industrielles », « un peu de pain blanc », « un peu d’huile de tournesol », « un peu de glace », boire « un peu de coca-cola ».

Vous voyez le problème…

Manger « de tout » était un bon conseil quand toutes ces cochonneries n’existaient pas. Il était alors utile de varier les plaisirs au sein du cercle des aliments bons pour la santé (fruits, légumes, viandes, poissons, œufs, noix).

Mais dans la jungle alimentaire que nous connaissons aujourd’hui, s’il y a une règle à suivre, c'est de manger le plus possible de bonnes choses, et le moins possible de mauvaises.

Manger « de tout » est d’autant plus inadapté qu’il existe des catégories d’aliments qui ne conviennent absolument pas à certaines personnes.

Par exemple, les féculents sont bons pour les sportifs… mais désastreux pour les diabétiques. Le lait et le blé peuvent être consommés avec modération par ceux qui les tolèrent, mais doivent être évités à tout prix par ceux qui les digèrent mal.

Ces derniers ne mangeront donc pas de « tout »… mais cela n’a aucune importance !

Car le lait ou les céréales ne contiennent aucun nutriment qu’on ne peut retrouver dans d’autres aliments (certaines variétés de choux contiennent plus de calcium que le lait).

Même les fruits peuvent être évités sans dommage pour la santé – du moment que vous consommez un maximum de légumes variés.

Quant au régime végétarien, sans viande ni poisson, il est plus compliqué à équilibrer, mais pas impossible si vous avez une excellente connaissance de la nutrition !

Mensonge n° 4 : Surtout pas plus de trois œufs par semaine !

« Les œufs sont pleins de cholestérol ! Limitez-les au maximum, pour le bien de votre cœur et de vos artères ! »

Et voilà comment un slogan sorti des années 1970 a privé inutilement des millions de personnes d’un des aliments les plus sains de la planète.

Car cela fait maintenant des années qu’on le sait : le cholestérol contenu dans les aliments n’a aucune influence négative sur votre cholestérol.

La raison est simple : c’est le foie qui produit l’essentiel du cholestérol de votre organisme.

Lorsque vous avalez du cholestérol contenu dans les aliments, le foie réduit d’autant sa propre « production ». C’est pourquoi vous pouvez avaler 3 œufs par jour sans que votre cholestérol (LDL) ne bouge d’un iota.

Aucun risque, donc, pour votre cœur.

Des études portant sur des centaines de milliers de personnes ont montré de façon répétée que ceux qui consomment beaucoup d’œufs n’ont pas plus de risque que les autres de développer une maladie cardiaque [3].

Face à cette avalanche de preuves, les autorités américaines ont fini par changer leur fusil d’épaule. Les nouvelles recommandations officielles, publiées en 2016, contiennent enfin, noir sur blanc, l’aveu qu’il est totalement inutile de réduire sa consommation d’aliments riches en cholestérol.

Et cela tombe bien, car ce sont souvent des aliments extrêmement sains, comme les fruits de mer, le foie de veau (et autres abats) ou les sardines. Quant à l’oeuf, c’est un véritable « super-aliment » qui mériterait être consommé tous les jours.

Le blanc d’œuf est composé à 100 % d’excellentes protéines, idéales pour le petit-déjeuner. Et le jaune est rempli de vitamines (A, B2, B5, B6, B9, B12, D, E et K), d’anti-oxydants ainsi que de « choline », un nutriment rare qui protège votre mémoire.

D’ailleurs, saviez-vous à quoi la doyenne de l’humanité actuelle, l’italienne Emma Morano (116 ans !), attribue son incroyable longévité ? Aux trois œufs qu’elle mange tous les jours, depuis l’âge de vingt ans !

Mensonge n°5 : Remplacez le beurre par l’huile de tournesol

Priver les citoyens d’un « super-aliment » est dommage. Mais il est beaucoup, beaucoup plus grave de leur conseiller d’avaler un aliment toxique.

C’est ce qui s’est produit dans les années 1970 (encore !), lorsque l’on a commencé à dire aux gens de remplacer les graisses animales, comme le beurre, par des huiles végétales, comme l’huile de tournesol ou de maïs.

Or on sait aujourd’hui que ces deux huiles font partie des aliments les plus nocifs qui existent.

Le problème est qu’elles sont bourrées d’omégas-6, dangereux lorsqu’ils sont consommés en excès : ils augmentent votre risque de surpoids, de diabète… et de crise cardiaque [4] !

Etait-il au moins justifié de recommander de réduire les graisses animales, pour éviter de boucher les artères ?

Même pas.

On s’est aperçu que le régime traditionnel des Eskimos (inuits) était composé presque exclusivement de viandes et poissons extrêmement gras comme le phoque, la baleine, le morse ou le renne…

…Et cela ne les empêchait pas d’avoir un des taux de maladie cardiaque les plus bas au monde !

En réalité, il n’existe aucun lien entre la consommation de graisses animales dites « saturées » et le risque de maladie cardiaque. C’est ce qu’a conclu le rapport de référence de 2010 sur le sujet, qui incluait 21 études et 347 000 personnes suivies.

Pour enfoncer le clou, deux chercheurs ont publié en avril 2016 les résultats d’une étude datant des années 1970, qui sont d’autant plus explosifs qu’ils ont été camouflés pendant près de 30 ans [5].

A l’époque, les chercheurs avaient sélectionné 9 000 personnes qui vivaient en établissement médicalisé, et dont ils pouvaient contrôler le régime alimentaire à 100 %.

Pendant des années, la moitié d’entre eux a suivi un régime alimentaire « classique », relativement riche en graisses saturées (beurre, fromage et viande). L’autre moitié s’est vu priver d’une bonne partie de ces graisses et, pour compenser, a consommé une dose importante d’huile de maïs.

Eh bien au bout de cinq ans, les pauvres cobayes du deuxième groupe ont eu deux fois plus de crise cardiaque que ceux du premier (41 % contre 21 %) !

Voilà ce qui arrive quand on demande aux gens de consommer massivement des produits industriels (huile de maïs ou de tournesol) qui n’ont jamais fait partie du régime traditionnel d’aucun peuple sur la planète ! (les huiles d’olive et de colza, elles, sont consommées depuis des millénaires et sont précieuses pour la santé).

Mensonge n°6 : les compléments alimentaires sont inutiles et dangereux

Quand on écoute les médias, les autorités ou les médecins, on a souvent l’impression que les compléments de vitamines, minéraux et autres micro-nutriments sont au mieux de la poudre de perlimpinpin, et au pire des poisons en puissance.

Il est vrai qu’il existe de véritables arnaques, particulièrement dans le domaine de la « minceur » : non, évidemment, vous ne perdrez jamais 5 kilos par mois en avalant des pilules !

Mais n’oublions pas que de nombreux médicaments ne valent pas mieux. D’après les Professeurs Even et Debré, plus de la moitié des médicaments vendus en pharmacie sont inutiles… avec des effets secondaires parfois effrayants.

Les compléments alimentaires, eux, sont inoffensifs dans l’immense majorité des cas. Et si vous les choisissez bien, ils peuvent faire une grande différence pour votre santé.

Car contrairement à une idée reçue, il ne suffit pas de « manger équilibré » pour ingérer toutes les vitamines et minéraux dont votre corps a besoin.

L’exemple le plus évident est la vitamine D. C’est une vitamine qui a la particularité d’être quasiment absente des aliments… et d’être synthétisée par notre organisme uniquement lorsque notre peau est exposée au soleil !

Et comme nous passons l’essentiel de notre temps entre quatre murs, il est très fréquent d’être en carence aujourd’hui. Selon une étude publiée en 2012, pas moins de 80 % des Français sont en déficit de vitamine D [6] !

C’est un chiffre dramatique quand on sait qu’une carence en vitamine D est associée à un risque plus élevé de mourir d’accident cardiaque, de cancer ou d’infection [7].

Voilà donc un premier complément alimentaire que presque tous les Français devraient prendre, tous les jours, la vitamine D !

Mais ce n’est pas le seul.

Un effet pervers du développement de l’agriculture intensive est que les fruits et légumes sont désormais beaucoup moins nutritifs qu’avant.

Des chercheurs ont calculé qu’une pomme d’aujourd’hui contient 100 fois moins de vitamine C qu’il y a 50 ans ! Et si vous voulez obtenir la même dose de vitamine A contenue dans une orange de la même époque, vous devez désormais en consommer 21 [8] !

Voilà pourquoi des nutritionnistes éminents, comme le professeur Willet de l’Université de Harvard, recommandent à tous, en plus d’une alimentation équilibrée, de prendre chaque jour un complément multivitamine de qualité.

Mensonge n°7 : Le « sans-gluten » est une mode stupide

On présente souvent le « sans-gluten » comme un « effet de mode », un « nouveau snobisme », voire même « un régime risqué ».

Mon propre médecin m’a regardé avec pitié, il y a des années, lorsque je lui ai parlé d’arrêter le gluten.

Pour la médecine officielle, si vous ne faites pas partie des 1 % de la population intolérante au gluten (maladie coeliaque), vous n’avez aucune bonne raison de vous en priver.

Mais si vous écoutez les patients, vous entendez un tout autre son de cloche.

Ils sont de plus en plus nombreux à arrêter le gluten, et à témoigner du bien que cela leur a fait : fini les problèmes digestifs qu’ils traînaient depuis des années, fini les douleurs inexpliquées ou les fatigues anormales.

Et pourtant, Dieu sait qu’il est pénible de devoir manger sans gluten 365 jours par an. C’est une protéine contenue dans les céréales comme le blé ou l’orge, et que l’on trouve donc dans la plupart des pains, des pâtes, des sauces et des gâteaux.

Manger « sans gluten » est donc un parcours du combattant dès que l’on sort de chez soi et que l’on mange à la cantine, au restaurant ou chez des amis.

Ceux qui suivent ce régime ne le font pas par gaieté de cœur, et encore moins par effet de mode… mais bien parce qu’ils en constatent les effets sur leur santé !

Et la science leur donne raison.

Car le blé d’aujourd’hui n’est pas le même qu’au début du 20ème siècle. Par croisements génétiques, le blé moderne contient 42 chromosomes, là où le blé ancestral n’en avait que 14.

Et l’un des effets de ce blé « mutant »… est qu’il contient beaucoup plus de gluten qu’avant !

Or la gliadine du gluten produit un effet désastreux sur votre intestin : il le rend plus perméable, plus poreux [9].

C’est dangereux, car votre intestin risque alors de laisser passer dans le sang des fragments d’aliments, ce qui peut déclencher des réactions inflammatoires, des douleurs… et même des maladies auto-immunes.

Voilà pourquoi tout le monde gagnerait à réduire sa consommation de gluten, y compris ceux qui le supportent très bien.

Le seul « risque » que vous prenez, c’est de vous priver d’aliments peu recommandables comme le pain, les pâtes et la plupart des produits industriels… et de devoir compenser ce « manque » en mangeant plus de fruits, de légumes et de bonnes graisses !

Mensonge n°8 : Les produits laitiers sont nos amis pour la vie

Tout le monde l’a entendu au moins une fois : il faudrait manger « au moins 3 produits laitiers par jour ».

C’est le conseil donné aux Français sans relâche depuis des dizaines d’années. Mais sur quoi repose-t-il vraiment… sinon sur l’influence du lobby laitier ?

On peut se poser la question quand on sait que les trois quarts de l’humanité ne possèdent pas l’enzyme permettant de digérer le lactose… et ne boivent donc pas la moindre goutte de lait à l’âge adulte.

Sont-ils pour autant en mauvaise santé ? Pas du tout. Les Japonais vivent même plus longtemps que les Européens, sans le moindre produit laitier.

Mais ne manquent-ils pas de calcium ? Leurs os ne sont-ils pas fragiles ?

Au contraire : ils subissent nettement moins de fractures que les scandinaves, qui sont pourtant les plus grands consommateurs de produits laitiers au monde !

En fait, la dose quotidienne de calcium indispensable à la santé de vos os est assez basse et très facile à atteindre sans la moindre goutte de lait.

Inutile, donc, de vous gaver de lait en croyant faire du bien à vos os. Et ce d’autant moins que les produits laitiers ont une face très sombre :

·         Le lait non bio contient de forts taux de pesticides ;

·         Le lait de vache est riche en hormones bovines (œstrogène, progestérone et insuline) utiles à la santé du veau, mais inadaptées à notre organisme ;

·         Et de nombreuses études ont établi que les gros consommateurs de lait ont plus de risque que les autres de contracter un cancer de la prostate [10].

Et je ne vous parle pas des dégâts digestifs que peut causer le lait chez ceux qui le digèrent mal. Or les intolérants au lactose sont beaucoup plus nombreux qu’on ne l’imagine : en France, ils représentent environ 41% de la population !

Bref, ne vous forcez surtout pas à manger le moindre produit laitier. Et si vous les appréciez, essayez de ne pas dépasser une portion par jour, de privilégier le lait de brebis ou de chèvre… et de les choisir bio !

Manger moins gras, le conseil qui fait grossir


Chers amis de la santé globale,

Daniel G. m’a écrit ceci, en réponse à ma lettre sur les 8 plus gros mensonges officiels sur la nutrition :

« Si on suit vos conseils que reste t-il pour remplir son ventre ????? »

Et en relisant ma lettre, je me suis rendu compte qu’il avait raison : je me suis trop focalisé sur ce qu’il faut éviter de manger, et pas suffisamment sur les aliments à privilégier !

Alors j’ai décidé de la compléter avec 4 autres gros mensonges :

Mensonge n°9 : Manger gras est mauvais pour la santé

Le gras, c’est la vie !

L’être humain peut se passer de sucre (car il peut produire du glucose à partir de ses réserves de graisses et des protéines)… mais il ne peut pas se priver de bonnes graisses.

Nous sommes, par exemple, incapables de fabriquer nous-mêmes les fameux oméga-3, si précieux pour le bon fonctionnement de notre cœur et de notre cerveau.

Voilà pourquoi notre alimentation doit impérativement comporter des graisses comme l’huile de colza ou les sardines, riches en oméga-3.

De plus, se priver de gras, c’est aussi se priver d’aliments délicieux et excellents pour la santé comme :

·         L’avocat – rempli de fibres et de potassium ;

·         Les noix, amandes et noisettes – pleines de vitamines ;

·         Le chocolat noir – bourré d’anti-oxydants ;

·         Les œufs – remplis de choline.

Et pour couronner le tout, éliminer le gras, c’est faire de sa vie un véritable enfer.

Car non seulement le gras est ce qui donne du goût à vos recettes, vos sauces et vos assaisonnements... mais c’est aussi ce qui vous tient le plus « au corps ».

Si vous vous en privez, vous risquez d’être tenaillé par la faim en permanence.

Et ce ne sont pas les glucides qui vont vous aider à vous « caler », car elles n’offrent pas la même sensation de satiété que les graisses.

C’est même le contraire qui est vrai : plus vous mangez des sucres rapides, plus vous avez envie de vous jeter sur les aliments les moins recommandables, comme les glaces ou les tartines de Nutella.

Voilà pourquoi l’injonction de « manger sans gras » est l’un des pires conseils que l’on puisse vous donner pour votre santé.

Et ce, d’autant plus que manger moins gras oblige à prendre beaucoup de féculents !

Mensonge n°10 : Avalez des féculents à chaque repas

Si l’on en croit le Programme National Nutrition Santé (PNNS), vous devriez avaler chaque jour un maximum de féculents : pâtes, pommes de terre, pain, céréales, légumineuses.

Ce seraient des sucres « complexes », nous dit-on, et donc des « sucres lents ».

C’est vraiment se moquer du monde, car cela fait au moins 20 ans que l’on sait que la plupart d’entre-eux sont en réalité des sucres rapides, avec un indice glycémique élevé.

On l’a vu pour le pain, mais c’est également le cas des pommes de terre et, dans une moindre mesure, du riz blanc et des pâtes. Comme tous les sucres rapides, ils sont donc à éviter.

Préférez les féculents qui ont un indice glycémique bas ou modéré, comme le riz thaï semi-complet, le sarrasin, la patate douce ou les légumineuses.

Mais sommes-nous obligés d’en consommer à chaque repas, comme le PNNS nous le demande ?

Pas du tout : en fait, cela dépend totalement de votre métabolisme personnel et de votre niveau d’activité physique.

Si vous êtes très sportif, ou que vous faites un travail manuel intense, alors vous avez effectivement besoin d’une dose importante de glucides. Les féculents vous fournissent l’énergie dont votre corps a besoin pour l’effort.

Mais si vous êtes assis toute la journée derrière un bureau, manger des féculents risque de vous faire plus de mal que de bien… à commencer par vous faire grossir !

Toutes les études récentes le montrent [1] : un régime pauvre en glucides a de bien meilleurs effets que le régime « féculent » recommandé par le PNNS :

·         Sur la perte de poids [2] et en particulier sur la graisse abdominale ;

·         Sur le niveau de la pression artérielle [3] ;

·         Sur le niveau du taux de sucre sanguin [4] ;

·         Et sur le niveau des triglycérides [5] ;

Voilà de bonnes raisons de réduire les féculents ! C’est même la première chose à faire si vous cherchez à maigrir :

Mensonge n°11 : pour maigrir, réduisez les calories 

Si l’on en croit les nutritionnistes officiels, pour maigrir, il suffirait de réduire les calories.

Et comme les graisses (lipides) contiennent plus de calories que les glucides, ils vous conseillent en priorité d’éliminer les aliments « gras » !

Ce serait logique si toutes les calories se valaient. Mais comme nous l’avons vu, ce n’est absolument pas le cas… et c’est donc un conseil désastreux.

Avant de réduire le nombre de calories avalées, il faut d’abord se préoccuper de consommer des calories qui procurent un sentiment de satiété et de sérénité.

Et savez-vous pourquoi la plupart des régimes amaigrissants se soldent par un échec retentissant ?

Pour des raisons hormonales : lorsque vous vous privez de nourriture, vous faites subir à votre corps un véritable stress [6]. Et lorsqu’il est stressé, votre corps produit davantage de cortisol… une hormone qui augmente mécaniquement votre sensation de faim et votre appétit. [7] 

Ainsi, pour « récupérer » du stress que vous lui faites subir par votre régime, votre organisme vous réclame des aliments caloriques, gras et sucrés de préférence.

Vous êtes donc soumis au supplice de la tentation… au moment même où vous cherchez à éviter les calories !

Voilà pourquoi votre priorité, si vous cherchez à maigrir, ne doit pas être de manger moins, mais :

·         De manger mieux : plus de protéines, de végétaux et de bonnes graisses, moins de produits industriels et moins d’aliments à indice glycémique élevé ;

·         De lutter contre le stress de votre vie quotidienne, notamment par des exercices de respiration et de relaxation ;

·         Et de veiller à dormir suffisamment, car la privation de sommeil est un stress chronique qui, lui aussi, augmente considérablement votre appétit !

Si vous faites tout cela, il y a de bonnes chances que vous observiez votre poids revenir à la normale, sans rien faire d'autre.

Mensonge n°12 : Buvez l’eau du robinet sans inquiétude

L’eau est « l’aliment » le plus important pour votre santé, de très loin. Vous avez intérêt à en boire suffisamment… et à vous assurer qu’elle est de bonne qualité !

Avec l’eau du robinet, il est, malheureusement, très difficile d’être serein. Nos gouvernements ont beau nous assurer qu’elle ne pose aucun problème, la réalité est qu’elle contient un cocktail de produits chimiques tout sauf rassurant.

Il y a d’abord des doses de nitrates et de pesticides. Régulièrement, les niveaux d’alerte sont dépassés dans certaines communes.

C’est bien connu… Mais ce n’est que la partie émergée de l’iceberg.

Car il y a des substances au moins aussi dangereuses que les autorités ne mesurent pas : ce sont les « résidus médicamenteux ».

D’après les plus grands experts toxicologues, comme le Professeur Jean-François Narbonne, on trouve désormais dans l’eau du robinet des doses significatives de pilules contraceptives et d’antibiotiques… des substances qui font des dégâts sur nos hormones et notre flore intestinale.

Malheureusement, les stations d’épuration en France ne sont pas prévues pour purifier l’eau de ces produits chimiques modernes.

Elles se bornent à la « désinfecter ». Et pour cela, elles utilisent du chlore, ce qui pose un autre problème sérieux, car c’est aussi une substance toxique, soupçonnée d’être cancérigène.

Et ce n’est pas fini : car pour arriver jusqu’à votre robinet, l’eau doit bien passer par des tuyaux.

Or le revêtement de ces tuyaux peut contenir des phtalates (un perturbateur endocrinien) ou même du plomb (un dangereux neurotoxique).

Il y a beau avoir des « normes sanitaires », la vérité est que personne n’a la moindre idée de l’impact qu’un tel cocktail chimique peut avoir sur notre santé.

Dans le doute, mieux vaut privilégier l’eau en bouteille ou installer un système de filtration de qualité dans son foyer.

12 gros mensonges à partager autour de vous !

Voilà pour les 12 plus gros mensonges !

J’ai mis à jour l’article sur le site Internet, et je vous invite à le partager (ou re-partager) à tous vos proches, maintenant qu’il est complet !

Si vous êtes convaincu vous aussi du danger de ces contre-vérités, aidez-moi à diffuser cette page au plus grand nombre de personnes possible, par e-mail ou sur Facebook (ici) !

C’est notre seule arme à nous, petits Poucets (ou petits colibris :) ) contre la puissance de l’industrie agro-alimentaire.

Voici l’adresse de l’article : http://www.sante-corps-esprit.com/8-plus-gros-mensonges-officiels-lalimentation/

J’espère vraiment que vous participerez à ce mouvement d’information pour une santé globale et durable.

Et quelques mensonges supplémentaires :

Vous m’avez aussi signalé d’autres mensonges. Ils sont sans doute moins dramatiques que les 12 premiers, mais ils méritent que je vous en dise un mot :

« manger des produits allégés, car ils sont plus mauvais pour la prise de poids » (Verraux)

C’est tout à fait juste : les produits industriels allégés en graisse sont à éviter à tout prix ! Car la graisse est généralement remplacée par du sucre (le pire !) ou bien par des édulcorants chimiques (pas beaucoup mieux).

« J’ajouterai un mensonge: jeûner serait mauvais pour la santé. » (Anne-Fleur)

Ah, le jeûne ! C’est un sujet inépuisable et je vous en reparlerai en détail une prochaine fois, j’ai personnellement effectué un jeûne de 10 jours à l’eau pure… et dans les semaines qui ont suivi, je ne me suis jamais senti aussi bien de toute ma vie !

« Trois repas par jour. Personnellement, je préfère manger une à deux fois et cela me suffit » (Fabienne)

Oui, certaines personnes ont tout à gagner à ne faire que deux repas par jour. J’y reviendrai notamment dans la lettre que je suis en train de préparer sur le petit-déjeuner idéal.

« Autre mensonge : il faudrait se passer complètement de sel pour être en bonne santé » (Nicole)

C’est vrai ! Trop de sel est mauvais pour le coeur, mais l’excès inverse est dangereux aussi ! Une étude récente a même montré que des régimes trop pauvres en sodium doublaient le risque d’hospitalisation pour problème cardiaque [8] !

Tout est dans la mesure… et le bon sens !

 

Quatre trucs inattendus pour maigrir (sans régime)

Cher lecteur,

Cela peut paraître fou, mais la nature a tout prévu pour vous empêcher de prendre des kilos en trop.

Je ne parle pas de ces petites « réserves naturelles », que votre corps peut choisir de stocker en prévision de coups durs. Un peu de graisse sous la peau n’a rien de malsain, surtout lorsqu’elle est répartie harmonieusement sur l’ensemble du corps (et si vous voulez mon avis, elle n’a rien d’inesthétique non plus !).

Ce que votre corps est programmé pour éviter, c’est l’excès de graisse dite « viscérale », au niveau du ventre. Et pour cause : ce qu’on appelle familèrement la « bedaine » est associée à un risque accru de diabète et de mort prématurée par maladie cardiaque.

Pour préserver votre santé (et votre silhouette), votre corps a une arme secrète : la sensation de faim. S’il estime que vos réserves de graisse sont suffisantes, il vous envoie un signal de « satiété », et vous perdez l’envie de manger.

Ce « thermostat » est très efficace. Lorsqu’il fonctionne correctement, vous n’avez pas à vous préoccuper de votre poids. C’est pourquoi des personnes conservent le même poids, à 2 kilos près, pendant des dizaines d’années… sans jamais faire le moindre effort !

A l’inverse, cela signifie qu’il est impossible d’être en surpoids sans avoir déréglé cette belle mécanique. Dans ce cas, votre corps semble vous trahir. Vous avez beau manger suffisamment, vous avez encore faim. Pire : vous avez régulièrement de furieuses tentations de gras ou de sucré !

Comment en arrive-t-on là ?

Et bien c’est LA question que vous devez vous poser avant de commencer un régime, sans quoi il sera voué à l’échec. Vous devez agir en priorité sur les mauvaises habitudes qui dérèglent la sensation de faim.

Parmi celles-ci, il y a bien sûr le choix de mauvais aliments, toxiques ou addictifs, comme le fructose des jus de fruit ou des produits industriels. Mais je voudrais insister ici sur des pratiques qu’on oublie trop souvent… car elles n’ont rien à voir avec le contenu de votre assiette. 

1. Chassez le stress… surtout au moment des repas !

Le stress chronique est le pire ennemi de la minceur pour une raison simple : il ouvre l’appétit !

C’est un mécanisme tout à fait naturel. Imaginez que vous ayez à faire long un discours en public, et que cela vous terrifie. Votre organisme va alors mobiliser toute son énergie pour vous aider à passer cette épreuve dans les meilleures conditions.

Mais une fois que votre discours sera fini (et que vous serez soulagé), votre organisme vous demandera du réconfort… pour récupérer de cet effort ! Juste avant le discours, vous étiez sans doute incapable d’avaler quoi que ce soit. Mais juste après, une fois la tension retombée, votre organisme est programmé pour vous inciter à vous jeter sur la nourriture, si possible la plus calorique qui soit ! [1]

Lorsque ce type de stress reste ponctuel, cela ne pose pas de problème. Mais si vous êtes constamment stressé, cela perturbe le fonctionnement du cortisol, l’hormone du stress, et vous risquez de « surcompenser » par un excès de nourriture.

Dans ce cas, la tentation est généralement à son maximum le soir, après une dure journée. C’est ce que mon ami le docteur Jean-Paul Curtay appelle le « dîner psychotrope » : on mange trop (et mal) pour se « faire du bien » après une journée stressante.

Si vous êtes dans ce cas, votre priorité doit évidemment être de mieux gérer votre stress : maigrir en sera la conséquence naturelle.

N’hésitez pas à vous lancer dans une des activités anti-stress les plus reconnues, comme le yoga, la sophrologie ou la méditation. Au minimum, pensez à la « cohérence cardiaque », c’est simplissime à faire et l’effet est garanti.

Voici comment cela se pratique : le matin au réveil, asseyez-vous sur une chaise, le dos droit, inspirez par le nez pendant 6 secondes puis expirez doucement, par la bouche, pendant 6 secondes également. Faites cet exercice pendant 5 minutes, et vous en ressentirez immédiatement les bienfaits.

Plutôt de compter dans votre tête, n’hésitez pas à vous aider des applications sur téléphone mobile qui existent, comme Respirelax. Et si vous le pouvez, répétez ce petit exercice en fin de matinée, puis en milieu d’après-midi, pour profiter de l’effet tout au long de la journée.

Une autre astuce très simple pour lutter contre le stress ET l’envie de grignoter est de recourir à une plante africaine, le Griffonia. Elle est riche en « 5-HTP », un acide aminé qui apaise le stress et l’anxiété naturellement [2], et limite ainsi votre appétit.

Faites aussi très attention aux effets délétères du stress pendant vos repas. Car le stress peut vous conduire à engouffrer le contenu de votre assiette le plus vite possible, ce qui dérègle les signaux naturels de satiété, qui vous disent quand vous avez assez mangé.

Pour renouer avec les besoins naturels de votre organisme, coupez vos aliments en petits morceaux et mastiquez-les lentement. De nombreuses études ont montré que manger trop vite ou avaler de trop grosses bouchées conduisait à consommer davantage de calories. [3]

Au total, ne mangez jamais votre repas en moins de 20 minutes, c’est le temps minimal nécessaire pour que les hormones de la satiété produisent leur effet. Profitez de chaque bouchée, buvez un peu d’eau, faites de petites pauses en inspirant tranquillement : tout ceci vous aidera à ne manger que ce dont votre corps a vraiment besoin. 

2. Dormez davantage… et mieux !

Si vous ne dormez pas assez, vous n’avez aucune aucune chance de perdre vos kilos en trop – et vous risquez à tout moment d’en gagner de nouveaux.

Pourquoi ? Tout simplement parce que mal dormir donne faim. Exactement comme le stress.

Et pour cause : la privation de sommeil EST une forme de stress chronique pour votre organisme. Avec les mêmes effets : perturbation du cortisol, hausse de l’appétit et tentations accrues pour les aliments gras et sucrés. [4]

Mais le manque de sommeil a aussi un autre effet hormonal, encore plus direct et pernicieux : il augmente mécaniquement la production de la ghréline, une hormone qui vous ouvre l’appétit. Et, à l’inverse, il réduit la production de leptine, une hormone qui donne le sentiment de satiété. [5]

Retenez bien le nom de cette hormone, la leptine. C’est elle qui signale à votre cerveau que votre corps a stocké suffisamment de graisse… et qu’il est donc temps de s’arrêter de manger.

Lorsque votre leptine ne joue plus son rôle, par exemple après une nuit d’insomnie, votre cerveau croit qu’il est en mode « famine » et il fait tout pour vous inciter à prendre du poids et du gras !

Au total, il suffit de quelques années de mauvais sommeil pour transformer votre silhouette.

Une étude a suivi des jeunes adultes pendant 5 ans. Ceux qui dormaient moins de 5 heures par nuit ont vu leur tour de taille exploser : leur graisse abdominale a augmenté trois fois plus que celle de ceux qui dormaient 6 à 7 heures par nuit. [6]

La conclusion est évidente : ne vous privez jamais volontairement de sommeil. Essayez de revoir vos priorités, couchez-vous plus tôt s’il le faut.

Et si vous souffrez d’insomnies, la première des choses à faire est de… lutter contre le stress, qui en est bien souvent la cause !

Si cela ne suffit pas, aidez-vous de molécules naturelles. Les plantes comme la valériane et l’escholtzia (pavot de Californie), ou des compléments alimentaires à base de mélatonine sont particulièrement efficaces pour induire un sommeil réparateur.


3. Protégez vous des polluants toxiques

Il n’y a pas que le manque de sommeil qui perturbe vos hormones. Il y a aussi les fameux « perturbateurs endocriniens » des produits chimiques, auxquels il est désormais bien difficile d’échapper.

Le plus connu, le bisphénol A, est directement impliqué dans l’obésité, ainsi que dans des maladies graves comme le diabète et le cancer du sein.

Jusqu’à une date récente, on en trouvait un peu partout, des plastiques des biberons aux boîtes de conserve, en passant par les tickets de caisse. Il est désormais interdit en France dans tous les contenants alimentaires… Mais il est de plus en plus remplacé par le « bisphénol S », dont tout porte à croire qu’il a les mêmes effets délétères !

Les phtalates, utilisés pour rendre les plastiques plus souples, sont eux aussi clairement soupçonnés de nourrir l’épidémie d’obésité [7]. On en trouve dans les vernis à ongles, les cosmétiques, les jouets pour enfants, les gants en plastiques, les emballages alimentaires, les déodorants, certains savons, etc

Et je ne vous parle pas des pesticides, comme l’atrazine ou les tributylétains : on manque de preuves définitives, mais les études sur les rats suffisent pour me convaincre de les fuir – et pas uniquement pour éviter de grossir.

Voici donc une recette inattendue (mais efficace) pour maigrir : mangez bio, fuyez les cosmétiques industriels et privilégiez les contenants en verre ou en métal (plutôt que le plastique).

Soyez très attentif à tout ce qui pourrait vous « polluer ». Jusqu’à l’eau du robinet, dans laquelle on trouve de plus en plus de résidus de médicaments (le plus souvent des pilules contraceptives… qui font grossir !).

L’eau de source, en revanche, doit être bue sans modération. Quand votre corps n’est pas suffisamment hydraté, il peut vous arriver de ressentir une sensation de faim… qui n’est autre qu’une soif dissimulée, et qui disparaît dès que vous prenez un peu d’eau. Mieux : plusieurs études ont montré que boire un demi litre d’eau 30 minutes avant chaque repas était un moyen simple et très efficace de perdre du poids. [8]


4. Ne misez pas tout sur le sport

C’est l’erreur numéro 1 de tous ceux qui cherchent à perdre du poids : croire qu’il suffit de faire de l’exercice pour brûler les calories en trop.

La réalité est toute autre. En fait, il est impossible de compenser des excès alimentaires en faisant du sport.

C’est mathématique : si vous courrez pendant une heure entière, vous perdrez environ 500 calories… soit l’équivalent d’une simple tablette de chocolat. Un repas trop abondant, lui, peut facilement dépasser les 1 200 calories.

Mais c’est surtout physiologique : si vous faites de longues séances de sport, votre corps vous réclamera davantage de nourriture pour se remettre ! Vous aurez donc plus d’appétit, et votre « volonté » pèsera bien peu contre celle de votre propre corps.

Voilà qui explique une découverte surprenante, réalisée grâce à une étude danoise : ceux qui font une heure de sport d’endurance par jour perdent moins de poids en moyenne que ceux qui se contentent de 30 minutes. [9]

Cela dit, faire du sport pour maigrir reste un excellent conseil. Mais pas n’importe lequel, et pas pour les raisons que l’on imagine.

En fait, l’activité physique est un allié minceur par son rôle indirect :

·         Le sport est anti-stress : il conduit votre cerveau à produire des endorphines, qui sont des petites molécules de plaisir, qui vous mettent dans un état de calme et d’apaisement ;

·         L’activité physique améliore votre sommeil : après une journée active, vous vous endormez plus rapidement et votre sommeil est plus réparateur ;

·         Bouger et transpirer détoxifie votre organisme des polluants chimiques auxquels vous êtes exposés au quotidien.

Le sport ne sera jamais un raccourci miracle qui « brûlera » vos kilos en trop. Mais c’est un allié de choix pour aider votre organisme à retrouver son réglage naturel.

Son action est d’ailleurs particulièrement efficace lorsque vos hormones sont perturbées. Il réduit la résistance à l’insuline, dont souffrent les diabétiques, et améliore le contrôle du sucre sanguin [10]. Il améliore le fonctionnement de la leptine, « l’hormone de la satiété » [11]. Et il normalise les taux d’œstrogène, dont les variations peuvent contribuer au surpoids, notamment chez la femme à la ménopause. [12]

Et la bonne nouvelle est que vous pouvez profiter de tous ces bienfaits sans passer des heures interminables à courir ou en salle de sport.

Car l’idéal pour perdre du poids et préserver sa santé est de faire des exercices courts à haute intensité. Cela peut être de la musculation. Mais cela peut aussi être ce qu’on appelle le « fractionné » ou HIIT (pour high intensity interval training).

Voici comment cela fonctionne : choisissez l’activité que vous préférez, la course, la nage, le vélo ou autre. Faites l'exercice à fond, au maximum de vos capacités, pendant 20 à 30 secondes. Ralentissez, reprenez votre souffle pendant 90 secondes environ. Puis recommencez 6 à 7 fois cette séquence. Avec quelques minutes d’échauffement, vous n’aurez besoin que de 20 minutes trois fois par semaine (pas davantage) pour en recueillir tous les bienfaits.

Maigrir n’est rien d’autre qu’améliorer sa santé

Je pense que cela ne vous a pas échappé, mais je voudrais quand même le souligner : les meilleurs secrets pour perdre du poids sont aussi ceux qui vous permettent par ailleurs de vivre plus longtemps et en meilleure santé.

C’est tout sauf une coïncidence : conserver son poids de forme n’est rien d’autre que la conséquence d’une vie saine et heureuse.

Alors méfiez vous comme de la peste des régimes extravagants ou, pire encore, des médicaments chimiques « coupe-faim ». Commencez par prendre des habitudes un peu plus saines, dans tous les domaines. Et vous verrez, progressivement, vous perdrez des kilos… sans même vous en apercevoir !

 

Nanoparticules

Ces minuscules poisons sont un énorme problème !

Chère amie, cher ami,

Je ne veux surtout pas vous affoler. Mais depuis quelques années, nous sommes pris d’assauts par des poisons invisibles.

Ils sont totalement invisibles parce qu’ils sont minuscules. Plus que minuscules même. On appelle ça les nanoparticules, vous avez sûrement déjà entendu ce mot.

Les nanoparticules, également appelées particules ultrafines, sont des molécules dont la taille varie entre un et cent nanomètres (millième partie du micromètre).

L'ADN mesure 2,5 nanomètres. Si cela peut vous aider à vous faire une idée : un cheveu humain fait environ 20 000 nanomètres d'épaisseur. Elles sont donc largement plus petites qu'une cellule.

Ces nanoparticules instaurent une nouvelle étape de la chimie industrielle inédite à ce jour. C’est à la fois fascinant et terriblement inquiétant :

·         Fascinant, parce que des biotechniciens géniaux ou des démiurges sont susceptibles aujourd'hui de générer des propriétés physico-chimiques nouvelles ;

·         Inquiétant, car à ce niveau infinitésimal, les conséquences à long terme sur l'organisme sont totalement imprédictibles.

Les nanoparticules sont très répandues, surtout dans les produits de soin, les cosmétiques, les vêtements, les articles de sport, les produits pour le jardin et la maison, les boissons, les bâtiments, l’automobile, l’électronique, la médecine, la chimie, le textile, la pharmacie, l'agroalimentaire, l'optique, etc.

Vous voyez, on retrouve ces particules invisibles presque partout, et tout autour de nous dans notre quotidien :

·         Les dentifrices peuvent contenir les nanomatériaux suivants : dioxyde de titane TiO2 (blancheur de la pâte), silice SiO2 (abrasion), phosphate de calcium (comblement des fissures), peroxyde de calcium (désinfection et blanchiment).

·         Les cosmétiques et les produits solaires peuvent contenir des filtres solaires anti-UV minéraux, tels que le dioxyde de titane TiO2, et l'oxyde de zinc ZnO.

·         Les crèmes solaires sont blanches ou transparentes lorsque les particules de dioxyde de titane TiO2 sont respectivement de taille supérieure à 195 nanomètres ou inférieure à 35 nanomètres.

·         Les peintures, vernis, lasures, laques peuvent contenir des nanoparticules de dioxyde de titane TiO2, de silice SiO2, de céramique pour résister aux UV, à l'abrasion et aux rayures.

·         Pour l'aspect brillant de certains bonbons et confiseries, pour la blancheur des biscuits et des gâteaux, mais aussi du papier d'emballage alimentaire, on peut recourir au dioxyde de titane (E 171).

·         La silice : on en trouve dans les produits en poudre (sucre, sel, épices, café, etc.). On utilise par exemple des nanoparticules d'oxyde de silice (E 550) dans certaines farines pour éviter la formation de grumeaux !

L’amiante et la poussière de charbon : c’était le début de la fin !

Il y a un siècle, nous avons déjà fait connaissance avec les nanoparticules lors de la survenue des particules fines telle que l'amiante, faisant office d'isolant dans les bâtiments, ainsi que les produits de combustible incomplètement brûlé des moteurs Diesel.

De même, la silice contenue dans les particules de poussière de charbon a causé la mort de milliers de mineurs par la silicose : les particules fines de charbon altéraient les poumons des mineurs (pneumoconiose et cancer de la plèvre), pendant que les fibres d'amiante commençaient à s'effriter en fines particules dans l'air ambiant des bâtiments publics comme les écoles, les administrations etc.

Durant un demi-siècle, on a exploité à outrance ces deux produits toxiques, et on faisait semblant d'ignorer leurs effets catastrophiques sur la santé.

Et il semble qu’on recommence à faire cette erreur avec les nanoparticules.

La question à laquelle personne n’ose répondre

La question est la suivante : quel est l'impact des nanoparticules ? Quel est l'effet biochimique et toxique de ces particules dans notre organisme ?

Eh bien… Pour être tout à fait honnête, nous sommes dans l'incapacité totale de répondre à cette simple question !

Ce qui est inquiétant, c’est que notre organisme sait gérer des éléments agressifs « normaux », mais n’a pas du tout été conçu pour filtrer des nanoparticules.

Existe-t-il des résultats de laboratoire ?

Officiellement… non. Les nanoparticules n'auraient encore tué personne, mais, là aussi, faudra-t-il attendre des centaines, des milliers de morts ou de malades chroniques pour réagir ? Les nanotechnologies soulèvent des questions auxquelles nous ne savons pas répondre.

Quand une particule a la taille d'un ADN, elle risque donc, un jour ou l'autre, de se trouver au contact de cet ADN, et que se passera-t-il à ce moment-là ? Nous sommes en droit de craindre le pire.

Leur impact réel n'est pas encore bien connu, car tout ceci est encore très récent. L'usage massif des nanomatériaux ne date que des années 1990.

L'évaluation des risques liés aux nanotechnologies a du retard. Et si les experts sont unanimes sur la nécessité d'augmenter les recherches, l'ampleur de la tâche est titanesque.

Les quelques rares expertises scientifiques délivrées aujourd’hui sur les nanomatériaux sont, comme sur bien d’autres sujets d'ailleurs, bien trop souvent réalisées par des experts qui se font épingler pour leurs liens incestueux avec les industries sur lesquelles ils sont censés donner un avis impartial.

« Est-ce vraiment bon pour notre santé ? J'ai comme un doute ! », affirme Marc Jaspard, biochimiste. Si l'on mélange plusieurs substances toxiques, ou, plus simple, deux molécules séparément « inoffensives », que se passe-t-il sur le plan toxicologique ? La réponse est simple et carrée, « nous n'en savons rien », car les tests toxicologiques sont réalisés uniquement sur des molécules simples, jamais en mélange.

Ce sont aujourd'hui des dizaines de milliers de molécules diverses et variées qui ont été créées par l’industrie chimique depuis ses débuts : auxquelles nous devons ajouter ces nanomatériaux, dont on ne sait, encore une fois, pas grand-chose.

Ce qui est sûr, c’est que les xénobiotiques, les métaux lourds, les nanoparticules, les PCB et autres molécules toxiques, créent un cocktail explosif auquel il devient de plus en plus difficile d’échapper.

Le meilleur moyen de les éviter, c’est d’éviter au maximum les produits transformés et d’avoir recours à une alimentation bio, d’éviter au maximum les produits issus de l’industrie cosmétique, et tous les exemples que j’ai cités au début de cette lettre.

Diabète

         Ce qu’on vous cache sur le diabète


Cher(e) ami(e) de la Santé,

Je ne suis pas adepte de la théorie du complot, mais il n’y a pas d’autre manière de le dire : on vous ment sur le diabète de type II (le plus fréquent).

Et ce n’est pas un petit mensonge, de ceux que l’on pardonne facilement. C’est un mensonge grave et de grande ampleur :

·         D’abord, on vous dit que c’est une maladie incurable – alors que c’est faux ;

·         Ensuite, on vous conseille un régime alimentaire qui amplifie votre diabète au lieu de l’améliorer ;

·         Et enfin, on minimise le danger des médicaments que l’on vous prescrit… et dont vous pourriez vous passer si l’on vous donnait de bons conseils !

En France, cette désinformation enferme 3 millions de diabétiques dans une triste situation : ils sont assistés à vie par des traitements médicaux, et condamnés à subir une dégradation lente et continue de leur état de santé… en risquant l’infarctus, l’amputation ou la cécité, trois complications courantes du diabète.

Et pourtant, le diabète n’a rien d’une fatalité.

La preuve : il arrive qu’il disparaisse… après une simple opération chirurgicale !

Passer sur le billard… et ressortir sans diabète

Vous avez peut-être déjà entendu parler des opérations de chirurgie « bariatrique ». Elles consistent à réduire la taille de l’estomac, ce qui force à manger moins.

Ces opérations sont risquées. Je ne les recommande évidemment pas… sauf dans des cas très particuliers : lorsque quelqu’un souffre « d’obésité morbide » (50 ou 100 kilos en trop) et qu’il a déjà vraiment tout essayé pour maigrir, sans succès.

Car les médecins se sont aperçus que ces opérations ont des résultats spectaculaires contre le diabète de type 2 – une maladie que l’on disait incurable.

Au bout de trois ans, un tiers des diabétiques opérés n’ont plus le diabète, contre 5 % chez ceux qui suivent les traitements classiques. [1]

Et ce n’est pas tout : tous les patients opérés voient leur état s’améliorer de façon spectaculaire. Seuls 5 à 10% prennent encore de l’insuline (le traitement le plus violent) 3 ans après, contre 55 % des autres patients.

C’est bien la preuve que le diabète n’est pas incurable ! Et la bonne nouvelle est que vous n’avez pas besoin du bistouri pour y arriver.

Car si les patients opérés ont eu de tels résultats, c’est simplement parce qu’ils ont perdu 5 fois plus de poids que les autres.

Perdre du poids est bien sûr plus facile à dire qu’à faire… mais c’est toujours possible, même sans opération !

Un simple régime peut guérir le diabète de type II

C’est ce qu’ont prouvé à deux reprises des chercheurs de l’université de Newcastle, dirigés par un médecin visionnaire, le Professeur Roy Taylor.

En 2011, il avait déjà montré qu’un régime très restrictif (600 calories par jour) permettait d’inverser le diabète chez 11 malades en seulement 8 semaines. [2] 

Trois mois après la fin du régime, 64 % des participants ne présentaient toujours aucun symptôme de la maladie. Leur glycémie à jeun (taux de sucre dans le sang avant un repas) était revenue dans les normes.

Cette étude publiée dans la revue médicale Diabetologia avait suscité beaucoup d’excitation… mais il restait à prouver que cette guérison apparente pouvait durer plus de trois mois.

C’est chose faite depuis mars 2016 et la publication d’une nouvelle étude, par la même équipe. [3] 

Elle a fait suivre à nouveau ce régime restrictif à 30 diabétiques pendant 8 semaines. Mais cette fois, ils ont enchaîné avec une phase de « stabilisation » pendant 6 mois, conçue pour éviter qu’ils ne reprennent du poids (pauvre en glucides).

Pendant toute cette période, ils ont totalement arrêté leurs médicaments ou leurs injections d’insuline (mais attention : ils étaient sous surveillance médicale constante, en aucun cas vous ne devez arrêter votre traitement sans l’accord de votre médecin).

Les résultats ont dépassé les espérances : 40 % des patients ont retrouvé une glycémie à jeun inférieure à 1,26 g/L. Cela signifie que, médicalement parlant, ils n’étaitent plus considérés comme diabétiques. Ils avaient vaincu la maladie !

C’est la preuve qu’il est possible d’inverser le diabète en modifiant son alimentation.

Je dis bien modifier, car manger mieux est selon moi plus important que manger moins.

Changer d’alimentation fonctionne aussi !

Car contrairement à ce que l’on vous raconte, il existe bien une catégorie d’aliments qui entretient et aggrave votre diabète… et ce n’est pas du tout ceux qui sont « gras » !

Ce sont les sucres de toutes sortes, et en particulier ceux qui font monter trop rapidement votre taux de sucre sanguin (on dit qu’ils ont un « indice glycémique » élevé). C’est le cas du sucre de table, bien sûr, mais aussi de la plupart des féculents comme le pain ou les pommes de terre.

Quand vous savez comment fonctionne le diabète, l’intérêt de réduire les glucides relève du bon sens. La définition même de cette maladie est d’avoir un taux de sucre dans le sang anormalement élevé.

Mais c’est aussi ce que prouvent d’innombrables études scientifiques depuis des années. [4] 

Je vais vous en détailler deux – les plus récentes – pour que vous mesuriez à quel point le discours « officiel » sur le diabète est dépassé.

Plus de bonnes graisses, moins de glucides (sucres et féculents)

En 2014, des chercheurs de l’Université de Californie de San Francisco [5] ont sélectionné 34 patients obèses, prédiabétiques ou diabétiques. Ils les ont divisés en deux groupes :

·         Le premier groupe devait suivre les recommandations officielles américaines : un régime limité en calories, riche en glucides (165 grammes par jour, soit 45 à 50 % des calories) et pauvre en graisse ;

·         Le second groupe devait suivre une alimentation riche en graisse et très pauvre en glucides, avec environ 20 à 50 g de glucides par jour. Contrairement à ceux du premier groupe, les participants avaient le droit de manger autant qu’ils le voulaient.

Après trois mois, le groupe suivant un régime pauvre en glucides (appelons-le « le groupe graisse ») a battu à plate couture le groupe qui suivait le régime officiel (appelons le « groupe glucide ») :

·         Perte de poids : le groupe « graisse » a perdu deux fois plus de poids que le groupe « glucide », alors que ses participants n’avaient pas pour consigne de manger moins de calories ;

·         Sucre dans le sang : le glucose sanguin avait diminué dans le groupe « graisse », alors qu’il n’avait pas bougé d’un pouce dans le groupe « glucide » ;

·         Traitements médicaux : 44 % des personnes du groupe « graisse » ont pu arrêter un ou plusieurs de leurs médicaments, contre 11 % seulement dans le groupe « glucide ».

Ces résultats sont impressionnants. Le seul bémol est que le régime « graisse » en question est très contraignant, puisqu’il exclut même les fruits les plus sucrés.

Faites comme nos ancêtres chasseurs cueilleurs

Heureusement, il existe un régime alimentaire plus simple, qui fait lui aussi des merveilles contre le diabète… et que vous pouvez facilement tenir toute votre vie.

Il consiste à manger comme nos ancêtres chasseurs cueilleurs : légumes, fruits, noix, œufs, viande, poisson, coquillages, etc. Seuls les aliments apparus avec l’agriculture, il y a 10 000 ans, sont interdits, en particulier les céréales et les laitages.

C’est le délicieux régime « paléo ». Il supprime par définition les aliments à indice glycémique très élevé que sont les produits céréaliers (pain, céréales du petit-déjeuner, pâtes, pizza, etc.).

C’est la raison pour laquelle il est particulièrement bénéfique aux diabétiques, comme l’ont montré plusieurs études. [6] 

La dernière en date, publiée en 2015 a montré qu’il suffisait de seulement deux semaines de cette alimentation pour améliorer la totalité des marqueurs sanguins du diabète. [7] 

Là encore, ces résultats étaient largement supérieurs à ceux du « groupe de comparaison », qui, lui, devait suivre à la lettre le régime « officiel », incluant des céréales complètes, des légumes secs et des produits laitiers maigres.

Les autorités françaises sont en retard sur la science

Pourtant, malgré l’accumulation des preuves scientifiques, les autorités françaises continuent de recommander aux diabétiques :

·         De consommer une quantité énorme de glucides (plus de 50 % des apports énergétiques journaliers), ce qui est manifestement contre-productif ;

·         De consommer des féculents (pain, pâtes, patates) à chaque repas, alors que ces aliments font augmenter fortement le sucre sanguin et sont directement impliqués dans l’épidémie de diabète et de surpoids que les pays occidentaux connaissent depuis 30 ans !

Vous comprenez pourquoi je parle de mensonge.

Avec un régime pareil, perdre du poids sera un parcours du combattant… et vous n’avez quasiment aucune chance de guérir votre diabète.

Et pourtant, ce sont bien les recommandations du Programme National Nutrition Santé (PNNS). Vous les retrouvez même sur le site de la Fédération Française des Diabétiques, sur la page « Le régime anti-diabète ». [8] 

Le triste poids des conflits d’intérêt

Une désinformation de cette ampleur est difficile à comprendre.

Sauf si l’on prend en compte les lobbys de l’industrie agro-alimentaire et de l’industrie pharmaceutique.

Les premiers ont intérêt à ce que les gens mangent du lait, des céréales, du sucre, dont le secteur agricole français est en surproduction permanente (d’où les prix qui chutent).

Les seconds ont intérêt à ce que les diabétiques n’arrêtent pas de prendre leurs médicaments.

Leurs intérêts sont donc les mêmes, maintenir en l’état les recommandations officielles sur le diabète.

Je n’ai pas de preuves directes, mais voici deux coïncidences plus que troublantes :

·         Parmi les experts du PNNS, la plupart ont eu des liens d’intérêt avec les industriels du blé ou du lait… qui perdraient beaucoup d’agent si la population se mettait à adopter un régime « paléo » ;

·         La Fédération Française des Diabétiques reçoit chaque année des centaines de milliers d’euros des laboratoires pharmaceutiques, comme Lily ou Merck [9]. Les médicaments contre le diabète se prennent à vie… imaginez le manque à gagner pour les labos si l’efficacité du régime se savait !

Et le plus grave, c’est que ces médicaments contre le diabète sont beaucoup moins anodins que ce qu’on essaie de vous faire croire.

Des médicaments anti-diabète tout sauf inoffensifs

Il faut bien comprendre une chose : trouver une molécule qui réduit le taux de sucre dans le sang n’est pas compliqué. Beaucoup de laboratoires y parviennent.

Ce qui est difficile, c’est d’obtenir ce résultat sans détraquer l’organisme.

Car ce n’est pas pour nous embêter que notre corps se met à maintenir un taux de sucre sanguin élevé. On ne sait pas exactement pourquoi, mais c’est la meilleure « solution » qu’il a trouvé pour faire face aux agressions qu’il subit, notamment l’ingestion d’aliments trop riches en sucre, amidon et fructose.

N’oubliez pas que notre corps est d’une grande intelligence. Il sait mieux que personne comment produire le meilleur état de santé, y compris dans l’adversité.

La régulation du sucre sanguin est un équilibre sophistiqué, qu’il est quasiment impossible de modifier à un point de la chaîne sans créer des dégâts à un autre endroit.

Les laboratoires pharmaceutiques en sont donc réduits à essayer des molécules, souvent un peu au hasard, et à prier pour qu’elles produisent plus de bienfaits que de catastrophes.

Inévitablement, dans la plupart des cas, cela se termine mal :

·         Les médicaments « sulfonylurées » (les sulfamides hypoglycémiant) couramment utilisés contre le diabète, augmentent de 58 % le risque de décès par rapport au médicament de référence [10] (ils risquent aussi de vous plonger dans le coma) ;

·         L’Avandia, un antidiabétique lancé en fanfare en 2002, a été retiré en catastrophe du marché en 2010 par l’Agence Européenne du médicament parce qu’on s’est aperçu (un peu tard) qu’il augmentait considérablement le risque d’infarctus ;

·         Les injections d’insuline, difficilement évitables lorsque le diabète est très avancé, ont de graves effets indésirables, dont celui… de faire grossir, un comble lorsqu’on souffre déjà de diabète ! [11]

Quant au médicament de référence, le Glucophage (Metformine), il a beau être de très loin le plus recommandable, il n’est pas sans risque.

Même s’il a été isolé à partir d’une plante médicinale, la Galega Officinalis, lui aussi comporte des effets secondaires non négligeables.

Il crée des carences en vitamine B12, une vitamine dont votre cerveau a grandement besoin pour fonctionner [12]. Il provoque aussi des troubles digestifs permanents, très désagréables. Et dans de très rares cas, il tue le patient en provoquant une acidose lactique.

Même un médicament 100 % efficace et sans risque devrait être évité

Tous ces effets secondaires sont connus et répertoriés. Mais le plus inquiétant dans ce médicament, c’est que personne ne comprend vraiment pourquoi et comment il parvient à réguler le sucre dans le sang.

Ce n’est pas très rassurant : qui sait si l’on ne découvrira pas de nouveaux effets indésirables dans quelques années ?

Mais au fond, les effets secondaires ne sont même pas le plus gros problème.

Même si l’on trouvait une molécule « miracle » qui parvenait à stabiliser le sucre sanguin des diabétiques sans désagrément, il faudrait tout de même éviter de succomber à la facilité.

Parce que le diabète n’apparaît jamais par hasard.

C’est la conséquence d’une hygiène de vie problématique (stress, manque de sommeil, manque d’activité physique) et d’une mauvaise alimentation (trop de sucre, de fructose, de féculents, de produits industriels et d’huiles riches en oméga-6) qui produisent une inflammation de l’organisme.

Le diabète n’est qu’une des manifestations de cette inflammation – la plus visible. Mais ses effets délétères sur votre santé vont bien au-delà.

Par conséquent, si vous vous contentez de stabiliser votre excès de sucre sanguin par une pilule magique, vous ne résoudrez pas le problème de fond qui vous a mené au diabète… vous continuerez à malmener votre organisme… et donc à ruiner votre santé !

« Je n’y peux rien, le patient ne veut pas changer »

Beaucoup de médecins savent bien tout cela.

Mais ils disent qu’ils n’ont pas le choix… qu’ils sont obligés de prescrire la Metformine car ils sont confrontés à des patients qui refusent de changer leurs habitudes.

Cela arrive fréquemment, en effet. Et dans ce cas, le médicament est précieux et inévitable.

Mais je prétends qu’un nombre beaucoup plus grand de patients serait prêt à faire les efforts nécessaires si on leur tenait ce discours de vérité :

·         Ne croyez pas que le diabète est incurable. Il est possible de le vaincre naturellement, et les habitudes que vous prendrez pour y parvenir amélioreront aussi votre forme, votre énergie et votre santé ;

·         Ne suivez pas les recommandations nutritionnelles officielles. Elles sont datées. Les dernières études scientifiques montrent qu’il est possible de perdre du poids et de stabiliser votre sucre sanguin avec beaucoup moins de sacrifices que vous ne l’imaginez ;

·         Essayez à tout prix de vous passer de médicaments : même les pilules les moins dangereuses ont des effets secondaires sérieux et ne s’attaquent pas aux causes réelles de la maladie.

Bonne santé !

Xavier Bazin

Poisons des super marchés

Comment éviter les poisons du supermarché

Chère amie, cher ami,

Que de produits chimiques utilisés dans l’industrie agro-alimentaire !

Au nom du sacro-saint rendement, les volailles et les animaux de boucherie reçoivent trop souvent :

·         Des médicaments, dont beaucoup sont des molécules de synthèse n'existant pas dans la nature.

·         Des hormones, pour les faire grossir,

·         Des antibiotiques, qui accélèrent leur croissance,

·         Des tranquillisants, administrés avant l'abattage pour diminuer le stress qui fait noircir la viande de boucherie et altère son goût.

Mais il y a aussi les additifs antioxydants, colorants, émulsifiants ou autres conservateurs.

Il est difficile de discerner dans toutes ces molécules celles qui sont cause de troubles et celles qui ne le sont pas.

Alors je vous propose de voir ensemble les plus dangereuses, celles à éviter en priorité. 

Quels additifs éviter en priorité ?

La liste des additifs toxiques à éviter est malheureusement très longue :

·         Les additifs à base d'aluminium tels que le sulfate d'aluminium (E520) ;

·         Le phosphate d'aluminium acide sodique (E541) ;

·         On retrouve également dans ces produits du buthylhydroxyanisol (E320), que le Centre international de recherche sur le cancer a classé comme « probablement cancérigène » ;

·         Les additifs alimentaires néfastes pour la santé peuvent aussi être présents dans les alcools : dans les apéritifs à base de vin se cachent ainsi de la tartazine (E102), du jaune de quinoléine (E104) ou de l'azorubine (E122)

Les plus ravageurs

1. Le glutamate (E622 à E625), faiseur d’obèse

On trouve du glutamate de sodium dans tous les potages en sachets, les bouillons cubes, les sauces toutes prêtes, certaines charcuteries et certains jambons, dans le surimi et dans la plupart des plats asiatiques.

Notez bien que le monosodium glutamate (MSG) est un neurotransmetteur du cerveau qui présente bien des inconvénients. Dans certaines conditions, il détruit les neurones du cerveau par excitation.

Les neurotransmetteurs sont à comparer aux fils qui relient entre eux les transistors que seraient nos neurones. Tout le monde en possède et en fabrique.

Cependant, à haute dose, et spécialement chez les personnes sensibles et les jeunes enfants, le glutamate empêche le passage des informations vitales du corps humain, d'où les symptômes qui peuvent varier selon la dose avalée et la sensibilité, du simple mal-être au petit malaise éventuel (en général 1 ou 2 jours après) jusqu’à la syncope.

Mais le plus grave, c’est l’action du MSG sur la « glycémie », c’est-à-dire votre capacité à maîtriser votre sucre sanguin et à stocker les graisses.

Et c’est peu dire que le MSG fait des dégâts. Il est même utilisé par des scientifiques pour recréer artificiellement le diabète chez des animaux (pour mieux étudier la maladie) !

Le MSG augmente la production d’insuline, donne faim et conduit les animaux à manger très fréquemment, et à devenir obèses.

Or le MSG est pratiquement partout dans la restauration, particulièrement bien sûr dans les fast-food. Et le pire est que les industriels avouent franchement sur leurs sites Internet que le MSG est destiné à donner de l'appétit aux gens afin qu'ils mangent plus !

On en est actuellement en France aux publicités montrant que lorsque le consommateur goûte le produit, il ne peut plus s'arrêter et mange toute la boîte ou le paquet ; et tout le monde rigole...

Et pendant ce temps-là, tout le monde se demande pourquoi le nombre d’obèses augmente en flèche en France ! Une sombre croissance qui va de pair avec celle des troubles métaboliques et des maladies dégénératives.

2. Aspartame : faux sucre et faux frère

L’aspartame est un leurre de la sensation sucrée. Ce produit chimique actuellement fabriqué par la fameuse firme Monsanto de sinistre réputation, est donc un pur produit de synthèse.

Voici pour l'essentiel de ce qu'il faut savoir sur ce poison confirmé comme tel par de nombreuses études indépendantes.

L'aspartame est un édulcorant de synthèse à haut pouvoir sucrant (200 % celui du sucre) composé de deux molécules d'acides aminés : l'acide aspartique, associé à la L-phénylalanine contenue à très faible dose dans la viande, le poisson et le lait.

Mais à forte dose, ces acides aminés sont neurotoxiques. L'aspartame aggrave littéralement les pré-diabétiques (souffrant de diabète latent type 2 dit diabète gras), on constata que sur 80 000 femmes suivies durant 6 ans par l'American Center Society, celles qui prenaient de cet édulcorant de synthèse ont pris encore plus de poids que celles utilisant du sucre ordinaire.

L’aspartame induirait une fringale maladive de glucides (hydrates de carbones) en générant des excitotoxines cérébrales. En sevrant des personnes de l'aspartame, certains médecins ont obtenu des pertes de poids moyennes de 10 kg!

Rappelons que beaucoup de troubles de santé causés par l'aspartame sont englobés dans une catégorie de maladie nommée « fibromyalgie » comprenant aussi : spasmes, douleurs lancinantes et diffuses, engourdissement des jambes, crampes, maux de tête, tinnitus, vertiges, douleurs articulaires, attaques d'anxiété, déprime, confusion, troubles d'élocution, de la vue ou de la mémoire, excès de violence ou de panique.

À noter également que selon les références du Département de la Défense des Etats-Unis, le fameux « Pentagone », l'aspartame est enregistré comme arme chimique avec 4 200 autres produits alimentaires, boissons et médicaments vendus librement dans plus de 90 pays !

Néanmoins, de très nombreux produits sont édulcorés à l'aspartame, notamment tous les produits labellisés « light » ou « sans sucre » (chewing-gums, sodas, etc.). Imaginez l'avenir de ceux qui en consomment chaque jour...

Vous comprenez pourquoi il faut se méfier des additifs !

Alors bien sûr, il est sans doute impossible de les supprimer totalement. Mais je vous recommande de consommer au maximum des produits frais et faits maison pour éviter de multiplier les sources d'exposition à ces produits toxiques

Voici également quelques astuces pour limiter l’impact des polluants alimentaires sur votre santé.

Votre armure anti-poison !

Pour l’ensemble des pollutions, je vous conseille de recourir aux produits bio et au régime hypotoxique du docteur Seignalet.

Ce régime comporte six directives essentielles :

·         Supprimer toutes les céréales, à l’exception du riz et du sarrasin.

·         Supprimer tous les laits animaux et leurs dérivés.

·         Manger un maximum d’aliments crus ou cuits à une température inférieure à 110°C.

·         Choisir si possible des aliments biologiques proches des produits originels.

·         Consommer des huiles de première pression à froid.

·         Prendre des sels magnésiens, des oligo-éléments, des vitamines à doses physiologiques et des ferments lactiques.

Dans une prochaine lettre, j’aborderai une pollution encore bien pire : les métaux lourds ! Je vous donnerai des conseils pour vous en protéger, pour les éliminer, et pour restaurer le bon fonctionnement de votre organisme.

Dans les jours et les semaines qui viennent, je traiterai aussi la question des intolérances alimentaires, celles des régimes alimentaires, et du jeûne, le plus efficace des « médicaments » !

Portez-vous bien.

Dr Jean-Pierre Willem


PS : Deux livres à lire

Pour ceux qui aimeraient en connaître davantage, je vous recommande le livre Les dégâts des métaux lourds aux éditions Trédaniel

Par ailleurs, les éditions Dangles sortent mon livre en avril : Pollution et santé.

 

Baies santé

Les 7 baies qui vont booster votre santé !

Chère amie, cher ami,

Vous souvenez-vous de toutes les vertus du Cassis, que je vous avais décrites dans une lettre précédente ?

Si ce n’est pas le cas, n’hésitez pas à redécouvrir les merveilles de cette délicieuse petite baie.

Mais aujourd’hui je voudrais vous présenter d’autres baies qui vont vous permettre de vous soigner et d’aller mieux.

1. L’aubépine : votre atout cœur… et cerveau

Nom latin : Crataegus oxyacantha

Nom français : Aubépine à deux styles, épine blanche

L'aubépine dite épine blanche, est un arbrisseau épineux dont la tradition veut qu'il vive plusieurs siècles.

Symbole de longévité, il agit sur ces 2 pôles essentiels que sont notre cœur et notre cerveau.

L'action « tonicardiaque » du bourgeon de Crataegus a été objectivée par de très nombreux travaux scientifiques [1].

Grand remède des arythmies fonctionnelles (extrasystoles, tachycardies angoissantes), l'aubépine est également indiquée dans les séquelles d'infarctus, l'angor pectoris (angine de poitrine), le cœur fatigué, l'anxiété précordiale (utile comme sédatif cardiaque).

Mais son action bénéfique ne s'arrête pas là. Il agit aussi sur la tension artérielle et d'une manière particulièrement originale car son action est à double entrée :

Si vous êtes hypertendu, Crataegus fait baisser votre tension. Mais si vous êtes hypotendu, vertigineux, fatigué, il fera remonter votre tension, vous remettant le pied à l'étrier. C'est un très grand remède d'hypotension orthostatique (due à la station debout prolongée).

En fait Crataegus Bg est un tensio-régulateur, capable d'agir en profondeur sur le système cardio-vasculaire. Bien peu de médicaments ont cette vertu (voir en note ma prescription si vous avez des problèmes de tension [2]).

Mais Crataegus agit aussi sur notre cerveau !

Il assure une meilleure irrigation sanguine du tissu cérébral. Il combat le ralentissement idéomoteur (manque d’idées), la perte de mémoire, la déconcentration intellectuelle.

À raison de 50 gouttes par jour prescrites au long terme, il combat tous les phénomènes de ralentissement cognitif.

Il augmente la mémoire, facilite les réflexes, surtout dans la maladie d'Alzheimer où je l’associe à Alnus incana Bg, l'Aulne blanc des montagnes, qui présente une résistance et une capacité d’adaptation.

Sur le plan neurologique, je le préconise en complément des traitements classiques prescrits par les spécialistes dans des affections graves où il s’agit de freiner les processus de dégradation nerveuse : Alzheimer, Parkinson, Sclérose en plaques.

Ribes bourgeon, le cassis, le Mélèze, renforcent son action.

Je vais maintenant vous présenter plus rapidement quelques baies bienfaitrices.

2. L’églantier : un excellent anti-inflammatoire

Nom latin : Rosa canina

Selon la Haute Autorité de Santé, 50 % des 45 ans sont concernés par une gêne articulaire. Celle-ci touche prioritairement les lombaires, les mains et les genoux.

Pour améliorer votre mobilité, pensez au cynorrhodon, l'autre nom des baies d'églantier. Elles cachent en leur cœur un acide gras spécifique, le galactolipide, aux effets anti-inflammatoires et protecteurs du cartilage.

Ce sont les jeunes pousses d’églantier qui ont été utilisées. Ce sont, au même titre que les bourgeons, des parties de la plante que l’on dit embryonnaires, en plein essor et dotés de toutes les propriétés régénérantes.

Rosa canina est surtout anti-inflammatoire particulièrement sur la sphère ORL et convient très bien aux enfants, qui sont régulièrement enflammés, donc infectés des voies aériennes.

Les jeunes pousses d’églantier ont aussi une utilisation pour l’arthrose, particulièrement celle du genou mais d’une façon générale car elles exercent une action anti-inflammatoire douce sur les synoviales (membranes qui tapissent les cavités articulaires et qui sont souvent responsables des phénomènes douloureux).

À consommer en gouttes [3], ou bien en poudre, à raison de 1 cuillère à café par jour, à mélanger à une compote, un yaourt, une salade de fruit, du müesli ou encore un smoothie.

3. Le frêne : pour les reins !

Nom latin : Fraxinus excelsior Bg 1D

Pour les reins, le frêne est un excellent diurétique à la dose de 40 à 100 gouttes quotidiennes du macérât glycériné 1D. Il augmente la quantité d’urine émise et fait baisser le taux d’acide urique sanguin en facilitant son élimination urinaire. Il est dépuratif.

4. Le genévrier : dites adieu aux infections urinaires

Nom latin : Juniperus communis

Vous êtes sujette aux infections urinaires ? Adoptez les baies de genévrier en prévention. Elles contiennent une huile essentielle aux propriétés diurétiques et assainissantes des voies urinaires qui permet d'éliminer les bactéries avant qu'elles ne s'y logent.

De plus, en favorisant l'élimination, elles luttent contre la rétention d'eau. On peut aussi l’employer dans la polyarthrite, la cystite, la néphrite, l’hépatite, la goutte, la désintoxication générale.

Attention, elles sont contre-indiquées en cas de grossesse, d'allaitement et d'insuffisance rénale.

Vous pouvez les consommer en gouttes [4] ou en infusion. Mettez 2 g de baies séchées dans une tasse de 150 ml et versez par-dessus de l'eau frémissante. Laissez infuser 10 minutes avant de filtrer et d'en boire une ou deux tasses par jour.

5. Le sureau noir : l’hiver, il est aussi précieux qu’une doudoune

Nom latin : Sambucus nigra

Nez qui coule, tête qui cogne, éternuements incessants… Pour soulager tous ces symptômes, essayez les baies de sureau noir.

Très riches en polyphénols (anthocyanes, flavonoïdes, caroténoides et tanins) aux propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires, ainsi qu'en vitamine C tonifiante, elles dopent notre système immunitaire, augmentent la transpiration et favorisent l'expectoration. Imparable pour accélérer l’élimination de substances pathogènes !

Pour le nourrisson et enfant, le prendre en homéopathie. Sambucus nigra 5CH, 3 granules toutes les 10 minutes.

On peut le consommer en gouttes [5], ou en sirop.

Dès les premières manifestations de la maladie, avalez-en 1 cuillerée à soupe deux ou trois fois par jour jusqu'à amélioration des symptômes. Riche en sucre, ce sirop peut être déconseillé aux personnes diabétiques. Dans ce cas, tournez-vous vers les tisanes de baies de sureau - laissez infuser un sachet 5 minutes dans 250 ml d'eau frémissante. Ces produits sont disponibles en pharmacies, en parapharmacies et dans les magasins bio.

Une autre utilisation est possible en cosmétique : pour noircir les cheveux, faire bouillir 100 g pour 1 litre d'eau pendant 5 minutes. Laisser infuser 10 minutes, puis masser. Les baies colorent les cheveux en noir... mais n'oubliez pas de porter des gants... car les mains se teintent, elles aussi.

6. La groseille à maquereau : championne des laxatifs naturels

Nom latin : Ribes uva-crispa

Vous souffrez de paresse intestinale ? La groseille à maquereau est la championne des laxatifs naturels ! Avec 7 g de fibres aux 100 g, soit plus que le pruneau (5 g/100 g), cette petite baie combat efficacement la constipation.

Ses fibres ont la propriété de gonfler au contact de l'eau, augmentant le volume des selles, ce qui facilite leur expulsion. À consommer avec modération toutefois si vous avez les intestins sensibles, sous peine de risquer des douleurs abdominales : de 30 à 50 g par jour durant la période de ralentissement du transit seront largement suffisants.

Comment la consommer ?

Fraîche en été, en confiture le reste de l'année. Vous pouvez la confectionner en portant à ébullition 1 kilo de baies mélangées à un verre d'eau pendant 2 minutes, avant de les passer au tamis, d'en récolter le jus et d'y ajouter 500 g de sucre. Ramenez à ébullition 3 minutes, puis versez votre préparation dans des pots stériles. Vous la trouverez également toute prête en magasins bio.

7. L’argousier : faites le plein de vitamine C

Nom latin : Hippophae rhamnoides

Ses fruits recèlent un cocktail de nutriments tonifiants avec pas moins de 700 mg de vitamine C aux 100 g - soit sept fois plus que le kiwi - auxquels s'ajoutent du fer antianémie, du magnésium antifatigue, ainsi que du phosphore et du manganèse, indispensables l'un au bon fonctionnement du cerveau, l'autre à celui de la thyroïde. Rien de tel pour retrouver rapidement sa vitalité !

Qui plus est, elles contiennent également des oméga 3, des acides gras essentiels qui ont pour propriété de tenir à distance les coups de déprime et d'améliorer notre résistance face au stress.

À utiliser d'urgence quand notre nervosité monte d'un cran ! Ce fruit requinque le corps et l’esprit.

Comment le consommer ?

En jus, à raison d'un verre chaque matin pendant 1 à 3 semaines, selon vos besoins. Si son goût acide vous déplaît, pensez à le mélanger à du jus de pomme, plus doux. Autre solution : croquez les baies après séchage. Mettez-en une petite poignée dans votre müesli du matin ou sur votre salade de fruits de midi. Jus et baies séchées sont disponibles dans les magasins bio.

Vous voyez, la Nature est d’une richesse incroyable ! Comme quoi on peut très bien se passer de la plupart des remèdes chimiques qui agressent la muqueuse intestinale, perturbent le système immunitaire et génèrent une foultitude d’effets secondaires.


En plus, c’est agréable à consommer et beaucoup moins cher que la médecine allopathique ! Et pourquoi la Sécurité Sociale ne pourrait pas rembourser le Kir Royal qui nous apporte tant de bonheur ? Il ne faut pas rêver…

Brûlures d’estomac

Brûlures d’estomac : évitez à tout prix ce médicament


Chers amis de la santé globale,

Ce médicament est certainement le prochain scandale sanitaire.

Depuis 2009, il est en vente libre. Des centaines de milliers de Français en prennent quotidiennement. Les médecins le prescrivent à tour de bras.

Vous avez probablement déjà eu affaire à lui si vous souffrez de brûlures d’estomac ou de régurgitations acides (reflux), ou si vous prenez régulièrement des médicaments anti-inflammatoires.

Mais nous sommes tous concernés par cette affaire.

Car c’est un véritable cas d’école des dérives de la médecine moderne, sous l’influence des puissantes industries pharmaceutiques. C’est l’exemple type des produits chimiques nocifs prescrits sans modération alors qu’il existe des approches naturelles plus efficaces.

Un médicament qui cause Alzheimer, crises cardiaques, insuffisances rénales graves

Ce médicament, c’est le groupe des « inhibiteurs de la pompe à protons » (IPP).

Le nom est un peu barbare, mais leur fonctionnement est très simple : ces médicaments réduisent drastiquement l’acidité de l’estomac, en interférant avec la protéine responsable de cette acidité (la « pompe à protons »).

La marque la plus connue est Inexium. Mais il en existe d’autres : Nexium (esoméprazole), Lanzor, Ogast, Ogastoro (lanzoprazole) ainsi que Mopral et Zoltum (omeprazole).

En France, ces médicaments « pèsent » au moins 1,3 milliards d’euros de chiffre d’affaires, dont 900 millions sont remboursés par la sécurité sociale. Cela représente environ 60 millions de boîtes de médicaments vendues chaque année !

Comme beaucoup de médicaments, ils peuvent être utiles dans des cas précis, sur courte période – quelques semaines maximum.

Mais quand ils sont pris pendant des mois, voire des années, on se retrouve avec une catastrophe sanitaire.

Car voici les principaux effets nocifs répertoriés :

·         Les IPP augmentent d’au moins 44 % le risque d’Alzheimer et de démence [1]

On le sait grâce à l’étude de chercheurs allemands qui ont suivi 73 000 personnes de plus de 75 ans pendant 7 ans. Ils ont constaté que ceux qui avaient pris des IPP pendant plus de 4 mois avaient un risque de démence augmenté de 44 à 66 % ! 

Ces résultats effarants ont été publiés dans le prestigieux Journal of the American Medical Association (JAMA) en février 2016.

·         Les IPP augmentent le risque d’infarctus de 20 % [2]

Les chercheurs de l’Université de Stanford ont épluché les dossiers cliniques de 2,9 millions de patients, et les résultats font froid dans le dos : à tout âge, les IPP augmentent de 16 à 21 % le risque de crise cardiaque.

La même étude a montré qu’ils augmentent aussi de 122 % le risque de mourir d’une maladie cardiovasculaire.

·         Les IPP augmentent le risque de maladie grave des reins de 20 à 50%

Cette fois, ce sont plus de 10 000 personnes qui ont été suivies pendant 15 ans. Elles n’avaient au départ aucun problème particulier aux reins. Mais à l’arrivée, celles qui prenaient des IPP avaient été davantage touchées par une maladie grave des reins.

Ces résultats, publiés dans le JAMA en 2016 [3], ont été confirmés par une autre étude récente [4] qui a suivi 240 00 personnes pendant 17 ans. Et cette étude a en plus trouvé que celles qui prenaient des IPP avaient un risque de mourir prématurément augmenté de 76 % !

Cela fait beaucoup, non ?

Surtout que ces résultats s’ajoutent aux effets que l’on connaissait déjà : un risque accru de fracture de la hanche [5], de pneumonie ou encore d’infection par la bactérie Clostridium difficile.

L’absurdité de la situation

Bien sûr, tout médicament a potentiellement des effets secondaires. C’est toujours un risque qu’il faut peser soigneusement par rapport aux bienfaits attendus.

Mais la situation actuelle est absurde à tous points de vue.

Car non seulement les effets secondaires graves de ces médicaments étaient largement prévisibles, mais :

·         Ces médicaments ne guérissent jamais le patient : ils soulagent le symptôme – la douleur – sans jamais s’attaquer à la racine du problème ;

·         C’est même pire que ça : dans la majorité des cas, ils aggravent même le problème initial, ce qui piège le patient dans un cercle vicieux où il ne peut plus se passer de ses médicaments, qui pourtant lui font du tort ;

·         Ceci, alors que pour lutter contre les brûlures d’estomac, il existe quantité de remèdes naturels, efficaces et sans le moindre effet secondaire.

Cela vous paraît fou ? C’est normal, personne n’explique jamais clairement aux patients ce que je vais vous révéler :

Les brûlures d’estomac ne sont pas dues à un excès d’acidité

A première vue, le raisonnement des labos se tient : l’acidité cause les brûlures d’estomac, donc il suffit de supprimer cette acidité pour résoudre le problème.

Et sur ce point, les IPP sont efficaces : ils réduisent la sécrétion d’acidité dans l’estomac de 90 à 95 %.

Ils sont si puissants qu’ils ont largement éclipsé les médicaments plus anciens, comme les anti-H2, ou les simples pansements gastriques occasionnels type Gaviscon.

Mais il y a un problème.

Les brûlures d’estomac ne sont presque jamais causées par un excès d’acidité de l’estomac.

Car l’estomac est naturellement très acide - afin de bien digérer les aliments. Et comme la nature fait bien les choses, les parois de l’estomac sont protégées de cette acidité par une barrière efficace, la muqueuse gastrique.

Les brûlures d’estomac ne se produisent donc que dans des situations bien particulières :

·         Lorsque la muqueuse protectrice de votre estomac est endommagée : on parle de gastrite si elle est irritée, et d’ulcère en cas de lésion sérieuse ;

·         Lorsque le liquide acide de l’estomac remonte et brûle les tissus de l’œsophage : c’est le reflux gastro-oesophagien qui touche près de 5 millions de Français ;

Dans les deux cas, il faut bien comprendre que le problème ne vient pas d’un estomac « trop acide ».

Si la paroi de votre estomac est intacte, vous n’aurez jamais de gastrite, même si vous mangez des aliments très acides.

Les véritables coupables des gastrites sont ailleurs. Le consensus médical pointe la responsabilité des médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), type ibuprophène ou aspirine, l’excès d’alcool, ainsi qu’une bactérie, Helicobacter Pylori.

Pour le reflux gastro-oesophagien, c’est encore plus évident : le problème n’est pas que l’estomac soit acide – le problème est qu’une partie de ce liquide acide remonte là où il n’est pas censé aller – dans l’œsophage.

Bien sûr, ce qui vous brûle, c’est bien l’acide au contact d’une muqueuse irritée, ou au contact de l’œsophage.

C’est pourquoi les IPP sont si efficaces pour soulager la douleur. C’est pourquoi, également, ils peuvent être utiles temporairement pour permettre aux tissus endommagés de guérir.

Mais réduire l’acidité de votre estomac ne suffira jamais à résoudre durablement votre problème de fond, que ce soit l’inflammation de la muqueuse ou le reflux gastrique.

Pire : c’est tout simplement dangereux.

Réduire l’acidité : une manœuvre d’apprenti-sorcier !

Car si notre estomac est acide, ce n’est pas pour rien. C’est parce que cela a une fonction, une utilité.

Donc si vous réduisez artificiellement cette acidité de façon prolongée, cela doit forcément poser des problèmes, non ?

Cela devrait paraître évident… sauf aux apprentis-sorciers de la médecine moderne.

Si l’estomac est acide, c’est d’abord parce que c’est indispensable à la digestion.

L’acidité de l’estomac est nécessaire pour absorber correctement les vitamines et minéraux des aliments. Si vous la contrecarrez, vous risquez fortement d’être carencé en nutriments essentiels.

Par exemple, l’absorption de vitamine B12 est insuffisante lorsque l’estomac manque d’acidité. Or une carence durable en vitamine B12 est très mauvaise pour le cerveau… et est associée à une hausse du risque de démence et d’Alzheimer.

Faut-il vraiment s’étonner que l’étude du JAMA ait montré un lien entre IPP et démence ?

En outre, les IPP réduisent l’absorption de la vitamine B9. Or on sait qu’un manque de vitamines B12 et B9 augmentent le taux d’homocystéine, un des principaux marqueurs… des maladies cardiaques !

Ne pouvait-on donc pas s’attendre à ce que les IPP les favorisent ?

Pareil pour le risque de fracture, augmenté car les IPP nuisent à la bonne absorption du calcium, pareil pour la vitamine C, le fer, le zinc et le magnésium, des nutriments impliqués dans des centaines de processus métaboliques qui concourent à notre santé et notre longévité !

Et le pire, c’est que l’acidité de l’estomac ne sert pas « uniquement » à digérer. Elle est aussi notre principal rempart contre les mauvaises bactéries.

Un estomac insuffisamment acide ne vous protège plus contre les bactéries

La plupart des bactéries ne peuvent pas survivre dans un milieu trop acide.

C’est pourquoi notre estomac est notre première ligne de défense : il empêche les bactéries que nous avalons d’atteindre notre intestin – et il empêche également les bactéries de notre intestin de remonter dans l’œsophage.

Si vous abaissez l’acidité de votre estomac, vous vous rendez donc plus vulnérable aux infections. D’où les études ayant montré un lien entre IPP et pneumonies ou Clostridium difficile.

Plus grave encore, une faible acidité peut provoquer une prolifération bactérienne dans l’intestin.

Car si l’estomac n’est pas suffisamment acide, il laissera passer des aliments non digérés dans l’intestin. Avec, à la clé, des ballonnements, des gaz et surtout un risque de fermentation et de déséquilibre de la flore intestinale.

Or l’intestin – notre « deuxième cerveau » - est un organe absolument déterminant pour rester en bonne santé.

Un simple déséquilibre de la flore intestinale et c’est la porte ouverte à l’obésité, au diabète, aux maladies inflammatoires de l’intestin (Crohn) et même à certains cancers.

Les chercheurs commencent même à faire le lien avec des maladies comme l’autisme, Alzheimer ou la dépression !

Nous avons encore beaucoup de choses à apprendre sur cet organe passionnant… mais nous en savons suffisamment pour savoir qu’il faut se méfier des médicaments qui l’endommagent.

Des pompiers pyromanes !

Les IPP ne se contentent pas d’avoir des effets indésirables ; ils sont en eux-mêmes un obstacle à la résolution du problème qu’ils sont censés guérir.

D’abord pour des raisons psychologiques : comment remettre en cause son hygiène de vie quand il existe à portée de main un médicament aussi efficace pour éteindre le feu ?

En plus, ces médicaments sont addictifs. Une fois que vous les avez essayés, il est très difficile de s’en passer, car lorsque vous les arrêtez brutalement, les brûlures repartent de plus belle – on appelle cela « l’effet rebond ».

Et c’est ainsi qu’un médicament prévu au départ pour être pris pendant 2 mois maximum est désormais avalé par des millions de personnes pendant des années !

Plus problématique encore : loin de soigner votre problème de gastrite ou de reflux, ils l’aggravent.

Pour les gastrites, c’est évident. On a vu qu’une des causes principales des gastrites et des ulcères était la prolifération d’une bactérie, Helicobacter Pylori.

On a vu également que les bactéries n’aiment pas l’acide. Or Helicobacter Pylori a beau être beaucoup plus résistante que ses « collègues », elle n’échappe pas à la règle : si vous abaissez l’acidité de votre estomac, vous lui facilitez la tâche !

Vous mesurez l’absurdité de la situation : des patients prennent des IPP pour soulager leurs brûlures d’estomac… et aggravent du même coup leur risque de souffrir de gastrites et d’ulcères !

C’est un cercle vicieux… et il n’est pas fini.

Car une des causes directes du reflux est le mauvais fonctionnement du clapet qui sépare l’estomac de l’œsophage. En temps normal, ce clapet laisse passer la nourriture qui descend dans l’estomac, et empêche le liquide gastrique de remonter.

Mais il arrive que ce clapet se relâche. Cela se produit souvent lorsque votre ventre est soumis à une pression importante. C’est pourquoi les personnes en surpoids et les femmes enceintes sont davantage touchées par le reflux.

Mais la pression abdominale augmente dans un autre cas : lorsqu’on souffre de gaz et de ballonnements.

Or quelle est la cause première de ces désagréments qui aggravent le reflux ? Un déséquilibre de la flore intestinale… dont on a vu qu’il était amplifié par les IPP !

Les IPP sont de vrais pompiers pyromanes : sous couvert d’éteindre le feu, ils ne cessent de propager le brasier !

Et si vous avez le malheur de souffrir d’arthrose, ils risquent de créer un feu de toutes pièces.

De Charybde en Scylla [6] : les IPP « préventifs »

Car de plus en plus de médecins prescrivent des IPP à toutes les personnes qui prennent des anti-inflammatoires au long cours. Qu’elles aient des brûlures d’estomac ou non !

La raison est simple : les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) comme l’aspirine ou l’ibuprophène attaquent la muqueuse de l’estomac. Pris régulièrement pendant des années, ils provoquent des gastrites, ulcères, voire des performations de l’estomac avec hémorragie.

L’objectif est donc d’éviter cette issue malheureuse.

Mais… ne serait-ce pas plutôt une raison d’éviter purement et simplement les AINS – plutôt que de les associer avec un autre médicament dangereux ?

Car les médicaments anti-inflammatoires peuvent être évités. Non seulement il existe dans la nature de puissants anti-inflammatoires naturels sans effets secondaires… Mais des douleurs chroniques comme celles de l’arthrose peuvent disparaître pour de bon avec la bonne stratégie alimentaire (je vous montrerai tout cela dans une prochaine lettre).

Sauf que… les médecins ne sont pas formés à ces méthodes, qui ont de surcroît le grand désavantage de ne rien rapporter aux laboratoires pharmaceutiques.

Résultat : si vous prenez des AINS, beaucoup de médecins vont vous prescrire des IPP en prévention de l’agression que les anti-douleurs vont faire subir à votre estomac !

Même la Haute Autorité de Santé s’est récemment inquiétée de cette dérive. Selon elle, les IPP « préventifs » ne devraient concerner que les patients les plus à risque – et non pas tous ceux qui prennent des AINS.

On aurait largement atteint le fond… si l’envol des prescriptions contraires aux recommandations officielles ne touchait pas aussi les nourrissons.

Et maintenant, des IPP au biberon !

C’est difficile à croire, mais c’est ainsi : plus de 10 % des nourrissons prennent désormais des médicaments anti-reflux [7].

Et parmi ces médicaments, les IPP font partie des plus prescrits.

Inutile de préciser qu’ils ont les mêmes effets indésirables que pour les adultes – comme l’augmentation du risque de gastroentérites aiguës et de pneumonies [8].

Chez l’adulte, les IPP ont au moins le mérite de soulager les douleurs. Mais chez le nourrisson, ils n’ont pas plus d’effet qu’un simple placébo ! C’est ce qu’a montré sans équivoque une récente synthèse incluant 5 études contrôlées chez des bébés [9].

Donner ces médicaments à des bébés est d’autant plus invraisemblable que la plupart des reflux des nourrissons disparaissent spontanément. Et des méthodes simples et sans dangers règlent le problème dans l’immense majorité des cas [10] (je les mentionne en note si vous êtes concerné).

Où est passé le serment d’Hippocrate ?

Evidemment, il n’y a pas que du mauvais dans les IPP.

Ces médicaments sont utiles pour permettre à l’œsophage de cicatriser, lorsque les régurgitations acides à répétition ont endommagé sa paroi.

Ils sont précieux, également, pour augmenter l’efficacité des traitements antibiotiques contre Helicobacter Pylori. Ce sont des traitements de courte durée, là encore.

Par ailleurs, je ne dis surtout pas qu’il ne faut rien faire en cas de reflux ou de gastrite.

Je dis simplement la chose suivante : vu les effets délétères des IPP, ils ne devraient être prescrits qu’en dernier recours. En commençant par les méthodes naturelles, que je vous détaillerai dans une prochaine lettre.

Mais la médecine moderne fait l’inverse. Elle commence par le médicament dangereux.

Les autorités de santé ont accepté d’autoriser les IPP en vente libre, comme s’il s’agissait de médicaments inoffensifs. Pourquoi ?

Et pourquoi les médecins font-ils donc du zèle : pourquoi prescrivent-ils ces IPP en dehors des recommandations officielles – ce qu’ils font dans plus de deux tiers des cas [11] ??

Pourquoi les donnent-ils pour de simples brûlures d’estomac ? Pourquoi les pédiatres les donnent-ils à des nourrissons ?

Certes, les patients ne sont pas irréprochables : ils demandent le plus souvent un remède qui les soulage rapidement et sans effort.

Mais les médecins devraient leur résister. Et toujours se rappeler le serment d’Hippocrate :

« D’abord, ne pas nuire »


Voilà une valeur fondamentale, qui sera au cœur du programme Santé Corps Esprit.

Bonne santé,

Xavier Bazin

Alzheimer

Un moyen simple d’éviter Alzheimer


Cher(e) ami(e) de la Santé,

Alzheimer est la maladie que ma mère redoute le plus.

Elle n’est pas la seule dans ce cas : j’ai souvent observé que cette terrible maladie est le cauchemar numéro un des personnes qui vieillissent.

Passé 60 ans, dès que vous oubliez où vous avez mis vos clés, dès que le nom de votre acteur préféré vous échappe, vous ne pouvez pas vous empêcher de penser : « et si c’était Alzheimer » ?

Cette maladie est effrayante parce qu’elle est incurable. Mais aussi parce qu’elle semble frapper au hasard.

On vous dit que, passé 65 ans, vous aurez bientôt une chance sur quatre de développer la maladie d’Alzheimer. Et on vous laisse comme ça, à prier pour que cela ne tombe pas sur vous.

Alors qu’on devrait plutôt vous expliquer comment vous en protéger.

Alzheimer n’a rien à voir avec le vieillissement

Car la maladie d’Alzheimer n’a rien d’une fatalité.

Elle n’existe pas dans les tribus de chasseurs cueilleurs qui ont conservé une alimentation et un mode de vie traditionnel, loin des toxines du monde moderne.

Lorsque le Dr Staffan Lindeberg a étudié les habitants de l’île de Kitava en Papouasie Nouvelle Guinée, il n’a observé aucun cas de démence sénile chez les plus de 65 ans. [1] 

Même au sein des pays développés, d’énormes différences existent : Alzheimer est 10 fois moins répandue au Japon qu’en Europe !

C’est bien la preuve que cette maladie est liée à nos comportements.

Les recherches les plus en pointes montrent que la maladie d'Alzheimer est liée à un état d’inflammation chronique de l’organisme, parfois silencieux [2]… Or l’inflammation est presque toujours causée par un mode de vie qui laisse à désirer.

Certes, il existe des merveilles de la nature qui luttent contre l’inflammation et vous protègent d’Alzheimer : vitamine D, curcuma, oméga-3, myrtilles, thé vert, cannelle, etc.

Mais ces « remèdes » ne suffiront pas si vous négligez votre alimentation (trop de sucre, pas assez de végétaux), si vous ne bougez pas assez, si vous souffrez de stress chronique ou si vous ne dormez pas suffisamment.

Pour se donner toutes les chances d’éviter Alzheimer, ce sont souvent des habitudes entières de vie qu’il faut modifier !

Mais il existe aussi un geste très simple à réaliser. A lui seul, il permet de réduire nettement votre risque de contracter la maladie.

Il s’agit d’éviter autant que possible de prendre des médicaments.

Car il n’y a plus de doute à présent : certains des médicaments les plus courants causent la maladie d’Alzheimer.

Somnifères et anxiolytiques : les affreux « benzodiazépines »

Et cela commence par les « benzodiazépines » censés lutter contre l’anxiété et l’insomnie.

A eux seuls, ces médicaments sont responsables d’au moins 16 000 à 32 000 nouveaux cas d’Alzheimer en France chaque année.

Cette estimation a été réalisée à partir des travaux d’une équipe de chercheurs bordelais, publiés dans le prestigieux British Medical Journal. [3]

Ce qu’ils ont montré est tout simplement effrayant : au bout de seulement 3 mois de prise de ces médicaments, le risque d’Alzheimer augmente de 51 %.

Après 6 mois, il bondit à 80 %.

Il vous suffit donc d’avaler ce type de pilules pendant quelques mois seulement pour voir votre risque de contracter Alzheimer être multiplié par deux !!

Et le pire est que ces médicaments sont hyper répandus : pas moins de 14 % des Français en prennent régulièrement.

Pire : passé 80 ans, près d’une femme sur deux se les voit prescrire par son médecin ! [4] 

Alors qu’il existe des solutions naturelles plus efficaces dans la durée et sans le moindre effet secondaire contre l’anxiété et l’insomnie ! [5] 

Médicaments anticholinergiques (allergies asthme, etc.)

Il existe une autre grande classe de médicaments qui cause Alzheimer : ce sont ceux qui ont un effet « anticholinergiques ».

Le drame est qu’ils sont partout : en France, plus de 300 médicaments sont anticholinergiques : on en trouve notamment dans des antidépresseurs, somnifères et anxiolytiques, dans les antihistaminiques en vente libre (contre l’asthme ou les rhinites allergiques) ou encore dans les médicaments contenant de la warfarine (utilisés contre les maladies cardiaques etc.).

Résultat un Français sur trois en consomme régulièrement !

Tout cela, alors que les laboratoires pharmaceutiques savent depuis longtemps qu’ils sont dangereux pour le cerveau.

Car ces molécules « anticholinergiques » ont pour effet d’empêcher l’action de l’acétylcholine, un neurotransmetteur par ailleurs essentiel pour… la mémoire et la santé du cerveau !

L’un des symptômes majeurs de la maladie d’Alzheimer est justement un déficit en acétylcholine… et le principal médicament anti-Alzheimer qui existe (Aricept) a précisément pour objectif essentiel d’aider l’acétylcholine à agir.

Personne ne peut donc prétendre être réellement surpris que les anticholinergiques puissent causer Alzheimer.

Et c’est aujourd’hui prouvé, grâce à une étude fracassante publiée en mars 2015 dans le JAMA Internal Medicine. Une équipe de chercheurs a suivi 3 434 participants de plus de 65 ans durant plus de 7 ans. [6]

Et le résultat a été clair, net et précis : plus les participants ont pris des médicaments anticholinergiques, plus ils ont développé des démences type Alzheimer :

·         Au delà de 3 mois de prise de ces médicaments, le risque d’Alzheimer était augmenté de 19 % ;

·         Et après 3 ans, le risque bondissait à + 54 % !

Mais n’attendez pas que les autorités interdisent ces médicaments. A cause de la pression des laboratoires pharmaceutiques, il faudra des années avant qu’ils ne soient interdits.

Par conséquent, voici ce que je vous invite à faire dès maintenant :

·         Vérifiez que vous (ou vos proches) ne prenez pas l’un de ces médicaments (vous trouverez ici la liste des médicaments ayant un effet anticholinergique) ;

·         Arrêtez-les immédiatement s’ils n’ont pas été prescrits par votre médecin ;

·         S’ils vous ont été prescrits, demandez à votre médecin une alternative sans effet anticholinergique.

Médicaments contre les brûlures d’estomac

Une autre classe de médicaments, dangereuse et pourtant extrêmement répandue, est celle des anti-acides (les « inhibiteurs de la pompe à protons », IPP).

Des millions de Français les utilisent régulièrement contre les brûlures d’estomac.

Il y a encore quelques années, la plupart des médecins disaient de ces médicaments qu’ils étaient « bien tolérés et sans effet secondaire significatif ».

En réalité, on manquait simplement du recul minimal pour pouvoir les évaluer sérieusement. Aujourd’hui, la vérité commence à apparaître… et elle n’est pas belle à voir.

Coup sur coup, plusieurs études récentes ont montré leurs effets dévastateurs sur le cœur (+ 21 % de risque de crise cardiaque [7]) et sur les reins (+ 20 à 50 % de risque de maladie rénale grave [8]).

Mais les résultats les plus effarants sont venus d’une étude publiée en février 2016 dans le très reconnu Journal of the American Medical Association (JAMA). [9]

Elle a montré que la prise de ces médicaments au-delà de 3 mois augmentait le risque de démence de type Alzheimer de 44 à 66 % !!

Alors même qu’il existe là encore des alternatives naturelles nettement plus efficaces pour faire disparaître durablement les brûlures d’estomac ! [10] 

Médicaments anti-cholestérol (statines)

S’agissant des médicaments anti-cholestérol, leur responsabilité dans la maladie d’Alzheimer n’est pas encore avérée. A ce jour, on ne dispose pas des mêmes preuves accablantes que pour les médicaments cités précédemment.

Mais je suis convaincu que c’est une question de mois ou d’années : on devrait bientôt voir arriver des études prouvant que les médicaments qui font baisser le taux de cholestérol provoquent de sérieux problèmes cognitifs.

Car une chose est sûre: les personnes qui ont un taux de cholestérol élevé ont moins de risque de souffrir d’un déclin cognitif accéléré ou d’une démence de type Alzheimer.

Et c’est tout sauf une coïncidence. Le cerveau ne représente que 2 % du poids de l’organisme, mais renferme 25 % du cholestérol total ! C’est dire si le cholestérol lui est indispensable.

Le cholestérol est un composant essentiel de la myéline, cette membrane qui protège nos neurones… et que la maladie d’Alzheimer a justement la particularité de détruire !

Voilà pourquoi il est plus qu’imprudent de vouloir abaisser artificiellement son taux de cholestérol.

Si vous prenez ce type de médicaments, parlez-en en urgence avec votre médecin. S’il se montre hésitant, offrez-lui le livre du Dr de Lorgeril, L’horrible vérité sur les médicaments anti-cholestérol, il y a de bonnes chances qu’il vous propose de les arrêter.

Non, je ne suis pas « anti-médicaments »

Attention, ne croyez pas une seconde que je sois « anti-médicament ».

Je sais pertinemment que certains médicaments sauvent des millions de vies (antibiotiques, molécules anti-caillots juste après un infarctus, etc.) ou améliorent drastiquement la qualité de vie des patients (antidouleurs comme la morphine, etc.). 

Mais il faut être réaliste.

Si vous avez un problème complexe et chronique (anxiété, insomnie, maladie du cœur, brûlures d’estomac, asthme, allergie), il est naïf d’imaginer qu’une simple pilule chimique pourrait vous en débarrasser.

Et il est encore plus naïf d’imaginer qu’elle pourrait être inoffensive. Irène Frachon, la pneumologue qui a révélé le scandale du Médiator l’explique bien :

« Le médicament qui ciblerait de façon spécifique la pathologie, sans risquer de perturber le reste de l'organisme, est une utopie. »


Voilà pourquoi il faut toujours préférer des solutions alternatives et sans danger, à chaque fois que c’est possible.

Et le fait est, qu’en dehors des cas d’urgence, c’est presque toujours possible.

Bonne santé,

Xavier Bazin

A savoir si vous êtes touché par Alzheimer


Cher(e) ami(e) de la Santé,

Aujourd’hui je suis très en colère.

Comme vous le savez, Alzheimer est une des maladies les plus terribles qui existent.

Lorsque vous êtes frappé, c’est l’intimité de votre propre vie qui commence à vous échapper, ce sont vos relations humaines les plus précieuses qui s’évaporent peu à peu.

Pour votre entourage, c’est souvent pire encore. Bien s’occuper d’un malade d’Alzheimer est un travail de titan, heure par heure. Ce sont des efforts inouïs pour un résultat cruel : voir la personne que l’on aime s’éloigner de plus en plus, sans espoir de retour.

Alors ce n’est vraiment pas le moment de profiter de la vulnérabilité des malades pour leur faire avaler des médicaments inefficaces et dangereux.

Et encore moins de leur cacher qu’il existe des alternatives naturelles plus intéressantes !

C’est pourtant ce que fait l’industrie pharmaceutique… simplement pour gagner un peu plus d’argent. Et c’est tout simplement révoltant.


De graves effets secondaires passés sous silence

Tout le monde est d’accord pour le dire : les médicaments contre Alzheimer ont une efficacité très faible.

La grande majorité des patients ne ressent pas la moindre amélioration. Pour les autres, l’effet bénéfique est mineur et de courte durée.

Même la Haute Autorité de Santé l’a rappelé : les médicaments existants ont des effets « au mieux modestes », dont l’intérêt est « cliniquement discutable ». [1]

Bien sûr, ça serait toujours « ça de pris » s’ils étaient sans danger. Avec une maladie comme Alzheimer, autant essayer quelque chose plutôt que rien du tout.

Mais le problème est que les effets indésirables de ces médicaments sont effarants !

D’abord, comme la notice le précise, ils causent de sérieux troubles digestifs.

Et quand on a 80 ans, les nausées, diarrhées et vomissements ne sont pas seulement « un mauvais moment à passer » : ils peuvent tuer à petit feu.

De fait, ils conduisent près d’un tiers des malades à subir une perte de poids sévère, selon les conclusions de chercheurs de l’Université de Californie ! [2] 

Mais ce n’est pas tout :

Des médicaments qui tuent !

Dès 2009, une étude fracassante a établi que les médicaments contre Alzheimer pouvaient causer de graves problèmes cardiaques. [3]

Après avoir épluché les données de plus d’un million de patients, les chercheurs de l’hôpital de l’Ontario, au Canada ont découvert que ceux qui prenaient ces médicaments avaient deux fois plus de risque d’être hospitalisés pour bradycardie (rythme cardiaque trop bas).

Pire : en avril 2015, une société de recherche privée, AdverseEvents a rendu public un rapport explosif sur les effets secondaires des deux principaux médicaments prescrits contre Alzheimer, Aricept et Exelon. [4]

Les statisticiens d’AdverseEvent ont réalisé un travail minitieux à partir des bases de données de la FDA (l’équivalent américain de l’Agence Européenne du Médicament). Grâce à des outils d’analyse perfectionnés, ils ont décelé des phénomènes particulièrement inquiétants.

Pour le médicament Exelon, AdverseEvent a relevé 1 200 décès « inattendus », ainsi qu’un nombre de fractures supérieur à la normale (75 fractures du col du fémur, notamment).

L’autre médicament majeur, Aricept, a été associé à des cas de mort subite, de crises cardiaques et d’insuffisance respiratoire.

Et comme si cela ne suffisait pas, le troisième médicament anti-Alzheimer de la même catégorie, le Reminyl, vient lui aussi d’être gravement mis en cause.

Cette fois, l’alerte est venue de l’Agence Française du Médicament (l’ANSM). En octobre 2015, elle a signalé de (rares) cas de réactions cutanées mortelles chez des patients traités par ce médicament. [5]

La simple prise de ce Reminyl peut provoquer une réaction allergique extrêmement grave qui conduit votre peau… à se décoller (c’est le « syndrome de Stevens-Johnson »). Sans traitement, la mort s’ensuit rapidement, avec les douleurs que vous imaginez.

Est-ce vraiment un risque à faire subir aux patients, quand on sait que les effets de ces médicaments sont proches de zéro ??

Ne serait-il pas URGENT de les retirer immédiatement du marché ?


Et on continue tranquillement à les prescrire aux malades !

Bizarrement, ce n’est pas l’avis de certains médecins. Et comme vous allez le voir, leur raisonnement est proprement stupéfiant :

Interrogé par des journalistes suite à l’alerte sur le Reminyl, un certain Dr Christophe Trivalle a déclaré :

« Pour l'instant, ce sont les seuls traitements qui ont une efficacité sur la maladie d'Alzheimer. On est un peu coincé, on est un peu obligé de les utiliser et même si l'effet est modeste, c'est mieux que de ne pas les utiliser du tout. » [6]

Non, non et non cher docteur, vous n’êtes obligé à RIEN DU TOUT. Non, ce n’est PAS MIEUX que de ne pas les utiliser, c’est bien pire !

C’est dégrader la santé de vos patients, et parfois les tuer, pour un effet minime dans le meilleur des cas !!

Un autre professionnel de santé, le Dr Madjid Fodil, a osé un argument encore plus hallucinant :

« Même si l'efficacité est discutée et que les effets indésirables peuvent être graves, il y a un meilleur suivi du patient quand on instaure un traitement. »

Instaurer un « traitement » est très bien, en effet… Mais un traitement, ce n’est pas forcément des pilules chimiques !!

Les trésors de la nutrition (nutrithérapie), des plantes (phyto-aromathérapie) ou de l’émotionnel (corps-esprit), ce sont aussi des traitements !

Et dans le cas d’Alzheimer, ils sont largement préférables aux médicaments toxiques.

Des alternatives naturelles largement préférables

Attention, je préfère vous prévenir tout de suite que les alternatives naturelles n’ont rien de miraculeux. Leurs effets sont modestes.

Mais il est clair néanmoins qu’elles sont préférables aux médicaments que l’on prescrit aujourd’hui aux malades !

Prenez le cas de cette plante chinoise, l’huperzine A (Huperzia serrata), qui fait l’objet depuis quelques années de recherches scientifiques intensives en Chine.

Aujourd’hui, la conclusion des scientifiques chinois est formelle : l’Huperzine A permet une meilleure autonomie des malades d’Alzheimer et améliore leur mémoire [7], avec moins d’effets secondaires que les médicaments actuels.

Une autre alternative intéressante est le ginkgo biloba. On sait depuis des années que cet arbre extraordinaire a la capacité de booster la mémoire (c’est d’ailleurs l’un des remèdes naturels le plus utilisé en Allemagne).

Aujourd’hui, il est prouvé scientifiquement que le ginkgo est au moins aussi efficace contre Alzheimer que le médicament le plus prescrit, Aricept. [8]

Avec cette grosse différence que le gingko n’a pas le moindre effet toxique connu (il faut simplement faire attention en cas de problème de coagulation, car le ginkgo a pour effet de fluidifier le sang).

Ne serait-il donc pas préférable de prescrire cette plante inoffensive plutôt que le médicament dangereux ?

Et que dire de la vitamine E, qui fait mieux que le médicament « Mémantine » ?


La vitamine qui ralentit (un peu) la maladie

La « Mémantine » est le quatrième et dernier médicament anti-Alzheimer actuellement sur le marché.

Malheureusement, on connaît mal ses effets indésirables et de mauvaises surprises sont à prévoir.

Surtout, il est avéré qu’il est beaucoup plus intéressant, dans la majorité des cas, de prescrire… de la vitamine E naturelle.

Dans une étude de 561 patients atteints d’une forme modérée d’Alzheimer [9], le groupe qui a reçu la Mémantine n’a connu aucune amélioration.

Alors que le groupe qui a reçu 2 000 unités par jour de vitamine E (alpha-tocopherol), lui, a bénéficié d’un ralentissement de la maladie de 20 %.

C’est un gain modeste mais pas négligeable pour les malades : cela représente environ 6 mois supplémentaire d’autonomie, sur une période de deux ans et demi.

La vitamine E est d’autant plus recommandable que ses (légers) bienfaits contre Alzheimer ont été prouvés par de nombreuses études. [10]

Mais beaucoup de médecins préfèrent prescrire la Mémantine, même dans les cas où son inefficacité est flagrante.

Pourquoi ? Parce qu’ils sont influencés par l’industrie pharmaceutique, qui ne gagne pas le moindre euro sur les remèdes que l’on trouve dans la nature, sans chimie.

C’est le cas des vitamines… mais aussi des épices comme le safran, dont les effets étonnants contre Alzheimer sont encore ignorés de la plupart des neurologues !

L’épice multi-usage pour les malades d’Alzheimer

Pourtant, les recherches sur cette épice traditionnelle sont en pleine ébullition.

Dès 2010, un essai clinique a prouvé que le safran améliorait les capacités cognitives et l’autonomie de malades touchés par Alzheimer, avec très peu d’effets secondaires. [11]

Plus intéressant encore : un autre essai clinique a prouvé que le safran fait au moins aussi bien que le médicament Mémantine [12] sur les formes avancées d’Alzheimer.

Pourquoi préférer prescrire aux malades le médicament chimique plutôt que l’épice naturelle ?

Surtout que le safran a un autre bénéfice inattendu : il vous redonne le moral ! Dans des essais cliniques contrôlés, le safran a fait mieux que l’Imipramine [13] et le Prozac [14], deux anti-dépresseurs de référence.

Or il n’est pas rare que les malades d’Alzheimer souffrent également de dépression.

Dans ce cas, on leur prescrit généralement des anti-dépresseurs, des médicaments qui viennent s’ajouter aux autres (Aricept, Mémantine, etc.), avec tous les risques d’interactions dangereuses que vous pouvez imaginer…

Le safran paraît donc être un remède de premier choix : naturel, légèrement efficace contre Alzheimer ET les dépressions associées !

Mais comme il ne rapporte rien aux labos pharmaceutiques, il risque de continuer à être totalement ignoré du grand public !

Et ce n’est pas le seul, malheureusement.

Et tant de remèdes naturels à explorer !

Car il existe encore beaucoup d’autres méthodes naturelles porteuses d’espoir pour les malades d’Alzheimer.

Dans cette lettre, je n’ai parlé que de celles dont l’efficacité avait été testée scientifiquement, contre les médicaments existants, pour vous montrer à quel point il est scandaleux de continuer à autoriser la prescription de ces médicaments dangereux.

Mais si vous avez Alzheimer, il y a bien d’autres stratégies à essayer.

Je ne peux pas entrer ici dans le détail (j’y reviendrai), mais voici déjà quelques conseils de base qui ont fait leurs preuves [15] :

·         Pour ralentir la progression de la maladie, soignez votre alimentation : réduisez les sucres au maximum, évitez totalement les produits industriels, privilégiez l’huile d’olive et les aliments riches en omégas-3 ;

·         Essayez de supprimer le gluten et la caséine, ce sont des aliments pro-inflammatoires qui peuvent accélérer la maladie ;

·         Si vous aimez le café ou le thé vert, ne vous en privez surtout pas ; même chose pour le vin rouge, riche en resvératrol (un verre à chaque repas) ;

·         Gorgez-vous de myrtilles (bio), ces puissants antioxydants dont les effets positifs sur les démences séniles viennent d’être prouvés scientifiquement ;

·         Essayez deux épices, une anti-inflammatoire (curcumine) et l’autre anti-diabète (cannelle de Ceylan) dont les effets sur Alzheimer sont plus que prometteurs ;

·         Assurez-vous que vous n’avez pas la moindre carence en vitamines B, D, E, en zinc et en magnésium ;

·         Faites au moins 30 minutes d’activité physique par jour ;

·         Evitez à tout prix les médicaments qui causent Alzheimer type anti-acides, anticholinergiques, statines et benzodiazépines ; [16] 

·         Soignez votre stress et votre sommeil (c’est le moment ou jamais de vous mettre au yoga !).


Au total, retenez que l’industrie pharmaceutique n’a malheureusement rien de bon à vous apporter si vous avez Alzheimer.

Et ne laissez jamais votre médecin vous dire qu’il est « obligé » de vous donner des pilules inefficaces et toxiques !

Bonne santé,

Xavier Bazin

 

Alzheimer : une idée folle pour en sortir


Chère lectrice, cher lecteur,

Un vieil homme marchait devant moi dans la rue, appuyé sur le bras d’une femme plus jeune que lui.

Visiblement son assistante de vie.

Il peinait, la tête baissée vers le sol, faisant de petits pas difficiles. Lorsque je suis arrivé à sa hauteur, j’ai vu ses yeux qui ne regardaient rien, comme s’il était absent, ailleurs.

Au pays des gens sans mémoire, celui de la maladie d’Alzheimer

Quelques mètres encore, et il est arrivé à hauteur d’une boulangerie, d’où sortait une odeur délicieuse et parfumée de pain chaud.

Et là, quelque chose de stupéfiant s’est produit.

Son œil se rallume

Son œil brusquement s’est rallumé, comme si quelqu’un à l’intérieur de lui avait repris les commandes de son corps. Son pas n’était pas plus rapide, certes, mais c’était comme s’il savait maintenant ce qu’il faisait, où il allait, peut-être même qui il était…

L’explication ? Vous allez la découvrir dans le dossier consacré à une fascinante thérapie contre Alzheimer, publié dans ce numéro de Santé Corps Esprit.

Attention ! Je préfère vous prévenir qu’il faut une grande ouverture d’esprit pour accepter l’idée même de cette technique de soin.

Surtout qu’il n’existe pas à ce jour de traitement permettant de guérir la maladie d’Alzheimer. Les médicaments (à l’action acéthylcholinomimétique ou anticholinestérasique) réduisent un peu les symptômes. Mais d’après la Haute Autorité de Santé, leur action est au mieux « modeste » (Rapport HAS, 2011). Et les effets secondaires sont redoutables.

Alors utiliser des huiles essentielles – car c’est cela dont il s’agit - cela paraît complètement fou !!!!

Et pourtant…

Les souvenirs reviennent

La science a découvert que les odeurs familières stimulent des zones cérébrales spécifiques dont l’hippocampe (associée à l’apprentissage) et réveillent des souvenirs anciens depuis l’enfance.

C’est la raison pour laquelle les huiles essentielles prennent tout leur intérêt : elles agissent notamment via l’acétylcholine, un neuromédiateur qui intervient dans les fonctions olfactives.


Des hôpitaux, dont l’assistance publique de Paris, testent en ce moment même l’impact des huiles essentielles sur les troubles du comportement et du sommeil chez des malades d’Alzheimer.

Au CHU de Nice, le Centre Mémoire de Ressources et de Recherche (CMRR) mesure l’impact des huiles essentielles dans l’amélioration du comportement, de la motricité et de la fonction cognitive de patients malades ou à risque.

Les résultats, vous allez voir, sont très encourageants.

Les travaux de recherche de l’Université de Northumbria (Newcastle, Angleterre) ont ainsi démontré que l’huile essentielle de Romarin à 1-8 cinéole favorisait grandement les fonctions cognitives.

Mais nous vous révélons également le fabuleux potentiel sur la mémoire de plusieurs autres constituants :

·         Les citrals, à l’action anticholinestérasique, anti-inflammatoire et anti-oxydante (on les trouve dans l’huile essentielle de lemon-grass, ou de litsée-citronée)

·         L’angélate d’isobutyle est utile contre la forte anxiété, les crises d’angoisse et les troubles du sommeil (vous la trouvez dans l’HE de camomille romaine)

·         Le d-limonène, particulièrement anxiolitique (dans l’He de pamplemoussier ou de mandarinier)

·         etc.

Bien sûr, tous les détails et les posologies figurent dans cette édition de Santé Corps Esprit.

Je ne peux pas ici vous livrer l’intégralité du formidable travail du Dr Fabienne Millet, mais sachez qu’un protocole à base d’huiles testé au Japon a démontré un impact impressionnant sur la concentration, la mémoire et l’amélioration du moral.

Vous trouverez le détail du mode d’utilisation de chaque huile essentielle afin de renforcer son efficacité sur les capacités cognitives.

Et vous comprendrez pourquoi ce projet si « fou » en apparence mérite vraiment qu’on y prête une attention très sérieuse.

Exceptionnellement, je vous propose de recevoir gratuitement ce numéro sur les huiles essentielles qui n'est normalement plus accessible.

Dès confirmation de votre abonnement à la revue, vous le recevrez en version électronique dans votre boîte de messagerie. 

Ce n’est pas le seul sujet d’avant-garde que vous trouverez dans ce numéro de Santé Corps Esprit, qui vous ouvre une fois encore sa ligne directe avec les médecins et thérapeutes les plus en pointe de la médecine naturelle. Des informations littéralement introuvables ailleurs :

Intolérances alimentaires : jamais lu dans les magazines féminins

Les intolérances alimentaires, c’est LE sujet du moment.

Gluten, fructose, lactose, etc. sont les « coupables réguliers » des magazines et des émissions de télévision, qui mettent toutes les mêmes notions dans le même panier : intolérance, allergies, hypersensibilité intestinale. Ambiance « les trois font la paire et envoyez une page de pub… »

Le problème est que certains médecins font exactement la même chose. Laissant leurs patients à leurs ballonnements, leurs maux de ventre et autres problèmes de digestion.

Mais vous allez voir dans le dossier extrêmement complet que leur consacre le Dr Eric Ménat dans Santé Corps Esprit que des symptômes très différents caractérisent les vraies intolérances, les allergies et l’hypersensibilité.

Mais je vous vois d’ici me dire :

« Oh, non pitié, pas un long cours de médecine !!! »

Rassurez-vous ! Le Dr Ménat, spécialiste en nutrition, a pris soin de rédiger un dossier facile à lire, qui est à ma connaissance le meilleur guide jamais publié pour comprendre qu’il ne faut pas s’arrêter à une « simple question » d’alimentation.

Bien sûr, il vous explique comment distinguer les allergies des intolérances, et surtout savoir ce qu’il en est pour vous (Un tableau de synthèse vous permettra de vous y retrouver très facilement).

Mais surtout, vous allez comprendre que lorsqu’il s’agit de prendre soin de ses intestins, il n’est pas seulement question de régler des problèmes de ballonnements, de selles difficiles ou de gaz malodorants.

Vous allez pénétrer au cœur d’une fabuleuse mécanique où se jouent des questions fondamentales pour notre santé. Là où un déséquilibre même mineur peut entraîner :

·         des problèmes de peau (eczéma, psoriasis, acné etc.),

·         des problèmes respiratoires,

·         des douleurs articulaires,

·         certaines maladies auto-immunes,

·         fatigue chronique et fibromyalgie,

·         etc. 

Le Dr Ménat nous livre ses étonnants secrets pour ré-équilibrer la muqueuse et la flore intestinale, fragilisées par les agressions extérieures :

·         Prise de probiotiques et prébiotiques bien sûr (avec certaines substances à éviter si vous avez l’intestin fragile)

·         Prise de chlorophylle magnésienne, pour agir sur le confort intestinal (absorption des gaz). Attention à certaines contre-indications bien particulières.

·         Prise de glutamine (2 à 4 g par jour permet d’aider à la réparation de la muqueuse intestinale)

·         Etc.

Mais le plus essentiel est de voir à quel point l’équilibre l’intestin réclame une approche de soin globale.

Avec l’alimentation bien sûr, la phytothérapie (la boswellia, la réglisse, la guimauve agissent directement sur la muqueuse), les compléments alimentaires, l’aromathérapie (HE d’origan contre la dysbiose) et d’autres techniques, parfois surprenantes, pour retrouver le chemin du bien-être.

Alzheimer : le secret pour protéger son cerveau


Cher(e) ami(e) de la Santé,

Le plus cruel, avec Alzheimer, c’est le fatalisme et l’impuissance que l’on vous oblige à ressentir :

·         On vous dit que, passé 65 ans, vous aurez bientôt une chance sur quatre de développer la maladie d’Alzheimer. Et on vous laisse comme ça, à prier pour que cela ne tombe pas sur vous ;

·         Quand on vous diagnostique cette terrible maladie, on vous explique qu’elle est incurable. Vous sortez de l’hôpital en pensant que votre vie ne sera plus qu’une lente descente aux enfers ;

·         Et le seul traitement qu’on vous propose sont des médicaments à l’efficacité douteuse et aux effets secondaires effrayants.

Et pourtant, la maladie d’Alzheimer n’a rien d’une fatalité.

Elle n’existe pas dans les tribus de chasseurs cueilleurs qui ont conservé une alimentation et un mode de vie traditionnel, loin des toxines du monde moderne. [1]

Même au sein des pays développés, d’énormes différences existent : Alzheimer est 10 fois moins répandue au Japon qu’en Europe !

C’est bien la preuve que cette maladie peut être évitée.

Mieux : même lorsque la maladie vous tombe dessus, vous avez en réalité d’excellentes raisons de conserver l’espoir… et à continuer à vous battre.

Pourquoi ? Parce que les traitements naturels progressent à toute vitesse :

·         Un protocole complet, révélé en 2014, a permis pour la première fois d’inverser la maladie d’Alzheimer [2] chez une dizaine de patients. Il faudra encore des années avant que cette thérapie soit réellement accessible aux malades, mais elle prouve qu’il ne faut jamais baisser les bras ;

·         De nombreux malades, comme le mari du Dr Mary Newport ont obtenu de formidables résultats grâce à… de l’huile de coco. Ce régime très particulier, dit « régime cétogène », suscite grands espoirs chez les chercheurs ;

·         Beaucoup plus proche de nous : des expérimentations sont réalisées en ce moment même dans plusieurs hôpitaux pour évaluer le pouvoir anti-Alzheimer… des huiles essentielles !

Et figurez-vous que ce dernier traitement, à base d’huiles essentielles, est immédiatement accessible.

A mon avis, TOUS les malades, sans exception devraient en profiter sans attendre.

Pas seulement parce que les huiles essentielles sont si simples et agréables à utiliser, mais aussi parce que leur effet est franchement prometteur !

Les souvenirs reviennent

La science a découvert que les odeurs familières stimulent des zones cérébrales spécifiques dont l’hippocampe (associée à l’apprentissage) et réveillent des souvenirs anciens depuis l’enfance.

C’est la raison pour laquelle les huiles essentielles prennent tout leur intérêt : elles agissent notamment via l’acétylcholine, un neuromédiateur qui intervient dans les fonctions olfactives.

Au CHU de Nice, le Centre Mémoire de Ressources et de Recherche (CMRR) mesure l’impact des huiles essentielles dans l’amélioration du comportement, de la motricité et de la fonction cognitive de patients malades ou à risque.

Des travaux de recherche de l’Université de Northumbria (Newcastle, Angleterre) ont démontré que l’huile essentielle de Romarin à 1-8 cinéole favorisait grandement les fonctions cognitives.

Un protocole à base d’huiles testé au Japon a démontré un impact impressionnant sur la concentration, la mémoire et l’amélioration du moral.

Au total, nous en savons suffisamment pour faire bénéficier tous les malades de cette fascinante thérapie.

Et c’est désormais possible grâce au dossier complet réaliser par le Dr Fabienne Millet dans cette édition spéciale de la revue Santé Corps Esprit.

Elle vous révèle notamment le fabuleux potentiel sur la mémoire de plusieurs constituants des huiles essentielles :

·         Les citrals, à l’action anticholinestérasique, anti-inflammatoire et anti-oxydante (on les trouve dans l’huile essentielle de lemon-grass, ou de litsée-citronée) ;

·         Langélate d’isobutyle est utile contre la forte anxiété, les crises d’angoisse et les troubles du sommeil (vous la trouvez dans l’HE de camomille romaine) ;

·         Le d-limonène, particulièrement anxiolitique (dans l’He de pamplemoussier ou de mandarinier)

·         etc.

Et bien sûr, le Dr Millet vous donne en détail le mode d’utilisation de chaque huile essentielle afin de renforcer son efficacité sur les capacités cognitives.

Ce n’est pas le seul sujet d’avant-garde que vous trouverez dans ce numéro spécial de Santé Corps Esprit, qui vous ouvre une fois encore sa ligne directe avec les médecins et thérapeutes les plus en pointe de la médecine naturelle. Des informations littéralement introuvables ailleurs :

Etes-vous intolérant… au jus de légume ?

Les intolérances alimentaires, c’est LE sujet du moment.

Gluten et lactose sont les « coupables » les plus fréquents… et on vous en parle désormais dans tous les magazines féminins.

Mais ce qu’on ne dit pas assez, c’est que d’autres aliments en apparence « inoffensifs » peuvent eux aussi causer de graves douleurs.

Prenez le cas de Kristel, une journaliste de 31 ans [3]. Victime très jeune d’un cancer lymphatique, elle avait une alimentation irréprochable.

Et pourtant, elle était constamment victime de pénibles ballonnements et de vives douleurs abdominales après les repas.

Finalement, elle a recherché ses intolérances alimentaires. Et une surprise l’attendait :

Elle n’était intolérante ni au lait, ni au gluten, ni aux œufs… mais à d’autres aliments, dont le gingembre, un ingrédient qu’elle mettait dans son jus de légume quotidien !

Pour elle aussi, la découverte de cette intolérance alimentaire a été une libération :

« Aujourd’hui, je bois exactement la même quantité de jus, chaque matin, mais sans gingembre, et c’est mon ventre qui ne bronche plus »

Et ce n’est pas un témoignage anecdotique.

Comme vous le révèle le Dr Eric Ménat dans un dossier exceptionnel, diagnostiquer une intolérance alimentaire peut être salvateur !

D’innombrables maladies causées par les intolérances

Ecoutez plutôt l’expérience stupéfiante de ce médecin qui a suivi des centaines de patients victimes d’intolérances :

« J’ai observé des améliorations spectaculaires, dans de nombreuses maladies allant de la migraine à l’autisme en passant par des maladies auto-immunes comme la spondylarthrite ankylosante.

Plusieurs de mes patients ayant eu un diagnostic formel de spondylarthrite par des rhumatologues ont été totalement guéris cliniquement grâce à un bilan et une observance rigoureuse des exclusions alimentaires. On obtient également des améliorations très significatives dans les fibromyalgies.

Evidemment, les intolérances alimentaires ne sont pas la seule et unique cause de ces maladies complexes. J’ai l’habitude de dire qu’elles peuvent représenter 30 à 80% des causes. Quand c’est 80%, on peut obtenir des résultats rapides et durables
. »

De fait, les intolérances alimentaires peuvent être impliquées dans un nombre impressionnant de problèmes de santé :

·         Les maladies de peau (eczéma, psoriasis, acné …) ;

·         Les maladies respiratoires : infections ORL à répétition, fragilité bronchique, asthme ;

·         Les troubles digestifs – la constipation depuis toujours ;

·         Les migraines ;

·         Les douleurs rhumatismales (en dehors de l’arthrose pure), les tendinites et les périarthrites ;

·         Les maladies auto-immunes (Polyarthrites, recto-colites, lupus, thyroïdites …) ;

·         Certaines maladies neuro-immunitaires (SEP, Parkinson, autisme …) ;

·         La fibromyalgie et le syndrome de fatigue chronique

·         Et au final, de nombreuses maladies chroniques.

Mais encore faut-il savoir que l’on est touché soi-même par une intolérance !

Les clés pour agir dès aujourd’hui

Dans son dossier complet, le Dr Ménat vous explique quelles sont les méthodes les plus fiables pour détecter une intolérance alimentaire.

Et parce qu’il ne suffit pas d’exclure les aliments pour aller mieux, il vous livre ses étonnants secrets pour ré-équilibrer la muqueuse et la flore intestinale, fragilisées par les agressions extérieures :

·         Prise de probiotiques et prébiotiques bien sûr (avec certaines substances à éviter si vous avez l’intestin fragile)

·         Prise de chlorophylle magnésienne, pour agir sur le confort intestinal (absorption des gaz). Attention à certaines contre-indications bien particulières.

·         Prise de glutamine (2 à 4 g par jour permet d’aider à la réparation de la muqueuse intestinale)

·         Etc.

Vous verrez, l’essentiel est d’assurer l’équilibre de votre l’intestin par une approche de soin globale.

Avec l’alimentation bien sûr, la phytothérapie (la boswellia, la réglisse, la guimauve agissent directement sur la muqueuse), les compléments alimentaires, l’aromathérapie (HE d’origan contre la dysbiose) et d’autres techniques, parfois surprenantes, pour retrouver le chemin de la santé.

A lire aussi dans ce numéro spécial de Santé Corps Esprit, un éclairage fascinant sur les capacités d’auto-guérison qui résident au plus profond de nous. Si on ose aller les chercher :

« Guérir stress et dépression : j’ai d’abord cru à une escroquerie. Mais ensuite… »

« Le cerveau est la plus incroyable pharmacie naturelle de notre corps » explique le Dr Patrick Lemoine.

Mais encore faut-il savoir comment l’utiliser !

Personne n’est mieux placé que le Dr Lemoine pour vous l’expliquer : après 30 ans de consultations, il est aujourd’hui à la tête d’une équipe de 14 médecins au sein de la Clinique Lyon Lumière, qui est l’établissement français le plus en pointe sur les remèdes « corps-esprit ».

Ce qu’il nous rapporte de son expérience d’une technique appelée l’EMDR (Eyes Movments Desensitization and Reprocessing) pour soigner le stress, l’anxiété ou encore la dépression, ne peut pas vous laisser indifférent.

Le traitement, vous allez voir, est franchement spectaculaire mais pour les patients c’est une libération qui est parfois inespérée.

Au début, vous réagirez peut-être comme le Dr Lemoine lui-même. « L’efficacité de cette technique est si étonnante que j’ai d’abord cru à une escroquerie » dit-il…

Mais vous avez compris, le mot important dans cette phrase est « d’abord ». Car ce qu’il a découvert ensuite sur l’EMDR est vraiment bluffant

Egalement dans ce numéro spécial de Santé Corps Esprit :

·         La méditation à laquelle personne ne pense : le Dr. Jacobson a développé une étonnante technique de relaxation, très efficace pour les gens qui ont du mal à rester en place. En suivant sa méthode précise, vous pourrez bientôt vous retrouver en pleine méditation alors que vous épluchez les carottes ou que vous faites la poussière sur vos meubles !! N’oubliez pas de vous munir d’un petit outil indispensable (vous l’avez déjà probablement chez vous).

·         Sclérose en plaques : passée du fauteuil roulant…à la randonnée sportive !

A 23 ans, Emilie connaît les premiers symptômes de la sclérose en plaques. Un voile flou dans les yeux, puis une main qui ne répond plus correctement, une jambe qui devient folle. Sa perspective alors : le fauteuil roulant. Aujourd’hui elle nous parle alors qu’elle revient d’une grande randonnée de quatre jours dans le parc du Morvan. Un miracle ? Non…Une enquête minutieuse sur la maladie. Et des découvertes…saisissantes !

·         Curieuse épidémie : depuis des années, on voit se multiplier les personnes qui marchent en ville, équipés de bâtons. Une nouvelle maladie ? Au contraire…Ces personnes pratiquent un sport qui offre beaucoup plus de bienfaits que la simple randonnée : la marche nordique.

Tout le monde croit la connaître, cette marche. Mais nous vous révélons les 8 secrets de son efficacité incroyable : réduction du risque de maladies cardio-vasculaires, meilleure gestion du poids, amélioration des troubles du sommeil, de la dépression…Et ce n’est pas tout. Dans les 32 pages de ce numéro, vous découvrirez également :

·         Le nouveau super fruit qui vous protège de la démence et du déclin cérébral ;

·         Hypothyroïdie : le mix d’oligo-éléments qui fait la différence ;

·         Les trois aliments à bannir pour repousser les maladies chroniques ;

·         La baie délicieuse qui réduit la taille des tumeurs cancéreuses ;

·         Une cause de décès qui embarrasse beaucoup les autorités sanitaires,

·         La vitamine qu’il ne faut surtout pas avaler sous sa forme synthétique (non naturelle) ;

·         Hypertension, maladie cardiaque ? Essayez vite cette gymnastique ancestrale chinoise (prouvé scientifiquement)

·         L’épice antidabétique qui aide accélère la sensation de satiété ;

Santé Corps Esprit est une revue unique en son genre.

Je vous rappelle que Santé Corps Esprit est vraiment une revue sans équivalent :

·         Elle est entièrement rédigée par des médecins et thérapeutes, choisis pour leurs compétences inestimables ET leur capacité à transmettre leurs conseils sans jargon, de façon simple, pratique et toujours passionnante…

·         Elle intègre la puissance thérapeutique des méthodes corps-esprit. C’est pour cela qu’elle donne une place à part à la médecine chinoise, qui a compris depuis 2 500 ans l’importance capitale pour guérir des trois piliers de santé : la diététique (nutrition), la pharmacopée (plantes) et la maîtrise de nos émotions (esprit).

·         Elle vous garantit de ne pas manquer la dernière découverte qui peut sauver votre vie : les flavonoïdes du pamplemousse rajeunissent à vos artères et peuvent vous éviter l’accident cardiaque ; l’ibuprophène finit par provoquer des lésions de l’intestin et des maladies auto-immunes ; une poignée de noix chaque jour réduit de 81 % votre risque de contracter le cancer du côlon, etc.

 

 

Conseils pour sauver votre intestin (et vous avec !)

Comment soigner sa flore naturellement

Le problème est qu’il faudra attendre des années avant que cette nouvelle thérapie ne soit totalement intégrée aux protocoles de la médecine.

Alors en attendant… que vous soyez malade ou en bonne santé… vous avez tout intérêt à prendre le plus grand soin de votre flore intestinale par vous-même.

Cela commence par augmenter drastiquement votre consommation de fruits et légumes (surtout les légumes) et d’avaler régulièrement des noix, noisettes, amandes.

Vous le savez, manger davantage de bons végétaux est LE conseil alimentaire de base pour être en meilleure santé.

Mais cela ne suffit pas forcément. Voici mes 6 conseils principaux pour conserver ou regagner une flore intestinale en pleine santé :

Conseil n°1 : faites-vous plaisir – café, thé, vin rouge et chocolat noir

Réjouissez-vous si vous les aimez : consommés avec modération, ces aliments font partie des meilleurs remèdes pour votre intestin !

Car les feuilles de thé, les graines de café et de cacao et la peau du raisin sont bourrés des précieux « polyphénols », qui favorisent les « bonnes bactéries » de votre intestin.

Par exemple, le thé vert augmente le nombre de bifidobactéries (bonnes bactéries) et réduit en même temps le nombre d’espèces néfastes. [4] Mêmes résultats pour les polyphénols du cacao [5], le café et le vin rouge.

Tout ceci a été confirmé de façon spectaculaire par la plus large étude jamais réalisée sur la composition de la flore intestinale, publiée en avril 2016 dans le journal Science. [6]

Les chercheurs ont analysé le microbiote de plus de 1 000 personnes en bonne santé (aux Pays-Bas) et ont examiné le lien avec leurs habitudes alimentaires.

Sans surprise, ceux qui consommaient le plus de fruits, légumes et oléagineux avaient une flore intestinale plus riche et plus diverse.

Mais juste après, les aliments les plus associés à une flore saine étaient… le café, le thé et le vin rouge (le chocolat n’a pas été testé dans cette étude) !

Tant que vous n’en abusez pas, n’hésitez donc pas à vous faire plaisir !

Conseil n°2 : Mangez des aliments pré et pro-biotiques

Autre nutriment clé : les « prébiotiques », qui sont des fibres spécifiques. Vos bonnes bactéries en raffolent, car elles assurent leur croissance et leur activité !

On en trouve dans tous les végétaux, d’où l’importance des fruits, légumes et noix.

Si vous voulez en consommer un maximum, sachez que les prébiotiques sont particulièrement concentrés dans les aliments suivants : topinambour (cru), chicorée, oignon, banane, ail cru, poireau cru et asperge crue (si vous vous demandez comment les consommer, pensez aux marinades !).

Les probiotiques sont une autre merveille de la nature. Mais il ne faut pas les confondre avec les prébiotiques !

Les prébiotiques ont une action indirecte : elles nourrissent les bonnes bactéries qui sont déjà dans votre intestin.

Les probiotiques, eux, sont des bactéries bénéfiques à votre santé qui enrichissent directement votre flore intestinale.

On les trouve massivement dans les aliments fermentés – ce qui explique pourquoi ils font partie de très nombreuses traditions culinaires.

Il y a déjà 6 000 ans, les Chinois faisaient fermenter du chou. La choucroute, elle, (une forme particulière de chou fermenté) est consommée depuis des siècles en Europe centrale. Idem pour les yaourts, qui sont des produits laitiers fermentés.

Pour le bien de votre flore, consommez donc davantage d’aliments fermentés !

On parle souvent des produits laitiers fermentés, comme le yaourt grec ou le kéfir. Mais si vous ne supportez pas les produits laitiers, pensez aux yaourts à base de noix de coco ou aux kéfirs réalisés à partir de lait de coco.

Les probiotiques peuvent être aussi de simples fruits et légumes marinés dans de l’eau salée (« saumure »), comme les cornichons que l’on trouve en supermarché.

Mais l’aliment probiotique le plus bénéfique reste sans doute le chou fermenté. Et la bonne nouvelle, c’est que vous pouvez le faire vous-même, chez vous (c’est très facile, regardez par exemple cette recette).

Conseil n°3 : Limitez les sucres et féculents !

Savez-vous quels aliments sont le plus associés statistiquement à une flore intestinale déplorable ?

Ce sont les « carbohydrates », c’est-à-dire les sucres (glucides) de toutes sortes, ainsi que les snacks. [7]

Plus vous consommez de sucre (sucre et fructose ajoutés, mais aussi le sucre contenu dans les céréales), plus vous déséquilibrez votre flore intestinale.

C’est logique : jusqu’à l’apparition de l’agriculture (donc pendant 99,9 % de l’histoire de l’humanité), l’homme s’est nourri d’aliments pauvres en sucre : viande, poisson, légumes, petits fruits, noix…

Notre flore intestinale est donc parfaitement adaptée à ces aliments… et pas du tout préparée au régime occidental moderne, bourré de féculents et sucres ajoutés.

Pour couronner le tout, tous les biscuits sucrés et féculents à base de blé (pain, pâtes…) contiennent du gluten, une protéine qui malmène la paroi de votre intestin et contribue indirectement à perturber votre flore.

Conseil n°4 : Fuyez les édulcorants industriels !

Si le sucre est si mauvais, il pourrait sembler logique de se rabattre sur des produits « sans sucre », contenant des « édulcorants » qui maintiennent le délicieux goût sucré.

C’est ce qu’ont fait des millions de consommateurs de Coca Cola, qui se sont rués sur le « Coca Light », pensant qu’il était inoffensif.

On sait aujourd’hui que c’est une lourde erreur : il ne faut boire ni l’un ni l’autre, ni boisson sucrée, ni boisson avec édulcorant !

Une étude publiée dans la revue Nature en 2014 en a fourni la meilleure preuve : des souris abreuvées de saccharine, sucralose ou aspartame ont vu leur flore intestinale encore plus ravagée que celles qui ont consommé de vrais sucres ! [8] 

Cette modification de leur flore intestinale les a même rendues incapables d’assimiler convenablement le sucre… ce qui est la première étape vers le diabète !

Et cela ne concerne pas que les souris, hélas.

Des chercheurs français ont suivi plus de 66 000 femmes depuis 1993. Et ils ont observé que les femmes qui buvaient des boissons contenant des édulcorants (Coca light, etc.) avaient deux fois plus de diabète que celles qui prenaient des boissons sucrées ! [9]

Conseil n°5 : Mangez viandes, fruits et légumes BIO

On sait que les antibiotiques font par définition beaucoup de mal à la flore intestinale (leur objectif est de tuer les bactéries, et ils ne font pas toujours la différence entre les « bonnes » et les « mauvaises »).

Mais ce qu’on ignore souvent, c’est que l’on consomme tous les jours des petites doses d’antibiotiques… via les viandes ou poissons d’élevage !

De fait, les éleveurs (non bio) utilisent massivement les antibiotiques. Pas seulement pour éviter les épidémies… mais de façon plus sournoise, pour faire grossir plus vite veaux, vaches, cochons…

Pour éviter toute trace d’antibiotiques dans vos viandes et volailles (ou dans le lait), le plus sûr est donc de les choisir bio, ou auprès d’un producteur local dans lequel vous avez confiance.

Même chose pour les fruits et légumes : mieux vaut les manger bio ! Pas pour les antibiotiques (ils n’en contiennent évidemment pas), mais pour les pesticides.

Car les pesticides visent eux aussi, par définition, à « détruire la vie » (les mauvaises herbes, généralement). Et parmi les vies qu’ils détruisent, il y a les micro-organismes bien vivants contenus dans votre flore intestinale.

Conseil n°6 : Protégez-vous des poisons du quotidien

Saviez-vous qu’on trouve aussi des traces d’antibiotiques … dans l’eau du robinet ?

C’est un de ses défauts. Mais son vrai problème, c’est le chlore qu’elle contient, utilisé pour la désinfecter.

Car le chlore tue les bactéries… et c’est bien pour cela qu’il est utilisé pour purifier l’eau. Cela permet d’éviter de graves contaminations… mais cela endommage aussi la diversité de votre flore intestinale.

Privilégiez donc l’eau filtrée ou l’eau de source pour éviter ce risque (vous pouvez aussi laisser reposer votre eau du robinet dans une carafe pendant quelques heures, le chlore s’évapore).

Autre poison pour votre flore : le bisphénol A, décidément dans tous les mauvais coups. Non seulement il perturbe l’action de vos hormones, mais il est suspecté de favoriser une prolifération de certaines bactéries et de déséquilibrer votre flore.

Chouchoutez votre intestin… sans vous stresser !

J’ai bien conscience qu’il est très difficile de manger la quantité idéale de pré et probiotiques, de se protéger de tous les poisons qui nous entourent, ou même de manger bio en permanence (ne serait-ce que parce que ça coûte très cher !).

Ne cherchez donc pas forcément à faire tout « parfaitement » d’un seul coup. Essayez simplement de vous approcher autant que possible d’un mode de vie favorable aux gentils microbes de votre intestin.

Et surtout, ne vous stressez pas si vous ne faites pas « tout bien » !

Car le stress chronique endommage lui aussi la paroi de votre intestin… et contribue à malmener votre flore intestinale !

Alors prenez-soin de votre flore… tout en restant zen.

Bonne santé !

Xavier Bazin

 

Cette petite glande est peut-être responsable de tous vos soucis !


Chère amie, cher ami,

Il y a quelques signes qui ne trompent pas !

C’est pourquoi si vous êtes en permanence fatigué, que vous manquez d'entrain et :

·         Si vous avez un grand besoin de sommeil ;

·         Si vous prenez du poids alors que vous avez perdu l'appétit ;

·         Que votre transit intestinal fonctionne au ralenti et que vous êtes constipé ;

·         Si vous êtes aussi frileux et ne supportez plus le froid…

·         …et que vos cheveux et vos ongles sont cassants et la peau sèche…

…Alors vous souffrez peut-être d’hypothyroïdie.

Et si ce n’est pas vous, je suis presque sûr que vous avez dans votre famille ou parmi vos proches une personne atteinte d’hypothyroïdie. On estime qu’au moins 15 % de Français souffrent de ce type de pathologie, et pour le grand spécialiste des hormones, le Dr Jacques Hertoghe, c’est même 80 % de la population qui présente une faiblesse en hormones thyroïdiennes.

Les plus touchées, ce sont les femmes : elles sont cinq à sept fois plus souvent atteintes que les hommes. On explique ça par l’interaction entre les hormones thyroïdiennes et ovariennes. Elles émergent notamment lors de la grossesse du post-partum et de la ménopause.

En plus des symptômes que je viens d’évoquer, l'hypothyroïdie peut avoir des répercussions sur le plan neuropsychique. Ainsi, la lenteur intellectuelle est manifeste chez les personnes touchées. Elle est souvent accompagnée :

·         De troubles de la mémoire et d'une lassitude et d'une paresse cérébrale ;

·         Les personnes touchées semblent se désintéresser de tout, leur parole est lente ;

·         Des sautes d'humeur pouvant aller jusqu'à la dépression sont fréquentes.

La thyroïde agit sur tous vos organes !

La thyroïde est une petite glande située à la base du cou. Elle fabrique des hormones capitales pour notre équilibre. Chacune de nos milliards de cellules est stimulée par nos hormones thyroïdiennes.

On comprend que son dérèglement conduise à de nombreux troubles : problèmes de poids, sautes d’humeur, palpitations, troubles digestifs, fatigue…

Notre peau, nos os, notre cœur, notre cerveau… Rien n’échappe à l’influence des hormones thyroïdiennes.

La peau se modifie sous leur influence ; si elles viennent à manquer, elle s’épaissit et devient froide.

Les hormones thyroïdiennes exercent aussi une régulation sur l’ossification et favorisent la maturation des cartilages de croissance. Ainsi, chez l’enfant, une carence hormonale ralentit l’apparition des points d’ossification, alors qu’un excès hormonal l’accélère. Chez l’adulte, les hormones thyroïdiennes jouent un rôle sur le renouvellement osseux. Ce dernier se ralentit en cas d’excès. Les hyperthyroïdiens dont la maladie évolue depuis longtemps risquent une ostéoporose.

Quant au cœur, lui aussi est régulé en partie par les hormones thyroïdiennes. La fréquence des battements cardiaques augmente si elles sont en excès et diminue dans les cas contraires.

Le cerveau est également soumis aux influences des hormones thyroïdiennes, et ce bien avant la naissance. Elles sont indispensables au bon développement cérébral des enfants avant et après la naissance.

Comment savoir si vous êtes touché ?

Quand cette petite glande secrète trop d’hormones thyroïdiennes, on parle d’hyperthyroïdie : ça se manifeste par une accélération de tous les processus biologiques.

Dans l'hypothyroïdie, au contraire, tout l'organisme est ralenti : le métabolisme de base, la production de chaleur, le rythme cardiaque, le transit intestinal, la combustion des graisses, etc.

Simplement en palpant la thyroïde, le médecin peut déjà repérer des anomalies : d’abord, l’augmentation de la taille de cette petite glande ; elle peut aller jusqu’à former un goitre, mais le médecin peut aussi déceler la présence de tuméfactions ou de nodules.

Quand il soupçonne un dérèglement, le médecin prescrit d’abord des analyses de sang pour doser les hormones thyroïdiennes : T3, T4 et la TSH. Si les résultats montrent une anomalie, un dosage d'anticorps thyroïdiens dans le sang est alors réalisé pour rechercher une thyroïdite d’Hashimoto, une maladie auto-immune.

Pour fonctionner de façon optimale, produire les hormones thyroïdiennes en quantité suffisante et répondre aux besoins de l’organisme, la thyroïde utilise un certain nombre de nutriments incluant des minéraux : l’iode, le magnésium, le fer, le mobyldène, le sélénium ou le zinc, mais aussi des vitamines du groupe B (R1 ;B2 ;Bb ;B8) la vitamine E et l’acide aminé L-Tyrosine.

L'iode pour la synthèse des hormones

Jusqu'à la fin du XIXe siècle, l'insuffisance d'iode dans l'alimentation posait d'importants problèmes de santé en Europe. À cause de cette carence en iode, les habitants des zones montagneuses éloignées de la mer étaient souvent victimes d'hypothyroïdie congénitale. Cette dernière était elle-même responsable de nombreux goitres et de crétinisme. C’est comme ça que l’expression « Crétin des Alpes » est née…. Toutefois, regardez autour de vous, il n’y a pas que dans les montagnes qu’on rencontre des crétins !

L’iode, indispensable à la synthèse des hormones thyroïdiennes, est apporté par l’alimentation (algues). On considère qu’une personne présente une carence iodée lorsque ses apports sont inférieurs à 100µg par jour. Au-dessous de cette limite, des goitres peuvent se former.

C’est pourquoi, chez le nouveau-né, il faut être extrêmement vigilant quant à l'utilisation d'antiseptiques iodés. Absorbés par la peau et les muqueuses, ces produits sont susceptibles de provoquer une intoxication iodée et à plus forte raison, une hypothyroïdie.

Aujourd’hui, les pays industrialisés souffrent moins du manque d’iode grâce à l’iodation systématique du sel de cuisine et à la diversification de l’alimentation. Le lait et les produits laitiers ont une forte teneur en iode en raison de l’emploi de fertilisants riches en iode et l’usage de médicaments vétérinaires contenant de l’iode. Les fruits de mer et le poisson sont également une source importante d’iode.

L’apport iodé reste toutefois insuffisant pour certaines catégories de la population : les végétariens stricts ou les femmes, au cours de la grossesse et de l’allaitement.

Voici les apports journaliers recommandés : nos besoins physiologiques journaliers devraient être couverts par nos apports alimentaires, mais les besoins en iode évoluent en fonction de l'âge. L'apport alimentaire recommandé par les instances internationales est le suivant : entre 0 et 12 mois : 50 µg, entre 1-6 ans : 90 µg ; entre 7 et 12 ans : 120 µg ; après 12 ans : 150 µg ; grossesse et allaitement : 200 µg.

Les ennemis de votre thyroïde

1. Le stress : Les effets du stress sur la fonction thyroïdienne ne sont pas négligeables. S’il peut jouer un rôle dans le déclenchement des maladies thyroïdiennes, il a également une influence sur la fonction thyroïdienne, sans nécessairement déclencher un dérèglement à long terme. Le stress modifie également, de façon transitoire, la sécrétion des hormones thyroïdiennes. L’expérience montre que les facteurs de stress sont aussi en cause dans le déclenchement des thyroïdites de Hashimoto, qui s’accompagnent d’une hypothyroïdie. On sait que le stress tend à affaiblir la fonction immunitaire. Cet effet serait amplifié chez les personnes prédisposées. Leur production d’auto-anticorps antithyroïdiens ne serait plus freinée, le système s’emballerait et déclencherait la maladie. L’organisme produit naturellement des auto-anticorps. Cette production est maintenue à un niveau bas par le système immunitaire qui considère erronément ses propres tissus comme des corps étrangers. Si leur production n’est plus freinée, en particulier en situation de stress, leur quantité augmente et leur effet néfaste peut affecter, entre autres, la fonction thyroïdienne. Dans ce cas prendre Immunorégul (Labo Phyt’Inov).

2. Le tabac :
au chapitre des méfaits bien connus du tabac, on peut ajouter ses effets toxiques pour la thyroïde. La fumée de cigarette contient des dérivés (les thiocyanates) qui bloquent le fonctionnement thyroïdien et détruisent très probablement certaines cellules thyroïdiennes. Chez les personnes prédisposées aux maladies thyroïdiennes, la tabagie, même légère, peut faire basculer du mauvais côté…

Le traitement de base de l’hypothyroïdie à voir avec votre médecin

Exception faite de certains cas où il suffit d'arrêter les antithyroïdiens de synthèse pour normaliser la fonction de la glande, le traitement repose sur la prise régulière d'hormones thyroïdiennes (T3 et T4) afin d'abaisser la TSH aux valeurs normales.

Plusieurs laboratoires fabriquent et mettent sur le marché des hormones thyroïdiennes de synthèse (dénommés T3 et T4). En France la T4 est commercialisée sous le nom de Thyroxine® ou de Levothyrox®, sous forme de comprimés sécables ou en gouttes, et la T3 est commercialisée sous le nom de Cynomel®.

Le traitement d'une hypothyroïdie repose sur l'administration quotidienne d'hormones thyroïdiennes. Le plus souvent, il doit être poursuivi à vie.

Parlez-en avec votre médecin, il vous conseillera un traitement adapté à votre morphologie et à vos bilans sanguins.

Des remèdes naturels pour renforcer votre traitement

1. Les Algues : Les propriétés des algues sont connues depuis des milliers d'années. Il existe une algue bleue-verte qui est l'aliment le plus complet de la planète : l’Aphanizomenon. Elle peut combler toutes les carences grâce à ses 115 micronutriments. Elle possède tous les acides aminés essentiels et non essentiels, 13 protéines, des nucléoprotides (structure de base de l'ADN et ARN), des hormones végétales. Elle régule l'ensemble des métabolismes, renforce les défenses immunitaires, lutte contre les radicaux libres, protège contre toutes les formes de pollution, combat l'inflammation, stimule la régénération cellulaire. Il en ressort une capacité d'amélioration générale de la santé. Cette algue est vivement conseillée pour régulariser les fonctions de la thyroïde et restaurer l’ensemble du terrain. (AFALG de laboratoires Phyt-Inov : 2 gélules 2 fois par jour. Je connais des chefs d’entreprise et des athlètes qui en prennent 12 par jour, ils pètent la forme !)

2. Acides gras : Pour renforcer la réceptivité des cellules aux hormones, les acides gras mono ou poly-insaturé augmentent la fluidité des membranes et les échanges des éléments nutritifs. On les trouve dans l'alimentation ou dans les compléments alimentaires. Malheureusement, les poissons sont contaminés, sauf le Krill que l'on trouve dans les profondeurs de la mer :

·         Epa-Krill : 2 gélules aux 2 repas, procéder par cure de 3 semaines ;

·         Oxyolyse : un antioxydant composé de goji, açai, grenade : 2 fois, 2 gélules ; Biolinel (huile de lin) ;

·         Oméga 3 Labo Phyt’Inov 2 fois par jour 2 gélules.

3. Compléments alimentaires : Des laboratoires ont mis au point des produits efficaces qui assurent le bon fonctionnement de la thyroïde. Ainsi, le Thyregul des laboratoires Phyt'Inov, recèle des compléments alimentaires associant des extraits de plantes, des algues, des Huiles Essentielles, des acides aminés et des vitamines pour assurer la régulation neuroendocrinienne et plus particulièrement l'équilibre thyroïdien.

4. Les huiles essentielles
(HE) : On dispose d'HE qui stimulent les cellules thyroïdiennes. Je pense notamment à HE de Girofle (clou) et de Myrte vert, de carotte sauvage. Acheter un flacon de 5 ml de chaque. Mettre 1 goutte de chaque HE sur un support tel qu’un comprimé neutre. Absorber 3 fois par jour avant les repas.

5. Gemmothérapie :
Le matin 50 gouttes dans de l’eau : betula pubescens. Bourgeons macérat glycériné 1 D 125ml ; Le midi 50 gouttes dans de l’eau : Prunus amygdalus ; Le soir 50 gouttes dans de l’eau : Ficus carica. Les désordres de la thyroïde sont souvent la conséquence d’un stress majeur ou de stress répétitifs : Quiet full, 2 fois 2 gélules (labo Phyt’Inov).

6. Homéopathie 
: Dans tous les cas, l'homéopathie peut être très avantageusement associée à l'allopathie. Pour cela, consulter un médecin homéopathe pour avoir un traitement de fond qui restaurera le terrain. Iodum 5 CH ; Thyroidea 5 CH 3 tubes de chaque, 3 granules 2 fois par jour ; Calcarea Carbonica (extrait de l'écaille d'huître) : hypothyroïdie avec goitre, chez un patient obèse, transpirant de la tête, peureux, lent ; les règles sont en avance et abondantes. Graphites : hypothyroïdie et présence d'un myxcedème, avec obésité chez un patient triste, apathique, indécis, frileux ; les règles sont peu abondantes et en retard, frigidité, inflammation des paupières et des yeux. Prendre en 7 CH, 5 granules matin et soir pendant plusieurs mois. Remèdes de terrain : Thuya Occidentalis : tendance aux excroissances diverses ; perte de la queue du sourcil ; difficulté à élaborer des idées ; Baryta Carbonica : hypothyroïdie avec goitre gênant la respiration Prendre en 9 CH, une dose par semaine pendant 2 mois.

N’arrêtez jamais le traitement prescrit par votre médecin, et accompagnez-le de ces apports des médecines naturelles en travaillant votre terrain, en veillant à l’apport des bons nutriments. Si vous voulez en savoir plus, je détaille tout cela dans mon livre « Les pathologies de la thyroïde » aux éditions Dauphin. Vous disposerez d’un tour d’horizon plus complet de cette pathologie si complexe.

Je vous souhaite une très belle semaine et surtout, restez en forme !

Dr Jean-Pierre Willem

PS : Comme promis, voici quelques valeurs de référence.

Les différents examens biologiques

Les valeurs numériques « normales » des dosages varient en fonction des laboratoires d'analyse. Ces variations s'expliquent du fait que les hormones, qui circulent en très faible quantité dans le sang, sont fluctuantes.

Chaque laboratoire dispose de ses propres valeurs. Ce qui explique des différences de dosage au niveau des valeurs des résultats d'analyse : 

- TSH : Ou thyréostimuline hypophysaire. C’est le test de référence de la fonction thyroïdienne. Son dosage indique que la thyroïde est soit normale (euthyroïdie), soit en hyper ou hypothyroïdie. La TSH est abaissée en présence d’une hyperthyroïdie, élevée dans l’hypothyroïdie. Valeur normale comprise entre 0,15 et 3,5 mU/l (milliunité par litre).

- T4 : Cette hormone thyroïdienne contient quatre atomes d’iode (tétraiodothyronine encore appelée thyroxine). Elle quantifie le niveau de sécrétion. Elle est très peu active. Elle est considérée comme une prohormone. Valeur : 40 à 115 /ml. T4 libre de 9 à 25 pmol/l.

- T3 : C’est l’hormone thyroïdienne la plus active. La triodothyronine (3 atomes d’iode). Elle quantifie le niveau de sécrétion. Elle est obtenue par conversion de la T4 en T3. Valeur 0,75 à 1,60 /ml. T3 libre de 3,5 à 8pmol/l.

- Autoanticorps : Dans les maladies auto-immunes on met en évidence des autoanticorps. Antithyroglobuline, antithyréopéroxydase, dans la thyroïdite D’Hashimoto. Même en bonne santé, les autoanticorps spécifiques sont présents dans l’organisme mais à des niveaux faibles.

- Iode : Les besoins en iode évoluent en fonction de l’âge et de la physiologie (grossesse, allaitement). Valeur : 150 / jour et 200 chez la femme enceinte ou allaitante.

L’ensemble des signes cliniques qui doivent vous mettre la puce à l’oreille 

-         Asthénie (dans 99 % des cas, celle-ci est constatée).

- Frilosité (90 %).

- Léthargie (90 %).

- Bradycardie (95 %).

- Troubles cutanés divers. Peau sèche (97 %0)

- transpiration faible (89 %).

- Parole lente et mouvements lents.

- Goitre ou atrophie thyroïdienne.

- Température basse, extrémités froides.

- Réflexe achilléen lent.

- Troubles de la mémoire (65 %).

- Crampes (75 %).

- Constipation (60 %).

- Troubles psychiques (35 %).

- Sourcil d'Hertoghe (perte de la queue du sourcil).

- Paumes et plantes jaunes.

- Cheveux et ongles fragiles, chute des cheveux (60 %).

- Prise de poids (60 %).

- Voix rauque, visage bouffi (55 %).

- Syndrome du canal carpien. 6 cas sur 10. 

 

 

Douleurs, mal de dos : essayez le pouvoir de l’esprit !


Cher(e) ami(e) de la Santé, 

Si, comme moi, vous avez l’esprit scientifique, la méthode du Professeur Sarno contre les douleurs risque de vous secouer. 

Mal de dos, douleur au cou, aux bras, aux jambes et même fibromyalgie : aussi ancrées soient-elles, le Pr Sarno prétend guérir toutes ces douleurs définitivement, en quelques heures, quelques mois au plus. 

Le plus incroyable est que vous n’avez pas besoin de le consulter : sa « thérapie » fonctionne à distance, vous pouvez la pratiquer chez vous, gratuitement, sans effort ni matériel. 

J’ai conscience que cela paraît peu vraisemblable. Et comme vous, j’étais sceptique quand j’ai entendu parler de cette méthode. 

Mais voici pourquoi j’ai changé d’avis : 

88 % de patients totalement guéris

Le Pr John Sarno n’est pas un médecin isolé, quasi-clandestin ou en marge du système de santé conventionnel. Non : John Sarno est professeur de médecine orthopédique et de rééducation à la prestigieuse Université de New York. 

En plus de 40 ans de carrière, il a obtenu des résultats objectivement époustouflants auprès de ses patients, tout particulièrement dans le traitement du mal de dos. 

Il y a déjà presque trente ans, en 1987, il a réalisé une étude en sélectionnant les cas les plus lourds parmi ses patients, ceux qui avaient une hernie discale avérée par un scanner. Dans beaucoup de cas, ces patients avaient déjà consulté de nombreux médecins, sans résultat. Le verdict est éloquent : 

« Nous avons ainsi interrogé 109 de ces patients choisis au hasard. Un à trois ans après le traitement, 96 (soit 88 %) n’avaient plus mal et menaient une vie normale, onze allaient mieux et seuls deux n’avaient pas été soulagés » [1]


Cela signifie que 107 sur 109 de ses patients allaient mieux ou n’avaient plus mal du tout, un taux de succès inimaginable de 99 % ! 

Et ses patients le confirment : 

« Le meilleur médecin des Etats-Unis » (Forbes)

Il suffit de passer quelques minutes sur Internet pour se rendre compte de l’ampleur du « phénomène Sarno ». 

On y trouve d’innombrables témoignages de personnes qui disent avoir été totalement guéries par le Pr Sarno, après des années de souffrance et d’errance médicale. 

Un site Internet entier, ThankYourDrSarno.org, regorge de lettres touchantes de patients rendant hommage au Pr Sarno. « Merci de nous avoir rendu notre vie » est placé en exergue de ce site. 

Sur Amazon.com, son premier livre, Guérir le mal de dos, compte pas moins de 1 226 critiques, avec une note moyenne de 4,5/5 ! Je vous encourage à aller les parcourir si vous lisez l’anglais. Quelques titres vous donneront une idée de l’ambiance générale : 

« Ce livre a changé ma vie »

« Plus de douleurs depuis 12 ans »

« Sarno est notre Galilée »

« Cette approche a marché là où toutes les autres ont échoué »

« Mon héros »

« S’il vous plaît, s’il vous plaît, lisez ce livre »

« 5 ans avec des douleurs de dos, plus de douleur depuis 6 ans »

« Guéri par un miracle »


Je pourrais continuer sur des pages et des pages : toutes les histoires sont longues, détaillées, crédibles. Et je vous rassure, il n’y a aucun phénomène sectaire dans cette histoire. Le Pr Sarno est un médecin discret, l’opposé d’un gourou. 

Plusieurs personnalités du spectacle (acteurs hollywoodiens, scénaristes, présentateurs TV) ont témoigné qu’ils devaient leur guérison au Pr Sarno

Howard Stern, qui est sans doute le présentateur radio le plus connu en Amérique, a dédié son premier livre au Pr Sarno, tant il lui était reconnaissant d’avoir mis fin à ses douleurs. 

En 2012, le magazine Forbes a déclaré que le Pr Sarno était « le meilleur médecin des Etats-Unis ». L’article qui lui est dédié vaut le détour, mais voici l’extrait qui m’a le plus frappé : 

« Il relève du mystère qu’un médecin qui obtienne des résultats si bénéfiques pour ses patients, à un coût nul ou quasi-nul, puisse être considéré comme « controversé » alors que ceux qui pratiquent la médecine soi-disant conventionnelle, coûteuse et inefficace, sont, d’une certaine manière, considérés comme plus légitimes. »

Pas de méthode d’évaluation scientifique, mais…

L’idéal, dans un cas comme celui-là, serait de réaliser une étude dite « randomisée, contre placebo ». 

Le principe est simple : vous prenez un groupe de patient, vous les divisez en deux groupes aléatoires (au hasard), et vous donnez à l’un de ces deux groupes le « vrai » traitement, tandis que l’autre ne reçoit qu’un placebo (un faux médicament). 

Puis vous observez les résultats. Si le groupe réellement traité va mieux que le groupe sous placebo, on peut être certain que c’est grâce au traitement. 

Cette méthode est le graal de la rigueur scientifique. Mais cela ne veut pas dire qu’il faut rester les bras croisés, sans rien faire, lorsqu’aucune étude de ce niveau n’a pu être conduite. 

Car le traitement du Pr a beau ne pas avoir été validé avec ce niveau d’exigence, il présente l’immense avantage : 

·         De ne pas avoir le moindre effet secondaire ou indésirable ; 

·         D’être gratuit ou quasiment gratuit, pour le patient comme pour la société ; 

·         Et de traiter des douleurs chroniques face auxquelles la médecine conventionnelle reste souvent impuissante (la plupart des médecins se contentent de donner des anti-douleurs, dont les effets secondaires à long terme sont problématiques). 

En fait, la méthode du Dr Sarno est tellement simple que ceux qui souffrent depuis longtemps ont tout à gagner à l’essayer. Au pire, c’est un peu de temps perdu. 

Et vous pouvez vous-même essayer maintenant ! Prêt ? Alors allons-y : 

Un seul accessoire, un seul médicament : votre cerveau

Le Dr Sarno explique : dans de très nombreux cas, les douleurs chroniques ne sont pas causées par un problème corporel, elles sont produites par notre cerveau

Attention : il ne dit pas que les douleurs ne sont pas réelles. Elles s’incarnent bien dans notre corps, dans notre chair. 

Mais selon lui, elles sont produites non pas par un dysfonctionnement physique (anomalies structurelle de la colonne vertébrale, disque déformé, musculature déficiente etc.) mais par un souci psychologique que le cerveau « répercute » sur le corps via une douleur physique. 

Voici comment il formule sa thèse : 

« Vers 1975, j’ai abouti à la conclusion que la majorité des syndromes douloureux au cou, à l’épaule et au dos, tout comme la douleur associée fréquente dans les jambes et les bras, étaient d’ordre psychologique. Concrètement, des facteurs émotionnels déclenchaient une réaction dans certains tissus du corps qui se manifestaient sous la forme de douleur ou d’autres symptômes neurologiques. » [2]


Et cette thèse serait valide même si vous avez une anomalie structurelle avérée. Car de nombreuses études ont en effet montré que certains patients ayant des déformations graves ne souffrent d’aucune douleur. 

L’une d’entre elles, parue dans le New England Journal of Medicine, est particulièrement troublante : les chercheurs ont fait passer des IRM lombaires à 98 personnes n’ayant jamais eu mal au bas du dos ou à la jambe. Et ils ont découvert que 74 d’entre eux présentaient une déformation ou une saillie de disques lombaires. [3]

Conclusion logique : ce n’est pas parce que l’on a mal qu’on a forcément une déformation, et ce n’est pas parce qu’on a déformation qu’on a forcément mal. 

Pour guérir : abandonner la croyance en une cause « physique » de la douleur

La première étape du « traitement » du Pr Sarno consiste à se persuader que votre douleur chronique a une origine psychologique : 

« La douleur ne cessera pas tant que vous ne serez pas capable de vous dire : ‘mon dos est normal, je sais désormais que la douleur est due à un problème somme toute anodin initié par mon cerveau (…) et que les anomalies structurelles trouvées sur une radio, un scanner ou une IRM sont des modifications normales liées à mes activités ou au vieillissement ».


Il est vrai que ce n’est pas évident, surtout lorsqu’on découvre effectivement une anomalie, révélée par un scanner ou une IRM. Difficile, dans ce cas, de se dire qu’il ne s’agit que d’une coïncidence… 

Mais le jeu en vaut la chandelle. 

Pour ceux qui y parviennent, la guérison est souvent à portée de main. Chez certains patients, l’effet est même immédiat : « Souvent, il suffit de reconnaître qu’un symptôme est d’origine émotionnelle pour qu’il disparaisse », nous dit le Pr Sarno

Et il le prouve, en publiant le témoignage de nombreuses personnes ayant vu leur douleur s’arrêter, à peine avaient-ils achevé l’un de ses livres. 

Mais dans la plupart des cas, cela prend un peu plus de temps, avec un travail d’introspection.

Trouver la rage refoulée

Le Dr Sarno recommande ainsi à ses patients de réfléchir aux « rages refoulées » qui pourraient causer leurs douleurs. Celles-ci peuvent être de plusieurs sortes : 

·         Colère, blessure émotionnelle ou traumatisme pouvant remonter à l’enfance ; 

·         Colère provenant de la pression qu’on s’impose à soi-même pour être « parfait » (le perfectionnisme exacerbé est un trait de personnalité qui revient souvent chez ses patients) ; 

·         Colère engendré par les pressions de la vie ; 

·         Culpabilité, honte, peur, insécurité, vulnérabilité. 

En pratique, il recommande de faire une liste, très longue s’il le faut, de toutes les pressions ou contraintes que l’on a subies au cours de notre vie et qui pourraient susciter une forme de rage au fond de nous-mêmes. 

Plus étonnant, le Dr Sarno conseille également de « parler à son cerveau » : 

« Des patients soignés avec succès disent que lorsqu’ils sentaient le signe annonciateur d’une crise, un élancement de douleur, ils se parlaient ou même se criaient dessus et la douleur disparaissait ».


Le cœur de sa stratégie est simple : penser « émotionnel » et pas « physique » ; ne plus se focaliser sur la douleur mais sur son origine potentiellement psychologique. 

Et en accompagnement de ce « traitement », le Dr Sarno conseille de se préserver, chaque jour, une période de méditation. Il insiste enfin pour maintenir un bon niveau d’activité physique, en essayant d’oublier la douleur et de ne pas craindre de malmener un « dos fragile ». 

Je crois avoir résumé l’essentiel de la méthode du Dr Sarno, mais si vous voulez l’essayer sérieusement, il est à mon avis indispensable de se procurer son livre, Le meilleur anti-douleur, c’est votre cerveau (je ne touche bien sûr aucune commission).

Seul son récit complet, les cas cliniques qu’il décrit ou les détails qu’il offre vous donneront toutes les chances de guérir – et vous permettront de surmonter des doutes bien naturels. 

 

Et à propos de récits de guérison, j'aimerais bien que vous me disiez en commentaire de cet article si vous aussi vous avez réussi à surmonter des douleurs ou problèmes de santé par la force de votre mental. 

 

Je partagerai vos précieux témoignages avec toute notre belle communauté, je suis sûr qu'ils vont être utile à beaucoup de monde. Il est grand temps de réaliser l'étonnante efficacité des soins corps-esprit


Bonne santé,


Xavier Bazin 

PS : J’ai beau recommander chaudement la méthode Sarno à tous ceux qui souffrent de douleurs chroniques, je précise que je ne le suis pas dans toutesses affirmations pour autant. 

Il est indiscutable que son « traitement » marche pour certains, là où tous les autres ont échoué. 

Mais les raisons pour lesquelles il fonctionne nous sont largement inconnues. Le Pr Sarno reconnaît d’ailleurs que sa méthode lui a été dictée par son expérience uniquement. 

Toutefois, après avoir vu que son approche fonctionnait, le Pr Sarno a essayé de l’expliquer

Il pense, avec Freud, que le refoulement, par notre inconscient, de certaines émotions, conduit le cerveau à créer des douleurs, comme une forme de diversion pour éviter que notre moi conscient ne puisse accéder à ces émotions refoulées. 

Mais ne vous sentez surtout pas obligé d’adhérer à cette thèse. 

Certes, l’importance de l’interaction corps-esprit pour notre santé est considérable. Chaque semaine, de nouvelles études scientifiques montrent l’efficacité étonnante des techniques faisant appel à l’équilibre émotionnel comme la méditation, la cohérence cardiaque ou l’hypnose. 

La méditation en pleine conscience, par exemple, aide à se débarrasser de douleurs de nature très diverses : douleurs abdominales [4], douleurs de l’arthrose [5], etc. 

Mais nous sommes encore loin de comprendre le mécanisme par lequel cela fonctionne. La tentative d’explication du Pr Sarno est une hypothèse intéressante, mais seulement une hypothèse. 

Plus ennuyeux, le Pr Sarno est affecté d’une forme d’intransigeance. Plutôt que de proposer sa méthode comme un complément utile des autres traitements naturels de gestion de la douleur, il les balaie tous d’un revers de la main. 

Or l’apparition de douleurs chroniques justifient toujours une approche globale comportant notamment :

·         une alimentation saine et anti-inflammatoire (moins de sucre et de produits industriels, plus de végétaux), 

·         des compléments alimentaires ciblés (omégas 3 et vitamine D), 

·         des plantes (curcuma et boswellia), 

·         des exercices physiques (yoga, pilates) et émotionnels (EFT, méditation, etc.). 

Le Pr Sarno refuse même de reconnaître que notre mode de vie peut être une cause directe du mal de dos. Dans le cas de la position assise, c’est pourtant difficilement contestable. Il est clair que notre corps d’homo sapiens n’est pas bâti pour rester assis pendant 10 heures par jour. 

Autrement dit, ce n’est pas parce que l’on reconnaît le rôle décisif de notre esprit qu’il faudrait s’empêcher de prendre soin de notre corps. 

Un bienfaiteur de l’humanité

Malgré tout, le Dr Sarno reste un bienfaiteur de l’humanité, ne serait-ce que pour tous les patients qu’il a guéris. 

La médecine conventionnelle est d’ailleurs en train de lui donner raison sur un point qu’il n’a pas cessé de marteler au fil des ans : l’inutilité de l’imagerie médicale, et plus encore de la chirurgie, dans la majorité des cas de douleurs lombaires

Il est donc inutile de vous précipiter chez le radiologue, sauf dans deux cas : 1) un traumatisme avéré de la colonne et 2) des douleurs associées à d’autres symptômes inquiétants (qui peuvent signaler un cancer). 

Gardez bien en tête que le vieillissement ou le tassement des vertèbres ne causent pas en eux-mêmes de douleurs lombaires. C’est pourquoi la chirurgie du dos est inutile et dangereuse dans la plupart des cas. Malheureusement, chaque année, des centaines de milliers de patients dans le monde subissent une opération de « soudure de leurs vertèbres » (arthrodèse) pour leurs douleurs lombaires, avec un taux d’échec de plus de 75 %. [6] 

Quoi que l’on pense du Pr Sarno, il est donc essentiel, en cas de douleur chronique, de se tourner en priorité vers les approches naturelles. 

Xavier Bazin 

 

 

Huiles de cuisine : 6 graves erreurs à éviter
(la n°4 est la pire)


Cher(e) ami(e) de la Santé,

Cela peut paraître difficile à croire, mais bien choisir votre huile de cuisine est un des gestes les plus importants que vous puissiez faire pour votre santé.

Si vous faites le bon choix, vous pouvez sans effort améliorer votre tour de taille et gagner des années de vie en bonne santé.

A l’inverse, plusieurs huiles répandues ou « à la mode » augmentent drastiquement votre risque de mourir foudroyé par un infarctus.

Ce n’est donc pas le moment de vous tromper, surtout que vous en avalez probablement tous les jours, en assaisonnement ou en cuisson.

Mais comment s’y retrouver, au milieu de tant d’informations contradictoires… et tant d’huiles différentes ?

Entre les huiles classiques – huile de tournesol, d’arachide, d’olive, de soja, de colza – les plus spécifiques – huile de lin, de pépin de raisin, de noix – et les franchement confidentielles – huile de perilla, de cameline, de son de riz ou de pépin de courge, il y a de quoi s’y perdre.

Heureusement, comme vous allez le voir, faire le bon choix est simple, moins coûteux qu’on ne le croit, et franchement délicieux.

Mais pour cela, il faut se défaire des 6 erreurs et contre-vérités qui empoisonnent nos cerveaux depuis les années 1970 :

Erreur n°1 : Se priver volontairement d’huile parce que ce serait « trop gras »

Vous auriez dû voir le visage abasourdi d’une bonne amie à moi lorsque, attablé à déjeuner, j’ai arrosé généreusement mes courgettes d’huile de colza.

« Comment fais-tu pour rester mince avec une telle habitude ?? »


Pour elle, les huiles végétales étaient très grasses, très caloriques. Et c’est incontestable :

·         Les huiles sont composées à 99 % de graisses (lipides) ;

·         Et les graisses sont très caloriques – pour être précis, un gramme de lipide est 2,25 fois plus calorique qu’un gramme de glucide (sucre) ou de protéine.

Mais cela ne veut pas dire qu’il faut éviter les graisses pour maigrir. C’est même une des erreurs nutritionnelles les plus malheureuses de ces 30 dernières années.

Car c’est le contraire qui est vrai : les graisses saines (huiles, avocats, noix, poissons gras) sont des atouts minceur car elles permettent d’arriver à satiété plus rapidement.

Vous serez « calé » plus facilement par des aliments riches en bonnes graisses que par des glucides comme le pain, les pâtes ou les pommes de terre.

Ainsi, les bonnes graisses vous permettent de manger moins de calories au total, sans que vous n’ayez besoin de vous restreindre.

On voit l’absurdité de la diabolisation du « gras » qui a eu lieu pendant des décennies. Heureusement, une prise de conscience est en train de se produire.

En 2013, la Suède a ouvert le bal. Après avoir passé en revu plus de 16 000 études scientifiques, son comité d’experts a reconnu que le meilleur régime contre l’obésité et le diabète était… un régime faible en glucides et non un régime faible en graisses. [1]

Voilà pourquoi il ne faut surtout pas lésiner sur les huiles de qualité, même si elles sont « grasses ».

Ne pas lésiner, cela signifie prendre chaque jour :

·         Pour un homme : environ 4 cuillères à soupe d’huile

·         Pour une femme : environ 3 cuillères à soupe d’huile

C’est la dose qui vous permet d’avoir une alimentation bien proportionnée, composé d’un peu plus de 15 % de matières grasses ajoutées. [2]

Mais attention à ne pas choisir n’importe quelle huile :

Erreur n°2 : Consommer les huiles végétales qui ruinent votre cœur – tournesol, maïs, pépin de raisin

Ces huiles sont à fuir à tout prix.

Aucun peuple sur terre n’en a fait une consommation traditionnelle. Il faut dire que leur méthode de production industrielle est tout sauf naturelle : ces huiles sont généralement extraites à haute température ou à l’aide de solvants pétro-chimiques.

Plus grave : elles regorgent d’omégas-6.

Les omégas-6 font partie, comme les omégas-3, des acides gras dits « essentiels », que notre organisme ne peut produire seul.

Ils ne sont pas mauvais en soi. Mais le problème est que notre alimentation moderne comporte beaucoup trop d’omégas-6 et insuffisamment d’omégas-3.

On estime que l’idéal santé se situe autour d’un ratio de 3 omégas-6 pour 1 oméga-3.

Mais depuis un demi-siècle, nous consommons en moyenne plus de 15 omégas-6 pour 1 seul oméga-3, soit un ratio de 15 pour 1 !

Ce déséquilibre a des conséquences désastreuses pour notre santé [3] :

Il augmente drastiquement le risque d’infarctus : plusieurs études ont montré que la consommation d’huiles végétales riches en omégas-6 favorise les maladies cardiaques ; [4]

Il accélère le vieillissement et favorise les maladies inflammatoires chroniques (arthrose, diabète, etc.). La raison est que l’excès d’omégas-6 dégrade les cellules de notre corps en les soumettant à un « stress oxydatif » qui les conduit à rouiller progressivement (comme un morceau de métal abandonné à l’air libre) ;

Et comme si cela ne suffisait pas, l’excès d’omégas-6 est soupçonné de provoquer le cancer, et en particulier le cancer du sein. [5]

Voilà pourquoi vous devez veiller à respecter un bon l’équilibre entre omégas-6 et omégas-3 dans votre alimentation.

Or l’huile de tournesol a un ratio catastrophique de 71 pour 1. L’huile de maïs de 57 pour 1. L’huile de pépin de raisin, très à la mode, est l’une des pires, avec un ratio de 72 pour 1 !

Les consommer régulièrement, c’est se donner toutes les chances de se rendre malade.

Erreur n°3 : Se passer des fabuleux anti-oxydants de l’huile d’olive

L’huile d’olive est plus équilibrée, avec un ratio omégas-6 / oméga-3 de 11 pour 1.

Ce n’est pas encore l’idéal – d’autres huiles font beaucoup mieux, comme nous le verrons.

Mais il serait criminel de se priver totalement de cette huile traditionnelle, utilisée abondamment dans l’Egypte ancienne, l’antiquité romaine et bien sûr tout autour de la Méditerranée.

Car l’huile d’olive a d’impressionnants atouts santé dans sa manche.

Une étude récente réalisée sur 4 152 femmes a montré qu’un régime méditerranéen riche en huile d’olive extra-vierge diminue nettement le risque de cancer du sein par rapport à un régime pauvre en graisses. [6]

D’autres études ont montré que l’huile d’olive limite l’élévation du taux de glucose après le repas [7], et réduit le risque d’accident vasculaire cérébral (AVC) de 26 %. [8]

Son secret ? Elle est particulièrement riche en polyphénols, ces substances bénéfiques que l’on trouve également dans les baies, le thé vert ou le vin rouge (tanin).

Or d’innombrables études ont montré que les polyphénols avaient des effets anti-oxydants, anti-inflammatoires et anti-cancer.

Voilà pourquoi il serait regrettable de se passer de l’huile d’olive.

Simplement, pour respecter un bon ratio oméga-6/oméga-3, l’idéal est de la mélanger avec une autre huile riche en omégas-3.

Comme la superbe huile de colza.

Erreur n°4 (la plus grave) : Se priver des incroyables omégas-3 de l’huile de colza

L’huile de colza est une huile gravement sous-utilisée en Europe.

C’est pourtant une huile traditionnelle, consommée depuis des centaines d’année en Asie. Elle fait partie du régime d’Okinawa, l’île japonaise où l’on trouve le plus grand nombre de centenaires au monde.

En France, la popularité de l’huile de colza a été tristement abîmée, au début des années 1970, lorsqu’une étude isolée (jamais confirmée depuis, bien au contraire) a rapporté des effets négatifs sur les rats.

Ironie du sort : c’est l’huile de tournesol qui est sortie gagnante de ce duel. Avec la publicité massive de l’industriel Unilever (qui fabrique également du liquide-vaisselle, de la lessive etc.), elle est même devenue l’huile la plus consommée par les Français… malgré ses effets dévastateurs pour la santé !

L’huile de colza, au contraire, a d’incroyables bienfaits pour le cœur.

La preuve la plus spectaculaire est venue d’une étude conduite par le docteur Michel de Lorgeril et publiée dans la plus prestigieuse revue médicale existante, The Lancet.

Les chercheurs ont recruté plus de 600 patients ayant déjà eu un accident cardiaque (infarctus). La moitié d’entre eux devait suivre les conseils habituellement donnés par les cardiologues à leurs patients (arrêt du tabac, exercice physique, etc…). L’autre devait adopter un régime « méditerranéen », enrichi en huile de colza.

En mars 1993, les premiers résultats sont tombés. Stupéfiants : on ne comptait pas moins de 20 décès dans le groupe « cardiologue », contre 8 seulement dans le régime « colza » ! [9] 

Au total, les chercheurs estiment aujourd’hui que l’huile de colza réduit de 62 % le nombre d’accidents cardiaques et de 50 % le nombre d’infarctus du myocarde. Ce sont des résultats à peine croyables, 10 fois supérieurs au meilleur des médicaments.

Ils s’expliquent par la richesse de l’huile de colza en omégas-3.

Notez que l’huile de lin et, dans une moindre mesure, l’huile de noix et de soja comportent aussi beaucoup d’omégas-3.

Mais ces huiles sont moins bien équilibrées que l’huile de colza, qui a un ratio omégas-6 / omégas-3 parfait de 2 pour 1.

Erreur n°5 : Cuire les huiles de qualité à haute température

Toutes les huiles ne sont pas égales devant la cuisson.

Pour l’huile de lin, c’est simple : il ne faut jamais la cuire !

L’huile de colza est dans une situation intermédiaire. Contrairement à une idée reçue, elle peut être utilisée en cuisson, à température moyenne. Elle est stable au moins jusqu’à 160° (feu 6 sur une échelle de 1 à 9) mais déconseillée au-delà.

L’huile d’olive supporte mieux la chaleur. Elle est parfaitement stable jusqu’à 180 degrés (feu chaud, 7/9) mais commence à perdre ses propriétés à partir de 190 degrés. [10]

A plus haute température, c’est l’huile de coco qu’il faut privilégier : elle est quasiment inoxydable !

C’est une huile étonnante dont nous reparlerons. Utilisée traditionnellement en médecine ayurvédique, elle est de loin la meilleure huile pour la cuisson à haute température et contient des substances très prometteuses pour les malades d’Alzheimer.

Mais n’oubliez pas que les cuissons douces sont les meilleures pour la santé, l’idéal étant même celles à basses température (moins de 100°), par exemple à la vapeur ou à l’étouffée.

Erreur n°6 : Choisir des huiles raffinées et mal les conserver

En supermarché ou en boutique diététique, votre réflexe doit être simple : privilégiez les huiles vierges contre les huiles raffinées.

Les huiles raffinées sont obtenues par un procédé industriel qui supprime une partie des bons antioxydants (polyphénols, vitamine E), dégrade les omégas-3 et contribue à la formation de nouvelles molécules néfastes pour la santé.

Choisissez donc toujours des huiles extra vierges.

Elles sont fabriquées avec les procédés les plus naturels. Qui conservent toutes leurs propriétés santé… et leur saveur unique.

Certes, elles sont un peu plus chères, mais c’est un investissement de longue durée à mon avis indispensable – contracter une maladie du cœur est très coûteux…

Mais attention : parce qu’elles sont plus riches en vitamines et omégas-3, les huiles végétales non raffinées sont aussi plus fragiles.

Mises au contact de la chaleur, de l’air et de la lumière, elles ont tendance à s’oxyder, exactement comme une pomme croquée brunit à l’exposition de l’air.

C’est la raison pour laquelle il faut toujours acheter votre huile dans des bocaux opaques, et non transparents. Puis les conserver dans un placard, à l’abri de la lumière et à température ambiante (si possible ne dépassant pas 20°).

L’huile de colza étant plus fragile que l’huile d’olive, il vaut mieux la conserver au réfrigérateur après ouverture et la consommer dans les 3 mois qui suivent.

Notez que l’huile de lin est encore plus délicate et devient même toxique une fois oxydée. Elle doit donc impérativement être consommée dans les 3 semaines suivant l’ouverture (mais rassurez-vous, si elle rancit, vous le sentirez immédiatement au goût).

Mon utilisation personnelle des huiles de cuisine

Je raffole de l’huile de colza et de son petit goût de noisette.

J’en verse toujours sur mes légumes vapeur (brocolis, courgettes, fenouil, etc.) : non seulement cela leur donne un goût prodigieux, mais cela me permet de mieux absorber leurs vitamines « liposolubles » (= solubles dans la graisse).

Dans mes salades, je mélange généralement l’huile d’olive et de colza, moitié-moitié. J’obtiens ainsi une répartition quasi-idéale des acides gras essentiels (omégas 3, 6 et 9). Et cela me permet d’associer deux formes différentes de vitamine E, celle du colza et celle de l’olive.

Voilà comment j’atteins mes 4 cuillères à soupe d’huile par jour (enfin, je crois, car je ne calcule pas au millimètre).

Je n’utilise les autres huiles qu’occasionnellement. L’huile de coco pour la cuisson à haute température. Et, de temps en temps, pour diversifier l’assaisonnement : huile de lin, de noix, de noisette ou de macadamia. Chères, et pas idéalement équilibrées, ce sont des « huiles de fête » (les enfants adorent varier les plaisirs).

Quant aux autres huiles dont je n’ai pas parlées, comme l’huile de perilla, de chanvre ou de cameline, elles peuvent avoir des propriétés intéressantes mais ne valent à mon avis pas leur coût très élevé.

Privilégiez la simplicité, c’est ce qu’il y a de plus durable !

Bonne santé !

Xavier Bazin

PS : n’hésitez pas à transférer ce message autour de vous : ces erreurs sont si répandues !

Et si vous en voyez d’autres, ou si vous souhaitez apporter votre commentaire ou des précisions à cette lettre, rendez-vous ici pour les partager !

 

 

Vitamine C à haute dose : le sujet fait son entrée en France !

Il y avait plus de 1500 personnes présentes lors de notre grande soirée vitamine C et parmi eux de nombreux médecins, des thérapeutes, des infirmières… 

J’espère qu’ils seront revenus avec l’envie de soigner leur patient avec de la vitamine C. 

Qu’a-t-on appris lors de cette soirée et lors de la journée d’expert organisée sur thème le lendemain ? 

En quelques lignes ceci : 


>> la vitamine C permet de lutter contre le stress oxydatif. La bonne dose de vitamine C à prendre dépend du niveau de stress oxydatif auquel vous êtes soumis. Un cancer est une situation où le stress oxydatif est très élevé ! La vitamine C à haute dose peut être très utile en co-traitement pour les cancers. Il est temps de s’y mettre ! (Dr Ron Hunninghake)


>> La vitamine C à haute dose est le meilleur traitement existant pour les septicémies. De nombreuses études (et des plus récentes) le montre sans contestation possible. (Dr Thomas E Levy).


>> La vitamine C à haute dose a été très utile pour soigner les patients touchés par les radiations lors de la catastrophe de Fukushima. Le Dr Atsuo Yanagisawa a été missionné par le gouvernement japonais auprès des patients touchés en raison de son expertise sur la vitamine C.


>> La vitamine C à haute dose est utile ou déterminante dans l’accompagnement des maladies cardiovasculaires, des cancers et de nombreuses infections. C’est un traitement sans effet secondaires qui a fait ses preuves auprès de nombreux patients.


>> Le Dr Ron Hunninghake, a supervisé plus de 100 000 perfusions de vitamine C à haute dose pour les malades de sa clinique. Selon lui, ce traitement s’il ne résout pas tout, a presque toujours été utile et n’a jamais causé d’effet secondaire grave.

 

Le sel

Comment déjouer les pièges du sel ?

Chère amie, cher ami,

Depuis que l’humanité est sortie des cavernes, les hommes utilisent des additifs alimentaires : nos ancêtres utilisaient ainsi du salpêtre ou du sel pour conserver leurs aliments.

Le sel s’est vite imposé à toutes les tables et dans la plupart des plats. Mais s’il donne du goût, le sel ne nous fait pas que du bien. D’ailleurs, regardez les expressions qui tournent autour du sel : elles sont parfois très élogieuses et d’autres fois péjoratives.

Madame de Sévigné évoque « de bonnes conversations bien sodées », quant au romancier Céline, il parle d’« un langage si salé que ces dames en rougissent ». Et nous-mêmes à la sortie d’un restaurant, on s’étonne que « la note soit si salée ». Et pour élever notre âme : « le sel de la Terre » ou « si le sel s’affadit, avec quoi le salera-t-on ? ». Ces références-là viennent directement de la Bible !

Pour notre organisme, il s’agit d’un élément minéral essentiel et indispensable à de multiples fonctions vitales. Ça a longtemps été une denrée rare, recherchée et convoitée, mais la consommation de sel est devenue pléthorique en France et dans les pays industrialisés.

Encore l'industrie agroalimentaire !

Et le sel industriel n'est plus ce produit apportant une grande variété d'oligoéléments indispensables. Il a perdu également ses nuances gustatives qui incitent à l'apprécier en gourmet, c'est-à-dire avec plaisir et modération.

Année après année, l'industrie alimentaire a peu à peu relevé le seuil de perception de la saveur salée chez les consommateurs pour des raisons bien évidemment commerciales.

Ainsi, certains plats cuisinés contiennent jusqu'à 3 grammes de sel, par portion, soit déjà près de la moitié de la dose quotidienne recommandée. Plus surprenant encore, certains sodas sont allègrement salés, tout comme certaines soupes industrielles - qui apportent deux grammes de sodium par assiette et on en trouve même dans certains produits chocolatés ou sucrés !

En moyenne, outre les 2 à 4 g quotidiens de la salière, fromages, pains, plats cuisinés, céréales, apportent 6 à 8 g de sel par jour. Soit 8 à 12 g quotidiennement, alors que la consommation optimale devrait être de 2 à 4 g.

La différence est impressionnante et lourde de conséquences.

Aujourd’hui, le sel est un cache-misère qui inhibe les goûts amers des imperfections de fabrication industrielle et fait ressortir les saveurs sucrées si chères à l'affectif de la plupart des gens.

De même, entraînant une rétention d'eau dans les produits carnés, il permet de « vendre de l'eau » au prix de la viande. Ajouté aux aliments, le sel a aussi la propriété d'augmenter la sensation de soif (une astuce bien connue des barmen qui vous offre gentiment des cacahuètes très salées), accroissant du même coup la consommation de produits désaltérants. Or ces produits désaltérants sont vendus le plus souvent par les mêmes industriels… Hasard ou coïncidence ?

La liste ne s’arrête pas là, le yaourt aux fruits que vous achetez au supermarché contient 3 à 4 fois plus de sel qu'un yaourt nature ! Dans certains aliments, la quantité de sel est même hallucinante.

Maintenant, on raffine même le sel pour mieux le conserver lui-même et lui donner un aspect plus « esthétique » et donc plus commercial. Le raffinage transforme un produit qui était très riche en minéraux et oligoéléments en un produit « chimiquement pur » (même chose avec le sucre blanc).

Notre organisme n’est pas adapté

Pendant des milliers d’années, l’organisme humain a été soumis à une alimentation pauvre en sel et notre patrimoine génétique est resté adapté à un apport sodé très faible, sans rapport avec le régime hypersodé actuel.

Les conséquences sont graves : on ne peut pas faire absorber chroniquement à l’organisme 10 fois plus de sel que ce qui lui est nécessaire sans avoir de lourdes répercussions sur la santé, surtout avec l’avancée en âge.

Le sel, indispensable à la vie, se trouve dans tous les tissus vivants - animaux et végétaux - et dans l’eau de mer. Mais consommé en excès, le sel retient trop l’eau dans les tissus, favorisant ou aggravant les œdèmes, les états inflammatoires de différents organes et l’hypertension artérielle chez les sujets prédisposés.

Si tout le monde convient enfin que l’excès de sel est néfaste, les désaccords sont nombreux quand il s’agit de déterminer quelle est vraiment la dose dangereuse.

En réalité, pratiquement tous les Français et occidentaux doivent procéder à une réduction de leur consommation.

Mais il est très important aussi d’augmenter sa consommation de potassium !

Car votre organisme a besoin d’un équilibre entre le sodium du sel et le potassium, contenu essentiellement dans les fruits et légumes.

Or aujourd’hui, nous consommons quotidiennement en moyenne 12 g de sel pour seulement 3 g de potassium.

Quand il y a un déséquilibre sodium-potassium, des dysfonctionnements apparaissent comme une faiblesse musculaire, des crampes, des troubles du rythme cardiaque, des signes d'ostéoporose ou d'ostéopénie, et surtout une hypertension.

Les graves dangers du sel sur votre santé

Voici les plus graves dangers d’un excès de sel pour votre santé :

·         Il favorise la rétention d'eau ce qui facilite ou entretient les œdèmes et les inflammations. Toutes les personnes souffrant d'inflammation chronique (maladies inflammatoires comme les arthrites, les polyarthrites, et autres types d'inflammations locales) doivent bannir le sel. Les personnes sous cortisone doivent avoir une alimentation sans sel car la cortisone créant elle-même un œdème général, le sel renforce cet effet secondaire et le rend dangereux.

·         C’est moins grave, mais beaucoup de femmes se plaignent de cellulite due au fait qu'elles font essentiellement et majoritairement de la rétention d'eau.

·         Ce satané sel peut aussi avoir des impacts négatifs sur notre cerveau.Une étude a montré que le sel peut contribuer au déclin cognitif des personnes âgées tandis qu'une autre a suggéré qu'en excès il peut retarder la puberté.

·         Le sel augmente de manière effective les problèmes d'hypertension artérielle. Il n’est plus à démontrer que la tension moyenne dans une population était directement liée à ses apports en sel : l'hypertension artérielle est directement corrélée au taux d'infarctus ou d'AVC (accident vasculaire cérébral).

·         Le sel est également un facteur clé associé aux problèmes d'ostéoporose. Il n'est pas innocent dans l'apparition de certains cancers digestifs et du diabète. Il est associé aux dysfonctionnements de l'équilibre hydrique de l'organisme, en particulier de la rétention d'eau et des œdèmes, ainsi qu'à certains troubles rénaux.

·         En attendant, ce forcing sur le sel serait responsable chaque année en France d'au moins 75000 accidents cardio-vasculaires, dont 25000 décès, soit quatre fois le nombre de tués sur les routes ! Une forte consommation de sel majore aussi la prévalence de l'asthme. Si l’on considère l'asthme comme un œdème des alvéoles pulmonaires ; œdème entretenu par le sel.

·         Le sel a aussi un effet de dessèchement des tissus qui lui donnent ses propriétés conservatrices. Il contribue au dessèchement de la peau, lui-même accentué par l'âge.

·         Pour l'intérieur de l'organisme, c'est la même chose. En excès (ce qui est souvent le cas), il dessèche les parois des artères, il diminue leur élasticité donc leur pouvoir de dilatation/constriction pour contrôler et réguler la pression sanguine ; l’hypertension résulte de la fibrose des parois vasculaires.

Hélas, dans les pays industrialisés, il est très difficile de contrôler la quantité de sodium ingérée quotidiennement.

Même quand on veut l’éviter, c’est impossible !

Avoir la main moins lourde avec la salière ne suffit pas.

Il faut, d'une part, réduire sa consommation de sel « caché », à savoir celui présent dans le pain, les pâtisseries, la charcuterie, les fromages, les plats préparés, les soupes industrielles, les sauces et les condiments.

Et d'autre part, consommer plus de fruits et de légumes, qui sont riches en potassium. D'autant plus que les fruits et les légumes apportent beaucoup d'autres micronutriments comme les fibres, les vitamines et les antioxydants.

On peut également recourir aux sels de substitution, notamment les sels de potassium (carbonates et citrates), qui limitent le déséquilibre sodium- potassium et neutralisent l'effet acidifiant d'une alimentation pauvre en fibres, en fruits et en légumes frais.

Mes conseils pour manger moins de sel et retrouver le goût des aliments

1.      Évitez les aliments à forte teneur en sel : charcuterie, chips, biscuits apéritifs, plats préparés, sauces, pizzas, quiches, etc.

2.      Goûtez votre plat avant de saler ou de resaler.

3.      Diminuez progressivement le sel pour retrouver la diversité des saveurs des aliments.

4.      Réduisez la quantité de sel ajouté dans l'eau de cuisson.

5.      Remplacez le sel par des épices, des herbes, de l'ail ou du citron.

6.      Cuisinez vous-même les plats afin de contrôler leur teneur en sel.

7.      Privilégiez les aliments frais par rapport aux aliments transformés.

8.      Lisez les étiquettes et choisissez les aliments ayant la plus faible teneur en sel. Sur les emballages, le sel peut être mentionné ainsi : «sel » ou « sodium ». Attention, ne comparez pas la teneur en sel d'un produit avec un autre où c'est la valeur en sodium qui est exprimée ! C’est ainsi qu'un gramme de sodium correspond à 2,5 g de sel. (Exemple : une pizza surgelée qui recèle 2 g de sodium contient en réalité 5 g de sel !)

Je vous recommande : le sel marin gris

Il est constitué d'un grand nombre de sels d'une importance qualitative remarquable, où tous les minéraux et oligoéléments se retrouvent en l'état ou incorporés dans les particules de la flore marine : magnésium, calcium, soufre et potassium, qui tempèrent l'effet du sodium. Les autres minéraux se trouvent au moins à l'état de traces (fer, manganèse, zinc, cuivre, fluor, iode, etc.). Rappelons que la vie est née dans les océans.

Ce sel marin gris, naturellement iodé, est donc un véritable aliment de qualité. Il se présente sous 3 aspects principaux : gros sel gris naturel, sel fin gris naturel et fleur de sel tant prisée des gastronomes. Ces présentations peuvent même être simplement enrichies en algues marines et en herbes aromatiques.

Il y a un autre sel que j’aime beaucoup, c’est un sel original de substitution. Le Symbiosal® [1], a été inventé par une société de biotechnologie coréenne. C’est une combinaison innovante de sel de mer constitué de chitosan, un dérivé de la chitine, une fibre soluble présente dans les pinces de crabe. Cette chitine se lie avec la molécule de chlore du sel et la neutralise, créant ainsi une interférence dans la liaison moléculaire sodium-chlore. Ce sel naturel est hypotenseur, anti-athéromateux, anti-oedémateux et équilibrant hydrique propice au travail du cœur et des reins, en réduisant la fuite calcique.

Par ailleurs la vitamine C naturelle, par son pouvoir régénérant, représente un puissant antidote des effets du sel, ce qui a valu un prix Nobel à un chercheur, Linus Pauling, que j’ai rencontré à Lambaréné au Gabon aux côtés du Dr Schweitzer, autre prix Nobel de la paix.

Chers lecteurs, vous voilà prévenus. Vous verrez qu’en suivant ces quelques conseils simples vous mangerez mieux, vos plats retrouveront du goût, et votre santé vous dira merci !

Portez-vous bien.

Dr Jean-Pierre Willem

 

Sexualité

Que faire si Monsieur a une « panne » ?

Chère amie, cher ami,

On connaît la panne d’électricité, la panne de voiture, mais on parle beaucoup moins de la « panne d’oreiller », la panne sexuelle. On parle aussi de « fiasco ».

Elle est due à une impuissance érectile passagère ou chronique. Pour vous dépanner, j’ai décidé de braver les fausses pudeurs et d’écrire cette lettre qui peut résoudre toute incapacité qui déstabilise Monsieur et frustre Madame.

Car même si personne ne s’en vante, ces pannes doivent être beaucoup plus courantes qu’on ne le dit. Les troubles érectiles concernent près d’un homme sur deux après 50 ans ! En 2016, les Français ont acheté 3 millions de boîtes de facilitateurs d’érection.

Depuis le début de l’humanité, la puissance sexuelle masculine est un des mythes les plus universels. Et lorsqu’elle est remise en cause comme dans le cas d’un trouble érectile, c’est toujours extrêmement blessant pour l’homme. Jusqu’à une période récente, le traitement était complexe et utilisait la psychothérapie, l’injection dans le corps caverneux de certaines substances, et parfois même, des prothèses.

L’apparition du sildénafil, le fameux facilitateur d'érection, a changé la donne puisqu’il permet dans 90 % des cas d’obtenir une érection satisfaisante, quelle que soit l’origine du trouble.

Cependant, vous vous en doutez bien, il n’est pas sans danger. Il peut entraîner une baisse de la vision, transitoire au début, puis chronique. Il peut provoquer des neuropathies optiques irréversibles, des problèmes cardiaques.

C’est pourquoi la prescription nécessite un accompagnement : le médicament doit être couplé avec un travail thérapeutique ou une explication sur les mécanismes anxieux, sinon il pourrait ne pas agir et entraîner une spirale de l’échec. Sans compter que parfois, des problèmes sexuels peuvent révéler une mésentente dans le couple qu’il faut aussi traiter.

Les vraies causes des difficultés de Monsieur

Dans 50 % des cas, c’est un blocage psychologique, dû à des situations mal vécues (en couple ou au travail), ou à un surmenage avec beaucoup de stress.

Mais le reste du temps, il y a une cause physique. Sur le plan organique, on peut trouver une maladie systémique (diabète principalement), des troubles circulatoires locaux (athérosclérose), des troubles endocriniens (hypothyroïdie), insuffisance rénale, une maladie neurologique, l’alcoolisme, une toxicomanie. Certains médicaments comme les antihypertenseurs, les sédatifs, les tranquillisants, peuvent être la cause ou encore le tabac, le surmenage intense, les problèmes dans le couple.

En faculté de médecine, un professeur nous amusait en disant : « L'alcool augmente les envies mais diminue les performances. »

Et puis, gardez bien en tête que beaucoup de médicaments, surtout ceux contre l'hypertension, diminuent l'érection.

Élucubrations sur le couple

Une panne sexuelle inattendue peut être le départ d'un conflit psychologique durable pour l'homme. Au cours du rapport suivant, la peur de « ne pas y arriver » va l’emporter sur « le plaisir érotique ou amoureux » et éteindre rapidement la flamme qui démarrait.

Le néocortex (cerveau de la réflexion) va l’emporter sur le cerveau primitif limbique (cerveau animal de l'instinct de reproduction et de survie). Le risque, c’est que cet état de stress s'aggrave à chaque nouveau rapport manqué et provoque une véritable impuissance. La « virilité » de l'homme qui prévaut encore dans la plupart des civilisations subit un gros échec, physique et psychologique. D'ailleurs, il existe dans toutes les civilisations depuis des millénaires des « produits aphrodisiaques » pour essayer de remédier à ces inconvénients.

Et les femmes dans tout ça ?

Dans le temps, la femme « soumise » subissait les assauts sexuels de l'homme ainsi que ses pannes sans rien dire. Certaines même ne connaissaient jamais le plaisir, mais faisaient semblant. De nos jours, dans les civilisations occidentales, la femme peut exprimer ses envies sexuelles, elle peut même quitter l'homme qui ne lui convient plus. L'homme, au contraire, a développé son côté féminin, il a perdu son côté bestial (cerveau limbique), il est plus dans la réflexion (néocortex) et dans le partage du plaisir avec la femme ; sa sexualité est devenue plus réfléchie, plus sensible à l'émotion, mais le revers de la médaille, c’est qu’elle est aussi plus fragile.

Heureusement, il existe des méthodes douces et naturelles pour retrouver une belle vitalité !

Commencez par adapter votre régime alimentaire : il doit comprendre plus de viande, plus de poisson, des céréales complètes, des céréales germées, des légumes secs et des épices (gingembre, herbes de Provence, piment, poivre), du céleri-rave.

Je vais vous présenter une série d’aliments qui vont vous remettre d’aplomb.

Les aliments qui stimulent la testostérone

Cette hormone sexuelle est sécrétée aussi bien chez les messieurs que chez les dames, même si elle reste prépondérante chez les premiers (taux de 40 à 60 fois plus élevé). Outre son impact sur le développement des caractères sexuels propres à chaque sexe, la testostérone influe sur la gestion du stress et la libido, en déclenchant le désir charnel. Chez les femmes, elle est surtout produite par les ovaires et se tarit donc au moment de la ménopause. Un phénomène qui peut être compensé notamment par la consommation de compléments alimentaires à base de DHEA, un précurseur de cette hormone.

1.      Les huîtres : Très riches en zinc, 6 huîtres en apportent 45 mg, soit 4 fois plus que la quantité quotidienne nécessaire. Or cet oligoélément est indispensable à la synthèse de la testostérone. C'est peut-être pour cela que Casanova se vantait de consommer 40 huîtres par jour, afin de pouvoir honorer quatre femmes le même soir ! Une chose est sûre : les huîtres renferment de l'histidine, un acide aminé qui joue lui aussi sur la libido, par ailleurs elles sont très peu caloriques, histoire de garder la ligne.

2.      Les grenades : Des travaux réalisés par l'université Queen Margaret d'Edimbourg ont montré que boire 20 cl par jour de jus de grenade durant deux semaines augmentait le taux de testostérone de 30 % chez les hommes et les femmes.

3.      Les tomates : Riches en vitamine A, qui favorise la production de testostérone. Elles abondent aussi en lycopène, un antioxydant qui améliore la fluidité du sang, permettant une meilleure irrigation des tissus érectiles.

Les aliments qui favorisent l’excitation

Certains aliments améliorent la circulation sanguine en renforçant les veines et en facilitant leur vasodilatation. Résultat, un afflux de sang plus important vers le pénis qui entraîne une érection de meilleure qualité. Les femmes ne sont pas en reste, puisque l'afflux de sang vers le clitoris provoque aussi un gonflement de cette zone érogène, donc une excitation plus forte.

1.      Le vin rouge : Une étude de l'université de Florence a montré que le désir sexuel est plus élevé chez les femmes qui en boivent avec modération, par rapport à celles qui n'en consomment pas du tout. Responsable : le resvératrol, un antioxydant synthétisé dans les grains de raisin et présent dans le vin rouge. Le flux sanguin qu'il génère en direction des tissus érectiles concernerait aussi les hommes.

2.      La pastèque et le chocolat noir : Tous deux contiennent de l'arginine, un acide aminé essentiel qui, associé à la citrulline (pour la pastèque) et à la théobromine (pour le chocolat noir), participe à la production d'oxyde nitrique, un composé naturel chargé d'aider à la dilatation des vaisseaux sanguins du pénis et du clitoris. C'est pour cette raison qu'une étude américaine compare la pastèque à du sildénafil naturel capable non seulement de traiter les dysfonctions érectiles, mais aussi de les prévenir ! Quant au chocolat, une autre étude italienne a montré que les femmes qui en consomment quotidiennement éprouvent plus de plaisir et ont une sexualité plus satisfaisante que celles qui n'en mangent jamais. Enfin, idéal pour accroître la libido, ces aliments stimulent les endorphines, hormones du bonheur et du plaisir.

Les aliments qui renforcent le désir

Pour avoir une relation sexuelle épanouie, il faut certes que la « mécanique » fonctionne, mais aussi que l'on soit dans de bonnes conditions psychologiques. Pas si facile, avec le stress et la fatigue ! Heureusement, certains aliments boostent notre production d'hormones (endorphines, sérotonine, dopamine, ocytocine…) connues pour leur rôle sur la détente, le bonheur et donc le désir. Tandis que d'autres renferment des acides aminés, des minéraux et autres substances (alcaloïdes…) aux effets désinhibants, euphorisants, nous aidant ainsi à lutter contre la fatigue intellectuelle et sexuelle.

1.      Les crevettes : Elles sont riches en phénylalanine, un acide aminé qui joue sur l'humeur et le désir en activant à la fois la production de dopamine (un neurotransmetteur chargé de conduire l'influx nerveux) et de noradrénaline (hormone de l'attention). Il est aujourd'hui admis que la consommation d'environ 100 g de crevettes peut accroître l'appétit sexuel et améliorer l'érection masculine.

2.      Les avocats : Les Aztèques connaissaient sans doute les atouts de l'avocatier, qu'ils nommaient « arbre à testicules ». De fait, la teneur en vitamine B6 de ses fruits favorise la sécrétion de dopamine, impliquée dans le plaisir. Sachez que l'avocat est riche aussi en potassium, qui améliore la production de testostérone. Alors, pensez au guacamole pour réveiller le désir !

Ne pas oublier le ginseng, la sarriette et la cannelle.

Appuyez-vous sur les bourgeons de plante

En gemmothérapie, je recommande l’Amandier appelé en latin Prunus amygdalurs.

·         Prunus amygdalus, en gemmothérapie est utilisé sous forme de bourgeon et d’écorce interne de racine. Il tonifie le système cardio-vasculaire, stimule la sexualité tant sur le plan hormonal que physique.

·         Prunus amygdalus EIR (Écorce Interne de Racine) fluidifie le sang. À titre préventif, il combat l’hyperviscosité sanguine, et facilitant la circulation du sang évite les accidents vasculaires, éclaircit les idées. Cette écorce interne a également une fonction sexuelle.

Les trésors naturels des peuples d’ailleurs pour la santé amoureuse

Les Indiens d’Amérique latine ont découvert de nombreuses pépites. Je vous en livre quelques-unes.

·         Le Maina Pannah ou « Herbe merveilleuse des Dieux ». Elle pousse à une altitude de plus de 4 000 mètres sur les hauts plateaux des Andes. Elle est synonyme de virilité et d’immortalité. Il suffit de prendre 2 gélules le matin en se levant pour profiter de ses actifs jusqu’au lendemain matin.

·         Le Guarana, le long de l’Amazonie. Les Indiens vénèrent cette liane aux vertus étonnantes. Douée de propriétés stimulantes et aphrodisiaques, cette plante serait un élixir de longue vie.

Et combien d’autres : La Maca, Le Muira puama, le Tribulus terrestris ! [1]

Les Africains ne sont pas en reste avec les écorces de Yohimbe, les noix de Kola.

Les femmes ne sont pas oubliées : la Damiana qui nous vient du sud-ouest des Etats-Unis, s’est fait une réputation de stimulant sexuel. D’ailleurs, en latin on l’appelle Turnera Aphrodisiaca.

Pour finir, un conseil de sagesse. Contre le « trac de l'acte », le couple doit retrouver, comme à l'adolescence, les joies des caresses, des baisers, des massages, et ne pas trop se centrer sur l’acte sexuel lui-même. Il faut peut-être simplement réapprendre à s'aimer.

Passez une belle nuit !

Dr Jean-Pierre Willem

PS : On peut aussi faire appel à l’homéopathie qui prend en compte la spécificité de chaque individu.


Voici mes conseils détaillés de remèdes homéopathiques :

En cas de toute première « panne »On dispose de trois remèdes. On retient celui qui présente les signes les plus concordants :_ Agnus castus 9 CH, argentum nitricum 15 CH, gelsemium sempervirens 30 CH, 5 granules matin et soir pendant plusieurs mois, 10 granules de chaque, dix minutes avant un rapport.

·         Agnus castus, aucune érection, organes génitaux froids et mous, vieillesse prématurée, après excès sexuels. Terrain habituel : vieillissement prématuré, dépression nerveuse, perte de mémoire, troubles de l’odorat (sent des odeurs bizarres).

·         Argentum nitricum, précipité au niveau sexuel avec la peur de ne pas y arriver, éjaculations précoces. C’est le bon remède de stress sexuel après une première panne. Terrain habituel : hyperactif toujours pressé, passant d'une action à une autre sans les terminer, phobique (claustrophobie, vertige des hauteurs, peur de la foule), vertiges en fermant les yeux.

·         Gelsemium sempervirens, trac avant l'acte sexuel avec angoisse, tremblements, impression d'être paralysé, sensation que le cœur s'arrête.

En cas d’absence de désir :

·         GRAPHITES : désir peu marqué ou absent, et même aversion pour le coït, l’érection ne tient pas.

·         KALIUM PHOSPHORICUM : plaisir sexuel retardé.

·         OSNOMODIUM : absence de désir sexuel avec céphalée de tension.

·         PULSATILLA : désir peu marqué ou absent, le patient redoute les rapports avec le sexe opposé.

·         SEPIA OFFICINALIS : désir peu marqué ou absent, perte du pouvoir d’aimer, sentiment d’infériorité, voit la vie en noir.

En cas d’impossibilité malgré l'envie

·         Lycopodium clavatum : érection impossible ou incomplète et qui ne tient pas ; diminution du désir ou aversion pour le coït. Le pénis se relâche en cas d'émotion. Le patient s'endort pendant les rapports sexuels.

·         Caladium seguinum: le pénis se relâche en cas d'émotion. Le plaisir sexuel est absent mais le désir est conservé.

·         Selenium metallicum : dysfonctionnement érectile chez un prostatique. Il n'y a pas d'érection mais le désir est conservé.

Quelques cas particuliers

·         CONIUM MACULATUM : impuissance chez un patient habituellement abstinent sur le plan sexuel.

·         ARGENTUM NITRICUM : le pénis se relâche pendant le coït ; éjaculation précoce due à l'anxiété d'anticipation.

·         STAPHYSAGRIA : rumination permanente d'idées sexuelles avec augmentation du désir sexuel mais impuissance ; vessie irritable à la suite d'une vexation ou d'une indignation rentrée.

 

 

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