Dans le "Journal" de Février :
Joanna : "deux ans" *
Luke, deux ans aussi *
Correspondance *
L'ami Raymond *
le groupe Avril *




La Sainte Victoire
 
 
 
 


 

Joanna : "deux ans" *
 
 

Luke,  *
 
 

Correspondance *
 
 

L'ami Raymond *
 
 
 

le groupe Avril *
 
 
 
 


Deux ans.
05/02 J'ai poursuivi Joanna ce matin qui se promenait toute nue dans le couloir. N'avez vous pas entendu ses cris stridents d'oiseau effarouché ?
Hier soir, exceptionnellement, chaque instant est exceptionnel, je la gardais, avec son petit frère, pour la soirée. Les "grands" étaient hébergés ailleurs. Joanna est dans sa troisième année. C'est le plus bel âge vu de l'extérieur. La période où les enfants découvrent le monde sans juger, sans à priori. Ce n'est pas "je voudrais", "j'aime pas" ! Non, c'est le présent dans sa totalité. 
Avez vous besoin d'une photo pour la voir, installée par sa maman sur le canapé avec sa serviette autour du cou, son assiette sur les genoux, ne quittant pas "Barbapapa" du regard ? 
Elle a embrassé Papa et Maman qui partaient sans rien objecter. Elle s'est soulagée dans sa couche sans s'en apercevoir. Il a fallu reprendre au début la cassette interminable …
Pour aller se coucher, c'était une autre affaire. Un livre d'histoire, puis un autre… Nounours, les cochons, il n'était pas question de fermer l'śil sans Maman…
Elle a bien voulu faire semblant de dormir quelques instants ; le temps pour Grand père de sortir avec mille précautions de sa chambre. A peine retourné à l'ordinateur, ce sont les scènes déchirantes : "Maman ! je veux Maman !" Vous l'entendez, comme moi hier. 
Que faire ? La remonter cinq minutes devant "Barbapapa" ! Oui et après ?
C'est alors que l'inspiration, inattendue, géniale, est arrivée : 
<< Maman !  elle joue aux cartes. >>
Il n'en fallait pas plus pour la rassurer et elle s'est endormie sans histoire supplémentaire.


10 02 Deux ans (suite) Luke
Me voici de nouveau à parler des petits enfants.
"Cet âge est sans pitié" dirait La Fontaine, sans sentiment aussi. Comme les chats, ils aiment se faire caresser et ne nous en veulent pas de se faire gronder.
Ils vivent d'émotions, celles du présent, mais celles aussi qui ont imprégné leurs cellules. Leurs cauchemars ne semblent pas drôles du tout.
Hier, c'était Luke qui était à L'Escoubaïre. Avec ses parents et Chloé certes, mais un peu seul du fait que sa cousine et partenaire de jeux Joanna était "en vacances".
C'est trop de les voir tous les deux, l'un suivant l'autre et se disputant les bêtises à faire, sans vergogne pour les annoncer et les reconnaître.
C'est donc Grand-père que Luke est venu débaucher pour lui "courir après" tout en lui donnant des petits coups de pieds sur les fesses, et pousser la balançoire.
Il n'est pas très confiant et il a fallu appeler Chloé pour lui montrer qu'il pouvait monter dans la brouette pour se faire charrier et explorer les petits sentiers du jardin. Puis il a "aidé" Grand-père a faire du feu d'écobuage pour brûler les genêts et les branches de pin que, en calant, le broyeur refusait de réduire.
Comme on peut le voir sur les dernières photos du Lauzet, ( Lauzet, photos de JPhi) Luke éclate de rire en sautant sur le ventre de Grand père. C'est supportable quelques instants à titre de spectacle mais durant les nuits de garde, ce n'est plus possible de l'inviter, même pour le rassurer, à partager le lit.


8 femmes

J'avais hâte d'aller voir ce film, ...
Je ne parlerai pas de chacune des artistes, seulement de Danielle Darieux qui termine avec un merveilleux "Il n'y a pas d'amour heureux". (bM)

page "Films" 99 à 2002



"Rance encore" , Correspondance
  11/02 Me voici, ce matin, de bonne heure à "mon courrier": à 7h45. Au moment de partir à Puy Sainte Réparade traiter mon "client du matin" et  lui faire de la mobilisation , un appel de ce dernier pour me demander de ne pas me déranger...
Du coup je lui ai demandé une "permission" jusqu'à jeudi ; c'est les vacances. Vais je en profiter ? Aujourd'hui c'est la correspondance qui en bénéficie.
Avec sa petite famille (ils sont trois …) Sylvie prend des vacances aux Canaries, bénéficiant d'une promotion hôtelière.
<< Je pense bien à vous dans votre hôtel aux Bahamas ou aux Canaries, je ne sais plus. Je vous souhaite de bien en profiter et de nous revenir en grande forme.
Je garde bien précieusement dans mon frigo le container de semoule que tu as bien voulu m'abandonner. J'ai été malade pendant deux jours en le goûtant mais j'exagère.
Tu as raison il vaut mieux tenter de sauver que de jeter, c'est aussi ma politique et le compost pourra toujours faire l'affaire, ce qui ne va pas tarder ...
 Je t'embrasse tout plein, toi et vous trois, même si mes baisers seront un peu rances quand tu en prendras connaissance en ouvrant ta messagerie. >>
J'écris aussi à Jean-Phi dont je n'ai guère de nouvelles :
"Je te suis de loin et en pointillé dans tes vagues vers moi ...
Je pense que tu as entre les mains un formidable outil au service de l'expression et de ma part une oreille attentive (un śil plutôt) toujours disponible et je constate que tu n'en profites pas beaucoup. 
Pas le temps ? Bon, je n'insiste pas !"


L'ami Raymond
15/02/02 Par un petit coup de téléphone, ce matin, l'ami Raymond s'est annoncé. Je suis gâté ; hier c'était Huguette, une de mes anciennes clientes, qui, un peu en retard, était venue avec sa galette tirer les rois… Les enfants qu'elle ne connaissait pas, depuis le temps où elle ne fréquente plus la maison, étaient ravis de trouver chacun le sujet ou la fève dans leur part de gâteau.
 Je dis par mail à Raymond :
"J'ai eu beaucoup de plaisir à converser avec toi cette après midi. Cette intimité vieille de près de 20 ans ne s'est pas effacée. Un rien la réactive.
Et dans ma vie quotidienne c'est ce qui me manque le plus... 
Je te parlerai aussi de la fraternité fransciscaine dont je suis bien proche…
 raymond.gwenou@wanadoo.fr répond :  " Le R.P. Anasthase Goudal est il toujours parmi eux ?"
" Je me suis renseigné hier et apparemment, si j'ai compris il est bien sur place.
Il a changé d'appellation que je n'ai pas retenue aujourd'hui lundi 18/02 mais je vois parfaitement cet homme qui a un abord bien sympathique. L'âge a affecté sa vue mais il est d'une vivacité surprenante. 
Notre rencontre de vendredi me réchauffe encore Raymond !" (bM)

Le groupe "Avril" (appellation non contrôlée)
Après avoir passé la matinée avec la chorale pour une répétition supplémentaire et studieuse d'un passage du "Requiem" de Mozart, j'ai été bien content d'avoir eu une occasion d'échapper au reste de la journée. Nous nous sommes  de nouveau retrouvés hier dans une réunion à cinq ami(e)s que nous organisons "entre nous" une fois par trimestre depuis des années.(dernière réunion le 11/11/01)
C'est une possibilité pour chacun de faire le point, se dire en profondeur et se laisser interpeller sans arrière pensée.
Il et elles sont arrivés vers midi pour partager le repas dont nous nous répartissons habituelleement  l'organisation. Nous n'avons pas vu le temps passer et à 19h30 la maison a offert un souper vite fait avant de repartir.
Dès l'arrivée, ces citadins se sont plaints de l'atmosphère fraîche qui est cependant remarquablement bénéfique pour les plantes du séjour. Ils ont gardé leurs manteaux pour déjeuner et ils auraient bien mis leur passe montagne...

Au menu, nous avions "le lapin Colette" cuisiné scrupuleusement à partir d'une recette inédite. Notre infirmière a pris un air catastrophé pour nous le présenter car il était "noyé". Elle avait  allongé la sauce que le texte n'avait pas signalée comme devant être consistante et nous devions aller à la pêche aux morceaux. Ceci dit il était délicieux, agrémenté des rajouts hors ordonnance qu'elle avait cru bon devoir y mettre. Et la chatte s'est régalée des os et déchets normalement interdits à la gent féline par les vétérinaires et Josette.
Cette dernière nous avait annoncé officiellement que nous aurions droit de déguster la dernière actualité Mingot : le pain à la semoule. Un accessoire peut être ! mais qu'elle mange en permanence du début à la fin du repas … Celui de dimanche était fort avenant, doré à point. Il était sans doute plus particulièrement destiné aux régimes sans sel et notre ami Joseph a exigé qu'on lui serve du pain ordinaire alors qu'il avait déjà crié au scandale quand un ignare malencontreux avait osé lui présenter du maïs, pas même transgénique, dans la salade composée … 
 

  • Nous avons admiré les photos du récent voyage au Maroc que Luce et Josette ont fait de concert.


Dans le bilan de la journée, Joseph a demandé sérieusement de, à l'avenir, lui servir l'apéritif dans un "petit verre". Sa façon de dormir une bonne partie de l'après-midi alors que nous conversions ne nous était pas apparue en contradiction avec ses habitudes mais, d'évidence son état de santé lui impose de limiter la boisson alors la taille du verre devient  une invitation à respecter les prescriptions de l'Académie de médecine.

    Pour ma part, j'ai souligné mes difficultés à retrouver le plaisir de chanter après mes aventures de l'an passé avec la chorale Cantabile. J'accepte volontiers ce qui m'est donné à vivre même si ce n'est pas entièrement mon choix. Mes satisfactions viennent surtout d'être bien entouré, de pratiquer le yoga et l'ordinateur. Colette, sur le point d'en acquérir un pour la gestion de ses affaires professionnelles, a suggéré que le temps que je passais sur cet appareil pouvait prendre la place de l'attention que je pouvais porter aux relations interpersonnelles. J'ai pu alors,  avec une certaine satisfaction, je l'avoue, répliquer que mes nombreuses et différentes attentions, à son égard entre autres, n'ont guère été couronnées de succès et que je trouvais des compensations  certaines dans la correspondance ou la présentation de mon site.
- 15h Colette vient de passer pour prendre des renseignements et faxer un document. Je lui ai montré ce que je faisais mais n'ai pas trouvé opportun de lui présenter ces derniers écrits alors qu'elle avait d'autres objectifs. J'ai l'impression de ne pas l'intéresser comme tout ce qui ne la préoccupe pas. Je ne la crois pas insensible mais volontairement enfermée dans une sorte de tour d'ivoire comme pour se protéger de quelconque "devoir" ou rendre des comptes. Hier elle nous a bien tenu au courant de la façon dont elle gérait ses activités professionnelles d'infirmière à domicile. Confrontée par Joseph  sur son statut de femme seule elle a reconnu qu'elle tenait plus à son indépendance qu'à tout autre chose. 
J'ai admiré l'attitude de Josette qui, tout en prenant part activement aux débats, a réalisé deux beaux pastels. Elle vit sa passion avec bonne humeur et une belle santé.
Luce toujours philosophe, a répondu volontiers aux questions sur la vie équilibrée du "couple ancien" qu'elle menait contre vents et marées avec Joseph. 
"J'ai l'habitude de tenir mes émotions à distance en les minimisant. Je ne parle pas facilement de moi et je me suis sentie bousculée" me dira t elle au téléphone le lendemain.(bM)

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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