la Québécoise…
Micheline Raîche- Roy
Photo prise en mai 2003 lors d’un Salon d’Histoire et Patrimoine, j’y était bénévole. Au kiosque des Pinard…
Ascendance des Raîche en Nouvelle-France :
LOUIS PINARD ancêtre paternel direct, venu de La Rochelle en 1647, comme " donné " des Jésuites. Y retourna en 1650 pour étudier la chirurgie, Revint à Trois-Rivières en 1656.
BERGERON ancêtre maternel direct, venu de St-Saturnin-du-Bois en 1666.
Ascendance des Roy en Nouvelle France :
MICHEL ROY DIT CHATELLERAULT ancêtre paternel direct de mon époux (Maxime) venu de Senillé près de Chatellerault en 1668; greffier, notaire seigneurial à Trois-Rivières.
JEHAN GERVAISE ancêtre maternel de mon époux venu de Sauvigné en 1653
Je possède environ 25 lignées directes et indirectes toutes de souches 100% françaises…. La plupart de mes ancêtres viennent du Poitou .
nos premières
nations * toponymie du Québec * Nouvelle France, les filles du roi * un brin d'Histoire * pour tous les Acadiens * "Haiku" * |
Chronique du Québec
Lorsque Jacques Cartier, en 1534, a pris possession et soit-disant ``découvert`` ce nouveau continent, au nom du roi de France, on a omis de mentionner que ces terres étaient déjà découvertes!
En effet, du nord au sud, depuis plus de 30000 ans, des populations y vivaient, et souvent avaient une culture aussi avancée que bien des peuples de l'Ancien Monde.
Pensez aux Aztèques, Mayas et Incas du Sud, qui avaient des connaissances surprenantes sur l'astronomie, la médecine; à Teotihuacàn, aujourd'hui Mexico, une riche bibliothèque , des temples, une organisation sociale, rivalisaient avec l 'Europe.
Mais au nord, les conditions climatiques faisaient que les autochones devaient penser à leur survie avant la culture. Les découvreurs les ont surnommées ``sauvages`` terme qui n'avait peut-être pas la note péjorative de maintenant. On les nomme maintenant : "Les Premières Nations" Et on les respecte , alors qu'ils ont été méprisés, bafoués, et qu'on a tenté de les ``moderniser`` en oubliant que leurs valeurs valaient bien les nôtres...
Si ces quelques notes vous intéressent pour votre site, je pourrai développer d'avantage, j 'ai de bonnes nations d'histoire de mon pays que j'aimerais partager avec vous...et avec vos lecteurs...
Les militaires illustrés ci contre sont ceux de la Compagnie Franche
de la Marine, dont faisait partie Michel Roy dit Châtellerault, venus en
Nouvelle-France pour combattre les autochtones; qui les pauvres, se défendaient
devant l'invasion des blancs qui volaient littéralement leurs terres...
Si vous examinez la carte du Québec, vous remarquez le nombre impressionnant de villes et villages dont le nom porte le nom d'un saint ou d'une sainte!
Nos ancêtres manquaient vraiment d'imagination! Une de raisons de ce fait, c'est qu'on nommait l'endroit selon la fête religieuse du jour de la date de fondation ou de la découverte. Le plus souvent, selon le nom d'un notable, soit le curé fondateur, le découvreur etc...
Cependant, plusieurs endroits sont de souche amérindienne( Yamaska, Kamouraska, Wendake, Swawinigan,)
Je vous parle ici de la ville natale de mon père, en Mauricie, dont le nom est tiré d'une légende amérindienne:
GRAND-MÈRE
Longtemps avant la venue de l'homme blanc , vivait dans notre région une tribu d'amérindiens.
La belle fille unique du chef s'éprit d'un intrépide jeune guerrier. Le père consentit à donner sa fille en mariage, à condition que le prétendant apporte une grande quantité de peaux, de fourrures, comme preuve de son habileté et de son amour.
Afin de pouvoir satisfaire à ces exigences, le jeune trappeur allait devoir s'éloigner et parcourir un long trajet.
Les deux amoureux se séparèrent et les deux mains jointes au-dessus d'un gros rocher dans la rivière (qu'on nomma St-Maurice plus tard) se jurèrent mutuellement fidélité.
Les mois, les années passèrent mais le jeune fiancé ne revint pas....
La jeune fille tint sa promesse et repoussa toutes les avances des autres garçons de la tribu. tous les jours, elle allait près du rocher pour scruter l'horizon, dans l,espoir de voir revenir son amoureux.
Elle adressa alors cette prière au Grand-Esprit, que lorsqu'elle trépasserait, d'avertir son promis qu,elle lui était restée fidèle. Alors elle fut changée en statue de pierre et sa figure se dressait au milieu des remous de la rivière....
Des centaines d'années plus tard, les hommes blancs, et leur techniques, bâtirent un barrage hydro-électrique sur les magnifiques chutes de la rivière. Le rocher allait être submergé. On décida de découper la statue et de la reconstruire dans un parc. La ville porte le nom de Grand-Mère en souvenir de cette légende...
Voici une photo prise cet été lors de la visite d'un couple ami de France
((Le Mesnil-St-Denis) :
En 1659, en Nouvelle-France, le pays se compose surtout d’hommes célibataires. Ce sont pour la plupart les soldats du Régiment de Carignan, venus pour combattre les Iroquois; et qui ont décidé de rester dans la colonie, une fois la paix revenue.Un genre de succursale de l’Hôpital Général de Paris, hébergeait les femmes et les filles indigentes, orphelines. En 1661, écrivait un historien : « …ce refuge abritait 1450 personnes : on y trouvait des filles de nobles, pauvres ou gênées….on enseignait aux filles à lire, tricoter, à faire de la lingerie et de la dentelle, et on leur donnait un solide enseignement religieux »
Pour des raisons de stabilité sociale et pour éviter que ces jeunes hommes, âgés de 17 à 28 ans, ne se rendent trop souvent dans les bois dans l’espérance de rencontrer de jeunes Amérindiennes, les autorités sont amenées à prendre diverses mesures, Car la situation devient critique : en 1666, lors du recensement, on dénombre 719 célibataires masculins âgés de 16 à 40 ans, et seulement 45 filles célibataires des mêmes âges.
Vers 1663, plus de 200 filles viennent s’établir en Nouvelle-France. Elles portent le nom de FILLES À MARIER. Leur recrutement est assez sévère puisque ce sont les communautés religieuses qui s’en chargent.
Puis, entre 1663 et 1673, la colonie recevra plus de 800 FILLES DU ROI.
Plus de la moitié d’entre elles étaient pensionnaires à La Salpêtrière * de Paris, avant leur immigration.
À peine un peu plus de 400 filles du roi sont des orphelines et la majorité d’entre elles ont moins de 25 ans.
Et beaucoup appartenaient à la classe rurale : filles de paysans et de campagnards divers, industrieuses et robustes; elles deviendront de vaillantes compagnes du colon, aidant à la construction des maisons et aux travaux des champs.
D’autres descendent de familles urbaines, filles d’artisans.
Quelques unes de l’élite, filles de négociants, de fonctionnaires, de militaires, d’hommes de profession ou de la petite noblesse. Celles-ci épouseront des seigneurs, notaires, médecins ou des marchands.
Ce fut le cas de FRANÇOISE HOBBÉ orpheline, qui épousera l’ancêtre Michel Roy dit Chatellerault, notaire seigneurial qui était soldat du Régiment de Carignan.
Le roi de France défrayait non seulement la traversée de ses pupilles mais il voyait à leur procurer des biens matériels qui les aidaient à s’établir. Les archives disent que le roi les avait pourvues de `` en plus des habits, 1 cassette, 1 coiffe, 1 mouchoir de taffetas, 1 ruban à soulier, 100 aiguilles, 1 peigne, 1 fil blanc, 1 paire de bas, 1 paire de gants, 1 paire de ciseaux, 2 couteaux, 1 millier d’épingles, 1 bonnet, 4 lacets et 2 livres en argent`` Auquel s’ajoutera, lors de leur mariage une somme de 50 livres.
On a beaucoup fait des gorges chaudes sur ces filles du roi qu’on surnommait ``filles de joie`` Elles n ‘étaient pas toutes des saintes chacune avait son caractère, sa volonté, et ce n’était pas toujours facile de laisser leur pays natal pour affronter, 3 mois de navigation, et une contrée inconnue. Mais elles n'étaient pas non plus des filles de mauvaise vie.
Un écrivain coloré du temps le baron de Lahontan a écrit beaucoup de faussetés, qui ont été réfutées par les historiens, grâce à la correspondance qui s’échangeait entre les autorités . Comme ce sont les religieuses, dont Marguerite Bourgeois, et des femmes dévouées comme Jeanne Mance qui choisissaient les jeunes filles, on peut être certains de leur moralité.
On les a sans doute confondues avec les prisonnières qu’on envoyait surtout aux Antilles.
Vers la fin de 1671, il semble bien que l’équilibre démographique soit rétabli.
Avec l’apport des soldats du régiment de Carignan et celui des filles du roi, la population de la Nouvelle-France double en 7 ans, passant de 3,200 en 1666 à 6,700 en 1672.
La France considère qu’elle a fait un bel effort de colonisation!
Et aujourd’hui, en 2003, au Québec, nous sommes plus de 6 millions de langue française!
Cher ami,
J'espère que les pluies sont choses du passé? On dirait que la Nature ''perd le nord'' comme on dit chez nous...
Car, alors que généralement en décembre, nous avons déjà des froids sibériens et de la neige en abondance, cette année, il fait très doux, 7 oC et il pleut, mais, la nuit, comme la tempérture baisse, il y a du verglas.
Ce matin, aucune voiture ne circulait , même les épandeuses de sable n'ont réussi à grimper la petite côte près de la maison....
donc, annulation du cours pour apprendre le WEB.
La Couronne britannique, le gouvernement canadien a reconnu avoir causé une injustice envers les Acadiens dont voici la triste histoire.
Saviez-vous qu'en 1755, alors que les anglais combattaient en Nouvelle-France, ils ont déporté de 6 à 7,000 acadiens. Leurs terres étaient parmi les plus riches de la côte est .Toutes leurs possessions ont été confisquées, et données à des colons anglais.
Ces pauvres gens ont été embarqués de force sur des bateaux, familles, enfants, parents séparés...
Quelques uns ont réussi à fuir et à se réfugier aux Iles St-Pierre-Miquelon, d'autres sont retournés en France.
Une bonne partie a été accueillie à Chatellerault, Il existe d'ailleurs une Association: Acadie-Chatellerault.
La plupart sont allés en Louisiane, qui était encore possession française, Avec les années, plusieurs sont revenus, à pied, avec de grandes difficultés, mais n'ont jamais réussi à recouvrer leurs terres.
On les appelle les Cajuns. Ils parlent encore un français difficile à comprendre, mêlé à l'anglais, et avec un fort accent.
Le Chanteur Zacharie Richard, a du prendre des leçons de français pour faire carrière au Québec.
POUR ILLUSTRER L'ARTICLE SUR LES ACADIENS (cliquez)
Le Haïku est un art traditionnel du Japon.
C’est une méthode d’écriture qui apporte des effets thérapeutiques. Souvent écrits dans des moments de détresse, mais le plus souvent pour célébrer la nature, la vie et le bonheur.
Ce sont de petits poèmes, une peinture, un regard, une relation au monde.
La plupart contiennent un mot de saison.
Ils se composent de 17 syllabes, répartis sur trois lignes de 3-5-3 ou 5-7-5 syllabes. Sans rime et sans ponctuation
Voici mes premiers Haïku que ne sont certainement parfaits, on conseille de tout écrire spontanément, quitte à corriger par la suite. Il existe de nombreux sites, livres, associations, partout dans le monde.
Étoile du berger Lumineuses ténèbres Ciel de Perséides |
Montagnes Lacs ruisseaux rivières Verts sentiers |
Sapins enneigés
Belle envolée de geais bleus Chants des mésanges |
Bleus lilas Verts bosquets fleuris Blancs muguets |
Doux ronron Vibrantes vibrisses Pas feutrés |
Souvenirs d’antan Nostalgie des jours passés Des tendres moments |
Symphonie Musique des mots Valse triste |
Plainte du violon Mélodie sensuelle Vague à l’âme |