Une journée de marche à Aix * Mardi 30 septembre. * Molléges * Mercredi 1er octobre : * Les repas végés *
Jeudi 2 octobre : * L’analyste analysé * Vendredi 3 octobre : * Samedi 4 octobre * Lundi le 6 octobre * Gordes, Goult. Roussillon *
Mardi le 7 octobre. : * La surprise * Mercredi 8 septembre. : *
Retour à Aix *
Jeudi le 9 octobre. : * Confidences à Thérèse * Vendredi 10 octobre. * crise d’allergie terrible *
Le retour à Brossard *
Mardi 14 octobre : * tu m'as quitté ... * Re: Arrivée""" * Décalage horaire *
Vendredi 17 octobre. * Samedi, et dimanche 18 et 19 octobre * Semaine du 20 au 26 octobre. *
Mes deux semaines avec
Robert.
Après le départ de Marc on se parle un peu Robert et moi,
je me sens démolie par l’attitude de Marc, aussi je n’ai pas la tête à discuter
de ce qu’on fera. J ‘ai besoin de récupérer. On tente de louer une voiture.
Le premier essai à Avis qui loue 450£ ce que nous trouvons trop cher. Nous
allons voir un autre fournisseur National qui loue 349£ mais il n’y a pas
de voiture de disponible ce soir .Nous devrons chercher à Aix demain. Robert
croyait que nous étions directement en ville, déçu lorsque je lui dis que
nous sommes à environ 30minutes d’Aix. Nous traversons la passerelle pour
attendre la navette qui passe à 9 :40 heures. Je me sens insécure et très
retournée par ce subit changement de situation. Nous avons nos lourdes valides
à transporter. Nous prenons cet autobus et arrivons à Aix, descendons et
devons maintenant nous trouver une chambre d’Hôtel .Le premier hôtel vu est
la Rotonde 82£ ce que nous trouvons dispendieux pour une petite nuit ; on
cherche à partir de l’annuaire pour une chambre d’hôtes et finalement pas
de réponse nulle part. On se décide à loger directement à la Rotonde. La
chambre est minuscule .
Je suis soudainement gênée de dormir avec Robert avec qui j’ai quand même
passé quelques nuits. Je souhaite m’endormir rapidement , me demandant si
je n’ai pas fait une erreur. Je regrette déjà mon départ avec lui. On ne
fait ni l’un ni l’autre aucune tentative amoureuse, moi je n’en ai pas le
goût et lui ne dort pas depuis plusieurs heures . Aussi on s’endort assez
rapidement.
Le ciel est nuageux, je fais de l’allergie des le réveil et me sens nerveuse. Nous sommes encore à Aix et je ne peux m’empêcher de penser à Marc , tant et si bien que j’ai du mal à jaser avec Robert. Je déteste mon état d’être. Nous sortons et achetons une pêche qu’on mange dans la rue.
Nous sommes à la recherche du bureau touristique. Je me sens comme une somnambule en marchant à coté de Robert qui parle beaucoup. Je cherche le seul coin que je connaisse à Aix , près du Figaro, près de Gambetta , je pense à Thérèse , j’aurais le goût de l’appeler, mais je me sens un peu perdue ayant peu marché à Aix. Mon questionnement est : Pourquoi je n’arrive pas à assumer mes décisions sans insécurité, et culpabilité. J’ai beau me dire que ma vie de deux semaines avec Robert sera plus intéressante , que ce que j’ai vécu avec Marc, cela arrive à peine à me sécuriser.
Le préposé du bureau touristique nous donne peu de renseignements et Robert croit qu’il pourra se débrouillera avec les cartes. Nous irons plutôt dans les Alpilles plutôt que dans les Pyrénées et Saint Rémi est un petit village central d’ou nous pouvons avoir accès à beaucoup d’autres villes, et faire des randonnées ce qui semble le but de Robert et qui m’intéresse aussi. Nous allons louer la Peugeot que nous n’aurons que vers 16heures. 349euros pour 10 jours. Nous sommes contents et Robert ne cesse de dire que nous sommes privilégiés, que nous nous entendrons parfaitement .
Quand à moi je fais toute une expérience, partir avec un presque étranger , végétarien et mener la même vie que lui. Manger végé, et faire des randonnées. Tout un défi que je me prépare à relever. Il ne mange pas beaucoup , par contre il arrête à tous les restos pour lire les menus et entre dans toutes les épiceries. Il mange une pissaladière , et moi un " truc " aux amandes dont il voudrait savoir le nom , surpris que je ne l’aie pas remarqué. En p.m on va visiter le musée Cézanne né à Aix et qui peignit plus de soixante fois le mont Ste-Victoire. Mozart, Rossini et Verdi sont aussi passés à Aix. On ne visite que le jardin incognito , sans payer. A 16 heures on récupère nos valises à la Rotonde et on part pour St Rémi. Robert se dit non nerveux mais je sens le contraire en voyant ses mains crispées sur le volant et le battement des nerfs de sa main droite. IL a quelques difficultés avec les fameux ronds points et il y en a partout. On cherche le bureau touristique de St Rémi, pour trouver des chambres d’hôtes, on en trouve une minable à la Galline pour 40 euros. On retourne à St Rémi à la recherche cette fois d’un resto végé, on déniche le Picolo, resto minable ou nous sommes les seuls clients .Robert demande d’éliminer beaucoup de choses de sa salade et commence une leçon d’alimentation au cuisinier. Moi même j’ai tendance à ne pas manger les tomates melon et pois chiches qui se trouvent dans ma salade.
Il commence à me parler d’être son propre éditeur sur internet. Il voudrait que je tente de vendre mes nouvelles ,et dit que je pourrais gagner des milliers de dollars, je trouve ce projet totalement farfelu. Il semble vraiment déçu que son projet ne m’emballe pas. Nous entrons assez tôt dans notre petite chambre. Robert s’entreprend à me faire l’amour, je n’aime pas sa façon de me caresser, il semble qu’il n’ait aucune expérience n’ayant eu que deux partenaires; son sexe pointu introduit sans trop de préparation, c’est comme si c’était la course à l’orgasme,
Je sens se tortiller ses petites fesses rigolotes de gauche à droite et je me demande quel pourrait être mon intérêt de faire l’amour avec lui. Depuis hier je n’arrive pas à lui trouver d’attrait qui me séduit, et invite à une plus longue introspection de son corps . Par contre je dois reconnaître d’autres qualités qui n’ont vraiment rien de sexuelles. Mon intérêt pour lui a toujours été plus d’ordre spirituel si on veut , ou intellectuel. Sa façon de penser toujours positif et sa vision des choses me fascine. Il est semble t’il toujours de bon humeur et ne recherche que le meilleur coté des choses de la vie, ça c’est super. Il analyse tout, et sa méthode analytique m’est inconnue, j’aimerais en savoir plus sur lui.
Nous avons quand même assez bien dormi. Chacun prend sa douche et nous allons déjeuner en bas. Nous apportons tous nos bagages ayant l’intention de nous trouver quelque chose aujourd’hui, chambre d’hôtes ou gîte. Nous avons une adresse et nous partons pour se rendre tout de suite après déjeuner. C’est une très belle grande maison, et la femme qui nous accueille
est vraiment gentille, elle n’a pas de place chez elle sa chambre qu’elle nous fait visiter étant occupée à compter de ce midi. Toutefois elle communique avec ses deux cousines et peut-être l’une d’elle aura t’elle quelque chose pour nous loger. Elle en rejoint une qui vient nous rejoindre immédiatement et nous parle de son gîte qu’elle loue 340E pour 10 jours. En fait c’est une maison avec une chambre en bas et deux chambres en haut, beaucoup trop grand pour nous
qui ne voulions qu’une chambre . Ces gens sont si sympathiques et accueillants que finalement , n’ayant pas le goût de trop chercher , nous louons pour 10 jours. Nous resterons dans la région et pourrons visiter toutes les belles places autour. Me sentir en parfaite santé et très bien avec Robert ,j’aurais sûrement le goût d’aller plus loin, dans les Pyrénées comme il me l’avait proposé; par ailleurs les gens que l’on rencontre nous parle de belles choses à voir dans la région . Robert me propose une journée de la randonnée et l’autre des visites ce qui me convient.
Donc nous nous installons au Mas St Georges, et les propriétaires sont Marie Lisa et André , nous partons en après -midi pour une randonnée dans les Alpilles. Je trouve difficile de grimper cette montagne qui me semble très haute, il fait un temps superbe, et nous grimpons . Robert gentiment m’encourage à le suivre; je suis contente de ma réussite rendue en haut de la montagne d’ou l’on voit le mont Ventoux. Nous redescendons cette montagne pour grimper ailleurs, j’en fais la moitié et lui dis de continuer seul, je l’attendrai près de l’eau en bas. Je vais me relaxer les pieds dans l’eau . A son retour il a toujours le goût de monter et j’accepte de faire une autre montée.
Au retour nous allons faire un marché de fruits et légumes, fromage et vin. Robert est avisé que je mange comme lui , mais qu’il devra se charger de tous les repas. C’est d’ailleurs ce qui
se passe, il est très attentif à préparer une assiette accueillante et appétissante, et il réussit très bien. Heureusement qu’il aime encore le vin et nous buvons une bouteille de Garrigue rouge en mangeant des grignotines santé et son assiette de tofu de comté avec salade est délicieuse. Robert parle beaucoup de sa vie avec sa conjointe Suzanne qu’il n’a jamais aimé je crois, de Jocelyne avec qui il a vécu un coup de foudre qui s’est estompé au cours des premiers mois, de ses jeûnes, son évolution dans l’alimentation saine et la spiritualité . Il est vraiment très émotif et pleure à plusieurs reprises. Moi je l’écoute avec attention, c’est un bon conteur, mais il parlerait toute la nuit , mais étant encore terrassé par les allergies et le vin je m’endors , il ne semble pas s’en apercevoir tant il a a`cœur de se raconter. Le téléphone de Thérèse l’interrompt, à la suite de ce téléphone de Thérèse , je fais un court message à Marc parti à sa chorale, je suis assez contente de ne pas lui parler directement . Je m’endors très rapidement en me couchant, il y a peu de câlins, j’oublie les caresses avec lui.
Je me lève à 9 heures , alors que Robert est déjà debout à faire ses étirements , et exercices de genoux au menton, nu comme un ver . J’ai le goût d’un café et je m’en veux d’embarquer trop facilement dans le projet de l’autre , en décidant de manger comme lui je ne me suis pas acheté de café. Je pars un lavage et dis à Robert après avoir mangé la pomme et la poire petit déjeuner de ce jour que je vais causer avec Marie-Lise pendant qu’il étudie les cartes routières. En fait j’ai le goût d’aller placoter un peu avec elle si gentille et boire un café ce que je fais. Lorsqu’elle me demande si je suis avec lui depuis longtemps , et que je lui réponds que c’est un tout nouvel homme avec qui je vis l’expérience du voyage, randonnées et alimentation elle tombe presque de sa chaise. Je sais déjà que les françaises sont beaucoup moins émancipées que les québécoises, elle me semble une petite femme de maison très simple et trouve mon projet très hasardeux ce qui me fait rire. Elle s’inquiète de ma santé lui disant qu’on ne mangera aucune viande. Sa mère Marguerite de 82 ans gentille comme tout court me chercher une barre de chocolat pour me soutenir. Je les trouve si drôles que je raconte tout à Robert en revenant au gîte , ce qui le fait rire aussi. Après le fameux lavage qui prend énormément de temps avec cette laveuse. On prend notre déjeuner avant de partir en randonnée à Orgon. Ce déjeuner comprend concombre et du pain non cuit que nous avons acheté hier , qui est assez soutenant . Moi j’apporte des pommes , mais Robert dit ne jamais manger en dehors des repas.
Nous arrivons donc à Orgon à 13 :30 et allons à l’office du touriste chercher des cartes des randonneurs ; on choisit le balisage jaune qui me semble la plus facile . Il semble que nous aurons de superbes points de vue .Nous partons donc directement de la pour passer et grimper les escaliers de l’Église du village , pour nous retrouver rapidement dans un sentier qui nous amène à franchir la porte de l’Hortet. , la plus ancienne porte du village. On monte assez rapidement dans le sentier qui est facile et on surplombe rapidement le village d’Orgon qu’on peut admirer. On s’élève ensuite pour arriver à la chapelle Notre Dame de Beauregard qui nous offre une pause dans la balade. Robert admire les monts d’en face, la Durance, le Luberon et le Mont Ventoux, je visite aussi l’Église qui ne présente aucun intérêt pour R. On continue notre balade pour descendre sur un petit sentier qui descend. On croise une route qu’on prend à droite, R est très minutieux à suivre sa carte . Cette piste suit un vallon vert et ombragé. On quitte de nouveau cette route pour aller voir la tour du Télégraphe qui domine la vallée. IL y a encore ici une superbe vue du bas .Il fait si chaud qu’on enlève notre chandail. N’ayant rencontré personne je suis très bien les seins au soleil. Robert s’approche si près du bord des cette roche ou nous sommes si haut que je crains qu’il ne tombe. Nous redescendons et revenons vers Notre dame du Beauregard, ou nous faisons encore une pause. Nous revenons à 17 :30 à la voiture.
Rendue au gîte j’ouvre la télé. Robert qui écrit dès qu’on arrive ses dépenses dans son petit calepin , va dans la chambre et ne revient pas, je me demande ce qu’il fabrique et vais voir , il est couché , je m’informe et finit par comprendre que la télé lui tape sur les nerfs, tout comme le portable d’ailleurs qui le fatigue un peu comme je me suis rendue compte depuis qu’on voyage.
Ne voulant pas de froid je ferme la télé et il consent à se lever pour préparer le dîner, bon mais restreint. Le vin par contre est excellent et on boit encore une bouteille. Autant Robert à causé hier , autant il est silencieux aujourd’hui comme si quelque chose le préoccupait. Pourtant la journée a été belle, sans accrochage. Je me demande si le téléphone que Marc me fait y est pour quelque chose. On se couche sans se parler, ni même se toucher. Je commence des quintes de toux qui n’en finissent pas vers 2 heures du matin. Pour ne pas le déranger je monte me coucher en haut ou il y a des lits et je réussis à m’endormir. Je m’éveille soudainement avec Robert assis près de moi, se et me demandant ce qui se passe. Il me croyait fâché , je le rassure à ce sujet et il retourne dormir en bas. Pas plus lui que moi peut-être n’a le désir qu’on soit couché ensemble ?
Je me lève sans lui poser la question.
Je me lève fatiguée et grippée . Robert dit qu’on pourra partir plus tard compte tenu de ce fait. J’en suis contente. Il écoute son baladeur et moi je commence l’Échappée belle d’Anna Gavalda.
Après avoir très peu mangé tous les deux nous partons pour Cavaillon. Nous ne devons pas faire de randonnées aujourd’hui, il fait beau et très chaud. On se promène à pieds dans Cavaillon, Je vais en pharmacie m’acheter des médicaments homéopathiques pour la grippe, et l’allergie. Beau mélange des deux ce qui me fait me sentir fatiguée plus qu’a l’ordinaire moi qui ai assez d’endurance normalement. On ne se décide pas à savoir vers 13 :30 ce qu’on veut prendre pour déjeuner. Robert qui mange peu arrête vraiment dans tous les restos et les petites épiceries et me semble dévorer la nourriture des yeux. Moi il suffit de quelques jours de ce régime pour ne plus avoir faim. Finalement on se décide pour une crêperie , ou je prends une crêpes farcie : jambon, fromage, et lui une galette de sarrazin. Il me dit que je suis loin de la bonne combinaison alimentaire, je m’en fous à cet instant . On ne devait pas faire de randonnée mais après notre visite au bureau touristique on se décide pour une petite d’une heure et demie jusqu'à l’Église St-Jacques. Il fait 30degrés et la vue est superbe. Je ne cesse d’observer Robert et me demander comment il se sent avec moi. Il est évident que nos rencontres à Montréal et chez moi ont été très différentes, il me semble que du à mon contact avec Marc , mon intérêt pour Robert est complètement changé et je crois qu’il s’en rend compte, et prend aussi ses distances. Ne puis-je donc pas avoir une véritable relation durant ce voyage me demandai-je ? je ne peux pas me forcer non plus n ‘étant déjà pas très bien physiquement , ni mieux avec lui qu’avec Marc
.
Pour lui qui se décrit comme un analytique, il est évident qu’il analyse plus qu’il ne parle malgré que je l’ai connu très jasant. Sa recherche concernant l’alimentation me semble poussée à l’extrême. Le coté de lui qui sait tout plus que moi me tape sur les nerfs. Par contre sa tolérance et sa générosité me dépassent et m’émerveillent. Il est beau et simple, et avec sa candeur enfantine au fond des yeux il me fait penser à un petit garçon sage et souvent drôle dans ses réflexions.
Nous arrivons au gîte à 19 heures et j’ai hâte de manger, lui ne semble pas pressé; toujours à la recherche des bonnes combinaisons. C’est un spécial ce Robert, je l’écoute parler et il me sort toute sorte de choses, des théories à n’en plus finir sur la moindre petite chose. Je lui dis qu’il me fait sentir bien ignorante avec toutes ses philosophies, il ne le relève pas. Il répète souvent deux expressions " C’est pas grave " ou " Ca pas d’Importance " Pour lui il me dit être à une étape de son cheminement ou l’amour est inconditionnel. Je lui réponds qu’il n’en est pas ainsi pour moi. Répond qu’il le sait puisqu’il m’a dit deux fois qu’il m’aimait et que je n’ai rien répondu , mais " Ca pas d’importance " Le chemin qu’on à a vivre ensemble est pas important.
Il a songé à venir vivre avec moi au retour, tout en gardant sa pension à l’Assomption , je ne crois pas qu’on pourrait , je le trouve très strict sur beaucoup de choses. On ne peut tuer une mouche dans le gîte pour le droit à la vie. Avec un verre , il capture la mouche qu’il va reconduire dehors , ça me semble absurde même si je ne lui dis pas.
On se couche collés ce soir, en harmonie, je dois laisser tomber mes résistances, effacer la pensée de Marc qui m’embrouille. Robert me convient actuellement, au moins pour le temps du voyage.
Robert part tôt ce matin. Ayant beaucoup toussé et me sentant fiévreuse et fatiguée je lui ai dit
que je souhaitais demeurer au gîte. Je dors passé 10heures,prends ma douche et il fait un très beau soleil et déjà chaud. Je laisse sécher mes cheveux à l’air libre en terminant mon livre assise sur la terrasse . Je vais par la suite voir la grand-mère Marguerite et Marie-Lise . Les deux me trouvent l’air malade, et s’inquiètent pour moi. Je me pèse , j’ai effectivement maigrie, mais je sais que je mange peu ce qui est normal. Marie-Lise vient chez moi me porter un steak, du pain et du pâté de foie, je refuse le steak et accepte le pain et le pâté.
Il arrive à 13 :30 et a déjà mangé à Avignon ou il est allé. Il va écouter sa musique dehors. Je lui ai demandé à quelques reprises pour aller aux Eygalières sans réponse favorable. Je lui en reparle mais il ne parvient pas à répondre franchement sur son désir de faire quoi que ce soit. Je me fâche de cette attitude et part pour aller courir. Je traverse le champ de pommes, et passe par les champs avant de rejoindre la route. Alors je me mets à courir 1 heure près, je tente de revenir , mais je n’arrive pas à trouver le mas St Georges. Je me sens complètement perdue, je marche environ deux heures pour finalement entrer dans une cour ou je vois un homme pour lui demander, j’en suis assez loin , et il vient me reconduire. Robert à qui je ne raconte pas mon aventure semble très content de me voir, il me demande tout de suite si j’ai le goût pour aller aux Eygalières. Nous y allons pour y découvrir un très beau petit village que l’on marche en entier . On visite aussi la chapelle Saint-Sixte du -XII siècle perchée sur une petit butte rocheuse entourée de cyprès. Elle est un des symboles de l’architecture romane provençale. Il fait très beau pour cette fin de journée . des gens de la place nous parle de nos films québécois dont " les invasions barbares " on nous dit une fois de plus qu’on aime notre accent chantant du Québec.
Le dîner est assez relax, on se parle peu, on mange un couscous et la moitié d’une galette. Robert axé sur la santé , son alimentation surveille ce que je mange, et une fois de plus on se couche sans se toucher. J’ai vraiment l’impression qu’il craint d’attraper ma grippe. J’ai encore de fortes quintes de toux lorsqu’il vient se coucher beaucoup plus tard que moi.
Dimanche 5 octobre.
Je m’éveille ayant en tête un rêve bizarre que j’ai fait ; mon petit fils qui fait de la lévitation ou
Vole , j’en suis surprise , plus tard je le surprend à fumer alors qu’il n’a qu’un an, j’insiste pour que mes fils le raisonne. Il y a beaucoup de chats dans ce rêve. Je commence à le raconter à Robert qui sans écouter commence à me parler de son jus de blé. Il est peu intéressé à ce que je lui raconte, on mange peu, je lui dis que bientôt il se nourrira de prana, ce qui l’enchante je pense. Il me dit pouvoir voir le prana et qu’il me le montrera. Il va prendre une marche , je suis encore très grippée et commence occiloccocinum. Nous partons pour St Rémi jolie ville construite au pied du massif des Alpilles, c’est la ville de Nostradamus , et Van Gogh aurait trouvé dans la lumière du pays toute la force solaire de son génie créatif. Aujourd’hui il y a justement une exposition au centre du village dont nous faisons le tour. Nous allons ensuite visiter l’Église que j’aime bien. Robert n’aime pas beaucoup les visites de ces églises, alors que moi je veux tout voir. Je pense à Claude Anctil tant que je suis dans cette église, je fais même une dernière prière pour que l’on se retrouve un jour, nous avions tellement d’affinités, pourquoi ça n’a pas marché ? pourquoi les hommes que j’aime, ne m’aiment pas.
Nous allons déjeuner dans un petit resto ou je goûte à la soupe au pistou.
Puis nous partons pour visiter Château de Roussan entre St Remi et Tarascon, c’est vraiment un bel endroit ou nous passons une heure à l’extérieur dans les jardins ou il a des serres d’arbustes, une rivière artificielle de gros poissons, des cygnes blancs, des canards .Robert cherche à me montrer du prana qu’il décrit comme de petits ronds de couleur que l’on voit dans ciel clair. Je ne vois rien , alors qu’il dit en voir.
Comme il est encore assez tôt je dis à Robert que j’aimerais bien aller à Avignon, ce que nous faisons. Nous y marchons tout le reste de l’après-midi. Nous rendons à pied sur le célèbre pont d’Avignon que l’on chantait étant petit , en fait c’est le pont Saint-Benezet édifié entre 1177 et 1185 sur le Rhône, Avignon. On nous remet des écouteurs et nous écoutons l’histoire de ce personnage historique qui commença à construire ce pont en déplaçant une énorme pierre . Il avait semble t’il rêvé qu’il devait construire un pont. Robert tient à ce qu’on y danse . C’est plutôt frisquet aujourd’hui et l’on marche beaucoup, nous passons 3 heures à marcher dans la ville, passons près du palais des papes, mais ni l’un ni l’autre n’avons le goût d’aller le visiter. On se parle peu Robert et moi, à peine , j’ai peu de choses à lui dire, et je me sens de moins en moins bien avec lui, d’ailleurs depuis le début du voyage ce n’est pas la joie , je pense qu’on fait tous les deux des efforts. De mon coté j’ai hâte de retourner avec Marc pour qui je ressens malgré tout plus d’amour que pour Robert pour qui je n’ai aucune attirance physique. Je crois que cette relation finira à la fin du voyage, même si j’ai songé à l’inviter à partager mon condo lorsqu’il reviendra , comme il a tout perdu et demeure dans une petite chambre en pension. Je trouve ces restrictions difficiles et ses obligations, pas de micro-ondes, pas-ci, pas ça.
On revient assez tard au gîte et il fait un repas de pâtes . J’ai un téléphone de Marc qui me met à l’envers, et je pleure. Robert me dit qu’on vit une histoire de télé, moi prise entre deux hommes, il se dit non jaloux. L’expérience a commencé pour lui à Montréal, alors que j’allais le reconduire au métro pour ramener Raymond, il savait avant de venir me rejoindre que j’éprouvais une affection bien particulière pour Marc, et il me dit avoir pris le risque qu’il ne regrette pas " Ca pas d’Importance " sa phrase célèbre! Il est très doux avec moi, mais je n’ai aucun désir de lui, et me couche assez tôt. Il me semble être incapable de le toucher. Je me dis qu’il est très tolérant.
On se lève vers 8 heures, il me semble qu’on a rien à se dire, c’est toujours l’alimentation ,ou il tente de me convaincre d’éditer mes nouvelles sur Internet, ce que je lui dit trouver absurde. Il a un coté totalement non rationnel, croyant que l’on ferait fortune, je lui dis de se chercher quelqu’un d’autre, et de ne plus m’en parler. Il décide donc d’aller à Cavaillon, je suis toujours trop grippée le matin et désire rester au gîte. Il revient avec le livre des rêves qu’il m’a acheté, on déjeune chacun de notre coté, lui avec sa musique sur les oreilles mange des trucs froids ce dont je n’ai pas le goût , moi je mange du pain de Marie-Lise avec un café Il repart vers 3 :30 pour aller sur Internet à Avignon, je n’ai aucun goût de l’accompagner, j’ai de plus en plus hâte que mon voyage prenne fin et me retrouver chez moi. J’ai parlé à Robert d’aller à Perpignan qui n’est pas si loin ou la Cote d’Azur, il refuse disant qu’il y a suffisamment de choses à voir ici.
Je me sens bien seule au gîte , je peux enfin écouter la télé qu’il refuse que j’écoute lorsqu’il est là , sans le dire il le fait voir et je préfère encore ne pas avoir de froid. Je lui demande d’aller acheter une carte pour le téléphone de Marc, et il semble assez réticent lui qui a tenté de me convaincre des la première journée d’oublier le téléphone dans ma valise.
Je vais faire mon jogging. Il fait super soleil malgré le vent assez fort, les gens ici parlent de froid et pour nous il fait beau. Robert revient vers 19 heures, il fait un très bon repas , dit avoir acheté de quoi se gâter, est de bon humeur et ça m’enchante, on prend un rosé Cotes de Ventoux ce mont qui fascine Robert. L’heure du repas est quand même agréable, Robert me raconte ses générosités de la journée, il a l’habitude de donner de l’argent à des quêteux ou gens lui semblait dans le besoin, il se reproche aujourd’hui de n’avoir pas donne à un homme qu’il identifie comme Dieu, qui lui a fait pitié, il n’avait que des gros billets, il a cherché à aller les changer, mais lorsqu’il est revenu il ne l’a pas retrouvé. Alors il regrette encore de n’avoir pas donné un gros billet.
Après le repas il me demande d’aller m’étendre, il insiste même tellement, j’y vais sans savoir son but, il m’a acheté une bouteille d’eau de Cologne de Lavande qu’il a placé sur mon oreiller, je dois reconnaître qu’il est généreux. Lorsque j’appelle Marc celui ci me semble s’ennuyer de moi, c’est que je m’ennuie aussi.
Nous causons assez longtemps Robert et moi des coutumes du pays, de la cuisine régionale a base d’huile d’olives , d’herbes et d’ail, la rouille-aoli, la tapenade et la bouillabaisse dont personnellement je garde un assez mauvais souvenir pour en avoir mangé chez Marie-Claude. Je raconte à Robert ma nuit , ou je craignais tellement qu’elle m’entende vomir tout son repas. Nous pouvons rire ce qui est bien, le vin nous fait du bien à tous les deux, lui me semble assez bien dans sa peau , alors que j’ai hâte de rentrer à la maison. Force m’est de constater qu’il a un bon cheminement spirituel qui lui permet de toujours tourner les choses de la bonne façon, et pour ce coté je l’admire.
Il fait très froid ce matin. Nous décidons de partir pour Gordes célèbre pour ces bories.
Nous aimons beaucoup la visite de ce très beau village, avec ses ruelles qui s’insinuent entre les maisons hautes bâties à même le roc. Il y a aussi le village des Bories, ces drôles de petites constructions de pierres sèches. Nous arrivons en plein marché du village. J’en suis heureuse n’ayant pas eu la chance de voir un marché. En Provence il y en a partout , à chaque jour on peut en trouver un. Il y a de tout, des vêtements de toutes sortes à la nourriture fruits et marchés de viande, également beaucoup d’épices ce qui fait qu’on y respire les effluves de menthe, thym, romarin, marjolaine qui se mêlent aux odeurs acidulés des fruits multicolores. Ce matin il y fait un vent terrible et la petite vendeuse de cartes semble gelée, je songe un instant à aller voir à la voiture si j’ai quelque chose à lui passer, mais je n’ai vraiment rien. Robert et moi prenons chacun notre coté , moi ayant décidé de faire mes achats de cadeaux à ce marché car j’ai du temps pour regarder. Finalement j’achète pour moi une jolie casquette , et par la suite trois nappes provençales pour mes filles et moi-même, et je trouve des couteaux tout usages pour les garçons. Jean-Paul tant qu’à lui aura le briquet acheté à Paris. Nous passons un bon trois heures à faire le tour et commençons à avoir faim. Robert se charge d’aller acheter ce qu’il faut pour que nous arrêtions déjeuner en route.
Que nous admirons ce Roussillon Robert et moi, qui nous semble un univers magique. Il fait beaucoup plus chaud que ce matin et nous pouvons profiter de notre promenade au dans cette piste au travers de ces magnifiques montagnes de terre et pierre ocre, qui sont de toute beauté et je prends beaucoup de photos. Robert aime assez se faire photographier. Cette randonnée dans l’ocre et le soleil est unique et même émouvante tellement il me semble appartenir à un autre monde. Je jouis de cette beauté, et je photographie même un couple étendu , collé l’un contre l’autre, et je jalouse la réalité qui semble de leur bien-être.
La prochaine ville visitée est Goult qui est aussi spéciale, on y passe peu de temps visitant une forteresse , un château ancien , une église comme je les visite partout ou il y en a . Est-ce que j’espère toujours le miracle de mon Prince charmant ? Il y a aussi un moulin à vent près de l’église et en marchant on y découvre un très beau cimetière, avec des arbres bien taillés.
Au retour Robert semble stressé, dans son petit livre , ou il fait ses comptes il me dit lui manquer de l’argent ; pour ma part j’ai tout payé ce que je lui devais. La carte de téléphone et tous les marchés d’aliments qu’il fait.
Le repas démarre lentement, mais finalement on jase beaucoup, sans grande profondeur, mais quand même. Ma grippe commence à s’estomper et j’en suis fort aise. Par contre ma libido est toujours à la baisse et je n’ai aucun désir. On en parle franchement se disant que nous avons peu d’attirance physique qui était la à Montréal. Robert qui me dit avoir été hanté par la douceur de ma peau les jours suivants les nuits que nous avons passé ensemble ne retrouve plus cette douceur , comme si dit-il l’allergie en avait affecté le grain ! Toujours des théories analytiques qui me laissent pantois, je trouve cela plutôt drôle et lui dis que je pense plutôt qu’a vivre ensemble on se voit différemment.
Aujourd’hui mon feeling sur lui à le voir agir me posait la question à savoir s’il n’est pas homosexuel, il en a beaucoup de manières, ou il est mémère simplement , ou maniéré au maximum. Peut-être aurai-je une réponse avant la fin de semaine.
Lorsque j’appelle Marc ce soir il m’invite à venir coucher chez lui avec Robert lorsqu’on ramènera la voiture vendredi. Je dois en parler à Robert qui s’en trouve enchanté , il propose même que l’on fasse un repas pour apporter chez Marc et inviter Thérèse, il semble très emballé par ce projet qui moi ne m’emballe pas trop. Je me vois mal arriver chez Marc avec Robert. J’en parle à Thérèse au téléphone qui semble trouver l’idée bien. Elle me dit qu’elle en reparlera avec Marc ce soir , et nous pourrons en reparler demain. Elle me dit aussi que Marc lui aurait dit en parlant de moi que je ne pouvais pas les avoir tous les deux, c’est lui ou Robert. Je pense qu’il n’a pas fait grand chose pour me montrer qu’il tenait à moi , ni que je demeure chez lui. C’est en songeant à cela que je m’endors ce soir, un peu mêlé à l’idée réelle que Robert peut avoir de moi.
Nous partons pour les Baux de Provence . Depuis que nous sommes ici quelqu’un nous en parle tous les jours et Robert à l’idée que ce ne sont que des ruines et que ça ne vaut pas la peine. Moi je pense au contraire qu’on doit y aller , il reste peu de temps et on a pas trop visité , j’aurais aimé voir plus mais je n’ai pas donné assez mon idée, et me suis laissée mener au gré des autres. Ca fera : Je veux aller aux Baux, et finalement nous partons. Je suis ébahie encore aujourd’hui par cette beauté du paysage du long de la route. Cette grande diversité des paysages qui enchante notre vision ; hier ocre, aujourd’hui du blanc et du gris magnifiques . Le nid d’aigle des Baux-de-Provence confond ses architectures avec la pierre claire , blanche ou teintée de rouge par la beauxite, d’un paysage violemment sculpté par l’érosion. C’est un univers minéral ou nous marchons beaucoup . Il y a une foule de petites boutiques, avec le son aigu de la cigale pour nous accueillir, une autre fois j’achète des cartes postales, j’en ai toute une collection depuis le début de mon voyage. J’achète aujourd’hui un beau cadre provençal pour Jean qui s’occupe de mon condo chaque semaine pour les plantes et le courrier.
C’est le mistral très fort aujourd’hui, nous mangeons de très bonnes galettes de Sarrazin, la mienne est garnie de fromage et jambon et est succulente, Robert lui la mange sèche sans rien, la fille du restaurant a bien essayé de lui vendre autre chose trouvant sûrement pas raisonnable de la manger ainsi , rien à faire : sa santé et les combinaisons avant tout. Moi je m’en fous des combinaisons, c’est si bon que j’aurais le goût pour une autre . Nous l’avons mangé à l’abri entre deux corniches alors qu’on s’aperçoit en repassant qu’il y avait des tables à l’intérieur.
Nous partons pour Arles en p.m. C’est aussi une très belle et très grosse ville , un musée à ciel ouvert , j’aimerais pouvoir y passer du temps , on ne fait que marcher et allons voir les boutiques étalant les tableaux de Van Gogh…Encore la malgré le vent et le froid du matin , ici c’est assez chaud. On arrête peu pour prendre une bière au autre. Je pense à Gerry mon ex-conjoint avec qui être venu ici nous en aurions fait des visites, sans arrêt, des terrasses pour boire une bière, du vin le soir et on aurait roulé et roulé beaucoup. Pour voyager à part toutes les insécurités vécues avec lui , on peut dire qu’on en voyait des choses.
Sur la route de retour on arrête à Fontvieille sur les traces d’Alphonse Daudet pour visiter son musée.
Au retour je dis à Robert que les visites sont toujours de plus en plus belles. Je commence à me sentir mieux de ma grippe, il semble que je fais aussi un peu moins d’allergie.
A l’heure du souper Thérèse m’appelle pour me dire que le souper aura lieu chez elle, car Marc semble t’il est très occupé vendredi. Je sens tout de suite qu’il y a anguille sous roche, je suis certaine que la n’est pas la vraie raison. Marc n’a pas le goût de nous recevoir et ne peut le dire clairement., ça me met vraiment mal l’aise et je voudrais tout défaire ce que je ne peux plus faire.
Trop tard je dois vivre avec les conséquences de mon départ et tout ce que ça impliquera dans ma relation future avec l’un et l’autre. Peut-être du à ce fait la discussion qui suit avec Robert pour une banalité tourne au vinaigre, je mange à peine et ne boit que du vin. Robert qui me dit qu’il a choisi " Une picocheuse " et qu’il doit vivre avec. Moi je lui répond que j’ai choisi " une mémère " et que je dois aussi vivre avec. Ce matin dans le lit il m’a dit que je méritais une correction parce dit-il j’ai fouillé dans son petit livre noir car en le taquinant sachant que chaque fois qu’on va à l’ordinateur il écrit à réseau-contact. Je lui ai nommé un nom au hasard demandant comment elle allait. Et bien Merde ! je suis justement tombé sur le bon nom et il a deux contacts dans son agenda à ce nom. C’est la dessus qu’il revient ce soir me disant que cette fois il va vraiment me corriger. Moi je n’ai pas la tête à badiner, j’ai beaucoup plus sous l’effet du vin envie de pleurer ce que je fais d’ailleurs lui disant que je suis déçue de ses accusations, de notre manque de libido qui fait que notre voyage est très platonique, que je m’attendais à mieux. Je lui déverse mon sac, parlant de ma frustration contre Marc qui m’avait promis mer et monde, et qui m’a donné que des miettes d’attention et lui qui m’accuse maintenant. C’est bien ma veine d’avoir des copains aussi bêtes pour un voyage aussi important, du moins je croyais qu’il serait très important. Je me plains de mes allergies, d’avoir loué une voiture alors qu’il ne veut pas aller plus loin que les environs, que si j’avais mes permis avec moi je serais tout comme lui partie seule. Lui me rétorque qu’aucun de ses amis aurait accepté que j’appelle un autre homme le soir ; que lui il a été très tolérant sentant mon attachement à Marc, qu’il avait eu peur toute la semaine que je le rappelle pour venir me chercher . Finalement nous avons tous les deux nos griefs qu’on déballe chacun notre tour. Robert me dit qu’il n’est pas trop tard et qu’on peut se reprendre. Il devient tout miel tout d’un coup , me caresse doucement , me parle de son fantasme de la fessée, me demande si j’ai remarqué sa réaction de ce matin lorsqu’il m’a parlé d’une correction , bien oui il m’avait alors pris la main pour me montrer une super érection. Je reste médusée de cette déclaration qu’il m’explique me parlant de son désir de me donner une fessée si j’accepte, que je pourrai lui rendre par la suite. Pour lui c’est un jeu comme préambule amoureux, il aimerait que j’accepte de vivre cette expérience avec lui. Je le sens vraiment très excité dans ses propos . tout en étant surprise je ris nerveusement et lui dis : " Si tu en as le goût fais le , et moi je t’en promets une aussi " tu ne me traiteras plus de picocheuse " Il est vraiment content et me saisis rapidement pour me déshabiller, enlever ma culotte , me coucher sur ses genoux et pan! Pan! Pan! D’abord interloquée je m’amuse finalement le trouvant ridicule avec son pan, pan , pan qu’il fait assez fort. J’essaie de comprendre dans ma griserie l’expérience que je n’aurais peu-être pas acceptée complètement à jeun, mais qui m’amuse à cet instant précis. Une gamine qu’il frappe, et qu’il flatte par la suite , se réjouissant de voir rosir la peau, et de la sentir chaude. Il est concentré sur son érection que moi je sens sur ma hanche gauche, je sens gonfler son instrument et je commence à y prendre goût, je tente de comprendre ce que j’aime ce n’est pas les pans, mais la petite caresse qui suit jusqu'à l’entrée du vagin. Tout en voyant qu’il s’excite vraiment je pense à la nouveauté de l’expérience qui seule m’intéresse et lorsque ça commence ;à vraiment être douloureux je le supplie d’arrêter car il semble parti pour me frapper assez longtemps. Heureusement il obtempère à ma demande et me demande qu’on prenne une douche et que par la suite j’aurai mon tour de frappe. D’accord !
Après la douche on rejoint le lit et il me demande de lui rendre la pareille, c’est vraiment la première fois qu’un truc aussi spécial m’arrive , mais je m’exécute et c’est comme si ma colère et tout mon refoulement sortait dans ses tapes que je lui administre. Il semble jouir à mesure que je frappe. Ca m’encourage, j’ai l’impression d’aimer ce que je fais , même si je ne cesse de penser que c’est incongru cette façon de faire les préludes amoureux. Il m’interrompt brusquement , me retourne , me pénètre rapidement, il n’y a eu aucun échange de baiser, rien, la fessée uniquement comme préambule . Le voilà qui commence à s’activer comme s’il avait une rude besogne à accomplir, Son souffle rauque m’indique qu’en ce moment il ne pense vraiment qu’a lui. Et oui ..Il réussit dans un cri et des lamentations de joie. Tant, mieux mon cher Robert, moi c’est zéro . Il n’a vraiment pas la bonne technique pour me séduire. Il s’endort presque aussitôt, après m’avoir remercié de lui avoir permis de vivre son fantasme. Pour moi la céphalée du vin s’installe, et je n’arrive pas à dormir encore surprise , de ce déroulement de la soirée me disant que j’avais deviné qu’il y avait quelque chose d’anormal dans sa façon de tellement dire qu’il fallait tout accepter des gens, qu’on avait choisi des situations et qu’il fallait les vivre. Je vais dormir sur la causeuse de salon , ne pouvant rester dans le lit. Je réussis à m’endormir , et je rêve qu’un homme sans visage court après moi pour me battre.
Je m’éveille vers 8 heures et vais retrouver Robert, il semble vraiment inquiet que je sois fâché contre lui. Je lui dis que non , lui demande comment il se sent, il a beaucoup réfléchi, me demande si j’aimerais aller chez Marc aujourd’hui car il a étudié la question et croit tout comme je l’ai pensé moi-même que Marc n’a pas le goût de cette confrontation chez lui. Il se disait en lui-même me dit-il qu’il m’avait ramassé à la cuillère et qu’il me ramènerait en miettes. Il était stressé que je sois aller dormir ailleurs. Je le rassure et me sens très heureuse de son offre de partir aujourd’hui pour Aix. Il aimerait qu’on reparle de l’expérience d’hier , je lui dis que je lui en parlerai plus tard. Il veut aller à Cavaillon dit-il encore, moi je reste pour faire du lavage, ce que je fais . Je vais aussi faire mes bisous à Marguerite et Marie-Lise leur disant que je pars ce p.m. Lorsque Robert arrive je suis à faire mes valises, il est couché dans le lit et ne cesse de me regarder, il me semble s’exciter et me dis qu’il a vraiment le goût de me faire l’amour, en fait il a encore le goût de la fessée. Il m’a dit à quelques reprises à l’heure du déjeuner que si je ne fais pas la bonne fille j’aurai la fessée. Gare à tes fesses, je ne crois pas qu’il y pense sérieusement car moi j’ai vraiment hâte de partir, mais il y tient, il veut mettre son projet à exécution pour qu’on se rappelle l’un de l’autre lorsqu’il sera parti. Avec une fessée je pourrai penser a lui toute la soirée, et lui de même. Comme il ne semble pas pressée et que moi je le suis , je veux arriver avant que Marc parte pour son yoga. Je lui dis de la faire qu’on parte, il me dit cette fois je vais utiliser la position humiliante , lui assis sur la chaise et moi en travers de ses genoux, et pan, pan, pan , une autre fois assez fort. Je ne vérifie pas son degré d’excitation , je me dis finissons en que je termine cette relation de fou. Sans mal le juger je regrette mon acceptation de son fantasme , je m’humilie moi-même , me disant peut-être dans mon subconscient que je la mérite pour ne pas avoir été assez aimante avec lui , ce n’est pas une pensée consciente , car je me dis même pour des choses comme ça je me plie encore aux désirs des hommes et je me déteste, plus moi-même que lui.
La route se passe avec un jeune homme que nous prenons sur la route , j’en suis contente , je n’aurai pas à causer. A quelques reprises Robert me regarde avec un petit sourire entendu et dit simplement : Tu ne m’oublies pas.
J’arrive chez Marc qui me semble assez froid, mal à l’aise peut-être, je ne peut l’identifier. Il part assez rapidement pour son cours de yoga. Je reste seule soulagée de cette solitude, toutefois j’ai le cœur lourd de songer que ce voyage va se terminer bientôt et qu’aucun de ces deux hommes m’a donné l’amour que j’espérais. Je vais courir ce qui me fait beaucoup de bien.
Au retour de Marc, il prépare le dîner, j’ai très peu d’appétit , ni le goût de manger. J’ai envie de pleurer, sans exactement mettre le doigt sur le bobo, est-ce l’émotion de retrouver Marc, est-ce les fessées de Robert qui m’ont bouleversées, je ne peux identifier exactement ma souffrance intérieure. On se parle très peu , et je me couche tôt. Comme chaque fois que je suis triste, j’ai le désir de m’endormir profondément.
Thérèse m’appelle pour déjeuner, elle me dit de la retrouver " chez Michel ", une grande librairie du Cours Mirabeau. Marc m’y amène avant d’aller chez Vincent. Il fait vraiment très chaud. J’arrête dans les boutiques et retrouve Thérèse assise sur un banc devant la boutique. Je suis très heureuse de la retrouver. Nous allons faire quelques courses. Elle achète des choses pour Marc. Moi je lui offre une belle écharpe qu’elle semble aimer. C’est un très petit cadeau pour toute son amitié qu’elle me donne. Je m’ennuierai beaucoup d’elle. Je ne peux avoir une relation de cette qualité avec mes propres sœurs. Rendue chez elle, on se met à causer de mon voyage avec Robert, je lui demande a brûle pourpoint si elle a été battue par un homme et lui raconte mon expérience avec Robert.
Je lui confie ma peine de ne pas m’être sentie aimée ni par un ni par l’autre. Je suis très émotive et pleure encore. Thérèse flegmatique et compréhensive me parle de l’amitié de Marc, tout ce que ça peut me donner une telle amitié, mais moi je veux l’amour de Marc, pas son amitié, elle ne semble pas le comprendre car elle qui l’aimait d’amour, ce fut son dernier amour me dit-elle, a décidé de le garder en ami, je ne suis pas comme elle, l’amitié de Marc ne me suffit pas, je veux son amour. Robert je m’en fiche, il jouira de son fantasme avec une autre. Je me sens très fatiguée , et Thérèse s’en aperçoit , me demande si je désire me coucher , et j’en suis heureuse.
Je m’étends sur sa causeuse, elle prend soin de moi comme un bébé. Marc vient par la suite, j’étais dans un demi-sommeil lorsqu’il est arrivé . Thérèse dans son fax lui dit que j’ai besoin de tendresse , je lui ai demandé de ne point parler à Marc des fessées , j’en serais gênée, et honteuse de m’être rabaissée à accepter ce que je trouve anormal. Je me questionne moi-même sur le pourquoi de mon abaissement devant les hommes. Demain je dois aller déjeuner avec Bernadette qui m’invite.
Je me lève après avoir dormi pourtant avec une grosse crise d’allergie. Marc doit aller à Aix, et revenir me chercher pour me conduire chez Bernadette. Je me suis rendormie, et je l’entends au téléphone avec Bernadette lui dire qu’il a le dos cassé, et ne pourra me conduire. Je dis moi-même à Bernadette assez occupée que nous allons laisser tomber, moi ayant l’allergie. Marc semble assez souffrant, et j’appelle Thérèse pour annuler aussi le concert que nous devions aller voir ce soir avec elle .La journée est assez calme par la suite , Marc ne fait que de l’ordinateur. Il fait très beau , et je vais dormir dans la chaise extérieure , C’est Anne Françoise qui m’éveille me demandant de surveiller les enfants. Elle donne un traitement de fasciathérapie à Marc.
Je fais la soupe pour dîner. Sylvie la fille de marc que je ne connaissais pas arrive dans la cuisine. Je suis contente de la connaître. Elle me semble une femme épuisée, le dîner se passe dans une conversation entre son père et elle. Je crois que tout le monde se couche tôt ce soir.
Je dors jusqu'à 9heures et pas d’allergie, Marc vient dans le lit, me dit qu’il veut me baiser, je refuse lui disant qu’il regrettera, on se câline tendrement, et ça me satisfait.
Je vais arranger la lavande dehors, il fait encore beau et chaud.
Dîner intéressant avec Thérèse qui nous gâte , elle a apporté toutes sortes de choses, c’est Flavie qui est allée la chercher , moi j’ai fait manger le bébé Matis, petit cœur d’amour que j’aime beaucoup. Le déjeuner est très agréable. Marc semble un peu mieux .En après-midi il fait de l’ordinateur, scanne des photos pour Thérèse nous en imprime, Thérèse et moi dans le petit salon à Marc c’est super, on cause peu tous les trois, mais il y a une harmonie évidente.
Je garde à nouveau le petit Matis pendant que Flavie va reconduire Thérèse. J’aime beaucoup cette Flavie qui semble assez perspicace, elle m’a dit jeudi que Marc était très heureux de mon retour, je lui ai racontai que son attitude me laisse toujours incertaine de ce qu’il pense, elle assez bien le connaître pour savoir qu’il est content de mon retour. Flavie voue aussi à Marc une admiration sans prix. Qui pourrait ne pas aimer ce Marc.
Je me lève tôt, et Marc n’est pas descendu, il est encore dans son bain, songeur, je vais le laver, on prend notre petit déjeuner, je lui offre un massage réflexologique qu’il accepte. En p.m. on tente de faire une petite sieste ensemble mais on est continuellement dérangé par le téléphone. Anne Françoise me demande d’aller entrer son linge car il commence à pleuvoir, ce que je fais. Par la suite je garde Tommy et Matis. Marc est à l’ordinateur. J’amuse les petits sur le patio.
On prend le thé tous ensemble à l’extérieur à 17 heures, Laurence et Vincent y sont avec Chloé, et Luke. Camilla demande à son grand-père si je peux rester ici .
Anne Françoise a préparé une soupe au pistou , délicieuse que nous mangeons en haut avec les enfants. Anne Françoise est devenue plus chaleureuse avec moi dans ces derniers jours de voyage, je ne sais ce qu’elle a pensé de moi alors que je pense que Laurence qui m’a beaucoup moins vu a un idée positive de moi. Pour Anne Françoise c’est plus difficile à dire. Le groupe parti je fais la vaisselle. Je ne sais si Marc viendra me reconduire ou Bernadette qui l’a offert à Marc si celui-ci a encore mal au dos.
Il vient dans ma chambre, et me demande de dormir avec lui, dernier soir, première fois qu’il m’invite dans son lit ! Je pourrais refuser, mais non je monte, on se colle seulement. Il s’endort assez rapidement, dès qu’il se décolle un peu, je redescends dans mon lit, et je m’endors aussi. Mes valises sont prêtes pour demain, et je pense à tous les détails à ne pas oublier.
Marc me retrouve dans mon lit assez tôt , et " prend le risque " de me faire l’amour. On n’en discute pas, ça se fait si vite ! Ni vu , ni connu ! pourrait-on penser. Croit-il à la pensée magique? Le dernier jour c’est pas dangereux avec ou sans condom !Une fois de plus je ne proteste pas , il est vrai que j’ai pas eu beaucoup de temps pour le faire.
La douche et me voilà prête pour le départ. Je rencontre Thierry le conjoint de Sylvie , qui cause avec Anne Françoise, c’est la première fois que je le vois et le trouve charmant, et gentil . Il va chercher des croissants, et tout le monde déjeune chez Marc. C’est Tommy et Thierry qui font les frais du déjeuner , Tommy se faisant expliquer les napperons du Canada.
Marc vient me reconduire, on se parle peu, il me tient la main. A l’aéroport, c’est la course à chercher le comptoir d’air Transat. Que l’on trouve finalement. Marc part, je n’ai pas le temps d’être triste, rencontrant tout de suite un jeune homme qui demeure à St Catherine peu loin de Brossard. Il vient de passer deux semaines avec sa copine et semble avoir le cœur à l’envers de la quitter.
Le voyage se déroule bien, sauf qu’il y a une quinzaine d’enfants à bord et qu’il y a beaucoup de va et vient. Je trouve les 6 heures très longs. Je cause avec une femme de France qui vient rejoindre son fils installé au Québec.
Jean m’attend à l’aéroport tel que convenu, je suis si contente de le voir ! quelqu’un de mon pays que j’ai le goût de lui sauter au cou mais je m’abstiens, car il est un genre assez froid. Il m’invite quand même au Commensal, et cause beaucoup. Pour ma part j’ai très hâte de me retrouver chez moi, ce qu’il comprend à un moment. Tout est beau chez moi !
Mon fiston Jean-Luc m’appelle presque tout de suite après mon arrivée. Heureuse maman de retrouver ses enfants. Mais je me couche assez tôt, après avoir défait mes valises.
Date : 14/10/03
18h Marie chérie !
Te voici repartie dans ton pays et à l'heure qu'il est
tu n'y es pas encore arrivée.
Ta question "trouves tu que j'ai changé ?" me tourne dans la tête.
D'abord pardon pour toutes mes faiblesses dont tu as pu pâtir.
Oui tu as changé d'une façon étonnante et j'explique cette transformation au fait que tu ne savais pas trop où tu mettais les pieds en arrivant ici. Il t'a fallu mettre en place tes repères.
Puis au milieu du séjour le mal du pays, l'insécurité.
Et ces derniers jours, tout était en place tu pouvais te montrer tranquille, active,
pleine d'initiatives et rayonnante.
Je me suis laissé porter et mon handicap me poussait à cette attitude.
Je te souhaite de retrouver ton environnement accueillant et les tiens chaleureux, tu le mérites bien.
jtadore thouplaint
du 15/10/03 3:18 marie-carmen@sympatico.ca a écrit :
Bonjour cher Marc qui dort , alors que je tombes de sommeil; mais je ne pouvais aller dormir sans tout d'abord te remercier de tout ce que tu as fait pour moi durant ce séjour , dont je te reparlerai sûrement" Je suis arrivée a Mirabel a 15:30 mais avec douanes et bagages je ne suis finalement sortie qu'a 16:30 de l'aéroport "J'ai trouvé le voyage un peu fatiguant a cause du va et vient des enfants " il y en avait 15 et assez jeunes" ouf , cela a du être long pour les parents ce voyage"
Je vais dormir avec une pensée pour toi .
Marie xxx
Mercredi le 15 octobre.
Je reviens dans mon quotidien. Journée de banque pour voir si mes finances tiennent le coup, payer des comptes, et faire l’épicerie. Je m’endors beaucoup malgré mes occupations.
Soirée de téléphones à ma famille et dodo très tôt.
Après mon rendez-vous chez la coiffeuse, je vais à St- Basile le Grand pour acheter mon sofa-lit car ma fille Nathalie arrivera ce p.m. avec Francis et Charlie.
Quelle joie de les voir arriver plus tôt que prévue, Charlie est un bébé magnifique, qui m’adopte tout de suite. Nathalie est une superbe jeune maman qui a beaucoup plus le tour que moi avec son bébé. Je la regarde , et regrette de ne pas lui avoir donné autant. Mes problèmes de couple, mon immaturité malgré mon âge, j’ai mis beaucoup de temps à comprendre plusieurs chose de la vie, ne suivant que mes impulsions malsaines parfois.
Samedi, et dimanche 18 et 19 octobre
C’est la fête avec tous mes enfants. Je n’aurais pas mieux avoir de meilleurs enfants, nous sommes surexcités toute la famille, les enfants, les petits enfants, on cause de mon voyage, je donne les cadeaux. Chacun est content. Je fais ma soupe au pistou que tout le monde aime. On mange le jambon, les gars font la vaisselle. C’est super de se retrouver. J’écris à Jean-Luc :
" Allô mon chéri Jean-Luc !
Je viens de parcourir rapidement "Recul" très intéressant , et j'y reviendrai sûrement. Pourquoi on t'appelle "Mus Chlore" ?.Je verrai aussi tes autres dossiers dès que j'aurai du temps. Félicitations!!!!
J'ai adoré notre excitation de la fin de semaine, preuve de notre amour familial, et de notre plaisir de se retrouver. Je souhaite de plus en plus des rencontres de ce genre , et mon espoir est que les liens entre vous frères et sœurs ne s'effritent jamais , malgré les tensions qui certainement arrivent comme dans tout genre de rapport humain . Il faut être assez tolérants pour accepter nos différences, et Jean-Luc je te redis que dans la vie l'amour est toujours le plus fort, le plus important. Chaque expérience que je vis m'amène à cette conclusion.
Je peux te dire que chez moi aussi étant jeune , il y avait beaucoup d'amour , mais que nous ne démontrions jamais par pudeur, et ignorance nos parents ayant très peu manifesté leur affection par geste , mais tout le monde savait qu'ils nous aimaient. Par la suite d'évènements plus ou moins douloureux , de conflits, nos liens se sont effrités au point que certains se parlent a peine, ce qui est malheureux. Je souhaite vivement que votre amour mutuel reste aussi fort que je l'ai sentie tout au cours de la fin de semaine. Vous êtes adorables mes enfants, je n'aurais pas pu avoir une meilleure famille que vous quatre ainsi que les conjoints que vous avez choisi que j'aime "presque" autant que vous.
On se reparle bientôt. J'ai très hâte de vous revoir.
J'adore les poupounes, et que dire de notre trésor Charlie. "
Dure semaine pour le moral. Je pleure souvent , ça arrive soudainement. Je dors très mal. J’ai l’impression d’avoir raté mon voyage, je me culpabilise de mon manque de préparation , me fiant sur Marc, et avec Robert comme substitut. L’impression de ne pas avoir été aimé ni d’un ni de l’autre. Je passe des nuits à mal dormir. Des hommes qui me rejettent, font l’amour avec d’autres alors que cachée sous le lit par peur ou pour observer. J’analyse comme je peux ces rêve. J’analyse tout ce que je fais. Je me sens déprimée et le décalage est difficile.
Je dois me réapproprier ma vie. Je laisse couler le temps
et tente de revenir a une plus juste réalité des choses.